(+Adrian) si je ferme les yeux, je ne te verrai pas

Deux jours qu'ils étaient tous arrivés à leur lieu de vacances et déjà deux jours que la chaleur était au plus haut. Rester à l'ombre ne suffisait plus, et le jeune allemand avait besoin de bouger de toute façon. Grace était parti il ne savait où, Elio était occupé, ainsi se présentait l'occasion parfaite pour travailler son bronzage. Muni de ses lunettes de soleil, d'une serviette sous le bras et de ses claquettes, il se dirigea en sifflant à tue-tête à l'espace baignade. Toujours de manière très posée, il étala comme il fallait sa serviette sur la chaise longue afin que le dossier ne le brûle pas, et chercha du regard le bar. Il n'y avait pas foule, autant en profiter donc. Il délaissa portable, livre et crème solaire à son transat et se dirigea avec toujours autant d'entrain à profiter de sa journée vers le comptoir. Il demanda un cocktail, en bon mather qu'il était, c'était la seule chose qui le rafraîchissait. Certes il était heureux de son moment détente, la lenteur avec laquelle se déplaçait l'employé ne cessait de le titiller. Il en était à deux doigts de le pousser, de prendre sa place et de se servir lui-même si cela continuait. Vu que Monsieur-Je-Me-La-Touche ne se donnait pas plus d'entrain, l'allemand fut contraint de prendre son mal en patience et de s'asseoir sur le tabouret. Il s'affala presque, se disant ainsi que le barman se donnerait plus d'énergie à le servir. Okay, Eugene avait demandé des composants sans sucre, mais tout de même, cela se trouvait rapidement dans ce type d'établissement qui comptait une clientèle parfois assez huppée. Ils comptaient Eugene en tout cas, c'était une assez bonne raison de se magner. Quitte à s'ennuyer, autant observer à travers ses lunettes de soleil les personnes qui l'entouraient. Des filles, des filles, des filles, pas belles en plus donc toujours moins intéressantes à regarder. Puis son regard se posa sur un grand blond de l'autre côté du petit bar. Etrangement il lui disait quelque chose. Il aurait bien quitter ses lunettes de soleil pour scruter un peu mieux l'individu mais ce ne serait pas très discret. Puis un flash lui revint en tête, un moment précis même. Il se revoyait avec plusieurs années de moins, à la grande époque où ses quelques amis avaient encore de l’acné, en pleine adolescence en fait. Il était dans sa chambre à regarder la télé avec un de ses amis, un ami pour qui il n'avait que de grands yeux ouverts tellement la beauté dépassait l'entendement. Puis le nom lui revint en tête. Adrian était juste en face de lui. Instinctivement, Eugene se secoua la tête comme si cela allait changer au fait qu'il avait posé son regard sur Adrian durant des minutes, de longues minutes même puisqu'il ne s'est pas rendu compte que son verre l'attendait, prêt à être ramené à sa serviette.

Deux jours étaient passés depuis le début du Summer Camps. J’avais bien hâte de voir ce que le fameux Summer Camps d’Harvard nous réserverait. Apparemment celui de l’année dernière avait été immense. Je logeais un chalet avec une dénommée May, je ne la connaissais pas vraiment, mais j’allais sûrement apprendre à bien la connaître durant l’été. Heureusement, je m’entendrais bien avec elle. Aujourd’hui j’avais décidé de me rendre vers l’espace baignade. Par chance qu’il y avait une piscine, car c’était des plans pour mourir de chaleur. C’est avec mon maillot court, un marcel blanc, mes lunettes de soleil ainsi que ma serviette sur l’épaule que j’entrai dans l’espace piscine. Il n’y avait pas beaucoup de monde, alors je pris un transat libre, enleva mon marcel et regardai au alentour. Beaucoup de filles, certaines étaient belles, mais la majorité ne passait pas mon standard. Après m’avoir installé, je me dirigeai vers le bar. Il y avait un mec déjà là. Il me regardait. Je ne le reconnaissais pas.

Je commandai un Mojito au barman qui ne semblait pas dans son assiette et surtout qu’il n’était pas très vite. Je ne voulais pas commencer la conversation avec le mec, car j’étais un peu snob et je voulais me faire un peu difficile. Je le regardai du coin de l’œil en prétendant de regarder le barman. Nom de dieu. Je savais c’était qui. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. Mon cœur commença à battre rapidement. C’était Eugene. C’était un ami quand j’étais adolescent. Mon premier flirt, celui que j’avais aimé faire des câlins. Le seul qui savait que j’étais homosexuel à cet âge. Nous nous étions perdus de vue après les vacances et que j’étais retourné en Suède. Qu’est ce que la vie aurait été si nous avions resté en contact… Je ne le savais pas. Il m’attirait tellement. J’étais tellement plus dans mes pensées que le barman ouvrit sa bouche à nous deux. «Les verres sont servis les mecs vous savez.»

La gène que ressentant le fils Venteiheimer à cet instant précis n'avait que peu de mots pour la décrire. C'était bizarre s'être impression de se sentir coupable d'être mal à l'aise, une formule compliquée à comprendre mais croyez-le, Eugene s'y retrouvait totalement dans cette image. Assis sur son tabouret, les mains posées en avant sur le comptoir, il se mordait les lèvres, on aurait dit un adolescent gêné d'être en présence de son coup de coeur. Coup de coeur, Adrian l'avait été, pendant longtemps, ils étaient amis mais l'un comme l'autre savait que leur affection réciproque était bien plus profonde. Quel genre d'amis se prenaient dans leurs bras en regardant la télé ou se caressait le bras quand l'un se reposait ? La voix du barman le fit sortir de ses pensées et le bon vieil Eugene acerbe prit le dessus sur Eugene adolescent. « Tu crois qu'avec le service que tu nous a rendu t'as le droit de l'ouvrir ? » lui rétorqua-t-il, comme si au fond c'était plus du venin qu'il lui crachait au visage que de simples mots. Voyant que le barman se radoucit et retourna à ses occupations, Eugene prit conscience de ce qu'il venait de dire. Nous, pronom personnel de la première personne du pluriel, utilisée pour inclure dans un même groupe deux personnes. Venait-il tout juste de s'inclure avec Adrian dans un même groupe de clients désabusés par la lenteur de ce travailleur très peu acharné à sa tâche ? Oui. Et c'était d'autant plus maladroit qu'à présent, il ne savait quoi faire. Il se dit qu'il fera mieux de retourner à la serviette avec son verre, le laisser là, dans le passé où il appartenait. Après tout il avait été servi, n'avait rien de plus à faire à l'ombre et pouvait déguerpir sans demander son reste. Au final, il vint porter son verre à ses lèvres, et le goût fruité de sa boisson vint le tranquilliser davantage. Ils avaient le droit d'être dans le même espace nan ? Puis officiellement, ni l'un ni l'autre ne s'était reconnu. Et puis s'il pouvait le regarder quelques secondes de plus, se rendre compte combien Adrian avait bien grandit, devenant plus beau et plus fort, possible mannequin pour la marque de son père, c'était bête de refuser ce petit moment silencieux.

Après avoir regardé Eugene du coin de l’œil pendant quelques instants et avoir oublié mon verre. Je repris mon esprit quand le barman nous interpella. Non, mais il ce prenait pour qui ce mec. C’est à ce moment qu’Eugene lui répond très franchement. Là, je reconnaissais mon Eugene… euhhh Eugene. Ce n’était plus mon Eugene malheureusement. Je fis un petit sourire et répondis aussi au mec. «C’est pas avec ce service que nous allons te donner un pourboire. C’est triste pour toi, car on est plein a craqué. » Je venais aussi d’utiliser le nous. J’ai inclus Eugene avec moi. Pourquoi avais-je fais cela ? En plus je venais de dire au mec que nous étions riches. Alors c’est sûr que je le connaissais. Je pris aussi mon verre et bus une petite gorgée. C’était rafraîchissant en cette chaleur. Moi suédois, je n’étais pas habitué à la chaleur. La Suède n’était pas réputé pour ses grandes chaleurs. J’étais très maladroit pour ce genre de rencontre. Il y avait un petit silence bien ‘’awkward’’ . Je ne voulais pas faire les premiers pas. Je bus une grosse gorgée et affronta ma gêne. «Toujours aussi beau mon petit Eugene.» Je mis mes lunettes sur ma tête et le regardai droit dans les yeux. J’espérais ne pas trop être intense, mais j’étais du genre flirteur.

En l'espace de plusieurs années, et surtout depuis le décès de sa soeur, il s'était renfermé sur lui, plus aucune émotion n'avait su paraître sur son visage. Adrian lui avait su susciter un certain désir à son égard, une première donc. Des années encore plus tard, cela s'était aggravé et il fut quelques peu surpris et amusé de voir que le suédois le suivait dans ses répliques cinglantes. Un rire s'échappa même de sa bouche alors qu'il s'était juré à faire profil bas. Eugene reprit son verre entre ses mains, qui vint les rafraîchir, et rebut deux gorgées. Cela allait être compliqué de rester silencieux, surtout qu'il était du genre à parler sans s'arrêter, si bien qu'il agaçait. Il pensait sérieusement à tourner le dos et à s'en aller mais il sentit une présence le retenir. Puis des mots qui lui étaient directement adressés. Voilà le moment où enfin les deux garçons se reconnaissaient. Il est vrai que tous deux étaient pré-disposés d'aller à Harvard pour leurs études, mais Eugene ne l'ayant jamais vu, c'était fait à cette idée, à son absence. « C'est vrai que je suis pas trop mal, mieux que le garçon que t'as connu y'a plus de 8 ans » s'amusa-t-il à répondre l'allemand, en gardant une petite distance tout en se rapprochant de son interlocuteur. Entendre le son de sa voix était assez déroutant, non, maintenant ils n'étaient plus des enfants. « T'aurais pu envoyer une carte de temps en temps, ou mieux, me prévenir que tu étudiais à Harvard » continua-t-il en tournant finalement la tête vers lui. Dieu, il avait enlevé ses lunettes, laissant apparaître deux petites billes bleues parfaite. La perfection suédois en somme. Eugene lui emboîta le pas et enleva à son tour ses Ray-Ban. « Sache que je suis beau-gosse proof » sourit-il, se donnant un prétexte pour enlever ses lunettes et profiter un peu du physique très plaisant de son ancien ami sans éveiller le moins soupçon. Adrian devait être ravi de le revoir, comme l'était Eugene, mais l'allemand se devait de mettre une barrière tout de même. Une chance qu'Elio n'assistait pas à cette scène.

J’avais pris les devant de la situation et avait parlé à Eugene. Je lui avais dit qu’il était aussi beau qu’avant. Certes, il avait bien grandi et un peu plus de poil sur sa barbe, mais encore aussi beau. Il m’avait toujours attiré et même aujourd’hui. Je sentais que je retombais en enfance merde ! Il était toujours aussi prétentieux et cela était une des raisons pourquoi je l’aimais. «Toujours le même caractère mon petit Eugene…» Je pris une autre gorgée de mojito. C’est alors que mon crush me dit que j’aurais pu lui envoyé une carte ou le prévenir que j’étudias à Harvard. Dur de communiquer avec lui quand nous nous étions perdus de vue. Au départ, je pensais qu’il ne voulait plus de moi, car j’avais de la difficulté à me voir homosexuel. Ça aurait du fonctionner moi et lui, mais nous nous sommes faites séparé. J’ai toujours pensé que c’était de ma faute. «Ouais, bah c’était difficile de te retrouver et je n’avais aucune idée que tu étais ici !» Je lui fis un petit sourire de compasion. Comment j’avais pu l’oublier ce mec. Étais-je toujours amoureux de lui ou simplement attiré… c’était impossible après tout ces années, mais mon cœur me disait autrement. Quand Eugene me dit qu’il était beau-gosse proof. Je lui fis un sourire. «Alors quoi de nouveau depuis l’adolescence ? » Beaucoup de choses devaient s’être passés. Pour ma part pas grand chose. Je commandai deux verres immédiatement, car je commençais à voir les verres vides et je savais que le barman était lent. «Je nous prends deux verres et on va à l’eau ?»

Mon petit Eugene, voilà un qualificatif affectueux qui avait la faculté d'aussi bien faire sourire le jeune allemand que de le faire tiquer. Il n'était plus si petit certes, mais au delà de l'aspect rigide des mots empruntés, il n'était pas le même garçon qu'avait connu Adrian. Il était mieux même, une version supérieure à ce que le suédois avait pu connaître et toucher du bout de ses doigts. Mais certaines choses ne changeaient pas, comme cette alchimie qui avait immédiatement repris ses droits entre eux deux après des années sans se voir et seulement après cinq minutes de conversations. C'était troublant, vraiment. Mais comment refuser de sourire à quelqu'un qui se montrait si chaleureux ? Impossible oui, donc Eugene lui montra toutes ses dents blanches avant de poser ses lèvres sur son verre. Ne rien dire lui donnait encore plus soif ! « C'est vrai que j'ai pas non plus été très sociable avec mes anciens potes, je les ai tous perdu de vue. Non pas que je m'en plaigne hein » fit-il, à l'attention d'Adrian. Cela voulait aussi bien dire qu'il s'était fait à l'idée de ne plus l'avoir revu mais sous-entendait surtout que le fait qu'il soit là devant lui montrait qu'il ne l'avait pas totalement oublié et qu'il avait son importance tout de même. C'était l'alcool qui le faisait penser de la sorte ou quoi ? Eugene s'imaginait de ces choses des fois. « Beh écoute, j'étudie la neuroscience et ça me passionne » fit-il, le dos droit, le regard planté dans ceux d'Adrian, il avait l'air très sérieux oui. Puis il se mit à rire, ne pouvant feindre la blague plus longtemps. « C'est d'un chiant, mais à l'hôpital on voit pas mal de trucs .. dont des beaux garçons ayant besoin d'aide » il termina sa phrase plus doucement, comme pour se convaincre qu'il n'avait pas vraiment dit ça. C'était entrer dans le jeu d'Adrian tout ça, mais ses putains de yeux aussi, ils l'hypnotisaient presque. « Et toi tu fais quoi ? » lui retourna-t-il la question tout en buvant encore de son cocktail. Puis vint la proposition. Non ce n'était rien de comparable à viens on va dans ma chambre mais ça n'avait rien d'anodin. Se faire payer un verre n'avait jamais rien d'anodin. Mais bon, il était Mather, il aimait ses cocktails et c'était l'occasion de parler davantage avec un ancien ami alors .. « Va pour le cocktail, mais tu viens de me dérégler tout mon programme ! Pour moi c'était bronzette cette aprem » répondit-il en essayant de toujours maintenant cette barrière entre eux. Une barrière qui se faisait maintenant transparente, capable de laisser entrevoir le beau physique du grand blond. Mais dieu, oui, il avait envie de piquer une tête, mais chaque chose en son temps !

J’aimais bien donné des petits qualificatifs affectueux au gens que j’aimais. Eugene était quand même du passé, mais je ne l’avais jamais oublié tout de même. Surtout maintenant puisqu’il retombait dans ma vie comme cela sans préavis. Un peu dur d’accepter cette réalité. Il m’avoua que lui aussi n’avait pas été très sociable et qu’il avait perdus beaucoup de potes de vus. C’était compréhensible. Certes pour moi, c’était compréhensible, car j’ai changé beaucoup de fois d’école, alors j’ai perdus beaucoup d’amis comme cela.  Par contre il y a quelques potes que je ne pouvais pas oublié. Eugene était dans cette catégorie. Comment pouvais-je l’oublié, « Je te comprends bien. Moi aussi c’est la même chose. Mais il y a quelque uns que je n’oublis pas. » Je bus une gorgée en passant ma main dans mes cheveux d’or. Je lui avais demandé s’il y avait quelques choses de nouveau. Eugene étudiait en neurosciences. Un scientifique. Jamais je n’aurai pu deviner. «Ah je savais que tu pourrais rendre la science un peu plus intéressante avec les beaux jeunes hommes demandant de l’aide. »  Je ris un  peu avant qu’il me demande ce que moi je faisais. « Bah moi, je suis en traduction et finance. Aussi je fais quelques contrats de mannequin ici et là.» Je ne pus m’empêcher de lui faire une petite blague à mon tour. «Je suis doué en langues» Je lui laissais place à l’imagination. C’était quand même vrai, j’étais polyglotte et pour moi apprendre une langue n’était pas si difficile. Je lui avais proposé un autre cocktail ainsi qu’une petite baignade. Je devais résister à la tentation de l’apporter à mon chalet et de le baiser pour finalement la première fois. « Bah si tu veux on peux allé faire bronzette. Ça ne me dérange pas. Tu va devoir m’aider avec l’huile, si tu veux pas que je devienne un homard.» Je brûlais facilement et seulement l’huile bronzante m’aidait à prend un teint.

Ils étaient d'accord tous les deux qu'ils avaient failli à ne pas avoir continuer à se parler. C'est vrai qu'Eugene s'était demandé si au final ce flirt d'adolescent commençant à se découvrir et se poser de questions n'avaient et juste ça, une découverte, une expérience, et rien d'autres pour Adrian. Mais le fait de l'avoir en face de lui, tout souriant avec ses dents blanches signée Colgate, l'induisait qu'en réalité il avait du vraiment apprécié leur amitié et moments échangés ensemble. Quasiment jamais l'allemand s'était demandé ce que cela aurait été s'ils avaient été plus âgé, il avait fait son deuil de cette amitié là, et maintenant qu'elle revenait sur le tapis, sous une forme grande, musclée et agréable à regarder, il se le demandait. Avant de chasser cette idée de la tête, elle n'était pas juste, et puis avec des si on referait le monde n'est-ce pas ? « J'étais persuadé que tu finirais dans du mannequinat, déjà à l'époque tu avais tout d'une gravure de mode. Maintenant, tu l'es, et avec une cervelle, c'est rare ça » se mit-il à plaisanter en terminant son verre d'une traite. Adrian pouvait s'estimer heureux qu'Eugene le taquine de la sorte, il fallait faire partie de son cercle proche pour bénéficier de compliments. Quelques instants auparavant, le Mather avait tenté de contourner le chemin Adrian, un chemin dangereux, que s'il l'empruntait, il savait qu'il ne finirait pas à bronzer, ou ni même dans l'eau. Néanmoins, le suédois était coriace et Eugene devait bien lui accorder cela. « J'imagine que ne pas t'aider serait une non assistance à personne en danger, vu que vous les Nordiques êtes très sensibles au soleil » se contenta de répondre le jeune homme en se levant à faisant à présent face au colosse blond. « Tu m'offres quoi donc ? » une question pas tellement dénuée de sens en soit, surtout pour un Vert.

Finalement, je n’étais pas déçu d’avoir parlé à Eugene.  Eugene était sûr que j’allais finir dans le mannequinat et je lui souris quand il me disait que j’avais une cervelle. J’avais toujours été doué à l’école. «Merci Eugene, j’ai toujours eu une cervelle eh ? Et toi aussi regarde toi, super sexy et étudiant en science. » C’était vrai, il n’y avait pas n’importe qui, qui pouvait faire des études à la fac en science. Eugene but son verre d’une traite et je fis de même. Nous avions décidé d’aller se faire bronzer un peu, mais je lui avais dit qu’il devait m’aider à mettre l’huile. Nous les nordiques, le soleil n’était notre fort.  «C’est gentil ! » Je lui fis un petit sourire. Il était maintenant debout devant moi me demandant ce que je lui offrais. Ceci était une grosse question et difficile à répondre.  Bien sûr que je le voulais dans mon lit, en faites je le voulais n’importe où. Je n’allais pas lui dire quand même.  «Bah c’est comme tu veux. On peut allé se faire bronzer un peu ou tout simplement allé faire une petite balade. …» Quel sorte de balade cela serait. Je n’en avais aucune idée. Je pouvais lui offrir plein de choses à Eugene, même mon corps. Je me levais aussi et me dirigea vers la piscine en lui laissant un petit mot « Et toi tu m’offre quoi» Je passa ma main dans mes cheveux et partis un peu plus loin.