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Boy or Girl ? (Talya)

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Je savais qu’elle était sérieuse, qu’elle faisait attention et que déjà elle prenait soin de cet enfant : la preuve, elle avait pris le temps de prendre rdv avec son gynéco avant son départ pour le summer camp, histoire de ne commettre aucune imprudence. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Sur ce point là en tout cas. Et ce n’était pas pour autant que j’allais arrêter de m’en faire. Mais quand je sentis le petiot bouger sous ma paume, je compris qu’il avait de l’énergie à revendre. Je demandais alors avec amusement à Talya si c’était toujours ainsi, elle me répondit que oui, depuis une semaine et demi, c’était une fois par jour zumba dans son utérus. Elle ajouta qu’elle avait voulu me le dire mais… Et elle se coupa. Je croisais son regard, une lueur de tristesse dans les yeux. Alors on allait en être là ? Si déjà in utero je n’arrivais pas à faire face à mes blocages pour le bébé, j’allais certainement avoir des difficultés à faire ma place dans sa vie après la naissance. « C’est pas grave c’est ma faute… » Oui, je reconnaissais mes tords, j’étais celui qui appuyais des deux pieds sur le frein. La petite remarque qu’elle ajouta ensuite concernant l’hyperactivité de notre futur bébé me fit retrouver mon sourire. Et puis j’avais promis de faire des efforts, mon premier geste fut d’aller déposer ma deuxième main à côté de la première contre son ventre. La jeune femme plaisanta en m’informant que je devais m’attendre à des appels nocturnes de sa part puisque j’avais le don d’apaiser notre bébé. « Tu sais que tu peux, je laisse toujours mon téléphone allumé. » répondis-je avec un sourire amusé malgré le sérieux de mes propos. Oui, je répondrais toujours si elle essayait de m’appeler, à n’importe quelle heure. Nos regards se télescopèrent pendant une fraction de seconde, le temps d’un battement de paupières et puis ses prunelles avaient changé de direction. L’une de mes mains lâcha alors son ventre, ce qui me valut un petit coup contre mon autre paume de la part du bébé, pour aller se poser sur son visage, sous son menton et l’inciter doucement à relever de nouveau les yeux vers moi : « Je plaisante pas Talya tu sais ? Tu peux m’appeler, jour et nuit. » affirmai-je alors. « Problème de bébé, de grossesse, d’insomnie, de plomberie, d’électricité… » Je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas que pour son utérus que je m’en faisais, et je voulais surtout qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur moi malgré tout le froid et la distance qui pouvait parfois se mettre entre nous.
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Dire à Priape que le petit bougeait bien depuis une semaine et demi au moins maintenant était une manière de le rassurer certes mais c'était surtout une manière de lui montrer qu'il loupait des choses avec son blocage à la con, parce que c'était vraiment un blocage à la con. En effet, pourquoi avait il ce blocage s'il était décidé à ne pas me pardonner, ce devait surement être plus facile pour lui d'accepter de poser les mains sur une femme qu'il ne désire plus, qu'il n'aime plus, qu'être à ma place, être celle qui l'aime encore et qui le laisse poser ses mains sur son ventre pour ne pas qu'il loupe des moments de l'évolution du bébé avant sa naissance. Mais bref, comme il le reconnaissait c'était lui qui mettait les deux pieds sur le frein, c'était lui qui avait ce blocage et je ne pouvais pas l'aider à ne plus l'avoir alors que j'étais moi même refroidie à la suite de notre conversation au bal, mais moi j'avais toutes les raisons de l'être quand même... « Je sais que je peux, mais je ne me vois pas du tout t'appeler en plein milieu de la nuit et t'accueillir en petite tenue pour que tu calmes bébé et que je puisse redormir tu vois... » Oui, est ce qu'il était sérieux de s'imaginer arriver chez moi venir s'allonger avec moi au lit ses mains sur mon ventre pour calmer le bébé alors qu'on finirait surement par s'endormir là tous les deux se réveillant dans une position délicate, bizarre qui nous mettrait surement mal à l'aise aussi bien lui que moi. « Et puis tu sais tu n'es pas obligé, tu n'as plus aucune obligation vis à vis de moi hein, juste vis à vis du bébé... » Il fallait être réaliste, il n'avait pas à s'obliger de passer du temps avec moi, juste avec son enfant...
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Je voulais vraiment faire des efforts, créer un lien dès à présent avec cet enfant. Alors je profitais de la petite remarque amusée de Talya pour la reprendre avec sérieux : oui, elle pouvait m’appeler de jour comme de nuit. Sa réponse fit naitre un petit sourire sur mes lèvres : « T’es pas obligée de m’accueillir en nuisette non plus… » La jeune femme ajouta ensuite que je n’avais pas à me sentir obligé de quoi que ce soit à son égard. « Alors c’est ça que tu penses ? Que je me force ? » demandai-je en la regardant dans les yeux avec un air coupable. Elle s’imaginait que je ne restais en contact avec elle que pour le bébé, et c’était surement ma faute. De peur d’alimenter de faux espoirs chez elle, j’avais instauré depuis le bal une distance de plus en plus importante entre nous, creusant peu à peu un gouffre qu’elle s’imaginait que je ne franchissais que pour le petit. « Je veux pas qu’on ressemble à ces parents qui ne se parlent que par avocats interposés pour savoir qui aura la garde. Je ne veux pas que la seule image que notre enfant aie de nous ce soit nos engueulades… C'est pas nous ça. » Malgré tout ce qu’il s’était passé entre nous, mes rancoeurs devaient passer au second plan. « Alors non, je ne suis pas obligé, j’en ai envie. Parce que je tiens à ce gosse mais je tiens aussi à toi Talya… » confiai-je finalement. Je n’arrivais pas à lui pardonner, mais j’étais tout aussi incapable de la rayer complètement de ma vie. Mon regard lâcha finalement le sien, je retirai également ma main de son ventre et je me tournai finalement vers la porte de la salle d’examen, toujours close. « C’est toujours aussi long en salle d’attente ici ? Et me dis pas que c’est pire en pédiatrie ou je vais me vexer… » ajoutai-je avec un petit sourire en coin.
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« Si c'est en plein milieu de la nuit tu devrais déjà t'estimer heureux que je porte une nuisette ! » Il le savait bien, je savais dormir en nuisette mais la plupart du temps je dormais surtout avec un grand tee shirt et une culotte, c'était tout aussi léger que la nuisette voir plus en fait. « Je ne sais plus quoi penser Priape... » J'avais sorti ces quelques mots d'un coup, sans les contrôler sans rien contrôler mais il n'y avait rien de plus vrai. Je ne savais plus quoi penser. Je l'aime mais je le trompe, il m'aime mais ne veut pas me pardonner mais m'embrasse et souhaite passer du temps avec moi pas que pour le bébé... Ce n'est pas une relation saine, elle finira par nous détruire aussi bien lui que moi. « Je ne veux pas de ça non plus. Mais est ce qu'il y a encore un nous à l'heure d'aujourd'hui, est ce qu'on peut encore trouver une explication à ce nous... Je suis complètement perdue dans tout cela et je ne peux pas m'empêcher de me dire que s'il n'y avait pas eu le bébé tu m'aurais déjà rayée de ta vie depuis bien longtemps. » C'était la séquence émotion mais aussi la séquence vérité. Il fallait qu'on se retrouve tous les deux dans une salle d'attente pour se dire ce qu'on a sur le coeur, en même temps on se le dit que lorsqu'on est au pied du mur, ou presque... Drôle de communication pour deux personnes qui veulent en avoir parce qu'elles savent très bien que c'est ce qui leur a manqué pour que leur couple ne parte pas à la dérive. Lorsqu'il avoua avoir envie de tout cela, qu'il avoua tenir à moi je fus contente qu'il détourne le regard et le mien se plaça sur mon ventre. J'avais vraiment hâte que ce petit être sorte et je ne pensais qu'à cela pour ôter de mon esprit son regard qui pouvait en dire long lorsqu'il avait prononcé ces quelques mots. « Oui c'est toujours aussi long, la dernière fois j'ai tellement attendu que j'ai eu le temps de me lier d'amitié avec une autre future maman, Leevy Cartwith elle sort avec le président de la Winthrop, une jolie blonde assez grande je ne sais pas si tu vois qui s'est ? Heureusement que je ne suis jamais seule pour attendre autrement je trouverais le temps long ! » Dis je en rigolant, heureuse de sauter sur un nouveau sujet de conversation moins délicat que le précédent.
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Ne pas imaginer Talya en petite tenue, ne pas repenser aux nuits qu’on avait passé ensemble avant tout cela, quand elle venait se blottir contre moi à moitié dévêtue… Oui, il fallait que je pense à autre chose, parce que le trouble que cette simple pensée pouvait faire jaillir en moi, c’était en parfaite contradiction avec ma volonté de passer à autre chose. Comme quoi vouloir une chose et y parvenir, c’était bien complètement différent. Et mon ambivalence semblait perdre un peu plus Talya qui ne savait plus quoi penser. Mais dans tous les cas, ni l’un, ni l’autre nous ne voulions d’une relation conflictuelle non plus. Mais elle doutait de l’existence d’un nous, elle pensait même que le bébé était l’unique raison pour laquelle je restais en contact avec elle, loin de se laisser convaincre donc pas mon –je tiens à toi aussi- qui n’était pourtant qu’un euphémisme de ce que je pouvais ressentir à son égard. Mais je ne devais pas m’aventurer dans cela, je ne voulais pas nourrir quelques espoirs qu’ils soient chez mon ex petite amie. « On est une famille Talya. Voilà l’explication de ce nous. » fis-je sur un ton convaincu, histoire de ne pas laisser de place au doute. Mon regard s’était fixé ensuite sur la porte close derrière laquelle le médecin était occupé avec une autre patiente, m’étonnant à voix haute de l’attente. Apparemment, c’était souvent comme cela dans le service de gynéco me fit savoir Talya. Mais la suite me fit brusquement tourner la tête vers elle à nouveau à cause du nom qu’elle venait de prononcer : Leevy Cartwith. Mon regard se posa sur elle avec inquiétude : « Leevy ? Bien sur je vois qui c’est… » Et ma dernière discussion avec Delilah était encore trop fraiche dans ma tête pour que je retienne les paroles suivantes : « T’approche pas d’elle Talya. Cette fille est une folle furieuse. » Difficile à croire quand on la voyait, elle avait plus le physique d’une top model que d’une tueuse à gage, mais l’état dans lequel elle avait mis mon amie était suffisamment parlant sur ses capacités à se battre.
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Le mot famille raisonne dans ma tête et je ne peux pas me le sortir. Ca fait mal, c'est insoutenable, comme si je venais de me frapper contre un truc pointu, non ce mot n'est pas approprié à la situation selon moi. Je reprends vite le contrôle de ma tête et tente de la calmer comme je peux et finalement mon regard se pose à nouveau sur lui. « Je connais ce genre de famille où les parents sont séparés, où t'es chez l'un ou chez l'autre, où ils se parlent et peuvent bien s'entendre au début mais finissent toujours par s'engueuler et ne pas être d'accord, où les moments passés avec l'enfant ne sont jamais suffisants, jamais assez long... Où l'enfant souffre de l'absence d'un des deux... Je connais tout ça je l'ai vécu, et Charlie le vit aujourd'hui pour d'autre raison mais elle le vit... Ca fait bien longtemps que j'ai arrêté d'appeler ça une famille, parce que pour moi la famille te soutient, te porte, te mène pour aller de l'avant, c'est pas un fardeau qui te donne envie de pleurer quand tu dis que tu dois partager ton temps entre ton père et ta mère, ou qu'il manque l'un des deux où je ne sais quoi... » Je sais que Priape n'a pas eu une vie de famille très reprosante et facile notamment avec les pertes qu'il a connu, mais je n'ai pas été gâtée non plus avec le départ de mon père et la tromperie que j'ai appris il n'y a pas si longtemps grâce à Andrea... Du coup c'est bizarre qu'on n'est pas la même vision des choses mais cela ne m'empêche pas de lui dire ce que je pense vraiment au fond de moi. Non je ne vais pas arrêter de penser par moi même pour aller dans son sens en espérant que cela le fasse revenir. Cet espoir, il est perdu. « Euh... cette fille je l'apprécie et c'est loin d'être une folle furieuse, elle est enceinte elle ne ferait pas de mal à une mouche. » J'étais bien loin d'avoir entendu les histoires qu'elle avait causé, mais dans le pire des cas j'étais quand même assez grande pour choisir mes amis et comment m'entourer.
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Je savais très bien qu’elle n’avait pas eu une vie de famille idéale… Je le savais et je comprenais donc très bien où elle voulait en venir, mais de mon côté, divorce et séparation ne rimaient pas forcément avec souffrance des enfants. Certes, mes parents ne s’étaient jamais séparés, ma mère avait toujours soutenu mon père malheureusement. Parce que si elle s’était opposée à lui, si elle l’avait quitté même, peut être qu’Emrys aurait pu rester, peut être que l’ambiance aurait été meilleure, qu’Arté ne se serait pas engagé dans l’armée, peut être même qu’il serait toujours là… Enfin avec des si… « Bah on a qu’à dire que nous sommes de futurs parents séparés qui essaient malgré tout de faire de leur mieux pour leur enfant qu’ils aiment déjà plus que tout… » J’ajoutai ensuite avec un petit sourire : « C’est un peu long pour s’auto-désigner c’est sûr, mais vu que ça colle pas avec ta définition du mot famille… » Puis on en vint à parler d’un tout autre sujet, pourtant tout aussi délicat : Leevy. J’ignorais que les deux blondes se connaissaient et je redoutais soudain les conséquences de cette amitié pour mon ex petite-amie et pour notre enfant. « Tu peux pas être amie avec une fille comme ça, je t’assure que c'est une folle furieuse. Pour les mouches, elle leur fait peut être rien, mais les étudiantes : elle les tabasse… Du moins elle en a tabassé une. » Je ne savais pas si elle allait me croire ou non, mais mon regard était sincèrement inquiet et le ton de ma voix plus que préoccupé. Je ne voulais pas que les mauvaises fréquentations de Talya ne lui attirent des ennuis. Et cette Leevy était dangereuse.
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« Je pense que c'est plus réaliste... » J'hausse les épaules et regarde dans le vide. Oui il vaut mieux dire cela parce qu'il est clair que nous ne sommes pas une famille. Comment pourrait on l'être avec autant de rancœur entre nous ? Avec si peu de pardon ? Ce n'est pas une famille ça, c'est tout. Même si on aurait tout pour l'être puisque comme il le dit si bien on aime tous les deux plus que tout notre futur enfant et nos sentiments réciproques ne sont pas encore sortis en courant par la grande porte, même après cinq mois... Cinq mois à se déchirer autant qu'à se battre contre l'amour que l'on ressent l'un pour l'autre. « Priape, personne n'est parfait. Tout le monde fait des erreurs un jour dans sa vie, je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie encore une fois mais je crois que notre situation en est la preuve. Elle a surement fait une connerie, elle avait peut être de bonnes raisons je n'en sais rien. Mais si j'ai envie d'être amie avec elle je le serais et ça ne voudra pas dire que je cautionnerai tout ce qu'elle fait ! » Mes mots sont sortis assez rapidement, je suis sûre de moi, je n'ai pas envie qu'il fasse le tri dans les gens que je fréquente, c'est hors de question. « Je te laisserais pas faire le vide autour de moi parce que tu trouves quelque chose à chacune des personnes que je fréquente. » Et ce n'était pas négociable. J’appuie sur la touche centrale de mon téléphone, déjà trois quarts d'heure de retard, j'en ai marre mais heureusement c'est à ce moment que le gynécologue pointe le bout de son nez et nous fait enfin rentrer en salle de consultation. Je ne me fais pas désirer, je ne traine pas, je file sur la table de consultation et j'enlève le haut pour l'échographie. Je ne suis pas très bavarde, Priape parlera surement pour moi.
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Je n’arrivais pas à croire que Talya s’entende bien avec une brute épaisse comme Leevy. Bon ok, l’ex Cabot avait été l’une de mes amies, l’un de mes flirts aussi autrefois, mais dès que j’avais su le sort qu’elle avait réservé à Delilah, mon opinion à l’égard de la jeune femme avait complètement changé. « Talya cette nana n’a pas trompé son mec, ou peut être d’ailleurs ça je n’en sais rien, mais elle a fait bien pire : elle a battu une amie à moi, je l’ai trouvé inconsciente dans la rue et si j’étais pas passé par là ce soir là… » C’était horrible à dire mais Del aurait pu mourir cette nuit là. « Elle était enceinte, elle a fait une fausse couche, elle a passé des semaines dans le coma, elle sera probablement traumatisée à vie… Alors appelle ça comme tu veux, une crise d’hystérie, une attaque, une agression, un pétage de plomb, mais pas une –erreur-. » Le mot n’était pas assez fort pour qualifier ce qu’elle avait fait, surtout que si la mather avait porté plainte, Leevy serait surement derrière les barreaux pour son geste à l’heure qu’il était. « Je veux pas faire le vide, je veux juste te protéger. Ca n’a rien à voir avec la fois où je t’ai demandé de ne plus voir M.. » Mais je fus coupé dans mon élan. La porte s’ouvrit et l’échographiste apparut. La patiente précédente avait fini, c’était désormais notre tour. Talya restait silencieuse. De mon côté, je me renfrognais aussi, allant m’installer sur le siège prévu pour les accompagnants. Le médecin nous jeta un coup d’œil à l’un et à l’autre, probablement intrigué par notre mutisme. Les autres parents étaient surement plus souriants et bavards lors de cet examen si attendu au cours d’une grossesse. Il badigeonna le ventre de Talya du gel pour laisser passer les ultra sons et le spectacle commença. Mon air bougon se dissipa un peu, j’eus même un petit sourire quand le gynéco souligna l’hyperactivité du bébé alors qu’il essayait d’obtenir une image précise. Et puis il laissa échapper la fameuse question de l’écho de 22SA : « Vous voulez connaître le sexe ? » Et sans attendre, sans jeter un seul regard à Talya, je répondis simplement : « Non. » Je savais qu’elle voulait savoir de son côté. Peut être que c’était aussi pour cela que j’avais répondu si vite et sans la consulter : j’étais surement un peu vexé qu’elle évince mes conseils concernant ses fréquentations, comme si mon avis ne comptait désormais plus du tout pour ça, je comptais bien imposer mon avis sur ce que je pouvais : le choix de conserver la surprise. Et mon air ronchon refit surface.  
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« D'accord, d'accord ce n'est pas une erreur, elle n'aurait pas dû et elle n'a pas à faire ça. » Je reste silencieuse un instant me rendant compte qu'il est vraiment touché par ce qui est arrivé à son amie, elle a l'air de vraiment compter pour lui. « Je suis désolée pour ton amie. » Je ne sais quoi dire de plus en fait, je suis en train de réfléchir à tout ce qu'il vient de me dire sur Leevy. « Je n'ai jamais vu ce côté là d'elle, tu veux que je lui dise quoi la prochaine fois que je la vois ? Désolée mais mon mec, enfin mon ex te prend pour une cinglée, je dois rester loin de toi ? Ca le fait pas. » Je veux bien que lui, lui en veuille mais moi ? Moi est ce que j'ai de quoi lui en vouloir ? Non au pire je pourrais la sermonner sur cette histoire et encore, je ne suis pas sûre qu'on soit assez proche pour cela. Il finit par me dire qu'il veut juste me protéger et si le docteur n'était pas arrivé je lui aurais surement pris la main et j'aurais tenté de le rassurer mais non, le docteur arrive et on entre en salle de consultation enfin, c'est pas trop tôt alors je ne me fais pas prier, je ne perds pas de temps pour me mettre en position. Le médecin ne tarda pas de commencer l'échographie et vint briser le silence en demandant si on voulait connaitre le sexe. Priape s'empressa de dire que non et mon regard se tourna directement vers lui. Je le fixais un long moment avant de prendre une grande inspiration pour rester calme. « La réponse était oui pour moi mais comme monsieur ne veut pas, on va respecter le choix de monsieur. » J'insiste bien sur la fin de ma phrase, oui je respecte ce qu'il veut parfois, quand c'est important, enfin quand ça a de l'importance à mes yeux, pas comme lorsqu'il me demande de ne plus voir Leevy ce que je trouve ridicule. Mais je me rends bien compte qu'on a l'air de tout sauf d'un couple pour le coup et je déteste ça, le médecin doit se demander pourquoi on vient encore ensemble avec tout ce qu'il doit se dire dans les couloirs de l'hôpital. « De toute manière, c'est toujours l'homme qui l'emporte non ? Alors gardons la surprise... »


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