Visite surprise (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Visite surprise

mise en page par .Stay Away

Forcément, après un mois loin d'elle l'esprit du brésilien ne peut s'empêcher de s'égarer. Il reste Ricardo Rafael après tout. Puis, c'est pas comme si la belle brune d'en face soit contre ses idées. "Ton beau-père va m'en vouloir si j'te rends fatigué". Il hausse les épaules. "Oh, il comprendra que ça en valait le coup.." Au moins, il sera fatigué pour une bonne raison. Le brunet lui rappelle ce voyage au Brésil, ces fameux jours où ils avaient décidé de se mettre ensemble. Ça remontait à plus de six mois maintenant, et la flamme ne s'était toujours pas éteinte. Bien au contraire. "T'avais bien fais, d'ailleurs". Il haussa les épaules avant qu'elle ne se colle un peu plus à lui. "Tu crois ? J'me demande tous les jours si j'ai bien fait.." qu'il la taquine. Evidemment qu'il ne regrette pas son choix. C'est probablement le meilleur qu'il ait fait en 24 ans. Meilleur que la petite blague qu'i venait de faire, plombant l'ambiance romantique. "J'pense que c'est le bon moment pour te le dire... j'suis.. dans ma mauvaise semaine tu vois. Alors.. cein-ture". Il soupira en regardant en l'air. "Je savais que j'aurais dû venir la semaine prochaine.." lança t-il avant de rire légèrement. Posant un baiser contre ses lèvres, il profita encore un peu du contact de sa langue avant de se reculer un peu. "Enfin.. J'espère que tu déconnes hein.." Ouai parce que sérieux, il va pas tenir une semaine comme ça lui..

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"Oh, il comprendra que ça en valait le coup.." Hausse un sourcil, les froncant légèrement. Vraiment, il va comprendre ça ? Très ouvert d'esprit le beau-père. C'est flagrant cette différence avec les supérieurs de la demoiselle. Qui n'étaient même pas au courant de l'existence de Ricardo, alors que le sien avait vu Maxym dès son entrée dans leur résidence, il y a plus de six mois. A chaque famille ses fardeaux. "Tu crois ? J'me demande tous les jours si j'ai bien fait.." Et là, ses doigts partent à l'attaque de son biceps, le pincant assez fortement, suffisamment pour le punir de cette réflexion. « Tu mens. » Petit sourire malin aux lèvres, qui ne s'efface pas avec la suite de la conversation. Blague vaseuse, réponse qui l'est tout autant. Allez, flippe Ricardo. J'suis sûre que t'as déjà imaginé tout un tas de plans, qui tombent à l'eau avec ma petite révélation.  "Je savais que j'aurais dû venir la semaine prochaine.." Rit tout autant, se délectant par la suite de ses lèvres. Vous croyez qu'il va en rester là ? Bien sûr que non.  "Enfin.. J'espère que tu déconnes hein.." S'amuse du suspens. « Quoi ? Ca te suffit pas de me voir et de m'embrasser ? » Qu'elle fait la choquée, prude Maxym. Ses doigts le sont moins, s'aventurant sur le torse masculin, jusqu'à sa ceinture, et remontant légèrement sous sa chemise. Juste pour l'emmerder d'avantage. « Puis ça fait une expérience scientifique. Est-ce que Ricardo Rafael peut tenir deux mois sans sexe ? » Trop fière de sa connerie, la demoiselle.

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Petite vanne envoyée. Fausse, bien évidemment. Elle s'en doute, mais ça ne l'empêche pas de le pincer pour le réprimander. "Tu mens". Le brunet sourit avant de hausser les épaules. "Pense ce que tu veux.." Bien sûr qu'il ment. Il n'a jamais été aussi heureux qu'avec elle. Autrement il n'aurait pas fait tous ces kilomètres afin de la retrouver pour seulement quelques jours. Pas de sexe pendant une semaine ? Ça par contre, c'est pas envisageable. Impossible de tenir, ou alors il va devenir complètement fou. Il en a envie, rien que maintenant. Il en a toujours envie lorsqu'il se retrouve contre elle de toute façon. "Quoi ? Ca te suffit pas de me voir et de m'embrasser ?" Le brunet sourit. Hmm, la vérité est tout autre en effet, même si c'est déjà bien. En plus, la belle brune commence à aventurer ses doigts jusqu'à sa ceinture pour remonter le long de son torse. Et forcément ça file des frissons au brésilien, plus trop habitué à tout ça. "Puis ça fait une expérience scientifique. Est-ce que Ricardo Rafael peut tenir deux mois sans sexe ?" Il rit légèrement, passe sa main sous sa propre chemise pour stopper la main de Maxym dans son aventure. "Oh, il l'a déjà fait.." Faut pas croire qu'il couchait H24 non plus, à l'époque. "Mais avec une fille aussi canon dans son lit, je crains connaître la réponse.." Non et non.

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Après tout, se faire désirer, c'est un principe qu'ils connaissent bien. Dès le début de leur relation, ils s'étaient obligés à des limites, jusqu'à céder. Forcément, la patience n'est pas forcément la qualité la plus développée chez l'un comme chez l'autre. Mais c'est toujours amusant de jouer avec les nerfs du garçon, surtout quand Maxym les sait sensibles sur le sujet. Après tout, il débarque à l'improviste, peut-être que la nature s'improvise perturbatrice et contrant les plans du couple. Ce n'est qu'une blague, respire Ric. Enfin, tu le sais pas encore. C'est le problème de la brune ça, elle a du mal à doser la durée d'une taquinerie. Tant que ça marche, c'est jouissif. Provoque d'une main sur sa peau, qu'elle sent réagir à son contact. Jusqu'à ce que le mather l'arrête dans son mouvement. Lève les yeux, réprobateurs, vers son regard. « Hé ! » juste pour manifester sa frustration. Frustration qu'elle administre, vile tentatrice. "Oh, il l'a déjà fait.." Peu importe, elle n'aime pas spécialement cette idée. « Ca tombe bien, tu sais comment faire alors. » Qu'elle se marre, se pinçant les lèvres. Je sens la déception, bien que je ne te perçoive pas totalement convaincu. "Mais avec une fille aussi canon dans son lit, je crains connaître la réponse.." Penche légèrement sa tête sur le côté. « Hum.. si c'est seulement ça le problème, tu peux dormir sur le canapé. » J'ai toujours des solutions, tu vois. « Et avec une fille aussi canon dans sa cuisine, c'est quoi la réponse ? » Reprend, en s'écartant légèrement, renonçant à son torse. Provocatrice, qui ajuste sa robe, remet ses cheveux en place. Bref, fait sa belle.

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Il pense à une plaisanterie de sa part, alors il décide de jouer le jeu. Sauf qu'il en vient presque à hésiter, le con. Du coup, il a envie de savoir la vérité. Le brésilien est aussi curieux qu'impatient. Il fait donc en sorte de couper court à la plaisanterie. Se dit qu'en la stoppant dans ses actions, elle finira par lui révéler qu'il s'agit d'une blague. Que l'instant d'après, elle lui sautera au cou. Sauf qu'elle semble plus patiente que lui sur le sujet. Que cette coupure d'un mois est trop courte pour qu'elle ne lui arrache ses vêtements dès son retour. "Hé !" Il sourit, aime la frustrer également. Aussi joueur qu'elle, quand il est dans le mouve. "Ca tombe bien, tu sais comment faire alors". Il hausse les épaules. Ouai il sait faire, c'est sûr. Mais il sait pas faire lorsqu'il passe ses nuits avec elle. "Hum.. si c'est seulement ça le problème, tu peux dormir sur le canapé". Le brunet penche la tête sur le côté. "Si t'arrives à passer une semaine à dormir sans moi sachant que je suis à quelques mètres de toi, ça me va.." Faut pas croire que ça va que dans son sens non plus. C'est pas le seul attaché à l'autre. "Et avec une fille aussi canon dans sa cuisine, c'est quoi la réponse ?" Il la regarde de bas en haut, tandis qu'elle s'éloigne un peu pour faire sa belle. "Tu sais que l'endroit n'a jamais été un frein pour moi". Chambre, cuisine, salle de bain.. Rien ne les arrête, en général.

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Oh, Maxym sait qu'elle a une semaine pour profiter de lui, et seulement quelques minutes pour s'amuser de lui. De son impatience. Partagée, évidemment, mais elle parvient à contrôler cela au profit de son petit mensonge. Juste pour se délecter de sa réaction, voir la déception sur ses traits, presque paraître déçue quand il dit ne pas se satisfaire de ses baisers. On est plus des enfants, voyons. "Si t'arrives à passer une semaine à dormir sans moi sachant que je suis à quelques mètres de toi, ça me va.." Ca se tient. Et à cela, la demoiselle ne peut guère répliquer un contre-argument valable et tangible. Elle pourrait pas, évidemment. Le rejoindrait sûrement dès les premières minutes, ne pouvant pas trouver le sommeil en le sachant non loin, mais hors de portée de ses baisers.  "Tu sais que l'endroit n'a jamais été un frein pour moi".Se mord légèrement l'inférieure, cessant de tournicoter une mèche autour de son index. « Y a pas grand chose qui est un frein, pour toi. » Pour moi non plus d'ailleurs, ce qui fait qu'on s'entend si bien sur le sujet. D'ailleurs, ne tarde pas à retrouver sa place contre l'homme, glissant ses mains dans son dos. Marque un temps d'arrêt, avant de reprendre avec malice. « C'est bon j'rigole, t'as le droit de me sauter dessus. Et de faire une danse de la victoire car je t'ai fais la peur de ta vie. »Le hasard n'est pas aussi cruel.

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Elle semble s'amuser avec ses nerfs. Jubile presque devant sa déception. Du coup, ça commence à ressembler de plus en plus à une blague. Parce que si Maxym était dans l'incapacité de faire quoi que ce soit avec son homme durant leurs retrouvailles, elle n'aurait pas ce sourire enjôleur sur les lèvres. Elle serait dégoûtée, au moins autant que lui. Jouons le jeu, dans ce cas. Faisons le frustré. Puis on lui annonce qu'on n'est pas le seul perdant. Maxym, fille d'avocats de génie, ne trouve pas d'argument contre lui ? Surement son pouvoir de petit ami. Aucun d'eux ne tiendraient de toute façon. Dès leur première soirée ensemble ils n'avaient pas pu s'empêcher de partager le même lit. Même s'il n'y avait eu aucun rapport. Juste le fait de sentir le corps de l'autre était rassurant. "Y a pas grand chose qui est un frein, pour toi". Il hausse les épaules. Si, le fait qu'elle soit en zone rouge en était un. Mais c'était une blague, n'est-ce-pas ? La brune s'amuse encore, joue avec une mèche de cheveux et se mord la lèvre. Elle sait que ça le fait littéralement craquer. Enfin, si ça se trouve elle ne le fait même pas exprès. Finalement, Maxym se rapproche de lui, colle son corps au sien. "C'est bon j'rigole, t'as le droit de me sauter dessus. Et de faire une danse de la victoire car je t'ai fais la peur de ta vie". Le brunet sourit légèrement, plonge son regard azur dans le sien. "Te sauter dessus ? Voyons, c'est pas du tout mon genre.." Il se recule à nouveau un peu d'elle puis hausse les épaules. "Tu m'as refroidi de toute façon.. J'en n'ai même plus envie".

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On l'aurait plus en colère, si la vérité était dans ses mots. A jurer contre la nature, et contre tout ce qui mérite, ou non. Heureusement ce n'était que pour se jouer de Ricardo, puisque ce le moment était opportun. Après tout, ils n'étaient, dieu soit loué, que très rarement séparé, et jamais aussi longtemps. Bref, il n'avait pas le temps d'être véritablement en manque de la demoiselle, et elle de lui. L'occasion de découvrir ce que la distance pouvait créer de bon, y voir les côtés positifs. "Te sauter dessus ? Voyons, c'est pas du tout mon genre.." Déjà, ça le fait pas moins mentir. « Ah ? Ca doit être le genre de mon autre petit-ami, alors. » Qu'elle souligne de ses lèvres malicieuses, le regardant ensuite reculer. Genre, il s'éloigne. Genre il fuit son contact. "Tu m'as refroidi de toute façon.. J'en n'ai même plus envie". Hausse un sourcil, appuie son regard sur l'homme. Ouais, elle y croit pas deux secondes. Même pas une seule. « J'en avais pas spécialement envie non plus, ça tombe bien. » Juste pour donner le change, le regard défiant. Le déportant ailleurs que sur lui, s'amuse même à ranger le reste de son repas. L'air de rien. Ton mec te fait la surprise, et toi tu ranges ta vaisselle qui traîne sur le bar, normal. Juste parce que vous êtes deux joueurs. Revenant vers lui, se hissant sur la table, attrape sa crème hydratante à la vanille, qu'elle lui balance. « J'ai attrapé un coup de soleil, tu pourrais au moins faire ton devoir de copain. »  Se disant, allonge sa jambe vers lui, jusqu'à ce que le bout de son pied touche le bas de son ventre. Remontant le bas de sa robe jusqu'à la moitié de sa cuisse. Ouais, j't'oblige à adhérer à ma peau, on va voir si tes envies changent pas rapidement.

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Un mois loin d'elle, c'est beaucoup trop. Pas seulement sexuellement parlant, évidemment. C'est son odeur qui lui manque. Voir son visage tous les jours. Ses lèvres contre les siennes aussi. Puis bon, c'est vrai, le contact de leurs peaux. Vous savez, les frémissements mais également les gémissements échangés. "Ah ? Ca doit être le genre de mon autre petit-ami, alors". Il hausse les sourcils. "Tu m'en parles souvent de lui, décidément". Ricardo Rafael, c'est ça ? On m'en a dit que du bien. Le brunet se recule donc d'elle. La belle brune a voulu se jouer de lui, elle sait qu'elle est tombée sur le partenaire parfait pour ça. Car, malgré la frustration de cette longue période d'attente, ils trouvent toujours le moyen de rendre l'autre complètement fou. "J'en avais pas spécialement envie non plus, ça tombe bien". Bien sûr. Cette phrase marque autant de vérité que celle citée par le brunet quelques secondes plus tôt. "En effet, ça tombe bien" répond-t-il, comme pour conclure l'affaire. Et la voilà qui vaque à ses occupations, sous le regard de son partenaire qui se contente simplement de la mater sans concession. Maxym s'installe sur la table puis sort un tube de crème. "J'ai attrapé un coup de soleil, tu pourrais au moins faire ton devoir de copain". Forcément, elle extirpe un sourire au joueur d'en face. La robe remonte doucement le long de sa cuisse tandis que son pied se pose sur le bas-ventre de Ricardo. "Si je peux me rendre utile.." Voyez, ce copain idéal. Il avance alors, met fin à cette distance entre eux. Souriant, lui prend la crème des mains avant de s'en verser dans la paume. Les yeux dans les yeux, le brunet commence à se frotter doucement les mains, puis les glissent contre la cuisse de sa partenaire. Se mord la lèvre, ne détache pas son regard d'elle. Remonte l'une de ses mains, jusqu'à la limite de la décence.

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Commencer par se voir tous les jours, devoir s'habituer à espacer les rencontres, vie quotidienne oblige, et maintenant, voilà qu'on les astreint à se tenir éloignés pendant deux mois. Une petite pause bienvenue d'une semaine, juste pour se rappeler ce qu'on a à perdre, pourquoi l'autre nous manque, et pourquoi la rentrée ne sonne pas comme une punition.  "Tu m'en parles souvent de lui, décidément" Esquisse un sourire discret, tout en douceur. « C'est parce que je pense souvent à lui. » Qu'elle se contente de répondre avec malice, de sa voix chaude. Je sais être autre-chose qu'hystérique, tu apprécieras. C'est juste pas la première couche, c'est la seconde, voir parmi celles d'après. Celle que je sers pas forcément aux premiers regards. Celle qui rend faible, que je déteste. Heureusement qu'on s'y attarde pas, repartant sur un chemin plus connu, rassurant. Ricardo continue sur leur lancée, en confirmant leurs répliques stupides.  "En effet, ça tombe bien" On essaye même pas d'être crédible. Je m'affaire, et l'idée ne met pas longtemps à venir. Trop facile de se pendre à son cou. Plus intéressant de le faire pendre au mien. Et j'ai mes arguments pour ça. "Si je peux me rendre utile.." Essaye de ne pas sourire, le laissant s'exécuter, ses prunelles soutenant celles d'en face. S'appuyant de ses bras sur la table pour se maintenir assise, sa jambe s'accrochant à sa hanche tandis qu'il se met à la tâche. « Tellement serviable et dévoué, j'ai de la chance. » S'amuse avec une légère moue mutine, tandis que son dos se raidit légèrement au fur et à mesure que la main masculine se fait haute. Quelques frissons marquant sa chaire. S'en tient à ne pas trop en dévoiler sur ses traits, même si l'empressement semble vouloir gagner ses sens. Encore canalisé. « Tu disais quoi encore.. ? Ca tombe bien ? » C'est pas ce que disent les quatre incandescentes. Et mes doigts, quittant d'une main le bois de la table, s'amusent à aller de bouton en bouton de sa chemise, sans en défaire aucun. Flirtant avec l'excuse de ne pas en avoir envie.