Flashback Prialya - very first met

Jasper et Charlie ne m’avaient pas laissé le choix : ce soir je devais venir. Une soirée avait été organisée entre dunsters dans un bar de la ville, l’occasion de passer du temps entre jaunes et mes deux colocs avaient été formels : ma présence là bas n’était pas une option. J’avais un peu eu tendance à sécher les derniers events, et pour cause : je n’avais aucune envie de croiser Caly. Elle m’avait demandé de me tenir éloigné, d’arrêter de m’inquiéter pour elle, mais sachant qu’elle avait fini l’été dans une prison russe, il était difficile pour moi de ne pas m’en faire. Enfin, j’avais cédé à la pression de mes amis et me voilà, un verre à la main, habillé d’une élégante chemise blanche, me demandant déjà si venir ici était vraiment une bonne idée. Un rapide balayage visuel de l’endroit me rassura sur un point : mon ex n’était pas en vue. Elle avait probablement fait l’impasse sur cette soirée. Un verre, deux verres, trois verres et me voilà dans l’ambiance, déconnant avec Jasper, Chase et toute la troupe. Et ce fut finalement sur une ravissante blonde au visage encore inconnu que mon regard s’arrêta. Charmante. Je détournais mes yeux quand ses prunelles se tournèrent vers moi avec l’impression d’avoir été pris en faute… Les mois de célibat m’avaient fait perdre toute mon assurance en matière de séduction. Et dire que fut un temps j’avais été un vrai coureur de jupons… On avait beau me marteler qu’il fallait que je sorte plus, que je rencontre de nouvelles filles, histoire de tourner véritablement la page, j’avais du mal à me lancer… Mais ce soir, aidé de mes quelques cocktails, j’avais l’intention de me lancer. Histoire d’évaluer si je pouvais encore plaire. Je finis ma quatrième boisson d’une traite avant de m’approcher de la jolie inconnue. «Hey, comment ça se fait que je t’ai encore jamais vue à la dunster? T’es une nouvelle recrue ? »

Le stress n'avait fait que monter en moi pendant tout le temps que j'avais passé à me préparer. C'était ma première soirée à la dunster house, je ne voulais absolument pas faire mauvaise impression, vraiment, je voulais m'intégrer, bien le faire, me sentir bien dans cette confrérie. Car oui en Europe, les confréries, ça n'existe pas et ça donne juste envie car ça ressemble à une grande famille avec des valeurs communes. Je voulais vraiment pouvoir vivre cette expérience et me sentir bien, vraiment. Du coup j'avais passé des heures dans la salle de bain pendant que ma mère s'occupait de mon bébé tout juste né. Et oui difficile d'arriver dans une nouvelle université mais en plus de cumuler avec un rôle de jeune maman d'une adorable petite fille nommée Charlie née le 4 août. Ma mère avait fini par me dire que j'étais ravissante, la petite avait fini par s'endormir et j'avais pu partir l'esprit libre à la fête des dunsters. Une fois arrivée, je m'étais faufilée entre tous ces gens que je ne connaissais absolument pas. J'avais pris un verre, puis un autre et encore un autre, j'étais toujours assez discrète mais je me sentais plus à l'aise, moins timide. C'est le sourire aux lèvres que j'accueillis un jeune homme venu directement me parler, un verre à la main lui aussi. Il n'avait pas tardé de me repérer, de savoir que j'étais nouvelle. Mon sourire s'étira lorsque je croisais son regard, il était plutôt très mignon, tout à fait mon genre en fait mais je n'avais pas franchement la tête à ça après ces derniers mois. « Nouvelle habitante, nouvelle recrue dunster... Ca doit expliquer pourquoi tu ne m'as jamais vu, ou alors je suis trop banale pour qu'on se rappelle de moi. » J'hausse les épaules timidement. Soit il ne se rappelle pas de moi, soit il se souvient de moi enceinte jusqu'au cou et je n'ai pas franchement envie qu'il ait cette image dans la tête.

Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent en un ravissant sourire. Elle me confirma alors qu’elle était une nouvelle recrue, m’apprenant aussi qu’elle était fraichement arrivée ici. C’était pour cela que je ne l’avais encore jamais vue. Ca et le fait que j’avais un peu séché les derniers events et soirées organisés par les jaunes. La deuxième hypothèse qu’elle émit timidement avec un haussement d’épaule, le fait qu’elle soit quelqu’un de –trop banale- ce n’était juste pas recevable. Réservée peut être, elle avait l’air un peu secrète, mystérieuse. Mais pas banale non, ce n’était pas le mot adéquat. Je secouais la tête, m’empressant de la contredire : « Oui c’est vrai que les jolies blondes souriantes comme toi, ça court les rues… » plaisantai-je alors avec ironie. Je me présentai ensuite : « Je m’appelle Priape au fait, j’suis un vieux membre de la confrérie. » Je faisais partie des meubles ici. « Alors si t’as besoin de conseils sur qui fréquenter, qui éviter… Hésite pas. Mais globalement, tout le monde est sympa chez les jaunes t’as fait le bon choix.» approuvai-je avec un large sourire. J’aurais surement du lui dire à ce moment là d’éviter Sienna, ça m’aurait évité bien des ennuis par la suite. « Je pense que t’es au courant de la règle ? Les nouveaux bizuts doivent forcément payer un coup aux anciens… » Règle bidon que je venais d’inventer mais mon verre était vide alors je tentais ce coup de bluff.  

« Les blondes oui, il doit y en avoir au moins une cinquantaine ce soir si ce n'est plus, et jolies voir plus jolies que moi... C'est pareil. Donc je suppose qu'on peut mélanger les deux hypothèses ! » Je cligne des yeux et finis mon verre pour me donner un peu de courage. Je sais bien qu'il a voulu me complimenter mais je ne suis pas de celle qui accepte facilement les compliments je ne suis pas quelqu'un de sûre, de confiant qui connait ses atouts et sait les mettre en avant. Je suis sociable mais tout de même assez discrète ce qui ne lui a surement pas échappé pour le coup. Il vient ensuite à se présenter et j'en fais de même alors que mes pommettes rosissent légèrement. Quelle nouille je fais de rougir pour un oui ou pour un non. « Moi c'est Talya, nouvelle cible de ton bizutage... » Je rigole et mets ma main devant ma bouche. « Suis moi vers le comptoir alors ! » Un verre veut dire un peu de temps passé avec moi ? Peut être qu'il a vraiment envie de mieux me connaitre, je n'en sais rien mais je sais que l'alcool me donnera un peu de courage alors je ne me fais pas prier. Sur le chemin, je me retourne quand même rapidement, un vrai volte face pour me retrouver face à face avec lui et je lui fais une petite remarque : « T'sais quand même que c'est pas du tout galant ce que tu fais là ? Je veux dire se laisser payer un verre par une fille ça l'est pas, alors le quémander... » J'hausse les sourcils en attendant sa réponse avant de repartir en direction du bar. Je suis d'humeur taquine maintenant qu'on m'a sortie de mon mutisme et de ma solitude.

« Cinquantaine ? à ce point ? » fis-je en prenant un air étonné. « J’imagine que tu devrais peut être te teindre les cheveux en vert ou en bleu, histoire de sortir du lot. Y’a personne avec une couleur de cheveux comme ça ce soir si ? » demandai-je alors en feignant d’observer la salle comme pour vérifier. Un petit rire s’échappa de mes lèvres : non, la demoiselle n’était pas banale, et elle n’avait certainement pas besoin d’une colo pour se démarquer. Et puis elle avait l’air sympa. Mon regard se reporta sur elle alors qu’elle m’énonça son prénom. Mon sourire s’estompa un peu, rien qu’un peu, quelques microsecondes, le temps d’un battement de paupière. Peut être même que mon interlocutrice ne l’avait pas remarqué. Mais c’était impossible de ne pas ciller, rien qu’un peu. Talya. Thalia. Phoniquement c’était la même chose. « Très beau prénom. » me contentai-je de répondre, sur un ton probablement bien trop solennel vu les circonstances. Mais la suite des paroles de –ma nouvelle cible de bizutage- effaça bien vite toute trace de trouble chez moi. Et alors qu’elle se dirigeait vers le bar, que je la suivais, elle se retourna brusquement, se retrouvant face à moi. Sa remarque fit apparaitre un nouveau sourire amusé. « Les règles sont les règles. J’ai essayé de dire à notre président que c’était pas correct. Mais chez les dunsters, les traditions on y tient… » Mon regard plongea dans le sien un instant, comme pour savoir si elle me croyait, si elle était dupe de ce nouveau règlement de bizutage qui venait tout droit de sortir de ma tête. « Mais y’a aussi une autre règle que je t’ai pas encore dite : une fois qu’un bizut offre un verre à un membre. Le membre doit obligatoirement lui en payer un en retour… Donc tu vois, je ne quémande rien puisque la prochaine tournée est pour moi. » Ha oui, et j’oubliais de préciser qu’elle allait m’avoir aux basques pour le restant de la soirée. Parce que j’allais peut être inventer une règle comme quoi les nouvelles têtes devaient ensuite offrir un troisième verre et ça pouvait être sans fin.

« Si ce n'est plus oui ! » Et puis celles là n'ont pas toute l'utérus et le corps déformés par un récent accouchement, ça ne les rend que plus belles et intéressantes pour lui. « J'avais pensé au rose mais je crois que j'ai vu quelqu'un avec des mèches, c'est pas assez original... Mais peut être que le blond c'est bien finalement parce que c'est moi que t'es venu voir pas la fille aux cheveux roses. » Je le regarde en souriant, mon regard dans le sien je peux remarquer ce petit air taquin qu'il a lui aussi, ça ne me fait que plus sourire. J'aime ce petit jeu entre nous, ça me change, ça me fait du bien et je ne fais rien de mal. « Le tien est pas mal non plus, quelle origine ? » Oui je n'ai pas relevé mais j'adore son prénom, ce n'est pas de ma faute j'ai un petit faible pour les prénoms qui sortent de l'ordinaire ou qui sont attribués à une personne du sexe féminin alors qu'ils sont plus masculins, ce genre de choses quoi. J'écoute ensuite les règles de Priape et je ne fais qu'écarquiller les yeux de plus en plus grand. Il ne fait que s'enfoncer. C'est drôle. « Me voilà rassurée de savoir que je vais avoir un deuxième verre derrière, j'en aurais bien besoin pour me donner du courage et continuer de discuter avec un beau dunster plutôt que de me renfermer dans mon mutisme. » Oups j'ai peut être juste indiqué que je le trouvais beau... Ma foi ma langue a ripé il n'y a rien de mal. On arrive finalement au comptoir, et je commande un mojito, un énième comme si je ne sentais pas l'alcool dedans, comme si j'avais une capacité pour tenir l'alcool de fou alors que je n'ai rien bu depuis des mois pendant ma grossesse. « Promets moi un truc : arrête d'inventer des règles, je te paye toutes les tournées que tu veux si ça me permet de continuer d'avoir de la compagnie ! » Facile de se faire passer pour la fille qui n'a pas envie d'être seule, plus facile que de lui avouer que j'aime bien sa compagnie et que finir de passer la soirée avec lui me fait envie, ça promet d'être drôle, et il n'y a rien de sexuel là dessus.

J’essayais un instant de l’imaginer avec une chevelure rose bonbon et j’eus une petite grimace : « Les Cabots t’auraient kidnapée après… On a besoin de garder nos recrues nous. » plaisantai-je en riant. « Le blond c’est très bien oui… » approuvai-je avec un sourire charmé, gardant néanmoins pour moi que j’avais toujours eu une préférence pour les blondinettes. Le fait qu’elle s’appelle Talya me troubla un très court instant, mais je me repris très vite, retrouvant un franc sourire alors qu’elle me complimentait à son tour sur mon prénom, me questionnant aussitôt sur mes origines. « Ca me trahit à chaque fois mon prénom. » rigolai-je. C’était dommage d’avoir un accent parfait et se faire griller néanmoins dès les présentations. « Si je veux me faire passer pour un rital ou un espagnol je ne peux définitivement pas, ou alors faut que je prétende m’appeler Pedro ou Roberto. » Je repris mon sérieux pour répondre vraiment à sa question : «  Je suis de Grèce, le plus beau pays du monde… Tu connais un peu ? » Ne soyons pas modeste pour vendre sa mère patrie. « Et toi, tu arrives d'où alors ? » J’eus ensuite un petit sourire flatté lorsqu’elle laissa échapper le qualificatif de –beau- pour me désigner. Je choisis de ne pas le relever, m’amusant plutôt à reprendre ses autres paroles : « Il va te falloir beaucoup de courage en effet, tu sais pas dans quoi tu t’embarques petite bizut. C’est qui qu’on t’a attribué comme bizuteur au fait ? » demandai-je avec curiosité. L’intégration dans les confréries était une épreuve qui pouvait s’avérer très drôle quand on tombait sur la bonne personne. Une fois devant le bar, la demoiselle passa commande et elle exigea ensuite que j’arrête d’inventer des règles. J’essayais d’abord de jouer les innocents : « Inventer ? Moi ? Mais demande à Jasp’ tu verras… » La parole du président, ça allait m’innocenter ça. Enfin il fallait que j’en touche deux mots à mon coloc. Je finis par reconnaître quand même : « Toutes les tournées tu dis ? Bon ok, j’avoue alors. Tu verras quand tu seras membre, toi aussi tu profiteras de ton statut sur les nouveaux. » assurai-je alors.  

« La CH était mon deuxième choix alors je me serais peut être sentie à mon aise dans leur kidnapping finalement... » Je joue du regard pour paraitre plus sûre de moi mais il n'en ait rien, je n'ai pas ce côté là qui aurait de moi une parfaite cabot, je suis mieux chez les dunters et si tous les hommes sont aussi séduisant que celui qui me taquine depuis un petit moment, je vais tout faire pour y rester. « Je connais l'Europe mais la Grèce non ! Je viens d'Ukraine donc finalement on se retrouve de l'autre côté de l'Atlantique alors qu'on ne vivait pas très loin l'un de l'autre. » L'europe c'est grand quand on y est mais c'est minuscule, ridicule à comparer à l'Amérique. « Tu veux me faire peur dès ma première soirée avec vous ? On m'a attribué Leyna, je l'ai rencontrée il y a quelques jours, je crois que le courant ne passe pas très bien entre elle et moi. » Et pourtant il en fallait pour que je n'apprécie pas quelqu'un, mais là je ne sais pas, mauvaise impression, je l'avais trouvée trop sûre d'elle, un peu hautaine et me prenant de haut, ça ne l'avait clairement pas fait entre elle et moi. « J'ai déjà du mal à me faire une petite place avec les membres normaux alors aller m'adresser directement au président qui me regarde d'un air louche depuis tout à l'heure... Je crois que je vais attendre tu vois, je préfère qu'un vieux de la maison profite de mon porte monnaie. » Un vieux mec pas trop moche oui, même plutôt canon. D'ailleurs je file vers le comptoir, finit de trouver des excuses pour ne pas boire un autre verre. « Je t'offre quoi monsieur le profiteur ? » S'il est aussi profiteur en matière de fille qu'en alcool pour le coup il doit avoir une jolie collection de minettes à ses pieds, surtout qu'il est vraiment très sexy comme mec, d'ailleurs qu'est ce qu'il fout à passer sa soirée avec moi ?

« Fais gaffe, on va te séquestrer avec nous pour empêcher que tu changes d’avis et que tu les rejoignes… » rigolai-je après qu’elle ait reconnu que la Cabot était un choix qu’elle avait également envisagé. Cela ne m’étonnait pas, elle avait le physique pour être une Cabot en tout cas. Talya m’avait interrogé sur mes origines, moi sur les siennes. « Deux européens expat’ à Harvard, on était faits pour se rencontrer. » Surtout que nos pays respectifs étaient tous les deux en crise, à des niveaux différents. C’était peut être pas très festif de s’appesantir sur ce sujet d'ailleurs. Je me mis à rire quand elle évoqua le fait que j’essayais de lui faire peur : « On a encore jamais tué aucun bizut rassure toi, ça va bien se passer. » L’intégration, c’était avant tout fait pour faire connaissance, se sentir bien dans sa confrérie. Mais malheureusement, le courant n’était pas très bien passé entre Leyna et la blondinette. Je grimaçais. « Oh, c’est dommage ça… » Je connaissais Leyna, pour la voir régulièrement venir squatter notre chambre que je partageais avec son frère et Charlie l’un de ses bons amis. Je connaissais le caractère bien trempé de la demoiselle, c’était peut être cela qui avait rebuté Talya. D’ailleurs, elle poursuivit en me confiant qu’elle ne se sentait pas d’aller parler avec le président, soulignant qu’il la regardait d’un air louche : « En fait, c’est tout les Ellington qui t’intimident c’est ça ? Jasper est le frangin de Leyna. » l’informai-je alors. Enfin si cela me permettait de prolonger ce moment avec elle, ça m’allait très bien. J’eus un nouveau rire quand elle me qualifia de vieux qui voulait profiter de son porte monnaie. « Je vois que tu as déjà une très bonne image de moi. » Puis je reportais mon regard vers le bar pour réfléchir à ma commande. Si j’avais été vraiment un tire au flanc, j’aurais pu réclamer du champagne… Mais bon, les bulles, moi, je les préférais dans la bière. Je n’allais peut être pas lui coûter si cher que ça. « Tu vas bien t’en sortir avec moi, une soirée avec un Eliot t’aurais coûté bien plus : je vais prendre une pression. »

« Si tout les dunsters sont aussi agréables que toi, la séquestration devrait bien se passer... » Je le regarde avec un petit sourire dans le coin dans lèvres avant de l'écouter me dire qu'on était fait pour se rencontrer. Mais bien sûr, profiteur sait bien sortir de belles paroles il faut croire, je lève les yeux au ciel en répétant : « Faits pour se rencontrer, c'est ça oui... Faits pour que tu me tombes dessus et que tu profites de ma gentillesse et naïveté plutôt oui ! » C'est gentillet, c'est taquin, si je n'appréciais pas sa compagnie, je lui aurais déjà dit bien que je veuille m'intégrer au mieux dans cette confrérie et que renvoyer dans sa pâture un vieux de la confrérie ne soit pas le meilleur des plans. « Ma bizutrice est la soeur du président ? Tu rigoles ? Bordel j'avais pas fait le lien... J'en ai une qui me prend de haut, l'autre qui me fusille du regard, si tu me retiens pas je crois que je vais filer chez les cabots dès maintenant d'accord ? » Mes pupilles se posent à nouveau sur lui et croisent les siennes, soit gentil cher Priape parce que je vais réellement prendre mes jambes à mon cou. « Une bière ? Juste une bière vraiment ? Non là je refuse de te payer un truc de petit joueur comme ça, prends quelque chose de plus fort, surtout si tu espères me faire rester ! » Parce que oui moi je ne bois pas de la bière, je suis à la vodka depuis le début de la soirée et je ne compte pas m'en défaire, puis la vodka me coupera plus les jambes que la bière pour éviter que je m'enfuis.