CODY ✮ you have win, i'm tired.

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Okey, tu te moquais gratuitement de lui, mais c'était plus fort que toi, t'arrivais pas à stopper ton rire tellement la situation était assez...Bleekerienne quoi. Tu n'avais pas envie de rire avec lui, mais faut croire que le ciel t'avait fait cadeau de ce moment-là pour que tu lâches un peu prise. Et c'était le cas là. Mais en tout cas, tu ne t'attendais pas à ce que ce soit ton ex qui te fasse riser autant et lorsqu'il stoppa afin de te regarder pour te faire une remarque, tu te calmais immédiatement en regardant ailleurs sans vraiment répondre à sa question. Non sérieusement, tu n'en pouvais plus là, c'est bon t'étais partie pour te pisser dessus quoi. C'est pourquoi lorsqu'il emprunta les escaliers en quittant ton champ de vision, tu explosais de nouveau. Gad, t'aurais dû immortaliser ce moment parce que franchement, le mec qui se retournait tout peinard en mode hyper "je retourne à mes occupations, rien à foutre" sans savoir qu'il avait un trou dans le pantalon. Hi-la-rant. Te tournant vers le vide, tu posais tes coudes sur le bord et tes mains accueillaient tes joues, le regard plongé vers l'horizon. Tantôt tu riais, mais alors un peu moins qu'il y a quelques minutes, c'est juste que lorsque tu te rappelais de la fabuleuse vue du trou -du cul-, tu ne pouvais t'empêcher de sourire. Okey, c'était vraiment vraiment vraiment bizarre, mais en même temps, tout avait toujours été bizarre entre vous non ?. Ça n'avait jamais été aussi simple, ni même normal, c'était ce qui faisait d'ailleurs la particularité de votre -ex- couple, vous n'aviez jamais frôlé la routine parce qu'à chaque pas que vous faisiez, c'était comme aux tous premiers jours. Tu fus soudainement prise d'un vertige et pas parce que tu avais regardé dans le vide, mais simplement parce que t'étais sans manger depuis ce matin, depuis cette fameuse nuit d'ailleurs, fin tout ce que tu réussissais à avaler, sont des fruits qu'à peine tu mangeais. Posant quelques doigts sur tes tempes, tu clignais plusieurs fois des yeux tentant de faire disparaître ce maudit vertige et même que là, tu sentais ton estomac tourner et ton corps s'alourdir d'où le fait que tu t'appuyais contre une cheminée en voulant regagner toi aussi, la porte. Surtout que tu avais grand besoin de dormir également.

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Quand bien même la fée des trous (elle existe, c’est la cousine de la fée des dents wesh) avait décidé de s’attaquer à l’un des uniques pantalons que Cody avait dans sa garde-robe, le jeune homme ne sortait jamais sans underwear. Sortez couverts mes petits loups, on ne vous le répétera jamais assezzzzz Soooooo, pas que la compagnie de Diamantika était désagréable mais elle l’était quand même un peu, alors Bleeker prit l’escalier et s’en alla vivre sa vie de père célibataire n’ayant pas de loisir plus excitant que remplir pleiiiin de papiers. Mmmmh, l’inscription de sa fille à l’école pour l’année prochaine, mmmmhhh, les demandes d’aides au logement ooooohhhh et n’oublions pas le plus jouissif, l’orgasme absolu ; les menaces de son banquier car monsieur est tombé dans le rouge. Donc voilà, Cody avait rendez-vous avec toutes ces jolies choses incessamment sous peu et c’est pourquoi il ne s’attarda pas avec Diamantika qui riait aux éclats. Puis il n’allait pas rester là comme un con alors qu’elle se foutait de sa gueule, il avait peut-être atteint un degré de masochisme en sortant avec elle, mais son penchant à la Fifty Shades s’arrêtait là.
Mais, alors qu’il descendait quatre à quatre les escaliers pour regagner le couloir, il entendit un bruit métallique étrange en haut, comme si quelqu’un venait de s’écraser contre une plaque de tôle. Etrange. Surtout qu’il n’y avait que Diamantika et qu’elle était plus ou moins en opération suicide. Alors là, son cerveau se divisa en deux – OUI messieurs les scientifiques je sais déjà que le cerveau est constitué de deux parties mais là je parle d’un point de vue psychologique, spirituel, littéraire – comme empreint d’une schizophrénie avancée. Devait-il se foutre royalement de ce qui se passait upstairs et continuer sa vie tranquilou dans son coin, ou devait-il encore une fois jouer les Superman cheap et secourir une fois de plus son ex machiavélique. Finalement, le Quincy enfoui sous sa couche de graisse resurgit et il remonta les escaliers quatre à quatre – monsieur venait de faire son sport de la journée là, dix kilos en moins – et trouva Diamantika appuya sur la cheminée du toit. Elle avait l’air so high, complètement défoncée, à la limite de l’hypoglycémie. « ça va ? » demanda-t-il simplement. Il s’en fichait, clairement, mais maintenant qu’il était là et voyant qu’elle était bien vivante, c’était toujours moins con de demander si ça allait que de partir comme ça sans rien dire.

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Ça t'apprendra à te nourrir convenablement et à dormir au moins huit heures de temps. Ton corps régressera à force de te laisser aller comme ça, même qu'il y a de fortes chances que tu vieillisses avant l'âge. Nah sérieusement, fallait que tu te reprennes et que tu ne laisses pas tes problèmes agir sur ta santé. Ton moral était suffisamment atteint comme ça, fallait pas non plus que tu rajoutes une couche. Mais tu n'y pouvais rien si ton mécanisme corporelle ne marchait pas comme tu le voulais n'en faisant qu'à sa tête. Bref, te sentant soudainement lourde, tu t'étais appuyée contre la cheminée du toit pour essayer de te calmer tandis que les palpitations de ton cœur devenaient de plus en plus rapide et ta vue te faisait faux bond. T'avais l'impression de te voir t'écouler en grains de sable dans un sablier, cette horripilante poussière qui s'écoulait avec une lenteur monotone et qui semblait dire "Regardez-moi ! Je coule, je coule et je m'écoule sans que quiconque puisse m'arrêter" C'est ce que représentait ta vie en ce moment. Tu t'écoulais de plus en plus et tu ne savais pas comment t'en sortir. Puis là, tu semblais petit à petit t'écrouler pour de vrai, si bien que tu battais des cils pour tenter de te garder éveiller. C'était sans compter tes mains qui devenaient de plus en plus moites et t'arrivais plus vraiment à tenir sur tes jambes. Jamais au plus grand jamais t'avais ressenti un truc pareil si ce n'est le jour de ta fausse couche et t'avais peur. Mais une peur qui se transforma bien vite en soulagement lorsque tu entendis de nouveau, la voix de ton ex. « J'sais pas...tout tourne Cody...j'sens plus mes jambes. » Et t'arrivais à peine à mettre un pied devant l'autre, alors tu restais appuyée contre la cheminée tendant une main vers lui pour qu'il vienne te rejoindre parce que tu commençais à voir double. « Je... » A peine t'avais eu le temps de terminer ta phrase que tu lâchas prise et tout devient rapidement noir d'un coup. Tes paupières lourdes se fermaient et tu semblais plus légère qu'une plume à présent. Dieu soit loué, Bleeker t'avais rattrapé à temps, mais dans un dernier mouvement de conscience, ta paume s'agrippa à sa chemise que tu serrais très très fort. Pourtant, t'avais plus de force et t'étais plus là, mais ta main elle, enserrerais son chemisier comme si tu ne voulais pas le lâcher, comme si tu ne voulais pas qu'il s'en aille et même lorsqu'il t'avait emmené à l'infirmerie et posé sur le lit, ta paume resta accrochée solidement à sa chemise, l'empêchant de bouger ou de s'en aller.

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Et meeeeeeeeerdeeeee, ça n’arrangeait pas franchement l’emploi du temps de Cody Bleeker que Diamantika meurt maintenant. Disons qu’il avait vraiment beaucoup de travail aujourd’hui, trop pour s’accorder une pause décès en plein milieu. Pourquoi était-il trop curieux, trop attentionné, trop attentif, trop tout ? On a vraiment le temps de rien faire quand on veut jouer Mère Theresa et aider son prochain. En plus Dia s’écroula sur lui. Pas qu’elle était lourde, mais elle agrippa férocement sa chemise, ce qui tira sur sa nuque. Il espérait ne pas avoir un torticolis avec ses conneries, parce que porter une minerve c’est pas sexy. C’est pas comme ça que Cody quittera son célibat, moi j’vous dis. Il aurait pu choisir une ex avec moins de problème, mais Bleeker ne réfléchissait jamais à l’après-relation. Il vivait au jour le jour sans penser au lendemain et le résultat était là ; son ex décédait dans ses bras, il perdait du temps dans son planning et en plus, il allait se payer un torticolis pas possible. En somme, t’as gagné ta journée.
Cody transporta Diamantika dans ses bras en mode princesse jusqu’à l’infirmerie. Si ça ne tenait qu’à lui, il aurait opté pour le mode ’sac à patate’ et la traîner par les cheveux jusqu’à l’infirmerie. Il n’y avait jamais que deux escaliers et trois couloirs à traverser hein. Qu’est-ce que quelques bleus quand on est déjà dans le coma ? Mais comme elle n’avait pas lâché sa chemise, il n’y avait pas 36 solutions qui s’offraient à lui et dut se résoudre à abandonner la sacàpatattitude. Il la posa sur le lit au même moment où l’infirmière débarqua en lui demandant ce qui s’était passé. « Je sais pas, mais vous croyez qu’elle a regardé le serpent géant à travers un miroir ? » L’infirmière le regarda, l’air de dire mais qu’est-ce qu’il cause celui-là. « Voyez Hermione Granger, elle est pétrifiée parce qu’elle a vu les yeux du serpent à travers le miroir. Le préfet, à travers le fantôme. Y a que Mimi Geignarde qui est morte parce qu’elle a regardé droit dans les yeux. Et comme elle, elle me lâche pas … » Il fit une démonstration en agitant le pan de sa chemise pour que Dia le lâche ; « … Je suppose qu’elle est pétrifiée. Vous en pensez quoi ? » Pour avoir vu plusieurs fois le Cody Bleeker dans son bureau, l’infirmière connaissait le phénomène et répondit le plus sérieusement du monde ; « Je pense qu’il s’agit juste d’un coup de fatigue, d’une hypoglycémie. Mais je note les symptômes pour les éventuelles attaques de serpent géant. » Harry Potter VS Grey’s Anatomy, le vainqueur est tout désigné. L’infirmière ouvrit un à un les doigts de Diamantika pour qu’elle lâche Cody et ce dernier s’apprêta à partir. « Non, restez, elle va se reposer et il faudra qu’il y ait quelqu’un quand elle se réveille. » - « Mais … » - « Non. Asseyez-vous. » Et Cody s’assit sur la chaise à l’autre bout de la pièce, croisant les bras, boudeur.  

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Oyé oyé Cody Bleeker a posé son cul sur une chaise pendant plus d'une heure pour TOI, fin même s'il fut forcé soit dit en passant. Mais qu'importe puisque le résultat était le même ? Il était là et tu l'empêchais de retourner à ses occupations, chose qui te satisfera tellement bien au réveil. En parlant de réveil, t'avais jamais aussi bien dormi pendant ces derniers mois et ça te faisait tellement de bien qu'en te réveillant petit à petit, tu t'étirais accompagnée d'un large sourire. Cependant, la première chose que tu vis en ouvrant les yeux, fut une femme tenant une barre chocolaté dans sa main. « Il faut que vous man... » Elle n'avait même pas terminé sa phrase que tu te redressais difficilement en lui arrachant la barre chocolaté que tu ouvrais vitesse lumière pour n'en faire qu'une bouchée. Et la façon dont tu t'acharnais sur ce chocolat prouvait que tu avais une faim de loup. Terminant rapidement de manger, tu léchais ton doigt encore chocolaté tout en fermant les yeux et en savourant ce goût si sucré, bien que le Nutella aurait été encore meilleur avec des fraises également. Sexy ou pas, ouvrant lentement les yeux, CHOC ! Cody Bleeker assit dans un coin de la pièce l'air totalement boudeur. D'ailleurs, tu regardais rapidement autour de toi afin d'inspecter le lieu, apparemment l'infirmerie et cette femme devait être l'infirmière. Tout va bien Dia panique pas. « Vous avez perdu connaissance et ce jeune homme vous a ramené ici. Rassurez-vous, ce n'est qu'un coup de fatigue, une sorte d'hypoglycémie. Cependant, vous manquez de sommeil également alors tachez de bien vous reposer. Je vous conseille de prendre quelques jours de repos et de vous nourrir convenablement. Je vous laisse vous occuper d'elle et c'est même un ordre !. » Dit-elle à l'intention de Cody l'air super sérieuse. Elle te rédigeait même une ordonnance médicale d'absence pour trois jours et bien que tu puisses encore avoir un peu mal à la tête te sentant toujours un peu faible, tu descendais difficilement du lit en t'appuyant sur le bord. « Il a mieux à faire que s'occuper de moi. Ça ira, je peux tout à fait prendre soin de moi et j'vous promets de le faire. » L'infirmière voulait insister, mais tu secouais négativement de la tête en espérant qu'elle te comprenne. Puis, tu regardais enfin le lowell et sans grande difficulté tu lâchais un « Merci... » totalement sincère parce que voilà, il t'avait quand même ramené ici et tu n'allais pas faire ta tête de mule ce coup-ci. Tapotant ta poche arrière, tu écarquillais les yeux. « Ma bague ! Non non non non !. » Tu fouillais toutes tes poches, mais nada, que dalle et pourtant tu te rappelais l'avoir mise dans ta poche arrière ce matin. L'unique bague que tu chérissais comme la prunelle de tes yeux et évidemment, c'était celle que t'avait offert ton ex. Bref, dépliant les draps du lit, tu la cherchais comme si t'étais en manque de ta drogue. T'affolant même, tu t'excusais auprès de l'infirmière et tu sortais d'ici afin d'aller chercher ta bague alors que tu étais encore faible. On pourrait croire que tu cherches une bague de fiançailles parce que tu étais engagée, mais il n'y avait rien de cela, c'était bien une bague de fiançailles, mais c'était celle de Bleeker et dieu soit loué, tu la retrouvais à la dernière marche de l'escalier. L'attrapant rapidement, celle-ci tomba de ta main et glissa jusqu'aux pieds de quelqu'un. Jambes que tu connaissais puisqu'en levant le regard mollo, tu avalais difficilement ta salive. Grillée. Et tu te baissais rapidement voulant reprendre cette bague avant qu'il ne le fasse lui-même, mais ta main effleura la sienne. BAD. Tes yeux plongèrent immédiatement dans les siens tandis que vos visages étaient bien trop proches. Tu en oubliais même la bague, plutôt perturbée par cet instant. Ce qui fait que le lowell avait déjà mis la main dessus. Bientôt, tu iras retrouver les sardines dans leur boite et tu chanteras avec eux. Pourvu qu'il ne te la reprenne pas.

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Cody était en mode boudoir dans le coin de la pièce, au bout du rouleau, fixait le vide sans sourciller, ne bougeant le petit doigt que pour frapper les mouches qui se servaient de son nez comme perchoir. Non mais allôôôô, allô quoi, t’es Cody Bleeker et tu restes à côté de Diamantika Kovalevski qui dort, allô. Et quand elle se réveilla, déjà v’là l’égoïste. La meuf, elle mange son Kinder Bueno sous ses yeux et même pas elle veut partager. Même Tsonga dans la pub il demande à la nana si elle veut partager, alors que c’est un tennisman pété de tunes qui savait s’acheter l’usine Kinder s’il le voulait. Ah non franchement, le Kinder Bueno, Cody l’avait en travers de la gorge. C’est une expression, parce qu’évidemment c’était dans la gorge de Dia qu’il était et non dans la sienne. Il manqua en revanche de s’étouffer quand l’infirmière le réquisitionna pour qu’il s’occupe son ex. Euh … Plaît-il ? Il réagit au quart de tour en se levant, comme monté sur un ressort ; « Elle est riche au point de pouvoir se torcher avec du papier toilette en billets verts. Croyez-moi, elle a les moyens de se payer une nurse. » Et là, l’infirmière se retourna à toute berzingue et lui lança son regard laser qui le désintégra sur place. Cody se rassit donc machinalement et marmonna ; « OK j’ai compris. » Aucune volonté le mec. Diamantika le remercia timidement et la réponse du Bleeker ne tarda pas pour arriver. « On m’a pas laissé le choix. » rappela-t-il, amer. Bon, il savait que cette promesse de s’occuper d’elle ne durerait que jusqu’à ce qu’ils quittent l’université – d’ici quelques minutes, donc. Puis Diamantika commença à s’exciter pour une bague et quitta rapidement l’infirmerie. Cody sortit à son tour, mais il tenta de prendre le chemin averse. Sauf que l’infirmière l’attrapa par le col de sa chemise et le remit dans le droit chemin. Fuck you. C’est pas Meredith Grey l’infirmière, c’est plutôt Miranda Bailey, pas le loisir de discuter avec ça. Du coup, pas le choix, il la suivit – pour se donner bonne conscience plus qu’autre chose – et arriva face à l’escalier menant au toit. Mais ce ne fut pas Dia qui se présenta devant lui en premier, plutôt la fameuse bague qu’il prit entre ses doigts avant Dia. Elle paraissait gênée. Cody fit rouler dans sa main l’anneau surmonté d’un petit diamant brut qu’il reconnaîtrait parmi mille. En fait, c’est le premier et le dernier bijou qu’il  a acheté pour une femme. Et même si à la base il l’avait acheté pour son mariage avec Joan, elle avait terminé au doigt de Diamantika. « Pourquoi tu la gardes ? » lâcha-t-il avec à la fois un grain de colère dans la voix et un soupçon de surprise. Ah oui, le Bleekosaure n’y allait pas par quatre chemins. Qu’elle la garde dans sa boîte à bijou, ok, au fond de son tiroir, ok. Mais sur elle ? En permanence ? Quelque chose lui échappait.

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Parfois, tu te demandais pourquoi tu laissais parler ton cœur, car tu venais de le remercier sincèrement en mettant ta rancune de côté et qu'est-ce que lui faisait ? Il te renvoyait la balle amèrement se sentant obligé de dire qu'on ne l'avait pas laissé le choix. « C'est bon, remballe ta rancune cinq minutes, tu ne vas pas en mourir !. » Il a cru quoi ? Que ça te plaisait d'être mignonne comme ça avec lui ? NON. T'essayais juste de mettre ta rancune pour une fois de côté et voilà le résultat. Pfff, t'avais pourtant dit que tu cesseras d'être aussi faible face à lui et voilà donc ce qui arrivait lorsque tu laissais les gens t'atteindre again. Peu importe, tu ignorais ses remarques "encore" sur toi, ton argent et ta petite vie de princesse blablabla, parce que t'avais mieux à faire maintenant. Retrouver ta bague était toujours mieux que rester avec un Bleeker en mode "vénère" alors que dans toute cette histoire, il n'était pas blanc et pourtant toi, t'arrivais encore à lui parler correctement quand il le fallait. Anyway, retournons au plus important. Ta bague que tu retrouvas vite fait, mais qui t'échappa de nouveau pour atterrir dans les mains de ton ex et ce que tu redoutais le plus, arriva. Il te questionna sur la présence de cet objet encore en ta possession. C'était pourtant clair non ? Sauf que monsieur avait besoin d'un dessin pour comprendre. 10 ans d'âge mental ce mec je vous jure. « J'y tiens. » Avait-il besoin de plus comme réponse ? Parce que tu n'allais pas en dire davantage ou sinon ça reviendrait à lui avouer mot pour mot que t'es toujours accro à lui et que tu n'arrivais pas à l'oublier malgré tout le mal que tu te donnais pour le faire. « Tu pourrais me la rendre ? Je dois y aller. » A moins qu'il n'en décide autrement et là, tu n'allais pas le laisser faire. C'était ton précieux NOW et quiconque essayerai de te le prendre, finira dans une géante marmite bouillonnante. Croyez-le, il ne sortira pas vivant avec de super pouvoirs comme Obélix, au contraire, il pourrait plutôt ressembler à un crapaud. « Et puis t'avais pas mieux à faire ?. Et ne me fait pas croire que c'est à cause de l'infirmière, tu  n'obéis qu'à ta propre personne. » C'est vrai quoi, jusqu'à présent, sa majesté Cody Bleeker ne s'était jamais laissé dicter par qui que ce soit et ce n'était pas une petite infirmière qui allait venir casser le mythe non ?. « Cette bague m'appartient dorénavant et la reprendre c'est voler. » Tu disais ça au cas où l'envie lui prenait de ne pas vouloir te la rendre juste pour te faire chier ou bien pire, la revendre pour gagner du fric. Il en était capable en plus.

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Bon. Ce n’était qu’une bague, pas de quoi s’énerver. Puis Cody n’était pas très branché bling-bling, joaillerie, donc il avait sûrement mieux à faire que lui voler sa bague. Et nooooonnnn, l’idée de la revendre ne lui traversa même pas l’esprit, même si c’est vrai qu’il était autant sur la paille que les moutons à côté de chez ouam et que mine de rien, elle avait coûté bonbon cette bague. Enfin bonbon pour lui. Mais la valeur sentimentale surplombait la valeur financière, d’où peut-être l’attachement et l’énervement émanant de la Diamantikakaprout. Comme unique réponse à sa question, à savoir ’pourquoi la gardes-tu ?’, il ne récolta qu’un ’j’y tiens’. Trop faible à son goût. Il faudra plus que ça, Kovache, pour que Cody te rende l’anneau. Elle a dû croire qu’ils étaient dans un monde où les gens avaient le cerveau aussi rempli que leur compte en banque. Mais faux. Dans ce cas, il faudrait qu’ils inversent leur compte en banque quoi. Parce que bon, j’vous le dis puisqu’on est entre nous, mais Diamantika Kovalevski c’est pas Einstein. « Aller où ? » demanda le Bleeker en fermant sa grosse main sur la bague, pas décidé à la rendre de sitôt. « Que ce soit clair, j’ai pas l’intention de m’occuper de toi, hein. Je suis libéré, délivré, je ne mentirais plus jamais et donc toi non plus, alors dis-moi pourquoi tu gardes ça sur toi. » Puis avant qu’elle ne se transforme en pitbull enragé et planifie de lui déchiqueter la main avec ses crocs de vampire du dimanche, il leva le bras en l’air pour la dissuader de tenter une attaque commando. Déjà qu’il était plus grand qu’elle, mais en plus avec un bras levé, et ben là elle était comme face à la Tour Eiffel. Même si la vraie Tour Eiffel de Cody, elle est dans son pantalon Je sais même pas pourquoi je dis ça, c’est pas dans le sujet ni dans le thème ni rien donc on s’en fout mais je pense qu’il fallait que je le dise. Anywayyyy, il attendait sa réponse 100% sincère.

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T'aurais dû t'en douter qu'il profitera de la bague pour avoir toutes les réponses qu'il désirait. Tu aurais dû la laisser dans ton tiroir comme d'habitude, d'ailleurs tu ne savais pas pourquoi t'avais eu ce besoin de la transporter avec toi aujourd'hui. Sérieusement, parfois tu ne te comprenais pas toi-même, nah mais c'est à force de fréquenter Bleeker quoi, on arrivait à perdre les boules. Cependant, monsieur te posa une bonne question et sincèrement, t'en savais rien. En fait, t'avais juste dit ça pour t'échapper d'ici, mais tu ne pensais pas qu'il jouerai au policier. « Ça t'intéresse ?. » Bah ouai, tu ne voyais pas pourquoi il te le demandait vu qu'il n'arrêtait pas de tirer la tronche dès que tu entrais dans son collimateur. « Chez moi ! T'as pas écouté l'infirmière ? Il me faut du repos. » Disais-tu simplement, mais tu ne savais pas encore si comptais lui obéir. T'avais plus besoin de prendre l'air plutôt que de rester enfermée chez toi entre les quatre murs. « Ou peut-être aller manger quelque chose avant. » Laissais-tu en suspens, mais de toute façon, il n'en avait rien à foutre alors tu ne voyais pas pourquoi tu lui répondais. Rha vraiment, il t'énervait à te prouver à chaque fois que tu étais faible. Par contre, tu ne t'attendais pas à ce qu'il insiste pour savoir ce que faisait encore cette bague avec toi. Même qu'il te demanda d'être sincère parce que monsieur ne mentira plus jamais. Oh « Vraiment ? Tu ne mentiras plus jamais Cody ? Dans ce cas, tu ne ressens vraiment plus rien pour moi ? T'as vraiment une copine ?. » Renversement de situation, mais il t'avait tendu la perche alors tu n'allais pas t'en priver. Même que tu t'approchais de lui en croisant tes bras sous ta poitrine et en captivant de nouveau, ses prunelles. « Réponds-moi sincèrement sans mentir et je ferais pareil, je te dirais sincèrement pourquoi je la garde encore. » T'étais pas dupe namého, t'allais plus te laisser avoir maintenant et s'il voulait sa réponse, très bien il l'aura, mais pas avant d'avoir reçu la tienne.

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Parfois, quand on a la fibre littéraire et artistique de Cody Bleeker, on est sujet à de mauvaises interprétations. En effet, alors qu’il faisait juste une référence à Frozen, il eut le malheur de citer ces cinq mots lourds de sens ; ‘je ne mentirais plus jamais’. Tout le monde aurait pu comprendre qu’il se la jouait juste Elsa et qu’il allait enchaîner sur la vie d’un bonhomme de neige en été, mais pas Diamantika qui comprenait toujours que ce qu’elle voulait comprendre. Elle était encore plus empotée qu’un géranium celle-là, décidément. Du coup Bleeker s’auto-baffa, genre s’il fallait choisir un smiley skype pour le représenter ce serait sans hésiter le facepalm. C’est donc pour cette raison que la Kovache se permit de lui poser des questions sur ses sentiments et sur sa vie amoureuse, vie amoureuse qui ne la concernait absolument plus. Mais comme elle ne pouvait pas se résoudre à se convaincre qu’il était bel et bien passé à autre chose, il fallait qu’elle en rajoute une couche. Putain. Il fronça les sourcils et l’asséna d’un regard à rayons laser, histoire de l’effrayer. Mais il fallait croire que les yeux Star Wars avaient fait leur temps et ne marchaient plus. Tant pis pour Cody qui répondit donc ; « Je n’ressens plus rien pour toi. » répondit-il simplement, sans décrocher ses prunelles des siennes. « Et j’ai une copine. » ajouta-t-il in the same way. Voilà, elle avait les réponses à ses questions, maintenant elle pouvait lui répondre grgrgrgrrrr. Il était tout aussi important de noter que, pour une fois, Cody avait répondu en toute simplicité. En général, il utilisait des oxymores, des anaphores, des métaphores, enfin plein de trucs en –phores et qui ne servent qu’au bac de français. Mais après une profonde auto-analyse d’environ cinq secondes, Cody avait compris que ça faisait de lui un bien piètre menteur. Alors pour le coup, il se contenta de confirmer toutes les parties de la question de Diamantika. « Alors ? » demanda-t-il en arquant un sourcil, gardant toujours aussi précieusement la bague dans le creux de sa main.

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