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Oksanna&Misha - Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter

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Oksanna & Misha
• Je ne saurais pas par quoi commencer si un jour je devais faire un résumé de ma vie. Est-ce que le premier mot serait "Bonjour" ? Est-ce que ça serait rapide ou trop long ? J'pense que j'aurais pas mal de chose à raconter, j'commencerais surement par ma maison quand j'avais cinq-six ans, j'm'en souviens encore, elle était grande, très grande, mais jamais j'eu le droit d'avoir un compagnon avec moi, un chien, mes parents me l'ont toujours refusé, m'expliquant que des poissons rouges, c'est beaucoup mieux qu'un chien. Tu m'étonnes, quand ils crèvent tu les jettes dans les chiottes et tu tires la chasse, t'as aucune affection en vers ces trucs-là. J'parlerais ensuite des personnes qui m'ont marqué, qui ont fait la personne qui est en train de vous parler. Je parlerais déjà de mon frère, de toutes ces conneries qu’on a pu faire ensemble, de ce qui nous est arrivé dans nos putain de vie, comment ont pensaient, j’expliquerais qu’il était le meneur et que je le suivais partout, prêt à tout pour lui ressembler, moi cet enfant qui était à la base calme et légèrement renfermé sur lui-même. J’expliquerais aux gens le nombre de fois où j’suis passé à côté de la mort, l’accident qui a couté la vie à mon frère et qui a failli me couter la mienne. Ce changement radical de caractère que j’ai eu après cet évènement, ma façon de voir le monde qui n’était plus la même, cette haine qui m’avait habité, qui avait fait de moi un jeune homme froid, distant, et que peu de personne avait envie d’approcher. Et puis, j’expliquerais la lumière au bout de ce sombre tunnel, j’expliquerais à tout le monde comment je m’en suis sorti, comment j’ai fait pour pouvoir être aujourd’hui, face à eux, en train de leur parler de ma vie, de les faire rires, mais aussi de leur faire verser une larme. Cette lumière qui m’a en quelque sorte sauvé de moi-même. J’expliquerais à tout le monde que cette lumière, cet ange même qui a volé à mon secours, ce n’était autre que celle que j’avais toujours aimé, celle que mon père n’avait jamais vraiment aimé. J’expliquerais que dès que je l’ai revu, tous ces sentiments qui étaient enfouis en moi sont remontés à la surface en une fraction de seconde. J’expliquerais à tout le monde que je savais que c’était elle et pas une autre. J’expliquerais cette sensation que je ressens quand elle pose ces lèvres contre les miennes, quand elle me regarde et qu’elle me sourit, j’expliquerais à tout le monde ce que c’est de se sentir vraiment aimé, de se sentir comblé sans avoir aucun vide en soit, je leur expliquerais c’est quoi le bonheur de ne plus être seul et d’avoir quelqu’un qui vous soutient. Quelqu’un que vous avez toujours aimé et que vous aimerez toujours. « Comment tu t’avances de trop ! Tu sais pas toi comment le sommeil et moi on s’entend bien ! Mais… C’est pas grave, on verra qui va gagner ! » A vrai dire, j’me moquais de gagner ou de perdre, j’me moquais bien de devoir lui préparer un petit dej ou m’en faire préparer un. Tout ce que je voulais, c’était me réveiller à ces côtés, rien de plus, rien de moins. Puis, je la vis se lever et regarder par la fenêtre, elle n’avait pas vraiment l’air convaincu en fait. « J’sais pas on est dans une cuisine, vient on fait des crêpes ! » J’avais lâché ça comme ça, sans me poser de questions, sans lui demander si elle savait en faire, car personnellement… A part les manger, j’savais pas faire grand-chose… Misha et ces idées à quatre heures du mat, bonjour. •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

J'oublie tous mes soucis quand je suis avec Misha. C'est comme s'il avait un super pouvoir et qu'il faisait disparaître toutes mes craintes en un seul regard. Je pourrais être accablée, opprimée, désespérée, tout ça n'aurait plus d'importance dès l'instant où il me prendrait dans ses bras et me dirait que tout va bien. Parce que Misha, je le crois. Je l'ai cru quand il m'a dit qu'il était désolé, quand il m'a dit qu'il tenait à moi et je le croirais encore comme ça jusqu'à la fin de mes jours. Avec lui, c'est comme si j'étais dans un autre monde, un autre univers dans lequel tout ce que les gens pourraient me dire n'aurait plus aucun impact sur ma vie. C'est plus un secret pour moi maintenant, il n'y a plus que lui qui compte. Je dis pas que je laisserais tomber tous mes proches s'il me le demandait, mais je sais que je me battrais contre eux pour lui. Parce que je sais qui il est, je sais ce qu'il représente pour moi et les autres devront apprendre à vivre avec, apprendre à l'accepter. Ils pourront ne pas être d'accord avec cela, me dire qu'ils refusent de partager mon point de vue, je ne lâcherais jamais l'affaire. Misha je viens de le retrouver, je compte pas me laisser tomber à nouveau, tirer un trait sur ce que nous sommes en train de construire ensemble. On forme un couple maintenant, alors il ne s'agit plus juste de moi, mais de nous deux. Je sais qu'on pourrait dire que je m'emballe un peu mais j'ai pas vraiment l'impression qu'on vient tout juste de se mettre en couple. On se connaît depuis tellement longtemps qu'on a pas besoin d'attendre pour pouvoir se faire confiance. C'est pas comme si on venait de se rencontrer et qu'on ne connaissait encore rien l'un de l'autre. Je le connais par cœur, il a beau avoir changé, il reste le Misha que j'ai aimé lorsque j'étais adolescente. Il n'y a rien qu'à voir comment nous nous comportons tous les deux. On est là, à bavarder gaiement des prochains réveils qu'on va vivre ensemble alors qu'on va peut-être se faire attaquer par une bête sauvage venue de nulle part. On rigole, on se taquine, on se défie comme si de rien n'était, comme si nous n'avions jamais été séparés. Comme si nous étions encore des gamins. Quand je vous dis que j'oublie tous mes soucis quand je suis avec Misha, je ne mens pas, j'exagère pas. Y a pas besoin d'enjoliver la vérité avec lui, elle est déjà parfaite.
Après m'être relevée, je demande à Misha s'il ne sait pas ce qu'on pourrait faire face à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je sais pas trop à quel genre de réponse je m'attends, mais certainement pas à celle qu'il me lance. Faire des crêpes ? J'ai limite le cœur qui vacille quand il me dit ça. Je le regarde avec tendresse, un sourire éclairant mon visage. C'est aussi pour ça que je l'aime. Avec lui j'ai l'impression que la vie à tout à m'offrir, que rien ne m'est interdit ou impossible. Tout prend toujours une tournure inattendue et j'ai besoin de ça. J'ai besoin me sentir vivante, d'apprendre à apprécier tous les instants qui me sont donnés de vivre. J'attrape alors sa main et l'emmène avec moi vers la cuisine. « Allons faire des crêpes alors ! » je lui lance avec enthousiasme. J'ai de la chance, c'est bien le seul truc que je suis capable de faire sur cette terre. Au moins j'aurais pas à me ridiculiser devant lui ce soir, c'est déjà ça. Une fois arrivée dans les cuisines, je sors une poêle, des œufs, du lait et de la farine. C'est bien ça qu'il faut non pour faire des crêpes ? Bon sang j'espère que je fais pas n'importe quoi et que je vais pas nous empoisonner. « Aux fourneaux chef ! Tu crois quand même pas que tu vas pas rester les bras croisés pendant que je fais à manger. » je lui dis en lui tendant un plat. Bah ouais, c'est lui qui a eu cette bonne idée, il peut me donner un coup de main. Même si j'ai l'impression qu'on fera n'importe quoi, tout seuls ou à deux.

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Oksanna & Misha

• Plus j’y réfléchis et plus j’me dis que j’suis loin d’avoir la vie de tous ces gros connards prétentieux à la mort moi le nœud que l’on voit dans tous ces films qui nous donnent la gerbe. Cette vie faites de luxe, de rire et de trahison à la amour gloire et beauté ne me donnent pas envie. J’ai pas envie d’avoir un enfant star travaillant à Disney, une femme mannequin en pleine dépression suite à la rupture de son contrat avec l’un des plus grands couturiers du pays, un frère cocaïnomane suçant des bites pour avoir sa dose et une petite sœur qui passerait son temps à balancer tous ce fric que mes ancêtres ont gagné durement, pour qu’elle finisse ensuite par se faire violer par je ne sais quel ivrogne qui l’aurait vu passer par là et qui n’aurait eu qu’une envie, lui faire regretter d’être riche, de balancer tout son bonheur de la sorte, alors que lui, misérable petit homme, il est triste, malheureux comme un gnome. Alors ne venez pas me casser les couilles, j’aime cette vie que j’ai, cette famille qui m’entoure. J’veux pas ressembler à un acteur raté qui finirait par se pendre à son rideau de douche après avoir avalé une bonne grosse dose de morphine. J’veux pas de cette vie de luxe ou j’pourrais me torcher le cul avec des billets de cent dollars, j’veux pas de toute cette merde, de cette pourriture qui m’aurait envahi et pourri de l’intérieur comme une gangrène. Sucer moi la bite, car jamais je ne serais ce Mitch, star du petit écran, avec ces cheveux en arrière maintenu grâce à de la cire, arborant fièrement toute sa thune. Cette putain de vie, elle n’est pas faite pour moi, cette vie à se demander quelle voiture de luxe je vais prendre pour aller acheter des croissants le matin, c’est pas la mienne, j’en veux pas. Pourtant, je pourrais, j’veux dire, niveau argent, j’suis loin d’être à plaindre, mais, j’y arrive pas, je ne veux pas, j’suis pas ce gars-là, j’suis pas ce connard là, j’suis un autre genre, un autre type de connard en réalité. J’suis le connard qui désormais, ne veut vivre que d’amour, j’suis un connard qui a enfin trouvé la personne qu’il aime, celle avec qui il veut passer le plus de temps possible, celle avec qui il espère… Construire quelque chose, une famille peut-être si la chance continue de nous sourire. J’voulais que désormais, ma vie ne soit plus sombre, j’voulais qu’elle soit belle, aussi belle qu’Oksanna, j’voulais qu’on partage des moments que l’on ne pourra jamais oublier, j’voulais qu’on s’amuse comme lorsqu’on était gosse, j’voulais tout simplement que notre vie soit comme on l’a décidé… et, cette âme d’enfant que je pensais avoir perdu lui proposa de faire des crêpes… Ouais, on est la nuit, et la chose à laquelle je pense, c’est faire des crêpes, mais, la lueur dans ces yeux et ce sourire qu’elle afficha me fit comprendre que l’idée lui plaisait vraiment, alors, je la laisse me guider, et, une fois qu’elle est devant le plan de travail, j’la regarde faire. « T’es belle quand tu cuisines… Mais, tu veux que j’en fasse quoi de ton plateau ? » Avais-je répondu quand elle m’avait donné ce plateau, me faisant savoir que je devais aussi bosser, que j’allais pas rester à la regarder. Mais, même si je n’étais pas un putain de cuisto, j’allais l’aider, j’avais envie qu’on fasse ça ensemble, qu’on s’amuse ensemble. « Je t’écoute chef Petrova, que dois-je faire ?! » Je pense que je suis loin d’être l’élève modèle en réalité, mais, j’vais faire de mon mieux pour que nos crêpes, ont puissent les manger. •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

Quand j'étais plus jeune, vers quinze ou seize ans, il y avait cette fille dans mon lycée. Elle était belle, elle était brillante, elle avait tout pour elle. Je la voyais traverser la cour, traverser mon quartier, je la suivais des yeux en me demandant ce que cela devait faire que d'être elle. J'avais bien ma petite idée à ce propos. Je me disais que ses parents devaient être si fiers d'elle, si fiers d'eux pour avoir eu un aussi beau bébé. Je me disais que tous les garçons devaient rêver de pouvoir simplement échanger quelques mots avec elle. Je me disais que les filles devaient la jalouser autant que je la jalousais moi-même. Sur toutes les photos elle souriait, même lorsqu'il pleuvait elle était radieuse. Elle était exactement le genre de fille que tout le monde aurait voulu être ou avoir. Je ne vais pas mentir en disant que je n'ai jamais souhaité d'être à sa place. Bien sûr que j'aurais aimé avoir son corps et ses beaux cheveux. Je ne me trouvais pas laide, mais je ne me suis jamais considérée comme étant parfaite. Je veux dire, je suis pas très grande, j'aime pas mon menton ni mes petits yeux. Y a pas mal de choses que j'aurais aimé changer chez moi. Puis ma vie n'était probablement pas aussi exaltante que la sienne. Tout semblait lui sourire, comme si sa vie n'était que bonheur et amusement. Je la voyais partir aux quatre coins de la planète, rencontrer toutes sortes de personnes puis raconter ses nombreux exploits à qui voulait bien l'entendre au lycée. C'est-à-dire tout le monde. Puis un jour, quelqu'un nous a dit que cette fille était malade. Qu'elle était obsédée par son apparence, que ses parents lui faisaient vivre un véritable enfer. Elle est partie et je n'ai plus jamais entendu parler d'elle. Et alors je me suis rendue compte que j'étais stupide de limite la détester pour son existence sois-disant parfaite. En réalité, tout chez elle n'était qu'une façade, qu'une mascarade. Aujourd'hui, je suis prête à parier qu'elle détestait son nez ou qu'elle avait dut se faire mettre des extensions car ses cheveux étaient moches en vrai. Et je me dis qu'en réalité, les apparences sont sacrément trompeuses. Parfois on a l'impression que notre vie ne rime à rien, qu'elle est une grosse blague à elle toute seule, alors que tout ce qu'on a à faire c'est de la rendre plus belle.
Pour ma part, j'avoue que j'ai pas à chercher bien loin. Il me suffit de me lever de mon lit et marcher jusqu'à la chambre de Misha, d'y toquer et de voir son visage pour qu'elle me semble parfaite. J'ai juste à passer quelques minutes, quelques heures avec lui pour savoir que je suis heureuse. Sortir main dans la main, se réveiller à côté l'un de l'autre, partir à l'aventure, se faire pourchasser par une bête sauvage, faire des crêpes. Tout cela peut changer ma vie si je partage ces moments avec lui. Parce qu'il faut admettre que faire des crêpes seule, c'est pas ce qu'il y a de plus passionnant. D'autant plus que seule, j'ai personne pour me faire des compliments comme Misha vient de le faire. « Arrête, tu vas me faire rougir. » je lui dis, sauf que je sais que c'est déjà le cas. Alors je me détourne de lui pour attraper les ingrédients dont on a besoin. Je suis pas trop sûre de ce que je fais mais je me dis que si je fais une erreur dans les proportions, Misha me le dira bien. Enfin j'espère. « On va mélanger tout ça ! » je réponds en montrant de la main le lait, la farine et les oeufs. J'ai dit ça avec pas mal d'entrain, comme pour me persuader que c'est bien ça qu'on est censés faire. D'autant plus que Misha semble être convaincu que c'est moi la chef, alors autant avoir l'air de savoir ce que je fais. Je commence alors à battre les oeufs dans le bol avec le lait et la farine. J'approche le fouet prêt de mon visage pour vérifier qu'il n'y a pas de grumeaux, puis je dévie sa trajectoire et en étale sur la joue de Misha. « Oups, désolée ! » je lance avec un large sourire sur le visage et je commence à reculer prête à prendre la fuite. En fait je suis pas désolée.

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Oksanna & Misha

• Et si j’aurais dû mourir aujourd’hui ? Si ce soir était le dernier jour que j’aurais passé sur cette terre ? A qui j’aurais manqué ? Est-ce qu’on se souviendra de moi éternellement ? Est-ce que j’aurais une putain de plaque avec un nom dans Harvard ? Est-ce que j’aurais droit à une putain de cérémonie ? A un putain d’enterrement avec le son des trompettes des militaires ? Au coup de feu de ces mêmes militaires ? Est-ce que dans six mois on se souviendrait toujours de moi ? Ou alors, est-ce que je serais qu’un simple souvenir, une simple brume ou encore une simple poussière qui met juste un peu de temps à s’en aller ? Qu’est-ce que je serais devenue ? Ou est-ce que j’aurais finit ? Est-ce que j’aurais vu la réaction de mes proches ? Est-ce que j’aurais vu leur tristesse ? Comment tout ça se serait passé ? J’aurais été là, impuissant face à leur dégout, à leurs pleurs ? Ou bien je n’aurais rien vu, je serais rentré dans un rêve qui jamais ne se terminera, sans savoir que je suis parti de ce monde ? J’ai aucune idée de comment tout ça aurait pu se passer, j’y connais rien à ça, à la mort, à l’après mort, à toutes ces merdes. J’suis en vie et je compte bien le rester, et, ce soir est une preuve que j’ai ma place sur cette putain de terre qui part en couille jour après jour, autrement Dieu en aurait décidé autrement, un simple caillou sur le chemin et je me cassais la gueule, me brisant par la même ,occasion la cheville ou un truc du genre, histoire de rendre la chose vraiment chiante pour moi, et, j’me serais fait bouffer par cette bestiole ça se trouve, j’serais mort là, ou en train d’agoniser, en train de me demander à être achevé, à mourir le plus vite possible pour ne plus avoir mal, pour ne plus sentir des crocs entrer en moi et tout arracher. J’vous assure, j’étais pas fait pour mourir ce soir, et encore moins dans les jours qui viennent, j’ai encore beaucoup de temps devant moi j’espère, j’ai tellement de chose à faire, de lieu à visiter, de je t’aime à dire à Oksanna. De conneries à faire avec elle, des aventures à vivre ensemble, et, continuer de faire des crêpes surtout, gouté à ces talents de cuisinière. Alors, je lui demande ce que je peux faire pour l’aider, car je sais juste les manger, les crêpes moi, les faire, c’est autre chose, on m’a toujours habitué à être servi, alors quand il s’agit de cuisiner, j’suis loin d’être un grand chef étoilé. « Heu ouais, si tu veux, je te suis… » Mélanger, c’est quelque chose qui était dans mes cordes non ? J’pense qu’ont allaient pouvoir s’en sortir si elle savait ce qu’elle faisait. Quand il s’agissait de bouffe, j’étais prêt à écouter et à faire exactement ce qu’on pouvait me dire, alors, à nous deux, ont allaient réussir ce soir, ont allaient surement pouvoir faire de bonnes crêpes non ? Et là, l’impensable arriva… Au ralenti, je vis le fouet plein de liquide bizarre venir s’écraser doucement sur ma joue, la frôlant limite, et, le sourire de la jeune femme qui s’affichait sur son visage grandissait de seconde en seconde, jusqu’au moment où elle s’excusa, excuse vraiment pas crédible, je vous le dit. « Ah ouais t’es sûre que t’es désolé ? » Je regardais autour de moi, et, je savais très bien qu’à partir de ce moment-là, ça allait partir en couille, que la bouffe allait voler et qu’on allait finir par en foutre partout. Alors, rapidement, je plonge ma vie dans le bocal de patte, et, je m’approche doucement d’elle, du liquide plein la main. « Si tu pars en courant, ça sera encore pire, alors juste tu restes là, j’te fais deux trois peintures de guerre, et on peut continuer tranquillement à faire des crêpes… Autrement, c’est la guerre… » Avais-je lâché, un grand sourire sur les lèvres. Comme si j’allais m’arrêter à un simple trait sur son visage, faut pas rêver, j’étais toujours dans l’excès en fait, et là, ce que je voulais, c’était lui faire un masque de crêpes en fait… •

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OKSANNA & MISHA

Avec moi c'est tout ou rien. J'aime pas me contenter du minimum, me contenter d'avoir une petite vie banale comme celle de tout le monde. Depuis toujours je sais que j'aspire à quelque chose de plus grand. Quelque chose d'épatant, de renversant. Je veux pouvoir parler toutes les langues existantes, visiter tous les pays de la terre, rencontrer autant de monde qu'il me sera donné de croiser. Je veux pas juste exister et attendre que la mort vienne me chercher comme le fond les petits vieux une fois qu'ils ont vu naître leurs arrières petits enfants. Je veux croquer dans la vie comme je croquerais dans une pomme, je veux tout expérimenter, je veux tout savoir. Que j'en aie la tête qui tourne à force de voir les souvenirs défiler quand je fermerais les yeux pour la dernière fois. Je veux qu'à cet instant, les gens m'envient pour la vie que j'ai eu. Pas seulement mes proches, mes amis et ma famille. Tout le monde. Je veux qu'on se souvienne de moi pour la personne que j'ai été, pour les choses que j'ai accompli. On est pas éternels, mais l'image de nous qu'on laisse derrière nous peut l'être. C'est ça l'immortalité. C'est quand on reste présent dans les esprits malgré le temps qui passe. Quand on continue de nous évoquer, de nous prendre pour exemple. Cléopâtre, Marie-Antoinette, Coco Chanel, toutes ces femmes sont mortes, elles ont eu une fin tragique et pourtant c'est comme si elles nous avaient jamais quittées. Elles ont trouvé leur fontaine de jouvence, elles ont fait un sacré pied de nez à la mort. Cette dernière est venue les chercher, mais n'a pas réussi à les embarquer avec elle dans l'oubli. Je dis pas que je voudrais avoir les vies qu'elles ont eue, faire les choix qu'elles ont fait, loin de là. Je dis juste que ma vie, je compte pas la laisser filer devant moi, la voir se faire la malle alors que je suis toujours assise dans mon canapé. Je vais l'attraper, la faire virevolter, lui donner un sens. J'attendrais pas d'avoir la bénédiction de mes amis ou ma famille pour faire ce que j'ai envie de faire. Ils feront avec, ils s'adapteront. C'est pas à moi de m'adapter à ce que les autres veulent que je sois. Je suis pas comme ça moi, je suis pas une marionnette à qui on dicte comment se conduire. Si ça plait pas tant pis. Je vis pas ma vie pour faire plaisir aux autres ou pour que ça leur convienne. Je suis mon propre chemin et il est déjà tout tracé dans ma tête. Il est torsadé, semé d’embûches mais je sais que je vais les surmonter. Il me mènera vers diverses aventures, vers diverses destinations. Il est pas parfait, mais je l'aime comme ça. Puis il a de la place pour deux et c'est tout ce qui compte. Parce que j'ai pas prévu d'avancer sans être sûre que Misha soit à mes côtés. Lui et moi on a trop a faire pour qu'on en reste là.
Alors quand je lui étale de la pâte à crêpes sur le visage, pas une seconde je me dis qu'on va le regretter. Pas une seconde je me dis qu'on va se faire tuer parce qu'on aura complètement pourri la cuisine du complexe hôtelier. Je me dis que j'en ai rien à faire de ce qu'on pourra nous dire et qu'au pire on aura fichu le camp avant même que quelqu'un se rende compte de quoi que ce soit. Comme quand on était gamins et qu'on rentrait chez nous les chaussures couvertes de boue. Je garde le silence lorsque Misha me demande si je suis sûre d'être désolée. Je voudrais pas lui mentir mais je voudrais pas non plus dire la vérité, histoire de pas aggraver mon cas. Alors je reste muette, un large sourire aux lèvres, le corps en alerte, prêt à décamper au moindre geste brusque de sa part. « Je dois admettre que c'est une offre à considérer. » je réponds à sa menace en faisant mine de réfléchir. Sauf que je sais bien qu'il en restera pas là, que je vais finir avec tout le bol dans les cheveux. Il croit que je le connais pas Misha ? Il croit que je me doute pas qu'il essaye de m'arnaquer là ? « Mais je préfère me battre avant de déclarer forfait ! » je finis par lancer avant de lui tourner le dos et de disparaître derrière les nombreux placard et autres meubles de la cuisine. Je fais de mon mieux pour ne pas me retourner et voir s'il m'a suivie car je sais que ça va me ralentir et que je vais trébucher sur je sais pas quel truc que les cuisiniers auraient laissé traîné. J'abandonne aussi l'idée de me cacher parce que j'arriverais pas à calmer mon rire tant que je le saurais à ma poursuite. Alors j'arrête pas de courir, je passe à droite, à gauche puis encore à gauche. J'essaye de le perdre, de le semer, pourquoi pas de le faire tomber. J'ai l'impression d'avoir à nouveau dix ans. « Alors Misha, je te croyais plus rapide que ça ! » je lance par dessus mon épaule. C'est vrai quoi, je suis pas vraiment connue pour ma rapidité, j'ai jamais été une grande coureuse.

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• La quête spirituelle est le but de la vie de plusieurs personnes. La chose rechercher, leur envie, leur vie tout simplement. C'est quelques chose qui peut-être religieux mais aussi professionnelle. Prenons tout d'abord l'exemple de l'astronaute, cet homme ou cette femme n'ayant pas d'autre but de quitter cette terre, de se balader dans l'univers et voir à quel point face à ce grand vide sans fin, nous sommes si petits, ce si petit endroit de couleur bleu, cet endroit miniature qui a été créé par un peur hasard en l'espace d'un simple claquement de doigts. En haut, loin de toute cette pression humaine, loin de tout problème, en haut, devant cette planète, nous somme seul et libre, libre de tout problèmes. Prenons ensuite l'exemple du perroquet spirituel qui ne fait que répéter et mimer ce qu’il a lu et vu, mais cela ne vibre pas en lui, cela n’est pas lui. Au-delà des mots, au-delà des gestes se trouve le grand vide du perroquet spirituel. Sa motivation est lui-même et sa quête, votre abonnement à sa science. Ensuite, à l’ère du capitalisme, la spiritualité est une marchandise, une mode où la sagesse ne se cultive pas, mais s’achète au vendeur du coin, au gourou du moment. Bref, l’humain pleinement réalisé aura un grand éclat de rire lorsqu’il aura franchi les dernières marches de son évolution spirituelle. Tous les maux qu’il aura endurés le feront rire. Tous ses attachements, qu’ils soient relationnels ou matériels, le feront rire. L’humain pleinement réalisé dans son équilibre intérieur, se figera dans un sourire pour l’éternité et contemplera de ses yeux rieurs, une humanité engluée dans un semblant de sérieux. L’humour est sa clé, l’autodérision son salut... J’ai toujours cru au genre humain, au fait qu’on est pas tous si mauvais qu’on veut bien le dire, qu’on est pas seulement là pour détruire cette planète sur la qu’elle nous vivons, qu’on est là pour s’en sortir, et que le bien est notre but. Bien sûr, ce n’est pas pour tout le monde le cas, j’ai un paquet d’exemple sous la main prouvant le contraire, et j’suis quasiment sûr que vous aussi, et que, vous êtes prêt à tous me les balancer en pleine gueule, sauf que j’vais vous arrêtez là, j’suis pas là pour ça, j’suis là pour vous dire que je crois en l’humain, je crois en l’amour, je crois en la vie parfaite dans une belle maison avec des enfants et un chien, je crois au mariage, je crois au grand amour, je crois à toutes ces putains de connerie que vous allez voir dans ces putains de films à l’eau de rose. J’ai longtemps refusé tout ça, préférant me dire que je ne mérite pas tout ça, mais, j’ai fini par me rendre compte que moi aussi, j’avais droit à ce bonheur, à cette chance là. Oksanna était mon bonheur, ma quête spirituelle, mon identité, elle était tout pour moi. Tout ce qu’il y avait de plus beau sur cette terre, de plus grand, c’était elle. Avec elle, j’étais heureux, j’avais l’impression de retourner dans le passé, là où rien n’avait vraiment d’importance, où l’on s’amusait, tout simplement, sans penser aux répercutions de nos actes, et, c’est un peu ce que nous faisions là, et puis, on risque quoi ? Pas grand-chose, on sera déjà partie avant qu’on nous trouve. Alors, je l’observe, je l’écoute me dire qu’elle préfère se battre et je hausse la tête de haut en bas, doucement, tout en prenant le bol de pâte à crêpes entre mes mains. « C’est dommage, elles auraient pu être bonne les crêpes… » Et là, elle se mit à rire et à courir, comme quand nous étions gosse. J’avais pas besoin de courir pour la rattraper, suffisait juste que je sois silencieux dans mes déplacements et que je reste attentif aux siens. Alors, doucement j’avance, jusqu’au moment où je la vois, de dos, regardant à sa droite et à sa gauche si je ne suis pas là, me taquinant, par la même occasion, alors, doucement, j’avance, très doucement, j’arrive derrière elle, à un petit mètre d’elle. Je la regarde, et là, elle se retourne et se met à courir, sauf que dommage pour elle, je suis là, face à elle, le bol entre les mains, prêt à lui renverser sur la tête. « T’es sûre que tu veux que s’te patte dégueulasse elle aille dans tes beaux cheveux ? » Je préfère demander une dernière fois, histoire d’être sûr à cent pour cent qu’elle va en prendre plein sur elle. Et puis, si elle s’excuse, j’me montrerais gentil. •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

J'ai toujours été de ces gamins difficiles à contrôler et à contenir. Depuis toute petite, je prends des chemins qui ne plaisent pas forcément à mes parents, ou fais des choix qu'ils n'auraient pas cautionnés. Je trace ma route, sans me retourner, sans avoir leur approbation. Ce n'est pas un manque de respect, car j'écoute attentivement ce qu'ils ont à me dire, je prends en compte leurs conseils, leurs mises en garde. Mais au final, je ne me fie qu'à mon instinct. Je suis pas juste leur enfant. Je suis un être humain et je pars du principe qu'on fait pas des enfants pour qu'ils suivent le chemin qu'on leur a tracé. Pour qu'ils aient la vie qu'on voudrait qu'ils aient. Pour qu'ils soient les personnes qu'on voudrait qu'ils soient. Je me souviens qu'ils soupiraient en me regardant, en apprenant ce que j'avais pu faire pendant la journée, alors qu'ils avaient le dos tourné. Ils étaient fatigués et un peu déçus, mais pas forcément par moi. Plutôt par le fait que quoi qu'il puissent dire, je restais leur enfant indomptable. Celle qui ne craignait pas les réprimandes et les punitions. Celle qui faisait ce qu'elle souhaitait et qui savait bien qu'elle était déjà pardonnée avant même de s'être excusée. Certains disaient que c'était simple pour moi, de vivre ma vie comme je l'entendais avec autant de liberté du côté de mes parents. Mais ma liberté, je l'ai gagnée. Elle ne m'est pas tombée dessus avec un papier cadeau, bien au contraire. Si mes proches ont finit par me voir comme la fille indépendante que j'étais, c'était parce que je n'ai jamais cessé de leur montrer et de tenir mes positions. Je défiais du regard, je sortais en cachette, je leur rendait la vie dure pour les épuiser et pour qu'ils se fassent à l'idée que jamais ils ne pourraient me contrôler. Et cet aspect de mon caractère a perduré avec le temps, il s'est même plutôt développé. Aujourd'hui, je peux me considérer comme une jeune femme sacrément têtue et déterminée. Quand je veux quelque chose, je finis par l'avoir. Quand je joue à un jeu, je dois forcément gagner. C'est comme ça, je suis une mauvaise perdante. Je sais ce que je vaux et il n'est pas question que quelqu'un vienne me prouver le contraire.
Alors quand Misha me demande de choisir entre me battre et me rendre, le choix est vite fait. Je m'en fiche qu'elles auraient pu être bonnes ces crêpes. De toute façon j'avais pas forcément faim. Moi tout ce que je veux, c'est redevenir un enfant pendant quelques minutes. Avoir le coeur qui bat car j'ai peur que Misha m'attrape et qu'il me renverse le bol de pâte à crêpe sur la tête. Ce qui ne doit pas tarder à arriver d'ailleurs car après m'être arrêtée quelques secondes pour voir s'il m'avait suivi, je continue ma course et fini face à lui. Face à lui et son maudit bol. Il a été plus malin que moi ce coup-ci. Il a même pas l'air d'avoir couru cinq minutes le traître. Il a juste attendu que je lui tombe dessus. Je le défie du regard en plissant les paupières alors qu'il me demande une dernière fois si je veux pas me rendre pacifiquement. « Non, mais je suis sûre que je vais pas me laisser faire ! » je lui lance. Comme si j'allais un jour jeter l'éponge. Comme si c'était mon genre de m'excuser et d'espérer qu'on se montre miséricordieux. Alors je lui saute dessus, sans faire attention au bol. Si je dois avoir de la pâte partout, je serais pas la seule. J'ai des tendances un peu kamikazes sur les bords, je suppose que c'est bon à savoir. Je dois faire partie du peu de personnes qui risqueraient leur peau pour sauver celle de quelqu'un ou encore sauver leur honneur. Enfin, je dis ça mais il s'agit de Misha et d'un bol pâte à crêpes là. C'est pas comme si je sautais dans le vide avec un mec armé d'explosifs.

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Oksanna & Misha

• J'me suis souvent demandé comment ma vie allait être quand je n'étais encore qu'un enfant, comment tout ça allait se dérouler, si j'allais avoir la chance d'avoir la vie de tous ces gars riche que l'on voit s'afficher fièrement à la télé, si j'allais avoir cette vie de luxe qui ne m'était pas tellement destiné à la base. J'me demandais aussi si j'allais être connu, car plus tu regardes la télé, plus tu lis ces putain de magazine de merde, ces putain de sites qui mettent en avant la richesse, la beauté et la conneries, et plus tu te dis que c'est ça, c'est ça la vue que tu veux, c'est ça la vie que tu désires, que t'aimerais un jour être à leur place, qu'un jour, t'aimerais toi aussi qu'on te regarde, qu'on t'admire, qu'on t'adule. T'allumes la télé et tu tombes sur ce connard qui a baisé je ne sais combien de femmes, qui est pété de thune à en chier un paquet le matin, ce connard qui va te vendre du rêve, du rêve que jamais tu ne pourrais avoir, cette petite merde qui va baiser sa secrétaire sans que personne ne le sache, qui aura des enfants un peu partout dans le monde, sans que ces derniers ne sachent vraiment qui est leur père. Sans qu'ils puissent grandir en étant vraiment heureux. Un père absent, une mère qui galère à finir le mois, tout ça, la télé nous le dit pas, non, elle nous dit pas que la mère porteuse prends du crack, qu'elle s'explose la tête à coup de drogue et d'alcool juste pour oublier que sa vie est merdique, que sa vie n'est qu'un paquet de conneries, un gros paquet de merde. Seul ces enfants la tienne encore en vie, et, malgré qu'elle soit souvent dans des états pas possible, qu'elle soit souvent à la limite du comas, elle se bat, peut-être pas comme tout le monde aurait voulu, peut-être pas comme ces proches l'auraient voulu, mais, elle se bat à sa manière, elle essaye de s'en sortir à sa manière, et, jusque-là, même si elle a plus de bas que de haut, elle s'en sort, elle est encore présente, elle est encore en vie, et ça, ces enfants ne peuvent pas lui reprocher, ils ne peuvent pas dire qu'elle est comme leur père, absent, leur putain de père qui s'affiche au volant de grosse voiture payé avec un chèque à six zéro. Je m’étais rendu compte de ça, que l’argent ne devait pas me bouffer, que je ne devais pas choper la grosse tête, j’m’étais rendu compte que je devais vivre simplement pour être vraiment heureux, et, c’est ce genre de moment que je vivais maintenant, tout de suite, qui me permettait de vraiment me sentir en vie. Ont jouaient, comme des enfants, ont profitaient, ont se moquaient des crêpes à cet instant présent, tout ce qui comptait, c’était s’amuser. Et là, elle était devant moi, la belle blonde, avec son sourire malicieux, elle ne voulait pas abandonner, elle ne voulait pas se laisser faire, et, d’un coup, elle courra rapidement vers moi pour me sauter dessus. J’ai juste eu le temps de lui envoyer le contenu du bol au vol, puis, je la rattrapa comme je pu, j’suis pas un de ces mecs danseurs acrobatiques-là qui rattrape sans problème. Et, la serrant contre moi, je regarda son visage plein de pates. « T’es vraiment une kamikaze toi en fait… Mais, ça te va bien j’trouve, t’es plutôt sexy comme ça ! » C’était ma Xena la guerrière à moi, Oksanna. •

Copyright Clochette
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