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Je savais très bien que Gaël n’était pas une personne méchante, ni même violente, non, il avait toujours cherché à me protéger et je sais très bien qu’il n’allait pas osé taper notre enfant mais vu la façon dont il se comportement et mes antécédents en matière de famille, je m’étais posé la question. Il me demandait pourquoi je ne lui avais rien dit, pourquoi je ne lui avais pas dit que mon père m’avait poignardé, je pense que pendant longtemps j’avais voulu le préserver de ça et aussi, je ne voulais pas voir de la pitié dans ses yeux, qu’il me voit comme une chose fragile. Je remets rapidement mon t-shirt en place. « Je voulais pas que tu me vois différemment…Que je te fasse pitié… ». J’espérais vraiment être une bonne mère, ma mère avait toujours était géniale avec moi mais malheureusement la maladie l’avait emporté alors que j’avais seulement 18 ans. Je hochais la tête : « Je veux être la meilleure pour notre enfant et je suis sûre que tu seras un bon papa mais j’espérais que tu ne partiras pas comme ça quand j’aurais besoin… ». Oui je me répète mais je voulais qu’il comprenne que ces moments peuvent être décisifs, quand on a un enfant chaque moment est unique et je ne laisserais jamais ma famille sans nouvelle. Il me parlait de sa mère, à vrai dire notre enfant n’aurait que ses parents comme grands-parents donc j’espère que sa mère m’acceptera en tant que belle fille mais pour l’instant elle m’avait juste vu en tant qu’ami de son fils. « Ah, comment ça surprise ? Elle trouve que je ne suis pas bien pour toi ? ». C’est sûr que moi je ne voulais pas une vie posée comme Gaël, j’étais une artiste et je n’aurais peut être pas une vie si simple que cela.
J’avais dit à Gaël qu’il pouvait toucher son enfant vu que c’est aussi bien son bébé que le mien et j’avais les mêmes droits sur lui que moi. Je souriais moi aussi en voyant Gaël agir avec notre bébé, il est vraiment mignon et je m’en veux de l’avoir maltraité comme ça mais sur le coup j’avais vraiment eu les nerfs. Je me mis à rire quand il dit qu’il avait hâte de l’avoir dans ses bras, je caressais ses cheveux avant de lui répondre : « Tu sais pour l’instant il a la tête d’un pois chiche notre bébé pour l’instant mon cœur… ». C’était la première fois que je l’appelais mon cœur, peut être pour me faire pardonner et lui faire comprendre que je tenais beaucoup à lui car je ne donne pas ce surnom. Il se relève vers moi pour me dire que mon fils aura la meilleure des mamans et aussi, la plus jolie. Je lui souris avant de lui demander : « Joli comment ? ». Moi aussi je voulais mon bisou maintenant que mon bébé l’avait eu et Gaël le comprendrait enfin je pense vu que c’était avec une phrase de ce genre que j’avais réussit à l’embrasser pour la première fois.
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