CAN'T BE APART ANYMORE ≠ JOSHENZIE

J'aimais passer du temps avec elle et si je pouvais, je le ferai clairement à la vue de tous. Mais j'avais peur d'Erwan, de sa réaction, de son poing frappant à nouveau mon visage. Autant dire, c'était une image qui me resterait gravée à jamais dans mon esprit. Mais il fallait faire face à tout ça puisqu'on ne pourrait pas rester cachés durant tout l'été, même à la rentrée. Quand elle viendra à la Quincy ou quand j'irai chez elle. Faudra bien qu'Erwan soit au courant ne serait-ce que quand ce sera Thanksgiving ou encore Noël. Et puis la St Valentin, que je comptais bien évidemment fêter avec elle. « Bizarrement ça m'arrive qu'avec toi... me ferais-tu tant d'effet au point de dire n'importe quoi ? » Oui. Clairement oui, elle me faisait autant d'effet. J'arrivais pas à défaire mon regard d'elle et ce, dès que je suis en sa compagnie. Même quand je la vois au loin, à l'extérieur, je pouvais pas m'empêcher de la dévorer du regard. « Oh oui. Faut bien que je fasse des révisions durant les vacances, faudrait pas que je perde tout ce que je sais, n'est-ce pas ? » Mes mains positionnées autour de son visage, je prenais soin de capturer chacun des détails pour les mémoriser. Je tombais amoureux d'elle et c'en était quand même flippant. Mais je m'en fichais, je tombais dedans à pieds et mains liées, tant c'était bon de ressentir tout ce bonheur en sa compagnie. « T'as raison.. Toi et moi, le reste on s'en fout. » Je déposais mes lèvres sur les siennes avant de reprendre, le ton plus léger. « Faudra qu'on aille voir Erwan alors, le plus tôt possible » L'annonce au frère, l'officialisation. C'était un programme de taille tout ça.

Du moins, tu voulais le croire. C'était peut être la chose la plus simple au monde. Ne pas se préoccuper du reste tant qu'on était heureux. Parce que tout le monde savait à quel point le bonheur pouvait être futile. Être là pendant une fraction de seconde et s'envoler l'instant d'après pour ne laisser plus qu'un vide infini. Toi, tu voulais profiter de ce bonheur avec Joshua parce que tu étais convaincu qu'il pouvait s'évaporer d'une seconde à l'autre et quand ce moment arriverait, tu ne voulais pas regretter. Tu voulais te rappeler de ces moments comme les meilleurs de ta vie sans jamais remettre en question tout ce que tu avais pu ressentir pour le beau quincy. C'est trop facile de m'accuser tu sais ? Peut être que tu dis tout le temps n'importe quoi mais que y a que moi qui te le fais remarquer. Ouais, ça pouvait être ça aussi. Mais tu devais avouer que t'aimais le fait que ça soit peut être toi qui le déstabilisait. Fallait quand même avouer que c'était vachement plaisant mine de rien et t'aimais avoir cet effet sur lui. T'aimais lui faire tourner la tête parce que ça signifiait que t'étais la seule pour lui et qu'il ne pouvait pas dériver vers d'autre fille au charme peut être plus important que le tien. Et donc, tu aimerais que je sois ton cobaye ? En soit, l'idée était plutôt plaisante. T'allais pas t'en plaindre, tu le faisais jamais quand ça le concernait. Serais-tu en train de tomber amoureuse de lui ? Probablement. Et la sensation était plus que délicieuse en y réfléchissant bien. T'aimais te sentir tomber pour lui. Parce que rien n'était trop beau pour le Quincy. Demain ? Histoire de garder encore un peu d'insouciance pour quelques heures et n'affronter la tempête que plus tard. Un petit sourire venait orner tes lèvres alors que tes doigts venaient doucement caresser sa joue. Tu ne te lasserais jamais de le regarder.

Bien sûr qu'il était nécessaire pour moi de profiter de la présence de Mackenzie puisqu'on ne savait jamais ce qui pouvait se passer. Et si le fait qu'Erwan n'approuve pas du tout notre relation fait qu'on va rompre ? Je n'espère pas puisque j'étais vraiment bien avec elle. Bien, heureux, comblé. Et quand on se sent aussi bien avec une fille on veut pas que ça s'arrête ne serait-ce qu'un instant. « Non non, je t'assure. Tu me perturbes, je dis n'importe quoi et tu me le fais remarquer. Ça marche comme ça.. D'ailleurs, tu devrais être flattée que tu me perturbes de cette façon » Ouais ouais, elle me perturbait de cette façon et moi, j'étais juste déstabilisé par elle. Elle me plaisait, j'avais envie de faire tout bien et au final, je me plantais sur presque toute la ligne. Ouais bon, pas forcément. Je pouvais aussi dire un peu n'importe quoi et ça la faisait rire. J'aimais bien l'entendre rire, ça avait tendance à me calmer et me rassurer. J'avais peur qu'un jour elle se lasse de moi mine de rien, j'étais pas des plus intéressants. Mais je tentais de ne rien montrer. Plus facile à dire qu'à faire. « Cobaye? Ouais, on peut dire ça comme ça... ou patiente si tu préfères » Elle me rendait dingue, c'était fou. Et j'avais en aucun cas envie d'échanger cette sensation contre n'importe laquelle. « Demain c'est parfait » la rassurais-je pour nous donner du courage à tous les deux avant de venir enrouler mes bras autour de sa taille. « Mais du coup, profitons de notre couple secret en attendant... pendant qu'on est tous les deux en un seul morceau » Je me mordais la lèvre inférieure, ayant très clairement une seule et unique idée en tête. Celle qu'elle avait sûrement en tête aussi.

T'avais cette facilité à te perdre dans ses yeux à chaque fois que tu le regardais. Peut être qu'une sorte de magie opérait entre vous ou autre connerie dans le genre mais c'était comme si tu te trouvais totalement hypnotisée en sa présence, incapable de détacher le regard de sa personne. Même au milieu d'une foule, tu n'avais d'yeux que pour Joshua comme si le reste autour cessait subitement d'exister. C'était lui et toi, rien que ça. Et peu importait à quel point ça pouvait paraître stupide mais tu te fichais bien de te retrouver seule au monde avec lui puisque de toute évidence, il faisait ton tout depuis quelques temps. Discours probablement pathétique au yeux des autres mais qui prenait tout son sens si on s'efforçait de comprendre ce que tu pouvais ressentir pour lui. C'était réel cette avalanche de sentiment. Parfois déstabilisante mais plus que réel. Le jour ou j'arrêterais de te perturber, je commencerais à me poser des questions. C'était sûrement ce dont tu avais le plus peur, que tout cela cesse. Qu'un jour, Josh arrête de te regarder avec le même regard, qu'il se lasse de ta personne et de ta maladresse. Ouais, c'était ce qui te terrifiait le plus. Parce que depuis le premier jour, t'avais nourri une dépendance à son égard. Dépendance qui n'avait fait que s'accentuer au fur et à mesure de vos rencontres et qui avait atteint son pique depuis l'Ecosse. Je préfèrerais être juste ta petite amie je crois. Ouais, c'était probablement le mieux dans tout ça et il te tardait que votre relation soit révélé au grand jour pour pouvoir enfin hurler au monde entier qu'il t'appartenais. Y avait rien de plus frustrant que devoir cacher que le plus bel homme du campus était à toi. Attends, je rêve ou tu viens de me faire des avances ? Non mais clairement, par habitude t'étais généralement la première à tourner les choses vers un côté un peu plus intime et c'était toujours étrange quand Josh faisait le premier pas. Un petit rire sortait de ta bouche avant que tu ne viennes mordiller sa lèvre inférieure. Montre moi comment tu veux en profiter.

J'échangerai réellement rien au monde à ce moment précis. Genre pour n'importe quoi. Tu m'offres la richesse ? Rien à faire. Tu m'offres l'amour ? Je l'ai déjà. Tu m'offres une famille ? Je la fonderai moi-même. Il n'y a vraiment rien qui puisse me donner envie d'être dans la peau de quelqu'un d'autre tant Mackenzie faisait que je voyais la vie sous le meilleur angle. C'était sûrement niais de ma part que de penser ça, d'autant plus que ça ne faisait pas si longtemps que ça que nous étions réellement ensemble, mais bon. Là, ça faisait deux mois qu'on se cachait, tentant de ne pas divulguer l'information à Erwan. Et là encore, on était comblé. Alors comment on sera quand tout éclatera au grand jour ? Bien plus heureux et épanouis. Ouais, c'était le but ultime et je compte en profiter à chaque instant. « Ça ne cessera pas, jamais » Je n'arrive même pas à imaginer un seul instant où elle cesserait de me perturber. Peut-être parce que c'est encore tout beau tout neuf. Peut-être mais du coup je ne m'en lassais pas. J'attrapais d'ailleurs ses mains pour venir entrelacer nos doigts ensemble, sans la quitter du regard. « Va pour petite amie alors » C'était sans doute ce qui lui allait le mieux de toute façon. Ma petite amie, ma copine, celle avec qui je sors. Celle qui me rend heureux et qui me comble. Ouais, le meilleur rôle qu'elle pouvait avoir en somme. « Peut-être ? » disais-je, sourire sur les lèvres. Ouais, je lui faisais des avances et c'était voulu qu'elle le remarque. Ses dents avaient accaparé ma lèvre et puis à peine avait-elle fini de parler que je venais l'embrasser à pleine bouche, lâchant ses mains pour venir poser les miennes sur ses hanches et je la poussais doucement jusqu'à ce que son corps percute une poutre porteuse. Collant mon corps au sien, je ne cessais de l'embrasser, l'envie venant me consumer petit à petit.

Forcément, ton côté joueur prenait directement l'avantage dans ce genre de moment et puis, comment résister ? Joshua était probablement la personne avec le plus de sex appeal au monde puisque de toute évidence, tu étais incapable de lui résister. Pire, c'étai toi qui, la plupart du temps, lui sautait dessus. A croire que tu n'avais absolument aucune retenue en sa présence et peut être bien étais ce le cas. Ouais. J'espère bien. Parce qu'en aucun cas tu n'avais envie d'arrêter de le mettre dans cet état. T'adorais le voir perdre ses moyens face à toi et pour rien au monde tu ne voulais que cela change. Parce que quand il était comme ça, tu avais réellement l'impression d'être spéciale. Probablement qu'à ce jour, t'as plus grande peur était de le perdre. Comme si tu ne formais plus qu'un avec lui et que sans sa présence, tu aurais un peu trop de mal à vivre réellement. C'était idiot pas vrai ? J'vais finir par croire que t'as vraiment du mal à me résister. Un nouveau rire filtrait de tes lèvres alors que tu perdais la tête dès que les lèvres de Josh venait s'coller aux tiennes. Ouais, tu perdais pieds à chaque fois avec lui et l'pire était sûrement le fait que t'aimais beaucoup trop ça. Tu torturais sa bouche à mainte reprise incapable de le lâcher alors que tes mains glissaient sous son tee shirt qui soudainement était beaucoup trop encombrant. Promet moi que les choses ne changeront jamais entre nous. Que tu murmurais entre deux baisers. Ouais, tu voulais qu'il en fasse la promesse. Et peut être étais-ce idiot puisque les promesses étaient généralement faite pour être rompu mais tu voulais croire en lui. Et s'il le promettait, ce serait probablement vrai.

Bien sûr que j'avais envie d'inaugurer ce petit chalet avec ma petite amie. Dans le sens sexuel du terme, évidemment. Il était clair que j'avais un certain désir constant pour elle donc quand je suis en sa compagnie, c'est accentué. « T'en fais pas » Elle me perturbait, et ce après plusieurs mois qu'on se connait. Donc je pense qu'elle n'a pas de soucis à se faire quand à l'effet qu'elle avait sur moi. Il restait le même et ce, depuis le moment où j'ai posé mes yeux sur elle. Mes bras autour de son corps alors que je l'avais poussée contre la poutre, je me sentais bien. Dès l'instant où j'ai mis mes deux pieds dans ce chalet, pensant alors que nous étions dans notre chalet, notre nid d'été. Oh oui, nous allions bien nous amuser ici même, je le sens. Et ça allait commencer maintenant. « Ce serait si dur à croire si c'était vrai ? » Mes lèvres sur les siennes, je l'embrassais, me sentant bien mieux comme ça. Et très vite, ça devenait fougueux, passionné et sans aucun frein. Même que ses mains venaient toucher ma peau sous mon t-shirt, contact qui m'électrisait très clairement. « J'te le promets » confiais-je entre deux baisers avant de laisser mes mains trouver sa peau sous son haut léger. J'avais pas envie que les choses changent entre nous, qu'importe ce que l'avenir nous réserve. Elle et moi, ça pouvait être du solide, ça pouvait être sérieux. Je m'engageais pour ça en tout cas et j'en avais envie. Certes, certains pouvaient dire qu'on va vite en besogne mais je m'en fiche. Je suis mon coeur et là, il me dit qu'elle pouvait être la bonne.

Tu voulais croire en ses promesses plus qu'en n'importe quoi. Parce que t'avais la sensation qu'il était vraiment sincère avec toi et qu'aucune stupide mensonge ne pourrait sortir de sa bouche. S'il disait, c'était forcément vrai. Alors ouais, tu voulais l'entendre te le promettre parce qu'une fois fait, t'aurais la conviction que tout entre vous irait toujours bien. C'était idiot, peut être étais-tu un peu trop bercé par des illusions rythmées par tes envies de vivre un conte de fée mais au moins, t'avais l'espoir. Et tu savais que cette relation avec lui pouvait marcher. Parce qu'il y avait ce truc entre vous que personne ne pouvait comprendre. Tu sombrais dans tes sentiments pour lui et bizarrement, c'était plus agréable qu'autre chose. Tu n'avais pas peur de l'aimer, tu n'avais pas peur de souffrir parce que tu savais que ça ne pourrait qu'être parfait. Disons juste que j'aurais du mal à comprendre pourquoi est ce que je te fais cet effet là. Parce que dans ton monde, dans ta tête, Joshua était tellement parfait qu'il n'y avait pas de place pour toi. Du moins, t'avais la sensation de ne pas être à la hauteur pour lui. Tu voulais ajouter autre chose mais le contact de ses lèvres sur les tiennes avaient tendance à te faire perdre la tête, à t'empêcher de réfléchir. Alors au final, tu t'laissais juste bercer par tout ce qu'il te donnait profitant de ses baisers, de sa peau et de tout ce qui le consituait. La promesse faisait son entrée et tu souriais contre ses lèvres finalement rassuré. ta bouche dérivait sur son cou comme pour t'imprégner de chaque parcelle de sa peau alors que tes jambes s'enroulaient autour de lui pour le maintenir à toi. Oh oui, tu tombais irrévocablement amoureuse de lui.

J'avais toujours pu compter que sur moi-même, dès mon plus jeune âge et je n'arrivais que très rarement à faire confiance aux gens. Même les plus proches avaient du mal à me cerner quelques fois. Très rares sont ceux qui sont au courant de mon passé même. C'était pas de leur faute, mais simplement de la mienne. Je ne criais tout simplement pas sur tous les toits ce que j'ai pu vivre. La pitié, je la veux pas. Cependant, je n'étais pas très riche, et ça tout le monde le savait. C'était bien pour ça que j'avais débuté l'aventure du Summer Camp dans une tente. Mais voilà, j'avais pas su résister à l'appel de passer l'été entier avec Mackenzie. J'veux dire, elle était là, dans un chalet confortable, seule et m'attendant. Autant rendre ça officiel et emménager avec elle. Demain, Erwan sera au courant et puis l'avenir de notre couple n'en sera que plus éclairci. J'avais hâte de me montrer au grand jour avec elle, dire qu'elle m'appartenait et que personne ne l'aurait, pas même ce bourge de Marc. Je lâchais très vite sa peau pour venir attraper ses cuisses qui s'enroulaient autour de moi, la maintenant collée contre la poutre porteuse. « J'peux plus me passer d'toi.. » chuchotais-je entre deux baisers, carrément conquis par la jeune femme.

Et c'était flippant. Flippant parce qu'au final, t'avais eu l'impression de ne jamais avoir été réellement amoureuse avant lui. Peut être étais-ce le cas après tout. OU alors, c'était juste que ça n'avait jamais été aussi fort qu'avec le quincy. Ouais, ça semblait plutôt évident comme réponse. Parce que s'il y avait bien une chose dont tu étais sûre, c'était que ce qui brûlait en toi quand tu étais en présence de Joshua ne s'était jamais manifesté par le passé. Ouais, t'étais raide dingue de lui. C'était peut être même beaucoup plus fort que ça mais t'étais vraiment pas certaine de pouvoir placer le moindre mot sur cette avalanche de passion. Et puis merde, tu le désirais tellement fort à cet instant précis que t'avais l'impression que ton coeur allait finir par lâcher. Fallait dire qu'il faisait de sacré embardé dans ta poitrine comme si rester à l'intérieur de toi était devenu trop compliqué. Et moi donc.. Rien que le fait de le sentir contre toi et d'avoir ses lèvres sur les tiennes rendaient ta respiration beaucoup plus saccadé. C'était carrément dingue comme il pouvai t'faire perdre la tête en quelques secondes. Tu ne pouvais pas t'empêcher de glisser tes doigts sur sa peau cherchant à t'approprier une nouvelle fois son corps. Parce que bien sûr, ça t'appartenais. Il t'appartenais tout entier et personne ne pouvait rien faire contre ça. J'crois que.. Ew, non mauvaise idée. Parler de tes sentiments le ferait fuir à tout les coups.