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Oksanna&Misha - Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter

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Oksanna & Misha
• Les yeux encore fermé, j’étais là, calme, posé, un sourire affiché sur mon visage, une petite respiration qui ne se faisait entendre, j’étais là, en plein rêve. Je ne sais pas vraiment de quoi je rêvais, mais, ce qui était sûr, c’est que ça devait être pas mal. Le monde des rêves étaient un endroit calme et paisible quand les cauchemars décidaient de rester loin de vous, loin de votre esprit, de votre imagination. J’aimais ce monde, j’aimais y passer des heures, ouvrir une porte pour atterrir je ne sais où, dans un endroit spécial qui n’avait rien à voir avec ce qui pouvait bien se trouver de l’autre côté de la porte que je venais de refermer derrière moi. Quand tu rêves, tu ne t'en rends pas toujours compte, t'as l'impression que c'est réel, que tout ce qui se passe, se passe vraiment. Tu n'as aucune putain d'idée de comment tu as attéri dans cet endroit, t'as aucune idée de ce qui c'est passé avant, mais, tu ne te poses aucune question, tu vis simplement, tu avances dans ton rêve, tu fais ce que tu veux, quand tu veux. Alors, j'aimais ce monde, pendant longtemps, mon seul but dans la journée était de pouvoir me coucher et de rêver, de laisser tous mes putain de problème dans la vrai vie, et m'endormir pour vivre une deuxième vie, pour être enfin appaisé, et, pour le coup, même si je n'avais aucun problème à laisser derrière moi, j'étais appaisé. Dernièrement, ma vie avait prit un tournant que j'attendais depuis des années, un tournant que je ne pensais pas avoir avant longtemps, que je ne pensais pas y avoir droit en réalité. Ce tournant portait un prénom, le doux prénom d'Oksanna. Jamais je n'aurais pu penser mieux, jamais je n'aurais pu avoir cette chance si elle ne serait pas revenue ici? Bref, je ne préfère ne pas me poser la question, tout ce que je sais, c'est que pour l'instant, j'suis le gars le plus chanceux du monde. Alors, je rêve, tout simplement, je rêve, je me laisse emporter dans différent monde mais je ne sais pas trop où je suis, j'me pose pas de question, mais ça, c'est jusqu'au moment où j'entends des bruits étranges dans mes rêves, jusqu'au moment où j'entends des pas non loin de ma chambre, dans le couloir extérieur. J'ouvre pas les yeux, vous savez, j'm'en moque, j'veux dire, personne va venir me voir à cette heure là, tout le monde dort, ça doit surement être quelqu'un qui a eu envie de pisser et voilà, j'me pose pas trop de questions, et, je me laisse repartir doucement dans mes rêves, en ésperant ne pas mettre trop de temps avant d'y retourner, histoire que ma nuit ne soit pas écourté pour un gars qui a juste eu une envie de pisser. •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

Je quitte pas des yeux le plafond de la chambre dans laquelle j'ai été installée. Je sais pas quelle heure il est ou depuis quelle heure je suis dans cet état. J'arrive pas à fermer les yeux, à déconnecter mon cerveau, à m'endormir. C'est juste impossible, y a trop de choses qui se bousculent dans mon esprit. A vrai dire, c'est pas le premier soir, la première nuit que ça me fait ça. Ça fait des jours que j'ai l'impression d'être dans un état second, plongée dans mes réflexions. Je suis toujours dans les nuages, comme un peu perdue, un peu dans un autre monde. Je suis pas dans le moment présent et je pense que ça se voit. Je suis toujours de retour quelques jours plus tôt, une certaine nuit sur un certain toit d'immeuble dans Cambridge. Misha nos baiser, nos étreintes, cela hante littéralement mes pensées, c'est gravé dans mon esprit et j'ai pas le moyen de m'en défaire. Ni le moyen, ni l'envie d'ailleurs. Comment pourrais-je un jour vouloir oublier ce que nous avons vécu, ce qu'il s'est passé entre nous. J'avais attendu cet instant depuis si longtemps que je sais que je le chérirais jusqu'à la fin de mes jours. Non, ce n'est pas le souvenir en lui même le problème. Ce qui me garde éveillée la nuit, et dans un autre monde le jour, c'est plutôt ce que cela voulait dire. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion d'en reparler depuis cette fois-là et je dois admettre que mon côté control freak aurait bien besoin d'une petite mise au point. C'est la folie dans mon cerveau, tous mes neurones me demandent la plus grande attention, il me demandent de me creuser la tête, d'essayer de trouver une explication, un peu n'importe quoi. Qu'en est-il de nous deux ? Où en sommes-nous à présent ? Qu'est-ce que cela voulait dire l'autre fois ? J'ai pas envie de faire ma fille chiante, mais j'ai besoin de savoir. J'ai besoin de savoir ce qu'il en est de son côté, ce qu'il pense, ce qu'il veut. Ca fait un moment que je me dis qu'il faudrait que j'aille lui en parler car je sais qu'au bout d'un moment je vais devenir folle. J'avais juste pas envie de faire ça par SMS ou bien au téléphone. Je voulais pouvoir le regarder lorsque nous en parlerions. J'ai besoin d'au moins un contact visuel, de voir sa réaction, tout ça. Cela peut paraître assez con mais je pourrais pas faire autrement, c'est absolument nécessaire.
C'est ainsi que je finis par me redresser dans mon lit. C'est mort, je peux plus attendre. J'ai besoin de réponses maintenant. Je me lève, je me change rapidement histoire de pas avoir à me balader en petite tenue dans les environs et ferme la porte de ma chambre. Sur le chemin je change au moins cinq fois d'avis. Et si sa réponse ne me convenait pas ? Et si il me trouvait lourde à venir le voir ? Et si dans sa tête c'était évident et qu'il ne comprenne pas que je me pose des questions ? J'ai pas envie qu'il pense que pour moi c'est pas évident. Punaise, c'est vraiment compliqué cette histoire. D'autant plus que là, j'en fais tout un drame mais si ça se trouve quand on se verra, ce sera aussi simple que les autres fois que nous nous sommes vus. Je suppose que je devrais avoir plus confiance en moi. Une fois arrivée à sa porte, j'attends quelques secondes avant de toquer. Je me dis que qui ne tente rien n'a rien. Alors j'y vais et tends l'oreille pour deviner quand il va m'ouvrir. D'ailleurs, je n'avais même pas pensé à l'éventualité qu'il puisse dormir, lui. Je sais pas du tout quelle heure il est et j'espère que je ne l'aurais pas dérangé.

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Oksanna & Misha
• Il y a un début à tout, que ça soit le début de la vie, le début des galères, le début du bonheur, le début d’un film, le début d’une relation, le début d’un amour, le début d’une nouvelle vie, le début de la toute première fois où vous aller coucher avec cette jeune femme qui vous attires tant, le début de votre première relation stable, celle qui vous fera sentir comme un homme, heureux et fier aux côtés de cette belle jeune femme qui fera battre votre cœur comme personne n’y sera arrivé… Mais tout début est annonciateur d’une fin, rien est éternel malheureusement… La fin de la vie, la fin des galères, la fin du bonheur, la fin de ce film qui vous a tant passionné, la fin de cette relation, la fin de l’amour, la fin de cette nouvelle vie que vous aviez prévu, la fin de cette première fois que vous avez tant apprécié et que vous aimeriez recommencer, la fin de cette première relation stable qui vous aura enfoncé vers le fond sans que vous vous en rendiez vraiment compte, et vous finirez seul car jamais vous ne voulez reconnaitre ce désespoir et cette tristesse que vous ressentez à présent. Le début, la fin, deux mots qui s’associent tellement bien ensemble, c’est assez étrange même, car personnellement, dernièrement, il y a beaucoup de début qui se mettent en place, mais je ne vois pas la fin, je ne veux pas la voir. Sans la repousser, je n’arrive pas à l’imaginer, à me demander si un jour, je la verrais vraiment. Comme une sensation d’invincibilité, une sensation d’immortalité et de bonheur constant. Longtemps j'avais merdé, longtemps j'étais ce genre de gars à ne pas vouloir être gentil avec son prochain, j'étais le genre de mec à te claquer la gueule parceque tu m'as demandé l'heure, le genre de gars à t'éclater une chaise dans le dos parceque tu m'as dérangé en pleine lecteur d'un message important, j'étais ce genre de gars que peu de personne voulait approcher, ce mec vachement froid et distant quand il ne te connait pas, ce gars plutôt con, qui n'en fait qu'à sa tête et qui agit seulement sur des coups de têtes, ce mecs pas très cool en soit, celui qu'on évite. Mais, j'avais changé, j'avais appris à devenir quelqu'un de bien, une personne de meilleur, qui ne réagit pas au quart de tour, qui prends le temps de discutter, de s'amuser, je n'étais plus vraiment cet enculé de première, même si avec certaines personnes je l'étais. Mais, j'avais changé, honnêtement, j'étais devenu quelqu'un de meilleur, et ça, Oksanna en était la raison. C'était grace à elle tout ça. Alors, pour une fois dans ma vie, j'étais heureux, j'étais complètement apaisé, sans me poser aucune question, et ça, même quand je me rendis compte que ces bruits derrière ma porte n'était pas quelqu'un voulant aller pisser mais plutôt une personne qui attendait que je lui ouvrir la porte. Habituellement, j'aurais gueulé à la personne d'aller se faire foutre, et ça, sans demander qui elle pouvait bien être, mais, tellement j'étais apaisé, je restais allongé, les yeux fermé, comme un automatisme pour pas me lever, et, je pris la parole. "Si c'est important entre, autrement laisse moi dormir il est tôt là !" A vrai dire, je ne voyais pas qui aurait pu venir toquer à ma porte à une heure pareil, mais, j'attendais de voir, et ça, même si j'avais encore les yeux fermés... •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

J'ai toujours fait partie de ses personnes qui aiment tout contrôler, qui aiment tout cadrer et que tout soit clair dans leur tête. J'aime pas être dans le doute, dans l'attente, dans l'ignorance. J'ai besoin de clarifier les choses quand elles ne le sont pas, j'ai besoin d'avoir des réponses à mes questions et de savoir vers quoi je me dirige. J'aime pas marcher les yeux bandés, j'aime pas rester impassible face à une situation qui me dépasse, être inutile, ne pas avoir mon mot à dire. C'est limite insupportable pour moi, ça m'angoisse et me rend mal à l'aise. On m'a souvent dit de me relaxer, d'être patiente, de ne pas toujours avoir trop d'attentes dans ma vie, mais je n'ai jamais réussi à mettre ses conseils en oeuvre. Déjà qu'en règle générale j'ai du mal à écouter les avis des autres car je suis trop concentrée sur le mien, sur ce que je pense, alors quand il s'agit de ma façon de vivre les choses c'est juste pas possible. Je me rends bien compte que ça me pourri un peu la vie mais je ne peux pas l'imaginer autrement. Je ne me vois pas rester comme une plante quand quelque chose m'arrive ou pourrait m'arriver. Je pars du principe qu'il faut pouvoir saisir les occasions, les opportinutés quand elles se présentent. Ca me paraît logique. Alors quand je repense à moi et Misha, à ce que nous avons vécu dernièrement, je me dis que je peux pas rester là, les bras croisés. Je veux pas attendre qu'il vienne vers moi pour qu'on mette ça au clair, d'autant plus que peut-être que ça l'est déjà dans sa tête. Il fallait vraiment que je le voie, que j'en parle avec lui. C'était vital, c'était nécessaire. Alors quand je toque à sa porte, je ne réfléchis pas vraiment et je ne me dis pas qu'il était peut-être en train de dormir. D'ailleurs j'ai rapidement une réponse à ma question car il m'envoie presque balader. Bien entendu, ce n'est pas moi à qui il répond. Il ne sait pas que c'est moi derrière la porte, il doit se dire que c'est un pote un peu lourd qui veut lui raconter je sais pas trop quoi et qui le réveille en plein milieu de la nuit. Je souris alors à sa réaction. La conversation que je veux que nous ayons se doit d'être sérieuse, mais je me dis que cela peut attendre deux minutes, que je peux le taquiner un peu avant de prendre un air plus grave. Je me rapproche alors de la porte, jusqu'à y coller ma joue et y poser ma main. « C'est Oksanna. » je dis afin d'annoncer ma présence. J'ai pas besoin de parler très fort puisque tout l'endroit est particulièrement silencieux. Normal j'ai envie de dire, tout le monde dort ici, contrairement à moi et maintenant Misha puisque je l'ai réveillé. « Mais je vois que je te dérange, donc si tu veux je peux passer plus tard ? » je lance tout de suite après en prenant un air faussement déçu. C'est peut-être méchant de lui faire un coup comme ça, mais moi ça me fait rire. Puis comme ça je sais qu'il sera vite hors de son lit. Je fais alors mine de m'éloigner en tournant le dos à sa porte et en faisant entendre des bruits de pas de plus en plus distants. J'ai du mal à me retenir de rire. J'aurais tellement envie de voir sa tête de "je viens de me lever".
Quand enfin j'entends la porte derrière moi s'ouvrir, je me retourne, un grand sourire aux lèvres. Je ne vais pas lui cacher que je faisais cela exprès. Après tout, les meilleures blagues le sont qu'à partir du moment où elles sont découvertes.

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• Vous voyez cette fille avancer face à vous, et plus elle se rapproche, plus vous reculez, la toucher ou bien lui parler est impossible, vous êtes là, face à cette situation sans pouvoir faire quelques choses, vous êtes juste un simple spectateur de cette scène, et non un acteur comme vous auriez désiré l'être. Le soleil faisant ressortir encore plus ces beaux yeux, ces cheveux brillant ainsi que son visage vous faisant croire qu'un ange se trouve face à vous, que cet ange est un envoyé du seigneur étant là pour vous, pour venir vous chercher. Elle vous regarde, vous souris, vous tend les mains, mais il n'y a rien à faire, vous êtes impuissant face à cette fameuse scène, tout ce que vous pouvez faire est regarder, rien de plus, rien de moins. Tout le monde connaît ce passage court, mais qui vous paraît être une éternité. Puis, vous vous réveillez en sueur, dégoutté que tout ça ne soit tout simplement qu'un rêve, et que cette fameuse personne dont vous avez rêvé ne soit pas réelle. Ne vous êtes-vous jamais posez la question ? D’où sortent ces visages que vous créez dans vos rêves, dans votre imagination ? Est-ce qu'elles existent vraiment, est-ce qu'une personne aura se visage, ou si après tout, c'était la seule et l'unique, et que personne ne ressemblait aux habitants de vos pensées ? Elle était le tireur et vous, vous étiez cette cible si facile, elle vous a touchez en plein cœur sans vous loupez. Le problème, c’est que vous n’aviez aucune envie qu’elle vous loupe, c’est que tous ces gestes pour vous sont perfections. Alors, quand vous vous réveillez, la seule pensée qui vous traverse l’esprit est cette jeune femme qui est venue vous hanter dans vos rêves, cette jeune femme… Qui est-elle ? Est-ce qu’elle existe vraiment ? Est-ce qu’un jour, vous allez pouvoir la rencontrer ? Est-ce qu’elle va prendre son arc magique et vous tirez en plein cœur ? C’était ça, les vrais questions, les vrais questions que je ne me posais plus depuis maintenant plusieurs semaines. Je l’avais trouvé, cette fille parfaite, cet ange descendu tout droit du Paradis pour t’offrir un bonheur impensable en sa compagnie. Pour moi, tout ça, c’était clair, cette relation, elle était clair, je ne me posais aucune question, dans ma tête, Oksanna était à moi, c’était elle et pas une autre, j’veux dire, après ces cinq ans, après cette soirée au bar puis sur le toit de cette immeuble, j’me posais pas de questions, à mon sens, c’était logique. Alors, quand je sorti de mes rêves suites à ces bruits de pas, puis surtout, ces tapements contre ma porte, j’étais loin d’être le gars le plus heureux du monde. Sauf qu’à ma grande surprise, c’était elle, qui se trouvait derrière. Je mis un instant avant de réaliser en fait. « Mais non attends ! J’savais pas que c’était toi entre là ! » Avais-je répondu. Non, j’voulais pas qu’elle repasse plus tard, elle était la seule à avoir le droit de me réveiller en pleine nuit sans que je ne lui en veuille. Sauf que Madame avait l’air d’en avoir décidé autrement, j’entendis des bruits de pas, comme si elle avait décidé de partir quand même. Mais non ! Du coup, j’me leva, d’un coup, en boxer, et, je sauta vers la porte pour l’ouvrir, et surtout… La trouver planter devant, avec un large sourire sur ces lèvres. « Ah ah ah… » J’crois que pour imiter un rire, j’suis vraiment nul. « C’est pas drôle j’ai failli me casser la gueule en tombant de mon lit. » J’suis loin d’être le gars le plus adroit au réveil, vraiment… J’suis même le gars qui pourrait se prendre un meuble en pleine face car il ne l’a pas vu. J’sais pas vraiment ce qu’Oksanna me veut, mais, j’m’en moque, si elle a décidé de venir finir sa nuit avec la mienne, j’en suis ravis. •

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OKSANNA & MISHA

Y a des personnes comme ça, qui arrivent à te faire changer d'humeur rien qu'avec leur présence, leur voix, ou un sourire. Tu te sens mal, tu te pose des questions, puis tu le vois face à toi, te sourire, te dire deux ou trois mots et c'est bon, tous tes problèmes se sont envolés, un peu comme par magie. Avec mon caractère bien trempé, je me suis toujours dit que jamais personne arriverait à me faire changer, à influencer mes humeurs ou ma façon d'être. Dans ma tête, j'étais trop têtue pour ça. Quand j'ai envie de faire la gueule, je le fais. Quand j'ai envie de rire, je ris. Personne ne peut me convaincre de sourire si je n'en ai pas envie ou de m'attrister si je ne suis pas déjà triste. Je me suis toujours considérée trop forte pour qu'on puisse m'atteindre à ce point. Du moins, c'était ce que je pensais jusqu'à il y a quelques temps. En effet, depuis quelques semaines je peux remarquer des changements dans mon comportement. J'ai l'impression de m'être adoucie, de sembler moins froide quand je m'adresse aux gens. Je reste caractérielle mais il m'arrive souvent de réagir d'une façon que je n'aurais pas pu deviner. C'est compliqué à expliquer mais je note que j'ai changé. Et il m'en faut pas beaucoup pour comprendre d'où cela vient. En effet, depuis que j'ai revu Misha, je vois qu'il a une grande influence sur moi. Quand je pense à lui, je souris bêtement, j'ai le regard lointain. Quand des inconnus me parlent, j'ai plus tendance à vouloir en apprendre plus sur eux qu'à essayer de m'en débarrasser. Je suis plus joyeuse, plus rêveuse. C'est bizarre, j'ai l'impression d'être comme une nouvelle personne. Moi qui étais très terre à terre, je commence à être plus souvent pessimiste limite fantaisiste. En temps normal, c'est quelque chose qui m'aurait fait flipper, que j'aurais pas du tout apprécier. Moi que je change de personnalité pour quelqu'un ? Et puis quoi encore ? Je ne plie pas, je suis une personne indépendante. Sauf qu'en vrai, je m'en fiche, ça me fait presque plaisir. En même temps, il ne s'agit pas de n'importe qui là. C'est Misha. Celui pour qui je serais prête de changer de la tête aux pieds s'il le fallait. Même si je me doute que je n'aurais jamais besoin d'en arriver à de telles extrémités. Je suis heureuse qu'il influence mon humeur car il me rend heureuse, car il me redonne le sourire. S'il me faisait du mal ce serait une autre histoire, mais ce n'est pas le cas.
Alors quand je le vois, à la porte de sa chambre, en boxer, les cheveux en bataille et pas encore tout à fait réveillé, je peux pas m'empêcher de rire. C'est fou, j'ai qu'à le voir pour avoir l'esprit plus léger. D'autant plus que cette scène est assez drôle il faut l'avouer, même si lui ne semble pas forcément être du même avis. « Désolée, mais c'était plus fort que moi. » je lui lance pour m'excuser une fois calmée. Mais en fait je m'excuse pas vraiment parce que je ne regrette pas d'avoir fait ça. C'est juste trop drôle. « Enfin bref, je suis venue car y a quelque chose qui me tracasse et j'aurais bien aimé t'en parler. Ca te dérange de venir faire un tour avec moi ? » je lui demande en montrant d'un geste de la main les alentours des habitations. J'ai pas envie d'en parler dans un couloir et je sais qu'il vaut mieux pas que je rentre dans sa chambre si je veux arriver jusqu'au bout de la conversation que j'ai prévu. « Peut-être devrais-tu mettre un short ? » je finis tout de même par rajouter en jetant un coup d'oeil à sa tenue. Cela ne me dérange absolument pas de le voir ainsi vêtu, bien au contraire. Mais disons qu'il n'aura pas l'air très malin si quelqu'un nous croise, bien que je doute qu'il y ait beaucoup de monde dehors à cette heure si.

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Oksanna & Misha
• Je marche à contre sens dans un monde qui n’est pas mien. Je me demande comment ma vie aurait été si tout avait été éclairé d’une lumière divine, si tout avait été déjà écrit dans un livre magique, ou bien préparé sur un plateau d’argent. Est-ce qu’aujourd’hui, je serais là ? Est-ce que mes choix ont été les bons ? Est-ce qu’un jour, je m’en voudrais d’avoir fait ça ? J’peux pas dire que je suis le gars le plus intelligent sur terre, le plus réfléchis. J’suis loin d’être ce bon petit gars qui va transformer tout ce qu’il touche en or. Qui suis-je après tout ? Un simple fantôme du passé ? Un pion qui erre encore et encore sur cette terre dont il se moque bien ? Eclairez moi, aidez-moi, car je ne le sais pas vraiment. Tout au long de ma vie, j’ai pris des décisions qui m’ont semblé être bonne, qui m’ont paru juste pour moi, malgré que pour certaines personnes, ce n’était pas le cas. Je fonçais toujours sans réfléchir aux répercutions de mes actes, chose à ne pas faire à certains moments, dans certaines circonstances. Ne me jetez pas la pierre, car après tout, je ne suis qu’un être humain. Il y a beaucoup trop de chose que je ne peux expliquer, que je ne peux comprendre, alors, j’avance, je me fie à mon instinct, à ma façon de voir la vie, et je vis, tout simplement. Par moment, j’ai un peu trop merdé, j’me suis peut-être, surement même, emporté trop vite, j’ai pris des décisions trop rapidement, sans vraiment me poser les bonnes questions, sans vraiment me demander si plus tard, j’allais finir par le regretter. J’ai souvent été ce gars qui a l’air de se moquer de tout, que tout lui passe au-dessus de la tête, comme si je vivais au jour le jour, mais ça… C’est terminé, c’est bel et bien terminé. J’ai enterré cette partie de moi, ou plutôt, je l’ai laissé dans un côté de ma tête, bien endormi sans aucune envie de la réveiller. Désormais, j’avais une raison d’être heureux, de vouloir avancer, de vouloir aller toujours plus loin. J’avais enfin réussi à avoir tout ce qu’au fond, j’avais toujours désiré, et, je ne pouvais pas espérer mieux, je me posais encore la question du pourquoi du comment j’avais cette chance, mais, je préférais ne pas trop m’y attarder, j’étais chanceux, le mec le plus chanceux de la planète, j’en étais conscient, alors, j’ferais rien pour gâcher tout ça, j’ferais vraiment rien qui pourrait nuire à Oksanna. Alors, quand j’entendis sa petite voix derrière cette porte, je sauta de mon lit et j’alla ouvrir la porte, pensant qu’elle était en train de faire demi-tour, elle était juste en train de mimer des bruits de pas. Sérieusement ? Voilà, j’pense que vous comprenez pourquoi c’est elle et pas une autre, ce genre de chose qui me font sourire, cet esprit encore un peu enfantin qu’elle a gardé. C’était un tout. Mais, la phrase qui suivi ces excuses avait l’air d’être beaucoup plus sérieuse, elle voulait qu’on parle, mais en allant dehors. J’hausse un sourcil, qu’est-ce qu’il se passe ? « Heu ouais… ouais, vas’y on y va. » Avais-je lâché commençant à sortir de la chambre sans prêter attention à ma tenue. Mais, c’est quand elle me fit remarquer que ça serait mieux que j’enfile un short que je réalisa que ouais, pour le coup, ça pourrait être mieux que de sortir en boxer. Je lâche un petit rire, me rendant compte de ma connerie, et, rentrant dans la chambre, j’enfile le premier short qui me passe sous la main ainsi qu’un t-shirt et je la rejoins, fermant la porte de ma chambre. « Tu m’fais flipper quand même quand tu dis des trucs comme ça à cette heure-là ! » Ouais, c’était loin d’être rassurant vous savez, ça annonce jamais quelque chose de bon. Alors, je m’exécute, et on quitte le bâtiment pour se retrouver dehors, ou, après quelques minutes de marche, un espèce de banc s’offre à nous. Allant m’asseoir dessus en prenant Oksanna par la main pour la guider vers moi, j’finis par prendre la parole une fois installer. « Bon, avant qu’on se fasse attaquer par des moustiques, dit moi ce qui va pas ! » Ouais, car j’ai pas de moustiquaire portable en fait. •

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OKSANNA & MISHA

J'espère que j'arriverais à trouver les bons mots. J'espère que pour une fois, je saurais exprimer mes sentiments et mes attentes par rapport à la relation que je veux avoir avec Misha. Lorsque nous étions en Russie, j'ai voulu faire évoluer notre amitié, j'ai voulu lui faire savoir que je voulais qu'il fasse partie de ma vie différemment. J'ai tenté de lui faire comprendre l'attirance et les sentiments que j'éprouvais pour lui mais je m'y suis mal prise. J'ai été trop fière pour lui dire en face que je l'aimais, pour l'embrasser sans avoir sa permission. J'ai tout fichu en l'air car je n'ai pas été fichue de mettre des mots les uns après les autres afin de former des phrases sincères. Du coup, je me dis qu'aujourd'hui, c'est ma chance d'arranger tout ça. Je sais ce que je ressens envers lui et je sais ce qu'il ressens envers moi, il n'y a pas vraiment de doute là dessus. Pas après la nuit que nous avons passé ensemble. Mais j'ai besoin d'éclaircir certaines zones d'ombres, j'ai besoin de lui dire clairement que je ne veux plus le quitter, que je l'aime et que je voudrais qu'on puisse former quelque chose ensemble. C'est plutôt stressant pour moi car je sais que j'aurais vraiment du mal à lui sortir tout ça, d'autant plus que c'est pas encore tout à fait formulé dans ma tête. Je dois faire les choses bien cette fois-ci, c'est un peu comme ma responsabilité et je pense que je le lui dois bien. Je suis donc plutôt rassurée de voir qu'il est assez inquiet à l'idée qu'on ait une conversation sérieuse au beau milieu de la nuit. Cela veut dire qu'il ne s'en fiche pas de moi, de nous. En tout cas c'est ce que j'espère car je tomberais de bien haut s'il me disait cette nuit qu'il ne souhaitait pas construire quelque chose avec moi. D'ailleurs, je sais pas trop comment je réagirais. J'irais sûrement me donner à manger aux lions car je n'aurais pas vraiment la force de continuer à vivre sur cette planète sans Misha. Mais bon, c'est pas le moment d'avoir de telles pensées car sinon je vais me porter la poisse. Je dois rester calme et détendue, je dois avoir confiance en moi. « Ne t'inquiète pas, c'est rien de grave. » je lui dis, à la fois pour le rassurer mais aussi pour me rassurer. En effet, ce que j'ai à lui dire n'est pas grave en soi. C'est plus, important, sérieux. C'est un grand pas pour moi et je l'espère pour nous deux. Nous nous dirigeons donc tous deux dehors, gardant le silence, lui sûrement pour se préparer à ce que j'ai à dire et moi pour essayer de trouver mes mots. C'est pour, j'ai vingt-cinq ans et j'ai l'impression d'en avoir dix. Je suis adulte, je devrais quand même pouvoir m'exprimer correctement. Une fois à l'extérieur, Misha prend ma main et s'installe sur un banc. Je m'assois à côté de lui tandis qu'il me demande de lui dire ce qui ne va pas. Je respire profondément et plonge mon regard dans le sien en me disant que ça me donnera du courage. Après réflexion, je me dis que ça va plus que déconcentrer qu'autre chose alors je rabaisse les yeux. « Tout va bien, ne t'inquiète pas. C'est juste que depuis l'autre soir, je me pose des questions sur nous. Je voudrais savoir où on en est en fait. » je lui explique. Je sens le feu me monter aux joues lorsque je fais référence à notre nuit sur le toit. Je me rends alors compte que j'en avais encore jamais parlé à personne. En même temps je suis quelqu'un de plutôt discret quant à ma vie privée. Je m'apprête à reprendre la parole pour être plus explicite sur ce que j'attends de cette conversation quand j'entends un bruit dans les buissons derrière nous. Je me retourne dans un sursaut. « T'as entendu ça ? » je demande à Misha, pas très rassurée. Je plisse les yeux pour y voir plus clair mais il fait sacrément sombre. En même temps, nous sommes au beau milieu de la savane, je ne devrais pas m'attendre à ce qu'on ait des lampadaires.

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Oksanna & Misha
• C'est sombre, j'entends des bruits mais aucun que je peux reconnaître... Ah... Attendez, si... Non, c'est pas possible... J'entends encore ce bruit sourd, pour la troisième fois de ma vie, ce bruit qui m'emporte ailleurs, qui me fait savoir qu'aujourd'hui, c'est peut-être la fin, la fin d'une histoire... Je sais pas ce qui ce passe, mais mon frère est là... Putain non ?! Qu'est-ce qu'il fou là ? Il est censé être mort, merde, bordel, expliquez-moi, me laisser pas dans l'indifférence. Oh merde... Je comprends tout, on est dans sa voiture, ce bruit sourd, c'est qu'on vient d'avoir un accident... Putain de merde, c'est un cauchemar mais je n'arrive pas à en sortir. Aidez-moi, me laisser pas revivre ça une deuxième fois, j'veux me réveiller, j'veux pas tout revoir... Accident. Feu. Explosion. Bruit sourd. Médecin. Bousculer. Agitement. Blanc. Mur blanc. Stress. Cœur... Mon cœur à cessé de battre. Mort. J'suis mort, et j'me vois en train de partir, j'me vois quitter ce monde mais quelque chose me retire vers mon corps, c'est pas maintenant, c'est pas mon jour. J'me réveil à l'hôpital, le jour où j'suis sorti de ce putain de comas, le jour où j'ai appris que normalement, j'aurais dû mourir, mais que mon frère, cliniquement mort, m'a passé son cœur pour que je vive... J'pète un câble, je transpire, et là... J'me réveil. En sueur. Putain, encore une fois, encore un cauchemar de plus, encore une nuit mauvaise, une de ces nuits où vous auriez préféré ne pas dormir, une de ces nuits où le passé vous rattrape et se claque en plein dans votre gueule, encore une nuit où le lit est trempé, pas par la pisse, mais par la sueur, j’ai arrêté d’me pisser dessus depuis bien longtemps. Tout ça, c’est derrière moi maintenant, ces nuits agités, ces rêves mauvais, ces envies de ne plus dormir pour ne plus voir ce visage est bien loin. J’avais appris à dormir paisiblement, et, depuis le retour d’Oksanna, mes rêves n’étaient que bonheur, comme un avant-goût du Paradis quand j’étais à ces côtés, quand j’avais cette chance. Pour moi, elle était à moi, j’avais pas vraiment mis de nom là-dessus, car c’était comme une évidence à mes yeux. Nous n’en avions pas parlé, car j’pensais que c’était aussi clair dans sa tête que ça l’était dans la mienne. Pour moi, c’était ma copine, et plus même. C’était celle qui connaissait tout de ma vie, celle qui m’avait vu grandir, celle qui m’avait appris des choses, celle qui m’avait fait aimer des choses, c’était elle qui était désormais à mes côtés, celle qui me comblait, c’était avec elle que je voulais être pour le restant de mes jours, avec elle que je voulais faire ma vie. J’vous laisserais pas me dire que c’est trop tôt, car au fond de moi, je l’ai toujours su, c’est pas comme si je venais de la rencontrer, oh non, loin de là même, alors, c’était comme logique pour moi. Donc, assis sur ce banc, j’savais pas vraiment ce qu’elle voulait me dire, et, bien qu’elle ajoute que ce n’était rien de grave, d’ailleurs, quand on dit cette phrase, c’est que y’a quand même quelque chose de pas cool derrière tout ça, j’la regarde avec un léger sourire sur les lèvres. J’trouve ça mignon en fait, le fait qu’elle vienne me réveiller à cette heure si pour savoir ça. Alors, d’une main que je viens poser sous son menton, je relève son visage. « Si j’avais su que t’en aurais pas dormi, ont auraient eu cette discussion plus tôt ! » Car au final, c’est le fait de penser à moi qui l’avait empêché de dormir, non ? « Mais… Pour moi, on est ensemble… non ? » Pour moi, tu es à moi, tu es mienne et je suis tiens. Et puis, d’un coup, elle sursaute tournant son visage vers l’espèce de buisson derrière nous, elle me demande si j’ai entendu le bruit. J’hausse un sourcil et je regarde dans la même direction qu’elle mais… Non, j’ai rien entendu. « Heu non… C’était p’tête le vent… Quoi que y’a pas de vent en fait… Surement un oiseau ou un truc du genre ! » Mais pour le coup, j’avais aucune envie que ça soit autre chose, que ça soit une hyène ou une merde du genre, car bordel, ça me ferait chier. •

Copyright Clochette
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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

Dire ce que l'on ressent à la personne qu'on aime, lui expliquer qu'on voudrait rester avec elle jusqu'à la fin de nos jours, s'ouvrir à ce point à quelqu'un, c'est un peu comme passer un oral. Avant, on a peur de ce qu'on va bien pouvoir dire, de comment la personne va le prendre. Et si on trouve pas les bons mots ? Et si on a un trou ? Et si on se défile ? On se pose des questions, on a la boule au ventre, on angoisse et on se dit qu'il n'est pas encore trop tard pour prendre la fuite. Abandonner histoire de pas se rater, de pas avoir à se confronter à la réalité qui risque d'être trop dure. Si on est toujours là lors du moment fatidique, on a l'impression de dire n'importe quoi. On fait ce qu'on peut, on se bat, on essaye de pas baisser les bras. On tente de décrypter le regard de l'autre, de savoir ce qu'il peut bien penser de tout ça, de deviner ce qu'il va bien pouvoir répondre. Et après, c'est l'attente infernale. Chaque seconde paraît durer des heures. On repense à ce qu'on a bien pu dire, on se dit qu'on aurait pu faire mieux, qu'on aurait du dire telle chose au lieu d'une autre. Mais une fois qu'on se rend compte qu'on s'en est bien sorti, on a presque envie de recommencer, de revivre cet instant car il vous a presque donné des ailes. Il a fait battre votre coeur, il vous a secoué et c'est ça que vous avez aimé. Cette espèce d'adrénaline que vous avez ressenti est presque comme une drogue, vous vous dites que vous aimeriez bien y regoûter, juste une fois.
Alors quand Misha me dit que dans sa tête, on est ensemble, c'est la panique dans la mienne. Tous mes sentiments se mélangent. J'arrive pas à y croire. Il a bien dit "ensemble". Genre, "ensemble" pour de vrai. C'est donc ça. Ce que j'ai attendu limite toute ma vie est en train de m'arriver. Pour le coup, je suis hyper fière de moi. Je me dis que j'ai pas foiré cette fois, que je m'y suis bien prise. J'en étais capable et maintenant c'est comme si des millions de portes s'ouvraient à moi. Une plutôt une seule, une porte géante qui donne sur quelque chose de merveilleux. Et ce quelque chose, c'est Misha. Il est ce qui a toujours manqué dans ma vie et ce dont je ne compte plus pouvoir me passer à présent. Il est un peu comme une finalité, comme le happy ending que j'attendais. Cela fait un bien fou de se dire que c'est en train d'arriver. Maintenant, je sais exactement ce qu'il souhaite et c'est exactement ce que je souhaite aussi. C'est comme si je vivais le plus beau jour de ma vie. Ou l'un des nombreux suivants plus beaux jours de ma vie qui vont suivre celui-ci. Car plus rien ne pourra se mettre entre moi et le bonheur. J'ai envie de le prendre dans mes bras, de l'embrasser, de lui dire que je l'aime et que je compte plus le lâcher. Sauf qu'un truc m'arrête en plein milieu. Un bruit attire mon attention et je sais pas pourquoi, tous mes sens sont aux aguets. Je m'attendais pas vraiment à ce qu'on soit dérangés ici en plein milieu de la nuit, et le fait que nous soyons dans la savane ne me rassure pas vraiment. Misha commence à dire que c'est peut-être le vent, ou bien un oiseau. Oui, c'est sûrement ça. Un pélican ou un flamant rose, un truc inoffensif doit être en train de se balader dans les buissons. Je jette alors un petit caillou dans la direction de la bestiole, histoire de la faire fuir et d'être fixée. Sauf que je vois pas de volatile s'envoler. Au lieu de cela, j'entends un genre de grognement. De ceux qui n'ont rien de rassurant. « Faut pas qu'on reste là ! » je dis à Misha. Je me relève d'un bon et attrape sa main pour prendre la fuite. Peut-être pas une bonne idée car si c'est un lieu ou quelque chose comme ça, il aura d'autant plus envie de nous croquer. Même si c'est débile de penser comme ça car je vois mal un lion se dire "oh des gens sur un banc, ils sont pas drôles je vais aller voir ailleurs".

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CODES © LITTLE WOLF.
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