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Verdict : déclaré complice par alliance (Royce)

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20 h, après une nouvelle garde bien chargée, j’avais décidé de faire un saut au Bukow’ pour un petit break devant une bière fraiche. J’avais ralenti mes sorties et surtout mes beuveries durant l’été, mais là vu la chaleur et la pression de la journée j’en avais vraiment besoin. Lorsque j’entrais dans mon pub préféré, l’endroit me parut aussitôt très calme. Juillet août rimait avec baisse d’activité pour les serveurs de l’endroit, habituellement très fréquenté par les étudiants. Les habitués étaient soit en vacances au SC, soit ailleurs, soit retournés auprès de leurs proches. Y’avait que quelques couillons comme moi pour rester en ville dans cette chaleur étouffante. Quelques groupes d’amis étaient attablés et en me dirigeant vers le bar, je reconnus le président winthrop accoudé au comptoir, en train de discuter avec une brune, une probable pote à lui. Je m’installais sur un tabouret haut, non loin d’eux, ne prêtant guère attention à leur discussion, me contentant de passer ma commande. Mais une fois ma pinte servie, je me remémorais les paroles de Delilah : Leevy, la blonde qui l’avait tabassée, l’avait fait car Del avait eu une liaison avec son mec, le président des rouges. Je tournais la tête vers lui comme pour vérifier : oui c’était bien ce gars, je me rappelais de son visage dans le livre de classe… La nana avec qui il discutait se leva, lui tapa la bise et quitta le bar. Je ne pus retenir un petit commentaire cynique : «  C’est la prochaine gonzesse que je vais devoir amener en urgence à l’hosto ? Tu l’as prévenue qu’elle risquait sa vie en buvant un coup avec toi ?»
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Leevy se reposait ce soir et moi, j'avais pas du tout envie de me reposer. J'étais en forme, j'avais envie de danser, de chanter, de faire un truc quoi. Comme tous mes amis étaient au Summer Camp et que j'étais coincé ici, je ne pouvais pas organiser quelque chose. Du coup, je décidais d'aller me rendre seul boire un verre pour me changer un peu les esprits. Depuis plusieurs jours maintenant je devais m'occuper de Leevy qui était en chaise roulante et ce n'était pas de tout repos. Au moins je pourrai un peu penser à moi ce soir. A peine étais-je arrivé qu'une ancienne conquête m'avait reconnue. Elle était venue me voir et j'ai finis par lui offrir un verre. Après quelques verres, la miss a eut ce qu'elle voulait, c'est à dire de l'alcool gratos sortie tout droit de mon porte-feuille et elle me laissa seule comme un con. Je murmurais une insulte la concernant entre mes dents en la regardant partir. Puis comme si cette situation ne m'énervait pas assez, un mec me lança une remarque. Je le regardais un moment et je savais qu'il était à Harvard. On s'était déjà vu par-ci par là, sans pour autant s'adresser la parole. Mine de rien, sa réflexion m'amusa. Bien vu. j'avais rien à dire pour ma défense en fait. Je terminais mon verre et j'en commandais un autre illico presto. Priape c'est ça? je me permettais de l'appeler par son prénom, si ma mémoire était bonne. Merci de l'avoir emmené à l'hosto, au fait. j'avais pas encore remercié son sauveur et jusqu'à ce jour j'ignorais que c'était lui puisque pendant l'agression, j'étais en Egypte avec les winthrops.
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Certains auraient surement pris la mouche à ma réflexion, il aurait très bien pu m’envoyer bouler en me demandant de quoi je me mêlais, au lieu de ça le winthrop parut presque amusé, soulignant la justesse de ma remarque, ne cherchant même pas à nier sa responsabilité dans toute cette histoire. Je le regardais commander un autre verre avec un air septique, attrapant ensuite ma bière pour en reprendre une gorgée. Il connaissait mon prénom. Ok, prions pour que ce ne soit pas ma notoriété de cocu qui lui ait permis de m’identifier, sinon j’allais avoir besoin de quelque chose de plus fort qu’une bière. « Ouais c’est ça. Toi c’est Royce ? » Oui, le président des rouges, tout le monde le connaît, surtout avec les rumeurs infondées qui avaient circulé l’an dernier sur lui au moment des agressions. Finalement, sa deuxième réaction m’étonna tout autant que la première : il me remerciait d’avoir trouvé Del, de l’avoir conduite aux urgences ce soir là. Je restais méfiant pourtant et me souvenant soudain qu’il faisait parti des personnes que j’avais contactées ensuite, sans pour autant le voir débarquer à l’hôpital pour prendre des nouvelles contrairement à Alexys, Aarron ou Kyla qui étaient venus rapidement s’enquérir de l’état de la blessée. Lui n’avait pas daigné se montrer : « T’étais où d’ailleurs toi ? » demandai-je sur un ton inquisiteur. Il s’occupait de planquer sa blonde, de lui trouver un alibi ?
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J'étais pas d'humeur à me battre et à défendre ma copine, je l'ai assez fait même si je trouvais que c'était pas du tout tolérable ce qu'elle a fait. Je lui en avais gravement voulu. Mais c'est une femme amoureuse et, que voulez-vous, elle fait tout pour avoir son homme rien qu'à elle. C'est toujours bizarre quand on fait une rencontre dont on connaissait déjà les prénoms et certains dossiers. Je ne savais pas pourquoi, mais Priape me donnait l'impression qu'il connaissait plus de choses sur ma vie que moi j'en connaissais sur la sienne. Les rumeurs, Cambridge's Secrets, tout ça aidait à coller des étiquettes sur Pierre, Paul et Jacques. Lorsqu'il prononça mon prénom, je reposais ma boisson sur le comptoir et je l'imitais. Ouais c'est ça. je restais méfiant vis-à-vis de lui car je ne connaissais pas ses intentions à vouloir me faire la causette. Le sujet partait vite sur Delilah et j'avais pas trop envie d'en parler puisqu'elle avait foutu le camp sans rien me dire. J'haussais les épaules en observant le jeune homme avec sa bière. Il me lançait direct une question, comme si c'était une accusation. En Egypte, j'étais en voyage winthrop. je fis une petite pause puis je repris, assez septique. Tu vas me dire que c'est de ma faute peut être? Que j'aurais du être là pour empêcher ça? Dis-le si tu veux, j'en ai plus rien à foutre. dis-je en soupirant. Marre d'entendre tout le temps la même chose. J'ai jamais demandé à Leevy d'aller l'agresser, et d'ailleurs, on était même plus ensemble à ce moment là.
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Je sentais que mon ton était plus agressif que si j’avais rencontré Royce dans un bar l’année dernière, à l’époque où il n’y avait pas encore eu tout ce remous avec Delilah. J’avais un peu le sentiment d’endosser le rôle de l’avocat de l’accusation, commençant même à le questionner sur où il était le jour de l’incident. Puis sa réponse me fit grimacer : mauvaise réponse. Ce fichu voyage me restait complètement en travers de la gorge… « Je sais bien que t’es pas responsable des faits et gestes de ta nana… » soupirai-je sentant que l’agacement gagnait le winthrop. « Delilah était enceinte tu sais… Avant l’agression. Elle a fait une fausse couche à cause des coups. » racontai-je, espérant peut être titiller sa corde sensible de futur papa. Oui, il n’était pas celui qui avait cogné, oui il était loin, il n’aurait pas pu l’empêcher, peut être qu’il aurait pu juste ne pas laisser Leevy s’en tirer à s’y bon compte : la blonde se retrouvait en couple avec le mec qu’elle aimait, enceinte, Del était partie. Elle gagnait sur tous les tableaux, Del payait tous les pots cassés. C’était peut être cette injustice qui me rendait si écoeuré. « T’aurais surement rien pu faire… Elle est folle, elle est folle… » Peut être que j’aurais pas du me lancer dans cette conversation, que le jeune homme était aussi taré que sa copine et qu’il allait m’en coller une pour parler d’elle ainsi. Mais il me donnait plutôt l’impression d’être quelqu’un d’équilibré, un peu blasé aussi par ce qu’avait fait Leevy. Je tentais donc de détendre l’atmosphère en ajoutant : « Elle te frappe aussi c’est ça ? Tu veux les coordonnées de SOS hommes battus ? »
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Malgré que j'ai pu mise enceinte Delilah et qu'elle ait perdu le bébé avant que j'étais au courant, ça ne faisait pas d'elle une sainte. Je l'ai apprécié, sincèrement mais j'ai du mal avec le fait qu'elle soit partie de nos vies, comme ça, sous un coup de vent. Je peux comprendre que Leevy a détruit sa vie, sa réputation et tout le reste, mais Delilah m'a en quelques sortes abandonné alors que j'avais besoin d'elle dans ma vie comme elle avait besoin de moi dans la sienne. Enfin, ça n'avait pas l'air d'être très réciproque. Elle était devenue un vrai soutient pour moi et je la regrettais énormément. Je ne savais pas où elle était, ni ce qu'elle faisait, si elle était toujours en vie ou pas, et j'allais certainement pas faire le premier pas pour avoir de ses nouvelles. J'suis comme ça, j'suis rancunier, et quand quelqu'un part de ma vie sans me donner les raisons, je faisais en sorte de supprimer cette personne de ma vie. A quoi bon s'encombrer de ces mauvais souvenirs si je n'étais plus du tout intéressant à ses yeux? Donc si Priape voulait que je me montre agréable avec de la compassion concernant Delilah, il se mettait le doigt dans l'oeil. J'étais neutre, je ne défendais ni ma copine, ni Carmichael. Je sais et c'est sans doute mieux comme ça. Un bébé aurait empiré les choses. faut dire ce qui est, ok c'est nul d'avoir été tabassée, mais j'aurais pas su accepter un autre bébé si Delilah avait pu envisagé de le garder. Ça aurait été l'apocalypse avec Leevy, jusqu'à la fin de nos jours. Avoir deux enfants dont les mères se détestent, ça ne m'intéressait pas du tout. Au moins une chose est sure, je suis très fertile car c'est quand même la troisième fille que je mets enceinte en deux ans. Je me suis mis à pouffer de rire à sa remarque de SOS hommes battus. C'était de l'humour malsain mais il a quand même réussi à me faire rire. Je suis plus fort qu'elle. le rassurai-je. Il suffisait de voir la façon dont je me comportais avec elle quand on ne disputait violemment. Elle n'est pas folle, elle est amoureuse et elle fait tout pour avoir son chéri rien qu'a elle. lançai-je fièrement avant de terminer mon verre.
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Je l’écoutais me répondre tout en buvant mon verre. Bon là dessus, je le rejoignais : Del était surement pas prête à être maman. Surtout que de se retrouver enceinte de son plan cul qui allait déjà être papa avec sa petite amie officielle, c’était pas la situation idéale… Cela dit, on allait pas applaudir Leevy pour s’être chargée de la grossesse de l’ancienne mather pour autant. « Ouais enfin de nous jours, y’a l’IVG tu sais… Y’a des méthodes plus douces pour avorter que de se faire passer à tabac… » Un peu de mifegyne et hop plus de bébé… Bref, n’accablons pas davantage ce pauvre Royce. Dans un sens, ce n’était pas vraiment contre lui que j’en avais. J’étais triste que Del soit partie, elle allait me manquer et j’en voulais énormément à Leevy de s’en être pris physiquement à elle, d’être en partie responsable de la nouvelle fuite de la jeune femme. Je comprenais juste pas comment il pouvait rester avec une folle pareil. Un petit rire s’échappa de ses lèvres lorsque j’évoquais SOS hommes battus. Mais il me rassura, et ne pus s’empêcher de réagir ensuite et de défendre sa nana : elle n’était pas tarée, mais amoureuse et elle avait agit à cause de ça. Le pire, c’était que j’étais bien placé pour la comprendre : j’avais cogné Matthéo pour avoir couché avec mon ex, je m’en étais pris à Raphael qui n’avait fait que l’embrasser… La jalousie nous poussait à la violence c’était certain. « J’suis pas contre un peu de catch féminin de temps à autre… » fis-je avec un petit sourire en coin. Ca pouvait même être très sexy. Et puis deux nanas qui se battent pour lui, ça avait du être flatteur pour le winthrop. « Leevy, elle, elle est juste un peu extrême… » Elle aurait pu se contenter d’une gifle, là elle y avait été carrément plus fort. Elle aurait pu la tuer. Terminant mon verre en même temps que lui, je fis signe au barman de nous resservir. « C’est ma tournée, t’es peut être pas un homme battu, mais je crois rien que le fait de supporter ta nana ça mérite un verre… » Peut être même plusieurs. La vie au quotidien avec une fille aussi possessive, ça devait pas être simple.
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Je ne savais pas si Priape avait une dent contre moi à cause de Delilah ou s'il voulait juste parler pour tuer le temps. C'était difficile à cerner, mais bon, un peu de compagnie entre mâles, ça faisait du bien, surtout avec une bonne bière. Je ne savais plus combien de verre j'avais bu mais je n'étais même pas saoul, j'étais bien, par contre je pouvais vite m'énerver si la conversation devenait dérangeante. C'est bien beau d'accuser encore et encore ma copine, de dire que c'est une psychopathe, mais il y avait des limites à ne pas franchir. Il parlait surtout du fait qu'elle a perdu un bébé, alors qu'en fait, ça, je m'en fous totalement. Ouais ça me faisait chier qu'on s'en soit pris à elle mais de là à ce qu'elle perde notre enfant, c'était pas si dérangeant et c'était clairement malsain de penser ça, mais ça évitait tellement des problèmes. Je souriais lorsqu'il disait que ça ne le dérangeait pas d'assister à un catch féminin. J'ai déjà vu des filles se battre pour moi quand j'étais dans ma période de beau gosse en rute, et au final, j'essayais quand même de les avoir toutes les deux dans mon lit haha. Puis le fait qu'on se sente tout puissant car les filles se battent pour nous, c'était tellement kiffant. Ouais, extrême... dans tout ce qu'elle entreprend, et c'est pas toujours très rassurant. avouai-je en fronçant les sourcils. Elle était toujours dans l’excès, comme si rien ne pouvait l'atteindre et j'avais du mal à la suivre des fois. J'affichais un sourire faux quand Priape disait qu'il me payait à boire car j'arrivais à supporter ma meuf. Il fallait qu'il se calme là, ça commençait à faire beaucoup. Je savais parfaitement qu'il avait été cocu par Talya, celle qui était montée sur scène avec moi l'hors des prix de fin d'années. Elle avait vraiment pas une bonne réputation. Je ne le remerciais même pas pour la bière, je le regardais de mon regard perçant. J'crois que tu devrais éviter de me parler de ma meuf maintenant sinon je vais vraiment m'énerver. Parle-moi plutôt de la tienne, enfin, ton ex-future copine qui te rend cocu aux yeux de tout Harvad et que t'as mise enceinte. ouais parle-moi d'elle Priape qu'on rigole un peu. J'étais imprévisible, je pouvais aussi bien me montrer sympathique que désagréable en un rien de temps.
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Il reconnaissait le tempérament un peu excessif de sa petite amie, rajoutant que ce n’était pas toujours très rassurant. « Au moins elle tient à toi… » conclus-je en haussant les épaules, me disant que peut être ça serait le moment de clore le sujet parce que même si il ne le montrait pas trop, il allait peut être finir par trouver que j’allais trop loin, comme lorsque je soulignais le mérite qu’il avait de supporter la furie qui lui servait de copine. D’ailleurs, je sentis à son sourire un peu figé que j’avais peut être atteint la limite à ne pas franchir. Et j’eus la confirmation quand après avoir saisi la bière que je venais de lui offrir, il reprit la parole me conseillant d’éviter le sujet Leevy, ajoutant que je pouvais par contre parler de la mienne, s’amusant avec un ton piquant à me rappeler mon statut de cocu et le fait que mon ex soit enceinte de moi. Toute trace de sourire s’effaça de mon visage, comme toujours quand le sujet Talya arrivait sur le tapis. « J’vois pas de quoi tu parles, tu dois confondre… » répondis-je dans un premier temps avec un air renfrogné avant de m’adresser au barman. « Vous avez pas quelque chose de plus fort. » Parce qu’une pression, ça n’allait pas suffire si Royce commençait à me cuisiner comme ça. « Oui, un whisky ça sera très bien. » Et je retins la main du serveur quand il eut fini de remplir mon verre. « Laissez donc la bouteille… » Avant de me tourner vers l’ancien président winthrop et de lui demander : « Tu veux jouer dans la cours des grands ou tu restes à la bière? » J'allais lui faire passer l'envie de fanfaronner à coup de sky moi...
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Je commençais à en avoir marre d'entendre des reproches sur Leevy. Stop là, ça devenait saoulant. J'avais touché un point sensible à mon tour. Evidemment, les femmes, toutes le point faible des hommes. Mine de rien, on se ressemblait un peu mais c'était tôt pour le dire si on risquait de bien s'entendre ou pas. Pour l'instant, il me payait des verres, donc je n'allais pas m'en plaindre. Evidemment, je confonds, tu m'en vois désolé. grimaçai-je faussement. Il voulait me prendre pour un con à nier le sujet, alors j'allais aussi le prendre pour un con. Je levais un sourcil amusé lorsqu'il commanda une bouteille au barmaid. On dirait moi lorsque je faisais des chutes émotionnelles. Je demandais au serveur de me laisser la bouteille et je ne partais pas tant qu'elle n'était pas vide. Ce flashback était désagréable et je le chassais bien vite de ma tête. Je prenais la bouteille en main et je la contemplais en regardant l'étiquette. Buffalo Trace Kentucky Bourbon, 750 ml, 45%, caramel anglais, caramel de bois d'érable et de fruits rouges, complétés d'accents mentholés. dis-je en ouvrant la bouteille pour me servir un verre. Je m'y connaissais bien en whisky, moi qui ne buvait que ça quand j'avais mes phases d'alcoolique. Je connaissais très bien cette bouteille et je me remémorais très bien son goût - et son prix - voilà pourquoi j'ai eu tant de facilité à décrire les saveurs. Avec ça, j'allais vraiment finir mal, c'était un truc très fort et je le rallongeais toujours avec des glaçons. Je demandais au serveur de m'en mettre. A la tienne. dis-je simplement d'un sourire en trinquant avec lui. Je faisais une petite grimace qui passa bien vite. Tu sais quoi? Je viens de nous trouver des points communs. On va être papa tous les deux et, on adore le whisky. lançai-je fièrement en levant mon verre pour fêter cette découverte. En fait je l'appréciais bien ce Priape, tant qu'il ne parlait pas de ma meuf.
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