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Boy or Girl ? (Talya)

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Et dire que dix semaines s’était déjà écoulées depuis la première échographie. Tout s’était bien passé au cours du précédent examen, cette première rencontre avec notre enfant qui nous avait complètement émus Talya et moi, et pourtant je sentais mon estomac se nouer à mesure que je m’approchais de la salle d’attente de l’échographiste. J’étais bien sur excité et impatient de découvrir à nouveau le petit être qui grandissait peu à peu dans le ventre de Talya, mais je n’arrivais pas à me débarrasser de mon stress. Déformation professionnelle surement. Je redoutais trop une mauvaise nouvelle. Je ne soufflerais que lorsque j’aurais entendu les trois mots magiques –TOUT VA BIEN-. Je n’arrivais donc pas à être complètement serein. Et le fait que Talya et moi, nous ne nous soyons pas vus depuis le voyage dunster du début du mois, que nous n’échangions que quelques messages tendus, cela ne m’aidait pas. Peut être que dans d’autres circonstances, j’aurais passé du temps avec la blondinette, que je lui aurais parlé de mes inquiétudes et qu’elle aurait su m’apaiser. Je poussais nerveusement la porte de la salle d’attente et repérais vite Talya qui était assise, un magasine à la main. « Hey ! » la saluai-je, sur un ton un peu crispé en m’installant sur la chaise libre adjacente à la sienne. « Ca va bien ?» demandai-je mon regard descendant instinctivement vers son ventre qui s’était un peu plus arrondi depuis notre dernière discussion… J’allais tout rater de sa grossesse et c’était drôlement frustrant.
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Revoir Priape, revoir Priape, revoir Priape. Voilà ce que je me répétais sans cesse. J'allais revoir mon ex oui, cet ex dont je suis tant amoureuse encore mais cet ex qui me fait aussi tant souffrir et qui m'a clairement dit qu'il ferait tout pour ne pas me pardonner. Du coup voilà, essayer de se détacher de lui tout en le voyant et en portant son enfant, c'est juste une torture, surtout que je n'ai aucune envie de le priver des joies de la grossesse surtout maintenant que je sens le bébé bouger et qu'il vient souvent se lover contre ma main quand je la dépose contre mon ventre. Alors voilà je me rends à l'échographie avec une excitation bien dissimulée parce que j'ai envie de voir mon bébé mais aussi parce que je vais devoir voir Priape et que chaque moment passé avec lui enfonce le couteau dans la plaie, me rappelle la connerie que j'ai faite et que je dois regretter chaque jour un peu plus. Arrivée en salle d'attente je vois qu'il n'est pas là, je m'installe et mets une main sur mon ventre. Rapidement bébé vient se mettre contre et tapote, ça me fait rire, ça me fait du bien, je déstresse petit à petit jusqu'à ce que la porte s'ouvre et que Priape rentre. Je manque une respiration et je finis par tenter de faire un sourire pour montrer que je suis détendue ce que je ne suis pas du tout. Lorsqu'il vient s'asseoir je contrôle mes mains sur mon ventre pour qu'elles ne se crispent pas. « Salut ! Oui tout va bien et toi ? » La patiente avant moi est entrée il y a à peine quelques minutes, pas de chance pour moi, l'échographiste a visiblement du retard et on va devoir faire la discussion ensemble pendant un long moment. J'appréhende vraiment alors que mon coeur ne me dit que de prendre sa main et de venir la poser à côté de la sienne pour qu'il sente son bébé. C'est un crève coeur d'être à ce point partagée mais pour le coup j'opte pour ne pas prendre d'initiative et si lui les demandes, en fait, je verrais ma réaction.
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Elle était crispée. En tout cas, son ébauche de sourire n’avait rien de convaincant, d’ailleurs je réalisais que je n’avais même pas souri de mon côté, obnubilé par mon stress. « Oui oui, ça va… » répondis-je distraitement et instinctivement alors qu’elle me retournait la question. Je me raclais la gorge un instant : un silence tendu s’installait entre nous. Déjà en écosse, que ce soit lors du cours de potion ou lors de notre discussion, cela avait été à chaque fois particulièrement froid entre nous. En fait, cette distance entre nous datait du soir du bal. Le discours de Talya avait déclenché une nouvelle dispute entre nous, des éclats de voix, des paroles blessantes, qui avaient finalement aboutit à cette révélation : je ne voulais pas lui pardonner. Alors depuis, je ne savais plus vraiment comment me comporter, car d’un côté je voulais rester proche d’elle, proche de notre bébé, je voulais qu’on garde une relation saine et qu’on réussisse à s’entendre. Mais d’un autre côté, je ne voulais pas donner de faux espoirs à mon ex, pas après lui avoir révéler que je n’avais pas l’intention d’oublier sa trahison. On ne pouvait pas rester éternellement muet, je repris donc la parole. Mon regard zieutait toujours son petit bidon, ses mains étaient posées dessus : « Et le bébé ? Il bouge bien ? T’as pas mal au ventre ? » m’inquiétai-je.  
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Bien. Vraiment bien. Cette attente allait même être super. Non sans ironie pourquoi est ce que je me retrouvais coincée ici avec lui et un médecin qui a du retard. J'aurais encore préféré me retrouver à nouveau avec la jolie blonde, Leevy, avec qui j'avais bien parlé la dernière fois. A la base nous étions deux inconnues mais la discussion avait vite pris entre nous, alors qu'avec Priape elle allait ramer encore et encore je le sentais. J'étais nerveuse, il l'était aussi, nous étions bien tous les deux, pas un pour nous sortir de l'auberge, pas un pour nous sortir de notre merde en même temps on s'était foutu tous les deux dedans en gardant ce bébé, il ne nous restait plus qu'à assumer, et partager les moments de bonheur. « Le bébé va bien Priape, comme toutes les fois que tu le demandes, si ce n'était pas le cas tu serais le premier au courant. » Je lève les yeux au ciel, c'est difficile d'être dans la même pièce que lui actuellement mais quand même je sais ce qui est bon pour notre enfant et surtout je sais qu'il est autant concerné par lui que moi même si ce n'est pas lui qui le porte, du coup, oui même si c'est un crève coeur que de l'appeler juste pour ça, si il y avait le moindre souci, je lui dirais. « J'ai aucune douleur, tout se passe très bien maintenant, le médecin m'a donné quelques cachets pour rester calme et me rendre plus zen mais ça ne fait rien au bébé. Et oui il bouge, dès que je pose ma main sur mon ventre, il vient s'y coller. » Je me mords la lèvre inférieure, j'ai envie de prendre sa main et de la coller à mon ventre parce que le bébé bouge actuellement mais je m'en empêche, aucun pas vers lui, il ne veut pas me pardonner, il faut que je m'en détache et m'en détacher passe avant tout par couper ce qu'il reste entre nous ce qui est plus facile que d'effacer les sentiments qui sont encore présents, trop présents et qui ne sont pas grignotés pour le moment, comme si il ne s'était rien passé, comme si j'étais toujours amoureuse comme au premier jour, nul.


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Elle leva les yeux au ciel et ce petit geste, ainsi que le ton de sa voix, tout me portait à croire qu’elle était agacée par mes questions. Impression que j’avais déjà eu lorsque je l’avais questionné sur le bien être du bébé et son projet de se rendre au SC pour l’été. « Je suis désolé de m’inquiéter pour mon fils ou ma fille, mais c’est ce qu’un papa est censé faire non ? » répondis-je sur un ton un peu dur à mon tour. Non, je ne voulais pas partir dans une nouvelle dispute, pas ici, pas aujourd’hui, alors que j’étais sur le point de vivre ma deuxième rencontre avec mon enfant. Je m’adoucis un peu pour m’excuser : « Désolé je… C’est cette deuxième écho ça me stresse… » L’écho morpho quoi. Celle qui était censée scruter le bébé sous toutes les coutures et au cours de laquelle les principales malformations pouvaient être décelées. « Tu sais toi, il est dans ton ventre, tu le sens bouger, tu peux communiquer avec lui… Tu le sens qu’il va bien, il est toujours là avec toi… » expliquai-je mon regard s’attardant un instant sur sa main, regardant avec envie ce petit geste que j’aurais aimé me permettre de faire. Parce que peut être qu’en ce moment même il était en train de faire un check à sa maman… « Moi je dois me contenter de vivre ça de loin. » Comme tous les pères me direz-vous. Mais un père lambda serait venu poser sa main sur celle de sa femme en cet instant. Moi je me contentais de regarder avec envie, ne m’autorisant pas un tel geste, craignant que cela ne porte à confusion. Au final, je ne m’étais adonné en tout et pour tout que deux fois à ce genre de petite séance avec Talya et le bébé, et je ne l’avais senti bouger qu’une seule fois. « De très loin même… » ajoutai-je donc avec une mélange de tristesse et de frustration dans la voix. Et c’était dur. Déjà qu’en règle général, devenir père était une étape complexe, mais dans le cas présent, ça l’était d’autant plus. « Mais j’suis content qu’il aille bien, que t’ailles mieux aussi… » J’étais juste incapable de feindre l’indifférence, c’était pour cela aussi dans nos messages que j’avais prévenu Talya qu’elle risquait le harcèlement téléphonique durant l’été.
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Il était un papa normal, inquiet pour son bébé, je pouvais le concevoir, j'avais juste la boule au ventre qu'il ne s'inquiète que pour son enfant et pas pour moi, mais ça c'était ma faute et juste ma faute. il évoqua ensuite son stress face à cette deuxième échographie et finalement sans que je ne le contrôle ma main se détacha de mon ventre pour aller prendre la sienne pour le rassurer. « Ca va aller, il n'y a aucune raison que cela n'aille pas. » J'allais approcher sa main dans la mienne de mon ventre, la déposer pile là où le bébé bougeait lorsque je me resaisis et je lâchai instantanément sa main, rouge de honte, légèrement hésitante dans ma voix, complètement génée finalement. « Je suis désolée... Mon geste était déplacé... » J'avais bien compris que je devais me tenir loin de lui, qu'on ne devait pas non plus avoir trop d'échange d'un couple normal qui va avoir un bébé et pourtant mon envie d'être ce couple normal mélangée à mon envie qu'il ne se sente pas écarté de la grossesse avaient parlé et m'avaient fait faire cela. Je ne savais plus du tout comment me comporter en fait avec Priape. Avant la discussion au bal je me laissais aller à la libre expression de mes envies espérant le reconquérir, aujourd'hui, je ne le faisais plus ayant compris qu'il ne voulait pas me pardonner et ne voulant pas le tirailler dans son choix en faisant tout pour le faire céder. Je prenais donc du recul, je faisais donc la personne froide et bien dans sa peau, dans sa tête, alors que rien n'était le cas. « Je suis contente que tu penses que ça va mieux... » J'avais dit cela sans réfléchir et je me repris bien vite : « Enfin non je suis contente que tu vois que ça va mieux... » Voilà, ça c'était plus rassurant et ça ne lui disait pas clairement que ce n'était qu'une façade mais avec mon lapsus révélateur il allait bien le comprendre. Bref, je tentais de revenir au bébé et le désintéresser de mon état à moi : « Je n'ai jamais voulu cette distance entre toi et moi Priape, tu as fait ton choix, le choix d'être plus distant, d'être plus froid du coup tu t'empêches de vivre certaines choses. Ca serait peut être dur pour moi si tu ne te retenais pas mais je n'ai aucune envie que tu me reproches de ne pas avoir profité de la grossesse pendant laquelle a été conçu ton premier enfant. » Et il ne serait surement pas le seul mais les prochains ne seraient pas avec moi, j'avais peu de chance de me tromper en affirmant cela.
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J’étais angoissé à cause de cette écho et je finis par le confier à Talya, plutôt que de m’énerver sur elle. Autant se montrer honnête. Elle tendit alors la main vers moi, s’emparant de la mienne de manière rassurante, en affirmant que ça allait bien se passer. Ce contact entre nos doigts me fit tressaillir un instant mais je n’eus aucun mouvement de recul, me laissant guider lorsqu’elle commença alors à diriger ma main vers son ventre. Finalement, elle se ravisa et se stoppa dans son geste en s’excusant. Je me raidis un peu, croisant alors les bras avec un air légèrement frustré. « Non c’est rien… C’est moi, j’suis ridicule à stresser comme ça. Une vraie boule de nerf… » J’aurais voulu être sûr de moi, être celui qui la rassurerait mais au final les rôles étaient inversés. Mon expérience en pédiatrie ne jouant surement pas en ma faveur, connaître tout ce qui pouvait potentiellement atteindre notre enfant ne m’aidait pas à vivre cette grossesse sereinement. « Et je n’ai même pas l’excuse des hormones… » ajoutai-je sur un ton un peu plus léger. Talya essayait de me faire croire qu’elle allait mieux, mais elle se trahit dans le choix de ses mots. « T’as toujours des soucis de sommeil ? » demandai-je alors en me rappelant notre conversation en Ecosse. « D’ailleurs tiens… » Je décroisais les bras et ma main droite alla fouiller dans l’une de mes poches pour en extirper l’ordonnance d’homéo pliée en quatre que je tendis à la jeune femme. « C’est pour apaiser Charlie, tu lui fais fondre les granules dans un peu d’eau et tu lui donnes avant le coucher. » Si seulement y’avait une ordonnance aussi pour nous faire aller mieux nous. Genre trois granules pour Talya et le même traitement pour moi et ça nous ferait oublier ces derniers mois… «Je sais déjà tout cela Talya… » répondis-je avec un air désolé alors qu’elle soulignait que c’était moi qui avais instauré cette distance entre nous. J’avais conscience d’être celui qui m’étais éloigné, mais ça n’en restait pas moins frustrant, surtout avec le petit qui se développait de jour en jour. Elle m’avait invité à lui rendre visite entre notre retour d’Ecosse et aujourd’hui, j’aurais pu accepter, le laps de temps sans se voir aurait été moins long, mais j’avais prétexté avoir du boulot… Excuse bidon. J’aurais bien pu trouver un instant pour passer la voir. La vérité c’était que chacun de nos têtes à têtes me terrifiait un peu. J’avais peur de constater que je l’aimais encore, mais j’étais tout aussi effrayé à l’idée de découvrir que je ne l’aimais plus. «Je te reproche pas ça... Je sais que c'est moi qui fais un blocage... Et j'en suis désolé. » 
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Mes yeux se tournèrent vers son visage et mon regard croisa un instant le sien. Il n'était pas plus ridicule que moi, lui était stressé parce qu'il s'inquiétait pour notre bébé, moi j'étais stressée rien qu'à l'idée d'être à côté de lui, rien qu'à l'idée de le voir ouvrir la bouche juste parce qu'à chaqu fois qu'il le faisait ses mots pouvaient être blessant, atroces à entendre. La vérité c'est que je préférais en fait ne pas le voir même si sa présence me manquait à chaque instant plutôt que de me risquer à passer du temps avec lui et que la discussion dérape et qu'en ses mots dépassent sa pensée une nouvelle fois ou qu'ils soient emplis de vérité, une vérité qui fait mal. « Non, non je vais bien. » Finis je par dire en détournant mon regard de lui afin d'être la plus crédible possible sachant bien que s'il voyait mes petits yeux il ne me croirait pas, enfin même là je savais qu'il ne me croirait pas parce qu'il me connaissait malgré tout. Lorsqu'il me donna l'ordonnance je la pris d'une main tremblante et la rangeai directement dans mon sac avant de revenir poser mes mains sur mon ventre dans lequel bébé semblait vraiment très éveillé. « Ok j'irais chercher ça à la pharmacie et je lui donnerais dès ce soir. Merci. » L'échographie n'allait pas être de tout repos si bébé, aussi petit soit il, s'amusait à danser dans tous les sens. J'oubliais donc un instant tout ce qu'il disait, toute cette distance entre nous et repris ce que j'avais commencé quelques minutes plus tôt. Sa main dans la mienne puis sa main posée sur mon ventre pile à l'endroit où je ressentais le petit quelques secondes auparavant, la main de papa le calmerait peut être dans le meilleur des cas et au pire des cas Priape pourrait vraiment sentir à quel point son bébé est en forme. « Arrête avec ce blocage... J'ai juste l'impression d'être une mère porteuse que tu ne connais pas et que tu n'as jamais touché... Certes c'est mon corps, certes il ne sera pas indifférent à ce que tes mains le touchent, le frôlent mais c'est ton bébé Priape, notre bébé... Tu ne peux pas louper ses moments de folie comme actuellement où il a peut être juste besoin de la présence de papa pour se calmer... » Parce que oui depuis que la main du dunster était posée sur mon ventre je sentais toujours le bébé bouger mais c'était beaucoup moins la foire. Il allait juste se lover contre la paume toute chaude qu'il ne connaissait que trop peu à mon goût.
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Elle m’affirmait qu’elle allait bien en détournant les yeux, surement pour m’éviter une source d’angoisse supplémentaire. Ou peut être juste qu’elle pensait que son état de santé me laissait indifférent. « Tu devrais peut être prendre les mêmes granules d’homéo que Charlie… Triple la dose. » conseillai-je alors, histoire de lui signifier discrètement et sans insister davantage que je n’étais pas dupe de ses réponses. Oui je m’inquiétais pour Talya, et pas seulement parce qu’elle portait notre enfant. C’était Talya et je ne pouvais simplement pas rester de marbre devant son état de fatigue… Même si elle se refusait à m’en dire plus. Finalement, elle s’empara à nouveau de ma main pour aller la poser complètement sur son ventre cette fois. Et aussitôt, je sentis des petits coups contre ma paume, un rire s’échappa de mes lèvres. « Mais tu m’étonnes que t’es crevée si c’est toujours la fiesta comme ça dans ton ventre… » Je sentis finalement les soubresauts se calmer, les mouvements du petit devenir plus doux alors que la jeune femme continuait de m’exposer son point de vue, me demandant d’arrêter avec ce blocage. Je croisais son regard alors qu’elle m’expliquait son impression de n’être qu’une mère porteuse. « C’est pas ça Talya, tu le sais bien… » Non elle n’était pas que cela. Si c’était troublant pour elle que je pose mes mains sur son ventre, ça l’était tout autant pour moi, c’était d’ailleurs en partie à l’origine de mon blocage. Je ne voyais pas qu’un utérus avec mon bébé dedans, quand mes doigts entraient ainsi en contact avec son ventre, j’imaginais aussi la peau sous le tissu de son T shirt, la même peau qu’il y a encore quelques mois mes lèvres venaient parsemer de baisers. Elle poursuivit en ajoutant qu’elle ne pouvait pas rester indifférente à ce contact, mais que son trouble ne devait pas me priver de ces moments avec notre bébé. « Je voudrais bien arrêter parce que j’adore ces moments aussi tu sais… Je vais faire des efforts… » Et joignant le geste à la parole, mon autre main vint rejoindre la première posée sur son ventre. Un nouveau coup du bébé sembla répondre à cette nouvelle paume. « C’est dingue comment il gigote… » commentai-je à nouveau impressionné par les mouvements du petit. Au moins, on était sûrs d’une chose : il avait la pêche ce bébé… Pas besoin de stresser sur sa réactivité et sa vitalité, de ce côté là tout était assurément bon.  
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« Je vais essayer ça en attendant, j'ai rendez vous avec mon médecin avant de partir au Summer Camp de toute manière, je verrais avec lui. » Il n'était pas dupe et je le savais ma réponse lui faisait savoir que je prenais en considération son avis, son opinion de médecin et bien plus mais je ne voulais pas m'accorder à lui avouer que non ça n'allait pas même si je ne le montrais pas, ou plus, pour paraitre plus forte, moins facile à atteindre, pour me protéger et protéger mon bébé et ma fille des critiques qui allaient surement naitre. Finalement, sa main sur mon ventre me permit de respirer, me desserra le noeud que j'avais au coeur et son rire me tira un sourire. La glace entre nous se brisait pour quelques instants dont on ne connaissait pas la durée car il finissait toujours par réapparaitre soit à cause de lui soit à cause de moi, soit à cause de la fierté, soit à cause de notre système d'auto-protection super développé. « Ca fait un peu plus d'une semaine et demi qu'il a un moment de folie comme ça tous les jours ou presque, je voulais te le dire mais... » Mais il aurait tout simplement pu passer s'inquiéter de son enfant physiquement plutôt que par sms ? C'était ça oui. Je ne l'avais pas vu depuis le voyage dunster et finalement si j'essayais de faire des efforts pour ne pas priver mon bébé de son père avant même qu'il ne naisse, il se tenait à l'écart tout seul. J'étais la femme, j'étais sensée être la plus faible, la moins résistante et pourtant il semblait que je puisse faire plus de concession que Priape sur ce plan là, peut être était ce parce que je connaissais déjà le bonheur d'être maman et savait à quel point le lien est important avec un enfant. « Tu vois il n'y a pas de quoi s'inquiéter... Au pire des cas on aura un hyperactif mais rien de plus méchant ! » Mais bébé était encore tout petit alors il avait surement de la pêche à revendre, en grandissant peut être qu'il se calmerait. « Va falloir faire des efforts parce que maintenant que je sais que tes mains le calme, je ne vais pas hésiter à t'appeler quand il fait la java en plein milieu de la nuit pendant plus d'une heure ! » Mon regard amusé croisa à nouveau le sien mais s'en détourna bien vite, je ne pouvais pas rester planter dans ses prunelles avec son visage aussi près, s'il avait été à l'autre bout de la pièce encore, mais ce n'était pas le cas, il était là à côté de moi, les deux mains sur mon ventre.
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