CODY ✮ you have win, i'm tired.

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Dia l'humaine ultra sexy s'était transformée en zombie ultra moche. Non, même en mode zombie, elle restait toujours autant sexy. Mais là n'était pas vraiment le sujet important aujourd'hui, vraiment pas, il y avait pire. Depuis cette fameuse nuit où ton ex t'avait dit les quatre vérités, tu ne dormais plus, tu ne mangeais plus, t'avais perdu tout envie de faire quelque et même que c'était beaucoup plus douloureux que votre rupture. Il t'avait dit mot pour mot, qu'il avait gardé ses photos avec Joan et qu'en plus, il l'avait aimé trois fois plus que toi. Une réalité dure à encaisser évidemment. C'est pourquoi, tu avais passé toute la matinée à errer sur le campus telle une morte vivante perdue dans le fin fond des abysses de l'enfer ou Satan Cody s'amusait à te torturer. Tous tes proches n'arrêtaient pas de chercher à savoir ce qui te mettait dans un état aussi inquiétant, mais toi, tu gardais le silence parce que t'avais ni l'envie, ni la force de répondre à qui que ce soit. Et pour ça, tu avais décidé de monter les marches du grand hall pour te rendre sur le toit. Un des seuls endroits où on pouvait encore être tranquille et vu le soleil qu'il y avait, ça serait le seul point positif de la journée au moins. Mais surtout, t'avais envie d'être toute seule. Aussi, par moment t'avais terriblement envie de transformer Cody en patté pour chat ou en croquette de chien. Gashh, si seulement tu pouvais le faire, tu n'aurais pas hésité une seule seconde, car te débarrasser de lui, mettrait surement fin à toutes tes souffrances. Il était évident que tu étais destinée à souffrir et ce, quel que soit les décisions que tu prenais à son égard. Le truc qui t'avait choqué encore plus, était qu'il n'avait pas hésité une seule seconde à dire qu'il avait aimé une autre fille bien plus que toi et même si c'était vrai, ce n'était pas quelque chose qui se disait comme ça. Secondo, s'il l'avait tant aimé, pourquoi ne retournait-il pas avec elle ?. Cela faciliterait la vie de tout le monde et même la sienne. Oh et ne parlons même pas des photos qu'il avait gardé, si tu étais tombée dessus il y a six mois, tu n'aurais vraiment pas aimé ça. Bref, tout ça pour dire que depuis quelques jours, tu étais revenue à la case départ où plutôt, il y a six mois où tu avais subi un premier choc qui t'avait totalement estomaqué et consterné. Debout sur le bord du toit, tu fermais les yeux en laissant la petite rafale de vent s'écraser sur ton visage et te faire le plus grand bien. Même que tu tendais les bras vers le ciel pour t'étirer un petit instant avant de t'asseoir, les pieds pendant dans le vide. Vide que tu évitais de regarder parce que même si tu t'étais soigné de cette peur, t'avais tout de même gardé tes vertiges.

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Copyright Clochette

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Bien que les examens étaient passés pour Cody – et qu’il attendait patiemment les résultats qui lui diraient si oui ou non il était destiné à rester en première année jusqu’à la fin de ses jours – ce dernier se rendit à l’université. Il avait un tas de paperasses personnelles à faire et il appréciait profiter des salles de cours vides pour se concentrer sur sa tâche. Chez lui, trop de distractions ; télévision, console de jeux, mère en pleine ménopause qui fait des défilés de mode dans toute sorte de tenues pour s’assurer que ses fesses ne sont pas encore tombantes … ça n’avançait pas tout son tintouin administratif çaaaaa. Il n’y avait donc plus grand monde qui défilait dans les couloirs de Harvard, seulement ceux comme Cody et les autres aux examens tardifs. Tranquillité, en soi.
Bleeker marchait donc dans le grand jardin de l’université à la recherche de la salle parfaite – exposition plein sud, à proximité d’un distributeur de snack et d’une toilette (parce qu’on n'a plus vingt ans et la prostate comprime la vessie m’voyez mais j’vous épargne les détails encore là) – quand il vit qu’il y avait quelqu’un sur le toit prêt à sauter. « Encore un suicidaire, c’est le troisième ce mois-ci, abuséééé … » pensait-il sans s’inquiéter davantage, jusqu’au moment où, s’approchant un petit peu plus du bâtiment, il constata qu’il connaissait cette personne. DIAMANTIKA. OH NON NOOOONNNN. Pas qu’il tenait à sa vie, mais pensez à la lettre de suicide qu’elle a dû rédiger et tous les conneries qu’elle avait sûrement raconté sur Cody. Il est père de famille heeeiiiingggg, avoir une ex suicidaire et rancunière est un luxe qu’il ne peut se permettre en ces temps de crise. L’économie va mal et même si Cody voulait vraiment acheter une nouvelle maison loin de chez sa mère, une cellule de prison ne l’intéressait pas plus que ça. Bien que c’était gratuit et économiser un loyer ferait du bien à son budget déjà serré. Anywayyyy, arrêtons de parler immobilier et parlons survie. « Non non non nooooonnnnn. » lança Cody horrifié avant de lâcher tous les papiers qu’il avait sous le bras et courir à l’intérieur du bâtiment, dévalant escalier, couloirs, cul-de-sac, après s’être pris une porte de plein fouet et avoir fait un cumulet avant, le voilà qu’il passa – enfin – la porte qui le menait au toit. « Fais pas ça ! » s’écria-t-il essoufflé, s’appuyant contre une cheminée pour reprendre un peu de sa splendeur. Il fut pris d’une quinte de toux. Moment glamour. Pire tentative d’empêchage de suicide ever. Peut-être que celui qui mourrait sur ce toit n’était pas celui qu’on pense heinggg. « Fais pas çaaaaa. » répéta-t-il après s’être calmé. Ah, sale temps pour les gros.

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T'étais super bien là, tu respirais le bon vent frais, tu libérais ta tête de tout ce qui te faisait mal et tu préférais observer le ciel plutôt que regarder dans le vide. Mais ça, c'était sans compter qu'une voix assourdissante te ramena sur terre, une voix que tu connaissais si bien. Ton cœur se serra dans ta poitrine en y repensant soudainement... Chaque personne que tu croisais souriait et toi, tu étais la seule à ne pas le faire. Bien sûr, tu en étais capable, mais... avec tout ce qui s'était passé entre vous depuis cette nuit, tu n'en avais plus la force. Sourire continuellement même si tout va mal, tu savais le faire, mais tu te demandais à quoi cela rimerait, car ce sourire n'arrangera pas les choses et ne te soulagera pas. D'où le fait que là, t'avais presqu'une tête de mort. Mais oublions ce détail, t'avais un plus gros problème non ? Cody Bleeker ! Ce dernier n'arrêtait pas de crier et toi tu ne comprenais absolument rien. Cependant, lorsque qu'il fut prise d'une toux, par réflexe tu avais failli te lever pour aller le rejoindre parce que tu ne supportais tout simplement pas que quelque chose lui arrive, mais voilà, t'avais réussi à te reprendre et tourner ton visage pour ne lui donner que ton dos. Tu n'avais pas envie de lui parler, ni le voir, mais monsieur semblait persuadé que tu étais sur le point de faire un suicide à en juger par son état d'alerte. Finalement, après petite réflexion, tu te levais et la chose que tu n'aurais pas dû faire, était de regarder dans le vide parce que tu fus prise d'un vertige précoce. Alors, tu fermais rapidement les yeux quelques seconde avant de faire face à ton ex. « T'approche pas !. » Te plaisais-tu à dire comme si t'étais sur le point de commettre ce suicide. Nah mais vous rêvez ein, t'allais jamais te suicider pour qui que ce soit, t'étais pas aussi bête que Roméo et Juliette euké. Mais juste que là, tu te plaisais à lui faire croire que c'était le cas parce que ce sera ta petite vengeance. « Tu fais un pas de plus et je saute !. » Criais-tu à ton tour. Même que pour donner encore plus de crédibilité, tu reculais juste un rikiki centimètre vers le vide. Faudrait pas non plus que ton faux suicide se transforme en vrai à cause d'une petite erreur de ta part, tcheuuuu. Faut que tu fasses bien tes calcules Dia ein.

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Vous voyez, on sort chaque année un film avec un nouveau super-héros bodybuildé, les cheveux vissés sur sa tête par une tartine de gel fixation béton, le slip bien rempli sur le collant, etc, etc … Et bien Cody, c’était le super-héros réel, pas celui des films. Le gars qui est essoufflé à en cracher ses poumons à chaque effort, le petite bouée autour du ventre, les cheveux dans le vent, le slip pas bien rempli (mais ça, c’est juste parce qu’il ne porte pas de slip mais des caleçons, il se sent plus libéré délivré avec ça, mais ce n’est qu’une question de goût, loin de lui l’idée de juger les hommes qui portent des slips). Après cette parenthèse de dix lignes, je reviens à mon histoire. Cody, une fois de plus, devait sauver la vie de Diamantika alors que franchement, il avait mieux à faire de sa journée. C’est vrai quoi, y avait un marathon des Simpsons sur la 9 à la télé et ça l’embêtait de louper ça, mais Kovache ne lui donnait pas d’autres choix. Soit. Cette tarée avec un grand T – d’ailleurs je l’ajoute – cette Tarée donc menaçait maintenant de sauter si Cody approchait. OH MY GOD. C’est un peu l’histoire du chat qui se mord la queue. « Je m’approche paaaas, je suis loin de toi, je suis au moins à cinq mètres de toi, donc saute pas, c’est bon, on est calme, on souffle, on souffle, on pousse madame, on pousse. » enchaîna-t-il, inquiet par la suite des évènements, si bien qu’il racontait un peu de la merde (plus que d’habitude, je veux dire). « Enfin non, pousse pas, ça sert à rien, sauf si tu as une envie pressante mais je ne pense pas que ce soit le moment. » Bon, voilà qu’il débattait de la grosse commission de Diamantika en pleine tentative de suicide, génial, de mieux en mieux. « Quoique tu fais ce que tu veux tant que tu sautes pas. » Panique, vous avez dit panique ? Il croyait vraiment que Diamantika puisse faire un acte aussi désespéré. Après tout, elle a toujours été hors de tout contrôle.

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Bah évidemment, Cody en mode panique c'était toute une histoire. Franchement, il racontait n'importe quoi, que dalle et vaut mieux pas qu'il se retrouve en face d'un vrai suicidaire parce que le peu de bonne conscience qu'il en restera à cette personne pour faire marche arrière, Cody le fera disparaître sur-le-champ. « Si c'est comme ça que tu comptes convaincre un suicidaire, t'es mal barré parce que Là, tu ne fais qu'accélérer le processus ! » Et même que t'étais tellement sur le cul, que tu fronçais un sourcil en te demandant si ça valait la peine de continuer cette petite comédie -qui semblait plutôt bien marcher d'ailleur, normal t'avais du talent quoi-. En voulant avancer -parce que tu commençais à avoir un mauvais pressentiment- Tu perdis légèrement l'équilibre, mais dieu soit loué t'avais fini par te rattraper, le cœur battant à mille à l'heure. Non non, faut que tu arrêtes de jouer avec le feu Dia, ça pourrait te retomber dessus. « Puis qu'est-ce que ça peut te faire que je saute ! T'en as rien à cirer alors que je sois là ou pas ça ne fera aucune différence !. » Maintenant, tu donnais vraiment l'air d'être à la fin de ta mission faux suicide. Le genre de regard qui montre que d'ici deux secondes, tu seras en bas allongée au sol gisante de sang. « Au lieu de perdre ton temps ici, va retrouver ton ex pour la reconquérir puisque que tu l'as tant aimé ! Laisse-moi tranquille !. » Et BAM ! Tu sautais.... -un peu de suspens eeeeet...- Pas dans le vide bande de fous, mais plutôt sur le toit. Vous y avez cru ein ?. Non non tu n'allais pas mourir comme ça, t'as toujours rêvé d'une mort plus douce, une mort à la belle au bois dormant vous m'voyez ?. Plongée dans un profond sommeil pour ne plus jamais te réveiller. Mais un suicide ? Never.

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Heyyyyy oooooh, Cody n’avait pas un bac + 5 en arrêtage de suicide hein. Figurez-vous que c’est la première fois qu’il y était confronté – si on exclut la fois où sa tartine de pain flirtait dangereusement avec le bord de la table et qu’elle est tombée sur le carrelage (triste fin pour une tartine RIP ma belle) – et que cette discipline, on ne l’apprenait pas à la fac. Du coup, Bleeker avait toutes les excuses du monde pour justifier qu’il ne savait pas comment s’y prendre pour stopper Diakaka qui mettait fin à ses jours juste sous ses yeux, là. Alors qu’elle arrête de se plaindre et de parler d’accélération du processus du trou du cul là. « Oh-oh-oh, j’essaye de t’empêcher de faire une connerie alors déjà, tu me parles meilleur ! » Et il la pointa du doigt, comme il le faisait dès qu’il voulait punir sa fille. Sauf qu’il ne la punissait jamais puisqu’elle était parfaite. Normal, elle était à moitié remplie de son sang Puis elle lui sortit la très célèbre tirade du ’tu t’en fous de moi parce que tu aimes profondément ton ex qui élève actuellement des lamas en Argentine’. Elle ne l’avait pas formulé comme ça mais c’était tout comme puisque Joan élevait effectivement des lamas quelque part en Amérique du Sud. Coucou Joan, si tu me lis. Coucou Briony aussi, aaah, je sais que tu es jalouse quand je parle d’autre personne que toi, moi et Dia dans mes rps. Anyway. Il fronça les sourcils et commença ; « Allez, tu sais comme moi que j’en vaux pas la peine, donc descends de ce muret et vi… » ET LA, il crut qu’il allait se pisser dessus quoi. En effet, quand elle sauta à pieds joints sur elle-même, il vit la vie de Dia défiler devant ses yeux. C’est-à-dire qu’il ne vit pas grand-chose puisqu’il ne la connaissait pas à ce point, quand on y pense. En tout cas, il manqua de peu de s’évanouir, si bien qu’il dut s’appuyer contre le mur le temps de réaliser qu’elle était encore là. « MAIS TU ES FOLLE OU QUOI ? T’aurais pu mourir ! Ou pire ! Tomber ! Eclater par terre et salir toute la cour de Harvard ! Tu réalises ça ? » Il mettait un point d’honneur à la propreté des locaux. « Arrête de faire ta gamine et descends ! » La colère montait.

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Que tu lui parles mieux ? Pourquoi ? Il savait le faire lui peut-être ?. Peu importe s'il aidait à t'empêcher de pseudo sauter, mais quand même, c'est quoi cette réaction ? Pousser ? Eh oh ! Tu étais sur le point de te "suicider", pas accoucher tcheuuu. Le truc, c'est que même là il pensait à faire le pitre. Même dans une situation aussi délicate, il avait encore le temps de dire du n'importe quoi. « Non ! Tout ce que tu fais, c'est m'embrouiller la tête. » Haussais-tu de la voix en soupirant. Mais cependant, il soulevait un détail important tout droit sortit de sa propre bouche. « Sur ce point, on est d'accord. » Bien que pourtant, c'était à cause de lui que tu te pseudo suicidais. Anyway, voulant lui donner une crise cardiaque, t'avais fait semblant de sauter, mais pas dans le vide of course, en faisant bien attention de ne pas perdre l'équilibre ou quoi que ce soit qui pourrait mettre fin à ta vie. Néanmoins, tes paupières se fermèrent quelques secondes histoire d'accueillir la voix dérangeante de Bleeker. Il était furax et à la fois très inquiet. Même que tu pouvais voir une certaine peur bien plus grande que tu l'imaginais. Seulement, il cassa tout ça "again" avec sa remarque salace sur la cour tâché par ton corps. « Si tu tiens tant à la propreté de la cour d'Havard, tu t'occuperas de la nettoyer après mon passage en bas. » Il t'avait mise en colère et tu ne te contrôlais plus vraiment. Non mais tu rêvais là ! Quelqu'un était sur le point de se jeter dans le vide et monsieur trouvait le moment parfait pour jouer le con. Du coup, comme tu en avais assez et que tu avais déjà eu ce que tu voulais, tu décidais de descendre du bord en croisant les bras. « De toute façon, je n'avais pas eu l'intention de me suicider. Comme tu l'as si bien dit, t'en vaux pas la peine. Je prenais juste un peu d'air frais voilà tout. Et là ça va super bien, je me suis bien régalé de ton état. » C'était bien fait pour lui namého. Il avait bien mérité ça après l'épisode 11 de Coka. « Rassure-toi, la cour restera toute propre, tu pourras aller te lover contre elle sans problème, d'ailleurs pourquoi pas maintenant ?. J'aimerais rester TOUTE SEULE !. » Accentuant sur tes derniers mots, tu voulais lui faire comprendre que tu n'avais pas envie de voir son visage, ni même entendre sa voix.

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Voilà. Cody ne valait pas la peine que Diamantika perde la vie, ils étaient tous les deux d’accord, fin de l’histoire, maintenant elle pouvait descendre et continuer sa vie de femme fiancée et bastaaaaaaa, les moutons seront bien gardés ! D’ailleurs je ne comprends pas cette expression. J’ai des moutons à côté de chez moi et suffit de les mettre dans un enclos et puis voilà, ils vivent leur vie, mangent de l’herbe, font beeeeeehh pour communiquer entre eux et ils sont heureux. Enfin, ils sont surtout très heureux quand moi j’arrive pour leur donner de l’herbe bien fraîche, je suis une nourrisseuse de moutons professionnelle attention. Enfin, revenons à nos moutons (ahahahah elle est bonne ma blague) et parlons de Cody et Dia. Encore. « Berk, non, je nettoierais pas. J’prendrais ta carte de crédit et j’engagerais quelqu’un pour le faire. C’est un truc de gens riches ça, non, de déléguer les coups de serpillères aux bonnes à tout faire ? » Ouais ouais, même en pleine tentative de suicide Cody restait fidèle à lui-même et pestait contre les gens riches. C’est un des loisirs passionnants de gens complètement fauchés. Mais ça, Kovache ne peut pas connaître heing, son compte en banque n’était jamais dans le rouge. Finalement, elle descendit du bord et annonça à Cody qu’elle n’avait jamais eu l’intention de mettre fin à ses jours. Ça le rassura, il ne pensait même pas au fait qu’elle l’avait pris pour un con ces cinq dernières minutes tellement il était soulagée qu’elle ne soit pas suicidaire. A son tour, elle pesta et l’envoya chier, ou plutôt l’envoya se lover dans les bras de sa bien-aimée. Invitation que le Lowell ne refusa évidemment pas. « Ouais c’est bon, maintenant que je suis rassuré je peux retourner à ma petite vie tranquille. Bonne journée Diamantika ! » fit-il en se retournant et marchant vers la porte qui menait à l’escalier permettant de descendre du toit. Ben quoi, il n’avait aucune raison de rester. Et puis les loisirs de Dia ne l’intéressaient pas plus que ça. Si elle avait que ça à faire de la journée que glander sur un toit, elle avait bien de la chance.

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T'étais peut-être riche, mais à aucun moment tu te sentais supérieure aux pauvres. La preuve, t'allais tout le temps dans les fast food, dans les restaurants des bas quartiers tout simplement parce qu'aller dans un resto de luxe cinq étoiles t'importait peu. « Fais pas ton jaloux Bleeker, un jour la chance te sourira et tu deviendras plus riche qu'Obama. Arrête un peu de pester contre les riches. Dans mon cas et sans doute dans ceux qui naissent riches, c'est certainement grâce à la sueur du front de nos parents, alors avant de critiquer, faut savoir qu'on ne naît pas riche, on le devient. Cherche à le devenir au lieu de passer ton temps à pester sur eux. » Et Cody connaissait bien tes parents pour savoir que ce n'était pas du tout leur genre de se venter ou quoi que ce soit d'autre, toi non plus t'étais pas comme ça sinon, tu ne serais jamais sorti avec lui. Ce qui t'étonna cependant, c'est que tu venais de le prendre pour un con pendant cinq minutes et ça ne l'avait même pas fait réagir. Nada, rien, même pas une once de petite colère dans les yeux. Que passa ? Il n'allait pas bien ou c'était qu'il avait vraiment eu peur que tu te suicides ?. Really ? Nah impossible. Il était là à parler d'Harvard comme si la propreté de la cour était bien plus importante que ta vie, alors non, tu ne pouvais pas t'attendrir comme ça. Mais bon, il s'en allait donc t'allais pouvoir reprendre tranquillement là où tu t'étais arrêtée. A commencer par t'étirer longuement pour reprendre un peu d'air frais. Mais soudain, ton regard tomba sur son fessier, non pas que tu matais ein, juste qu'il y avait un trou dans son pantalon. Et là, t'avais pas pu t'empêcher d'éclater de rire. OMG, comment avait-il fait pour ne pas voir ce trou ? Il n'était pas petit pourtant. « A mon avis, tu ne devrais pas descendre. » Disais-tu difficilement aux portes du fou-rire. Alalalala, tu ne te rappelais même plus la dernière fois que tu avais rigolé de cette façon. Ummm, disons depuis ta grossesse à peu près. C'était long ein ?. Non non non ! Faut que t'arrêtes de rire pitingggg, il t'avait fait beaucoup de mal la dernière fois, faudrait pas l'oublier ça. Gad, c'était pourtant difficile de te retenir, t'en pouvais plus et même que tu t'appuyais d'une main contre le bord du toit tandis que tu posais l'autre main sur ton bide.

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’Au lieu de pester contre les riches, deviens riche’. Alors ça, c’était vraiment une remarque de riches quoi. Comme si Diamantika ne savait pas que Cody se démenait corps et âme pour subvenir aux besoins de sa petite famille, qu’il enchaînait depuis quelques semaines les petits boulots – parfois dégradants – afin d’avoir quelques économies et remplir sa mission de père. Mais il n’avait pas à se défendre face au tribunal Kovalevski, si bien qu’il se contenta de pouffer et de soupirer. C’est vrai quoi, il n’avait aucun compte à lui rendre, elle n’était pour lui qu’une ex encore très amère par rapport à la rupture. Et pourtant, il n’y avait pas de quoi. Elle l’avait quitté et laissé comme une merde au lieu de l’affronter. Il n’y pouvait rien si elle était frustrée de le voir comme ça aujourd’hui. Du coup, n’ayant absolument pas envie de rester discuter avec elle, il décida de s’en aller. C’est alors qu’elle commença à rire, mais rire et se foutre de sa gueule. Au début, il la regarda par-dessus son épaule et grimaça, cherchant à comprendre ce qui se passait. Puis, il comprit que c’était par rapport à lui qu’il rigolait. Et enfin, par réflexion, il posa les mains sur ses fesses et constata donc le fameux trou – de la taille d’une pièce de deux euros – dans son pantalon à une place très peu flatteuse. Ah ouais, trois ans d’âge mental celle-là. Elle voit un bout de fesses et ayéééé, c’est le cirque du soleil pour elle, la compagnie créole et Gad Elmaleh en même temps. Il pouffa de rire ; « La vue te plaît ? » demanda-t-il simplement avant de reprendre son chemin et emprunter les escaliers. C’est bon quoi, il avait pratiqué l’exhibitionnisme pendant son bizutage et la moitié de Harvard l’avait vu à poil. Il ne craignait pas que trois pauvres étudiants voient un bout de ses fesses alors qu’il comptait passer la journée enfermé dans une salle. Surtout qu’on connaissait tous le phénomène Cody Bleeker now. Plus rien n’étonne quand ça le concerne.

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