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Oksanna&Misha - Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter

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Oksanna & Misha
• J'ai jamais été quelqu'un de méchant, qui aime la violence et se battre, j'ai jamais été le genre de gars à apprécier voir des poings voler, des têtes sauter et toutes ces merdes là. Vous savez, quand on voit cette grosse merde là, avec un ventre tellement gros qu'on se demande si un jour il a pu voir sa putain de bite, ce gars qui se gave de pizza à longueur de journée, qui passe ces journées avec son gros cul posé sur son canapé triple xl, à regarder la télé et à rigoler des émissions plus chiantes les unes que les autres. Ce gros, qui, lorsqu'il va à l'université, il se sent puissant, qui fait des blagues de merdes qui font rire que lui et ces potes, ce gros sac plein de merde qui prends son pied en s'amusant à frapper sur plus faible que lui, cet enculé de première qui, quand n'a pas ce qu'il veut, fait un putain de caca nerveux, ce petit con pourri gâté. Enculé va. Et bien, vous savez, là, dans ce genre de moment-là, j'peux devenir violent, j'peux avoir envie de voir sa grosse tête tomber de son corps à la Highlander, Duncan Macleod du clan des Macleod, j'peux avoir envie de le voir se chier et se pisser dessus de peur, j'peux avoir envie de lui encastrer sa grosse tête dans un mur, j'peux aussi, avoir envie de le voir saigner. Mais, j'me dis qu'au final, j'suis pas fou, j'suis pas violent, car si je lui en met une, c'est pour en aider un autre, j'suis loin d'être un putain de Robin des Bois, un superhéros ou un sauveur, mais, c'est plus fort que moi. P'tête que j'ai une lueur de folie dans les yeux, j'sais pas trop, c'est fort possible j'pense, mais, si on me cherche pas, j'ai pas envie de violence, j’ai plus envie du moins. J’ai vraiment plus envie de devoir me battre pour des choses inutiles, d’être un vrai connard de première qui te chie à la gueule à longueur de journée, j’ai plus envie d’être ce gars-là, et, la seule personne pour qui je pourrais me battre jusqu’à en perdre la vie, c’est Oksanna. Elle est la seule qui me donne vraiment l’envie d’avancer, j’ai enfin un but dans la vie, et, j’ai aucune envie de le perdre, j’ai aucune envie de la perdre. Elle est ce qui m’est arrivé de plus beau jusqu’à aujourd’hui, elle est cette petite pépite d’or, ce diamant tout droit sortie de chez le bijoutier, une perfection… Alors putain, si j’dois crever pour elle, j’le ferais sans me poser de questions. Oksanna, elle est à moi, donc, quand elle me demande où on en est, j’ui réponds sans trop me poser de questions, car dans ma tête, c’est clair, et, j’espère que dans la sienne aussi, mais, vu son petit sourire et la lueur dans ces yeux quand je lui ai répondu, j’pense que c’est pareil de son côté, et puis… Elle ne serait pas venue me chercher à cette heure si dans ma chambre si elle s’en moquait, si j’étais juste une distraction, elle ne serait pas venue à Harvard si c’était le cas, tout simplement. Et puis, d’un trait, elle se lève après avoir lancé son caillou. J’dois vous avouez que ce grognement que y’a eu dans le buisson, c’est loin d’être rassurant, alors, quand elle attrape ma main pour se barrer un peu plus loin, bah… Je la suis, j’me pose aucune question, mais, mon esprit un peu cinglé lui, s’arrête, et ça, en même temps que mon corps. J’me retourne, en direction de ce buisson, de ce bruit, et, je gueule. « Fait pas le malin toi là-dedans, on est armée nous et on te dégomme, rien à foutre que tu sois protégé ou que tu sois le dernier de ta race ! » Abruti, si c’est une bête, t’as vraiment cru qu’elle allait te comprendre ? Du coup, je reprends la main d’Oksanna et je l’emmène rapidement plus loin. « C’est pas ce soir qu’on va se faire bouffer j’éspère ! » Avais-je balancé en continuant vite, très vite notre chemin. Pas maintenant, on est trop jeune pour mourir, surtout dévoré par je ne sais quelle bestiole quoi. •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

L'adrénaline, vous savez ce que c'est ? On en parle partout, on sort ce terme à tout bout de champs, mais en fin de compte on sait pas vraiment ce que c'est. C'est vrai, c'est quoi ce truc ? C'est concept un peu étrange comme quoi dès qu'il vous arrive un truc un peu dingue, tous vos sens se retrouvent décuplés. Je sais pas vraiment ce qui se passe dans votre tête quand ça vous arrive, quelle partie de votre cerveau est activée, mais en tout cas vous courrez plus vite, vous frappez plus fort, vous ressentez tout différemment. C'est pas simple à décrire, mais je pense qu'on peut résumer ça en disant qu'on a l'impression de devenir surhumain. La peur nous donne l'impression qu'on pourra déplacer des montagnes. C'est l'instinct de survie quoi. Notre coeur s'accélère, notre esprit carbure et on fait tout ce qui est nécessaire pour s'en sortir, sans vraiment se rendre compte de ce qu'on fait d'ailleurs. C'est dingue, c'est du génie. J'ai une fois eu l'occasion de l'expérimenter dans ma vie. Je me souviens, j'étais petite et j'étais sortie de chez moi pour aller m'aventurer dans la forêt. J'ai voulu grimper à un arbre, sauf que je suis tombée et je me suis tordu la cheville. Cette fracture m'a pas empêchée de rentrer chez moi quand j'ai vu que le soleil se couchait et que les bestioles allaient sortir de leurs cachettes. J'étais encore assez jeune pour croire aux histoires du genre grand méchant loup alors je peux vous dire que j'avais sacrément peur, toute seule, blessée. J'ai limite oublié la douleur tellement tout mon corps ne pensait qu'au un truc : sauver ma peau. Ce jour là, je me suis dit que j'étais bien heureuse d'avoir un tel instinct. Parce qu'on a pas tout ça en soi, en tout cas pas de la même façon. Certaines personnes y seront moins sensibles et perdraient la vie plus rapidement dans une situation délicate. Je suppose qu'il en faut aussi des gens comme ça, parce que si on était tous aptes à survivre quoi qu'il arrive, y aurait plus vraiment de danger pour nous.
Alors quand j'entends cette bête grogner derrière les buissons, mon cerveau se pose pas d'avantage de question. Pour lui, c'est le moment de courir, d'aller se cacher et de pas se retourner. C'est un réflexe, un peu comme celui qu'on a quand on s'endors trop brusquement. Notre cerveau croit qu'on est en train de mourir et nous envoie une décharge pour vérifier qu'on soit bien vivant. Là c'est pareil, j'ai les jambes qui font immédiatement demi tour pour nous tirer d'affaire moi et Misha. Sauf que lui il a autre chose en tête. Son cerveau à lui il lui dit pas de disparaître vite fait bien fait, mais plutôt de foncer dans le tas. Je m'arrête alors que je sens qu'il ne me suit pas et je panique alors que je le vois commencer à parler aux buissons. Il est dingue ou quoi ? C'est pas le moment de jouer les héros. D'autant plus qu'il dit que nous sommes armés alors que ce n'est pas vraiment le cas. On est russes m'enfin bon, on se balade pas avec une kalachnikov dans la poche. « Déconne pas, on s'en va ! » je lui lance, juste avant qu'il finisse par m'attraper la main pour nous emmener loin. J'espère bien que c'est pas aujourd'hui qu'on va se faire manger. J'ai accompli trop de choses ces derniers temps pour me faire déchiqueter pendant un voyage scolaire. Je jette alors des regards dans les alentours pendant que nous courrons et je me dis qu'il vaut mieux qu'on rentre. N'importe où mais qu'on aille quelque part où cette bestiole ne pourrait pas nous suivre. Je vois alors de loin la salle de restaurant et je nous y dirige en espérant qu'elle soit toujours ouverte. Par chance, il faut croire qu'un serveur a oublier de la fermer. Une fois dedans, j'ai le réflexe de m'asseoir par terre contre un mur et de tendre l'oreille. J'espère que cet animal ne nous aura pas vu venir ici. « Tu pense que ça nous a suivi ? » je finis par demander à Misha alors que je reprends mon souffle. C'est vrai, j'ai pas pensé à me retourner pour vérifier donc je sais pas si notre assaillant est resté dans son buisson. J'espère parce que si on a attiré un lion à l'intérieur d'un bâtiment, on risque d'avoir des ennuis. En admettant qu'on soit encore vivants.

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Oksanna & Misha
• Je vais vous posez une question simple, croyez-vous en l'amitié garçon/fille ? Pensez-vous qu'à un moment ou un autre la relation entre ces deux individus ne va pas légèrement déraper ? Que ça soit juste un petit bisou dans un moment de faiblesse, on appellera ça comme ça, ou bien une partie de jambe en l'air à une soirée vraiment bien arrosé ? Il arrivera un moment ou l'un des eux êtres humains ressentira quelques choses de plus fort, de plus intense pour son "ami", que ça soit une envie d'essayer d'aller plus loin, d'améliorer cette amitié, ou une impossibilité de contrôler ces sentiments qui évoluerons surement de jours en jours. Sauf que dans cette histoire, seulement une personne sur les deux ressentira quelques choses de plus fort, l'autre le considèrera juste comme un ami. Le juste, vous l'avez déjà entendu n'est-ce pas ? "Tu es juste un bon ami, tu es juste le gars/fille à qui je me confie" Beaucoup de personne ont déjà entendu ce genre de phrase. La personne qui verra ces sentiments évoluer aura peur de l'avouer, pour ne pas gâcher cette amitié si belle. L'envie de passer à autre chose est présente, mais la peur de perdre cette personne l'est aussi, c'est ce qui la poussera à se taire, à ne rien dire, jusqu'au jour où elle verra son ami avec un autre que lui, ce jour-là, il s'en voudra, il s'en voudra de n'avoir rien tenter, de ne pas tout lui avoir avouer quitte à la perdre, il se dira qu'il est peut être passé à côté d'une personne extraordinaire, et il s'en voudra, il s'en voudra beaucoup. La seule solution possible pour qu'il n'y ai pas de sous-entendu dans l'amitié fille/garçon est que chacun des deux personnes est déjà quelqu'un d'autre dans son cœur ou qu'il considère cet ami comme un petit frère, une petite sœur, quelques chose comme ça. T'as envie de coucher avec ta sœur où ton frère toi ? Non ! C'est dégueulasse comme image... Bonne blague va. Oksanna, jamais je ne l’ai considéré comme une sœur ou quelque chose qui s’y rapproche, pour justement laisser une porte ouverte sur une relation bien plus grande, une relation à notre hauteur, à notre niveau. J’avais toujours su que je ne serais pas tranquille tant que je n’aurais pas essayé quelque chose, tant que ma vie ne serait pas combler par elle, jamais je n’aurais pu reposer en paix si elle ne serait pas venue à Harvard, jamais. Alors, ce soir, j’avais aucune envie de crever, et, j’me demandais bien c’était quoi ça, cette bestiole qui nous avait peut-être suivi. J’veux dire, on est censé être protégé ici, si ces bâtiments sont là, c’est pas pour qu’un lion ou un crocodile se balade tranquillement pendant que toi tu chies, mais, ça fait flipper, et, heureusement qu’on est dans cette cabane qui était par chance, resté ouverte. « Je sais pas… Peut-être, mais ici, on est en sécurité, ça va pas défoncer le mur ou ouvrir la porte avec une main, faut juste attendre que le jour se lève pour pouvoir repartir, ou fabriquer des armes pour qu’on puisse se barrer rapidement… » Mais, j’savais pas vraiment fabriquer des armes, à part des cocktails Molotov, c’est tout, et j’me voyais mal devoir expliqué ça demain. Alors, j’alla m’asseoir auprès d’Oksanna, et je soupira. Et bah, quand j’vous dis qu’à chaque fois, elle m’entraine dans des aventures cette fille, vous me croyez ? •

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Pour pas rater ma vie, j’ai préféré ne même pas la tenter
OKSANNA & MISHA

Je suis pas le genre de fille à avoir peur pour un rien. J'aime pas être cataloguée comme ayant peur des animaux, ou peur du noir. Forcément, il y a des choses qui me déplaisent, comme certains insectes bien dégoûtants, mais ça doit s'arrêter là. J'ai pas peur des souris, des rats, des animaux en général. Je sais qu'ils sont pas foncièrement mauvais contrairement aux humains et que la plupart ne désirent que se nourrir ou se défendre. Alors quand je repense à la situation dans laquelle nous nous sommes mis avec Misha, je me dis que c'est de ma faute si on en est là. C'est vrai, si j'avais pas jeté de caillou sur cette bestiole, elle aurait pas exprimé le désir de nous attaquer. On aurait dut partir sans faire d'ennuis, comme deux personnes civilisées. Mais voilà, notre désir d'aventures a dut reprendre le dessus sur le reste car nous nous sommes retrouvés à essayer de semer un animal qui est peut-être imaginaire en fin de compte. Bien qu'à prouver, le danger est tout de même présent car nous n'avons pas inventé le grognement, puis faut avoir les yeux en face des trous : nous sommes en Afrique du Sud. C'est pas comme si ce pays ne grouillait pas d'animaux plus dangereux les uns que les autres, limite affamés parce que les hommes les extermine, eux et leur source de nourriture. Ce serait limite logique qu'on se fasse manger par un lion ce soir car ce ne serait que rendre justice aux animaux pour tous les problèmes que les hommes ont put leur causer. Mais je me dis que c'est pas vraiment envisageable. J'ai trop à perdre pour ça. Je veux pas mourir sans avoir eu le temps d'accomplir quoi que ce soit avec Misha, sans avoir eu le temps d'être sincère avec mes proches, sans avoir pu me prouver que je pouvais faire de grandes choses. C'est d'ailleurs face à la mort qu'on se rend compte de tout ce que la vie a à nous offrir. On se dit qu'au final on en a pas terminé sur cette Terre, qu'on a encore pas mal de choses à faire. Pourtant, j'ai pas pour autant peur. Forcément, je suis pas rassurée, mais le fait d'être là avec Misha a quelque chose de réconfortant. Je me dis qu'avec lui, rien de grave ne peut nous arriver. Qu'on va trouver une solution, qu'on va s'en sortir comme on s'en est toujours sortis jusqu'à présent. Parce que je suis sûre que notre destin prévoit quelque chose de plus grand pour nous que de nous faire avaler par une bestiole.
Je ne peux donc retenir un éclat de rire quand j'entends Misha parler de nous fabriquer des armes. Il a dut regarder trop de séries pour se dire qu'on va savoir fabriquer je ne sais qu'elle arme contre un animal qu'on a même pas réussi à identifier d'ailleurs. Je jette tout de même un coup d'oeil au lieu dans lequel nous nous trouvons. Il doit y avoir des couteaux ou des trucs comme ça qui traînent. Mais je me dis que j'irais voir ça de plus près, parce que pour le moment j'ai pas trop envie de bouger. Nous ne sommes même pas encore sûrs d'avoir été suivis. Je trouverais bien quelque chose si jamais l'animal montre à nouveau le bout de son nez. « Qui sait, ce truc est peut-être intelligent ? » j'avance en faisant référence à un certain film dans lesquels des dinosaures arrivent à ouvrir une poignée de porte. « On a qu'à rester là le temps de voir comment ça évolue. Parce que je t'avoue ne pas trop avoir envie d'aller provoquer un animal possiblement dangereux. » je continue alors qu'il vient s'asseoir à côté de moi. C'est vrai quoi, autant rester calmes deux minutes et ne pas empirer la situation. Je pose ma tête sur son épaule et glisse ma main dans la sienne. Je repense à ce qu'il m'a dit tout à l'heure, quand était pas encore en train de fuir le danger et je me mets à sourire. J'ai beau savoir qu'on risque de se faire manger, j'arrive pas à m'empêcher d'être heureuse.

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• Flashback – "Si un jour je dois mourir, j'ferais en sorte que tout le monde me déteste pour pouvoir partir en paix..." J'ai limite envie de lui mettre un coup de poing dans la gueule pour qu'il évite de sortir ce genre de conneries. Si un jour il doit mourir, j'serais là pour l'en empêcher, si un jour il doit mourir, je perdrais tout repère, je perdrais toute envie de vivre. C'était mon sang, c'était mon frère, c'était ma vie. Mon modèle, celui qui me donnait envie d'avancer. Comme un deuxième père pour moi. "Déconne pas avec la mort, on a qu'une vie, elle est précieuse, j'compte pas clamser maintenant, j'ai trop de truc à faire !" Mourir pour moi c'était quelque chose d'impenssable, j'y avais échapé à la naissance, c'était un signe, un signe que j'étais fait pour rester ici, pour vivre cette vie qu'on m'avait offert... "Vas'y, fait moi la liste des choses que t'as à faire !" J'étais jeune, je n'avais même pas vingt ans encore, et pour moi, la vie commençait seulement, je n'étais pas fait pour mourir maintenant, j'avais tellement de projets, tellement de rêves à réaliser qu'une vie ne me suffirait peut-être pas. "Si j'te vois rigoler, j'te jure j't'en mets une... Mais... J'ai envie de voyager, de faire le tour du monde, d'apprendre de nouvelles langues, j'ai envie de rencontrer du monde... J'ai envie de rencontrer la femme de ma vie, celle qui me fera vibrer comme personne, d'avoir des enfants, de devenir père... J'ai envie de faire du bien autour de moi, j'ai envie d'aider les gens, de tous les sortir de cette misère... J'veux pas rien faire de ma vie en fait... Tu vois, j'me dis qu'on a de l'argent, beaucoup de thunes, et que papa sera toujours fier de nous, qu'importe les choix qu'on fait, alors, si avec cet argent j'pourrais faire en sorte de changer le monde, pourquoi pas essayer ?" … Maintenant. – Assis par terre, le dos contre le mur, je me remémore un instant cette conversation que j’avais eue avec mon frère. Je crois que c’est la première fois de ma vie où il m’a parlé de la mort, et c’est surtout la seule et unique fois de la mienne, où j’ai réellement dit comment je voulais que mon avenir soit. A l’époque, j’étais une personne qui ne voulait que le bien, puis, j’avais sombré, j’m’étais laissé entrainer par des mauvaises pensées, mais, aujourd’hui, tout ça avait changé, tout ça changeait de jours en jours. A cette époque, j'voulais changer le monde, à cette époque j'étais quelqu'un de bien, une sorte d'aventurier des temps modernes avec des rêves plein la tête, des étoiles pleins les yeux. J'faisais passer le bonheur des autres avant le mien, tout était beau, rien n'était sombre... J’voulais redevenir ce jeune homme-là, et, Oksanna m’aidait à le redevenir. Pour moi, je pensais qu’entre nous, c’était officiel, qu’entre nous, nous étions vraiment ensemble, mais, elle était venue me trouver cette nuit, elle m’avait demandé où nous en étions, comment je voyais notre relation, et, sans passer par trente et un mille chemin, je lui avais clairement dit que pour moi, nous étions ensemble. Sauf que je n’avais pas eu droit à une réponse inverse, de sa part. « Non… C’est pas intelligent, y’a que dans les films que ça arrive ça… Mais… Ouais, on va attendre un peu on sait jamais. » Et, ça allait nous permettre de continuer notre conversation là où nous l’avions stoppé. Alors, jouant avec sa main, et déposant un baisé sur son front. Je reprends la parole. « On est ensemble, hein ? » Moi aussi j’avais besoin de l’entendre, de le savoir, pour être sûr à cent pour cent que notre vie, elle commence, que notre relation, elle prend un départ ici, mais que jamais elle n’atteindra le point d’arrivé. Vous savez, Oksanna, c’est comme une évidence. Personne au monde ne me connait autant qu’elle, on a grandi ensemble, et, on a toujours été proche malgré les épreuves qu’on a dû surmonter, alors putain, on y a droit à notre histoire. •

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OKSANNA & MISHA

Je me sens pousser des ailes depuis quelques semaines. Venir vivre à Harvard a décidément été la meilleure décision que j'ai pu prendre au cours de ma vie, et ça je le dois à Antonia. Si elle ne m'avais pas convaincue de la suivre aux Etats-Unis, je serais probablement encore en train de moisir en Russie, à vivre une vie qui ne me passionne pas ni ne me rend heureuse. Il est trop tôt pour moi pour dire que j'ai vraiment trouvé un équilibre ici ou que j'y ai trouvé ma place, mais je sais que c'est en bonne voie. Il n'y a qu'à voir les effets que cela a eu sur mon caractère. Je sens que j'ai mûri, que je ne suis plus la gamine que j'étais il y a quelques années. Je suis moins bornée et réservée, j'ai appris à assumer mes décisions et mes sentiments. Par exemple, il y a cinq ans j'ai fait absolument n'importe quoi par rapport à Misha parce que je l'aimais. Si j'avais gardé le même état d'esprit, je suppose que j'aurais pris la fuite il y a quelques jours, que j'aurais tout fait pour tout foirer, sans vraiment m'en rendre compte. J'aurais eu trop peur d'accepter ce qu'il se passait entre nous, ou bien j'aurais voulu m'y prendre de la mauvaise façon. J'étais plus jeune, c'est un fait, mais j'étais surtout sacrément stupide et irresponsable. Du coup quand je vois le changement que venir étudier à Harvard a eu sur moi, je ne peux m'empêcher de penser que c'était le bon choix. Parce que franchement, je ne peux plus imaginer ma vie autrement. En quelques semaines j'ai déjà réussi à m'adapter et à m'habituer de façon à ce que je ne quitterais plus jamais cet endroit. Du moins pas avant un moment. Je suis plus proche physiquement de ma meilleure amie, j'ai l'occasion de voyager grâce à la Eliot House, j'ai pu retrouver Misha. Tout roule comme sur des roulettes j'ai envie de dire. Je serais folle de renoncer à tout cela alors que tout est si parfait. Et quand bien même il y aurait des embûches, j'ai envie de penser que je ne voudrais pas changer tout cela. J'ai envie de me convaincre que je ne prendrais plus la fuite face à la difficulté, que j'affronterais les épreuves avec cette force qui réside au fond de moi. Je veux croire que j'ai changé pour de bon cette fois, que j'ai grandi et que je suis prête à me comporter en adulte, quoi qu'il arrive. Je suppose que c'est pas très glorieux d'avoir ce genre d'inquiétude à vingt-cinq ans, se demander si on arrivera à garder la tête froide, à ne pas quitter le navire. Je suis pas bête, je sais qu'il y en a qui en ont vu des pires que moi, je suis pas à plaindre. J'ai eu toutes les chances d'avoir une existence heureuse, c'est juste que j'ai pas été à la hauteur pour faire en sorte qu'elle le reste.
C'est pour ça que là, tout de suite, j'ai pas vraiment envie de jouer les héroïnes dehors. J'ai pas envie de me faire avaler par une bestiole tout ça parce que j'ai encore fait un mauvais choix. Ce soir je vais être prudente, car il est hors de question que nous nous mettions en danger avec Misha. Je lui ai déjà assez fait de mal comme ça, pas la peine qu'il soit blessé par ma faute. « Ce serait pas le bon timing pour qu'il nous arrive quelque chose. » je lui réponds alors. C'est ma façon à moi de lui dire que je voudrais pas le perdre. J'ai encore des efforts à faire niveau expression de ce que je ressens mais c'est un début. Puis Misha me connaît mieux que personne, je pense qu'il a compris où je voulais en venir. Il commence à savoir me déchiffrer. Il dépose un baiser sur mon front, le contact de ses lèvres sur mon front a un effet apaisant sur moi, comme si ça m'assurait que nous étions en sécurités assis là, par terre. Puis il me demande si on est bien ensemble. Je souris discrètement puis lève la tête vers lui afin de pouvoir plonger mon regard dans le sien. « Oui, on est ensemble. » je réponds. « Je compte plus te quitter maintenant, t'es à moi. » je finis par lui dire en riant histoire de pas avoir l'air d'une psychopathe possessive, bien que ça soit ce que je pense. Quoi qu'il arrive, je ferais tout pour que ça marche entre nous. Je ferais tout pour le rendre heureux, pour qu'il ne regrette pas de m'avoir retrouvée. Misha il est devenu mon essentiel, la seule chose dont j'ai besoin pour être heureuse. Ça fait peut-être pas longtemps qu'on a été réunis, mais c'est tellement évident nous deux que je peux pas m'empêcher de me dire que ça va durer et qu'on va tout faire pour que ça dure.

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• Bang bang. J't'ai tiré dessus, t'es mort. Ma vie, notre vie, la vie de nos parents, de nos proches, ta putain de vie. T'y tient hein, ne me dit pas le contraire, j'sais que c'est le cas, ne te fais pas passer pour un putain d'adorateur de satan de mes deux putains de couilles que j'vais te faire avaler d’un coup si tu continues. Aucun de nous n’a envie de mourir, on veut tous une longue et belle vie, faites de bonheur, de joie, de merde par moment, car sans ça, nous n’en serions pas là. On ne peut jamais être seul, car notre famille fait partie de nous, qu'on le veuille ou non. Notre famille c’est à la fois les personnes qui sont du même sang que nous, en tout logique quoi, mais aussi ces amis que l’on considère comme bien plus que de simple amis, ces amis qui ont toujours été là, à n’importe quel moment de ta putain de vie. Ces personnes qui ont traversés tant d’épreuves à tes côtés. Certains amis, nous les considérons comme notre famille, une grande famille qui s’agrandit, et qui, par moment, perd des membres. Avant, Oksanna, elle faisait partie de ma famille. Ont étaient tout le temps ensemble, je lui faisais entièrement confiance, j’étais ce gamin prêt à sauter dans le vide pour l’impressionner. J’la considérais pas comme une sœur, jamais je ne l’ai considéré comme une sœur, car j’ai toujours su ce que je voulais en fait, j’ai toujours su que si un jour elle serait de ma famille, ça serait réel, ça ne serait pas quelque chose comme ça, dans la tête qui se ballade. J’savais que si un jour elle serait de ma famille, c’est parceque je lui aurais passé une bague au doigt. Bon, vous inquiétez pas, c’est pas quelque chose qui va arriver maintenant, mais, l’avenir peu nous réserver des surprises, et, tout ce que j’espère, c’est que notre vie, on la finira ensemble, c’est que cette histoire qui vient d’être déterré et qui peut enfin naitre au grand jour sans se poser de questions, et bien, que cette histoire, elle dure l’éternité. Alors non, j’voulais pas que ce soir on crève bouffé par je ne sais quelle connerie à grosse dent pointu qui grogne bizarrement. J’voulais que notre vie soit longue et belle encore des années, j’voulais que tout ça dure encore et encore, j’voulais pas que ça s’arrête ce soir, on venait à peine de se retrouver, j’voulais profiter de ces vacances, puis ensuite rentrer, puis profiter du Summer Camp, profiter de nos vies putain, pas crever ce soir. Donc, j’hoche la tête quand elle ajoute que ce soir, ça ne serait pas le bon timing pour mourir. « Là, on est d’accord ! » Avais-je répondu, un sourire aux lèvres. Le timing, il est loin d’être arrivé, on a encore tellement de chose à faire ensemble. Et puis, j’avais voulu terminer cette conversation qu’ont avaient débuté plus tôt, le pourquoi du comment ont c’étaient retrouvé ici, à cette heure tardive de la nuit. Sa réponse m’arracha un frisson et un léger sourire. Ont étaient sur la même longueur d’onde, et ça, depuis le début. Je lui vole un baisé, comme pour signer de nos lèvres ce pacte que je sois à elle, et qu’elle soit à moi. « Marché conclu ! J’aurais droit le matin des fois à un petit dej surprise ? » Avais-je lâché avec un léger rire. Si en plus, elle me prépare un petit dej au lit, sérieux, j’la demande en mariage direct là, plus de questions à se poser. •

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OKSANNA & MISHA

En général, les gens ont tendance à juger aux premières impressions, et quand je parle des gens je m'inclus aussi dedans. On croise quelqu'un, on l'entend un peu parler, on le voit vite fait agir et on se dit "ah tiens lui il est comme ça" et puis c'est tout. On se contente d'un premier contact pour se faire un avis duquel on aura beaucoup de mal à se détacher par la suite. Telle personne ne parle pas ? C'est qu'elle n'est pas sociable. Elle est un peu bavarde ? C'est qu'elle est extravertie. On n'essaye pas forcément de se poser plus de questions, de connaître la raison de son humeur, de connaître son passé, son vécu, son environnement parce qu'on est trop pressé, qu'on a pas le temps ou qu'on s'en fiche tout simplement. Du coup on prétend connaître quelqu'un alors qu'en réalité, on a vu qu'une face émergée de l'iceberg, juste ce que la personne a bien voulu qu'on voie. Alors on raconte des bêtises, on dit qu'on a croisé un tel, que c'est un sale type car il était assez impulsif et énervé alors qu'en réalité c'est peut-être une pâte qui a juste eu un sale jour. On véhicule une image erronée des autres alors qu'on ferait mieux d'être plus nuancé, ou juste de ne rien dire. Je dis que c'est mal de faire ça, mais je suis sûre que je le fais moi-même. Ça m'est déjà arrivé de me tromper sur des gens, plus d'une fois d'ailleurs, et à chaque fois j'ai regretté de ne pas avoir cherché à en apprendre plus. C'est vrai quoi, ça mange pas de pain de traîner plus longtemps avec une personne, d'essayer de la connaître, de la comprendre. J'ai l'impression qu'on a tendance à être de plus en plus tourné sur nous mêmes, comme si les autres n'étaient que des détails dans nos vies. Alors qu'en réalité, le détail, c'est nous. Sans nos proches, qui serions-nous ? Nos amis, notre famille, même les gens que nous n'apprécions pas, ce sont eux qui nous rendent spéciaux, qui nous donnent autant d'importance. Sans eux, nous serions tout seuls, comme des abrutis. On s'ennuierait sacrément et on ne pourrait pas se considérer comme les héros de nos vies car nous n'aurions pas tous les personnages secondaires pour nous rendre si unique. C'est pour ça que je chéris mes proches comme la prunelle de mes yeux. Je serais capable de tout et n'importe quoi pour eux, même de tuer. Ils sont tout ce que j'ai, tout ce que je suis et jamais je ne pourrais supporter qu'il leur arrive quoi que ce soit.
Or, Misha fait partie de ces rares personnes à compter plus que tout à mes yeux. En quelques semaines, il a pris une importance telle dans ma vie que je sais que je pourrais plus vivre un jour sans lui. Alors forcément, quand il me dit qu'on est d'accord sur le fait qu'on est ensemble et qu'on ne compte plus se quitter, je me sens comme inondée de bonheur. En ce moment, rien ne pourrait me faire plus plaisir que de l'entendre dire ça, que de savoir qu'il tient à moi autant que je tiens à lui. Je savoure donc le baiser qu'il me vole. Alors c'est ça. Nous sommes ensembles. C'est mon petit-ami. J'ai encore du mal à croire, mais bon sang ce que c'est agréable. « Si t'es sage oui, t'auras droit à des petits déjeuné au lit. » je lui réponds en riant à mon tour. J'avoue que je suis pas du genre à avoir penser à ce genre d'attention, mais je promets d'essayer, de tout faire pour qu'il soit heureux. « Mais pour ça faudrait que tu te lève plus tard que moi et ça c'est pas gagné ! » je lance ensuite. C'est vrai je suis pas du genre matinale comme personne, j'aime les grasses matinées. Je souris d'ailleurs à l'idée qu'on puisse vivre des instants comme ça. Qu'on passe la nuit ensemble et qu'on se réveille le matin ensemble. C'est tout simple, mais j'ai hâte. Je me contenterais de n'importe quoi si cela pouvait me permettre d'être avec Misha.

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Oksanna & Misha
• Je m'étais souvent demandé pourquoi je n'avais jamais eu ce gout pour la lecture, l'envie de lire des romans d'environ mille pages. Certaines personnes avaient la capacité d'apprécier cette façon de passer le temps. Lire les pages d'un livre les unes après les autres les plongeait dans cet univers, à l'intérieur de l'histoire qu'ils apprenaient. Le personnage principal, le héros de l'histoire, c'était eux, ils se voyaient en eux, se reconnaissaient par certain geste, certaines paroles. Personnellement, je ne m'étais jamais reconnu dans un gros roman. De un car je n'en avais jamais vraiment lu, et de deux car faire tenir ma vie dans un seul roman est impossible, il y aurait trop de chose à dire, trop de chose à raconter et à expliquer pourquoi j’ai pris ces décision. Le dernier livre que j'ai dû avoir entre mes mains n’était pas vraiment un gros livre, il devait y avoir quoi ? Cent cinquante ? Deux cent pages maximum ? Ouais, ça devait être ça ! Et, le pire, c'est que je ne sais même plus de quoi il parlait, car je l'ai juste eu entre les mains, je ne l'ai pas lu. Je n'avais pas besoin de me projeter dans une quelconque histoire pour faire de ma vie un paradis, j'écrivais mon propre livre au cours des années, ajoutant et supprimant des personnages. Et, en ce moment précis, j'écrivais un autre chapitre de ce roman bien chiant pour certains, et super intéressant pour une minorité… Le moment où ma vie un prit un tournant bien différent que tout ce que j’aurais pu imaginer. Ce moment où il y a eu une officialisation oral de tout ça, de ce qu’ont étaient réellement, que ce n’était pas un putain de jeu, un coup d’un soir où je ne sais quelle connerie du genre. Ce moment où on ce l’est dit, ou nous avions avoué ce qu’ont étaient vraiment. Pour moi, c’était une évidence, Oksanna avait toujours été celle que je désirais, celle avec qui je me voyais construire quelque chose, les épreuves qu’on a pu traverser nous ont séparé, mais, au final, on s’est retrouvé, pour vivre quelque chose de beau, quelque chose de grand, pour qu’une fois dans notre vie, on puisse faire quelque chose de bien ensemble, et ne plus se tourner autour comme deux adolescents qui ne sauraient pas vraiment comment s’y prendre. Oksanna, c’était la femme que j’aimais, celle qui pouvait me combler. A mes yeux, tout était parfait chez elle, alors pourquoi aller voir ailleurs ? Rien que le fait qu’elle vienne à cette heure-là me réveiller pour avoir confirmation de notre relation me montre qu’elle tenait vraiment à moi, autrement, elle ne l’aurait jamais fait, vous êtes d’accord ? Elle n’aurait pas pris la peine de débarquer pour savoir et elle aurait continué de vivre sa petite vie, sans se poser de questions. Bref, l’aventure, c’était notre truc, mais, ce soir, ont étaient tombé dans quelque chose qu’on ne pouvait pas maitriser, ont c’étaient retrouvé pourchassé par je ne sais quelle bête féroce vu le rugissement qu’elle avait lâché, et, ce bâtiment avait été notre seul refuge. Sa phrase sonnait comme pour un défi pour moi, comme si elle voulait qu’on joue à celui qui dort le plus, alors, un sourire sur les lèvres, je répondis. « Ah ouais tu veux qu’on joue à ça ? A celui qui dort le plus tard ? » L’idée de me réveiller à ces côtés, de sentir son odeur au réveil, de voir son visage angélique, de la voir endormie à mes côtés quand j’ouvre les yeux me donnait envie, c’était ça, le bonheur. « On pari quoi ? Celui qui se réveille le plus tôt il fait un petit dej ? » Vu comme ça, j’pense que c’était un bon compromis non ? Faut juste ne pas tricher histoire de faire ça dans les règles de l’art. •

Copyright Clochette
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OKSANNA & MISHA

C'est quoi devenir adulte ? Qu'est-ce que cela implique quand quelqu'un nous fait la remarque qu'on devrait grandir un peu dans notre tête ? Quand on est gamin, on se dit que les adultes ne sont pas drôles, qu'ils sont ennuyants et qu'il se prennent trop souvent la tête pour des choses finalement sans intérêt. Quand on grandi un peu, qu'on est en pleine adolescence, on ne rêve plus que d'une chose : être un adulte et être considéré comme tel. On a envie de liberté, d'indépendance. On veut pouvoir faire et dire ce qu'on veut parce que c'est l'image de l'adulte qu'on a en tête. Une fois la majorité, on est notre propre tuteur. Pourtant une fois qu'on est devant le fait accompli, on se rend compte qu'on a été sacrément con d'avoir hâte d'atteindre la majorité. On a tellement de responsabilités qui nous tombent sur la tête qu'on a ni le temps ni le droit de faire ce qu'on veut quand on veut. On est préoccupé par l'avenir, on doit pouvoir penser à tout, on doit respecter certains codes en société. Tout change et on regrette. On se dit que les enfants ont bien raison de ne pas vouloir grandir et que les adolescents feraient mieux de profiter tant qu'ils en ont encore le temps car la liberté de l'âge adulte n'est qu'une illusion, qu'un mirage qu'on nous met devant les yeux pour nous faire croire que c'est chouette de grandir. Je dis ça parce que j'ai moi-même regretté de devenir "une grande personne" comme on l'entend souvent dire. J'étais tellement plus heureuse quand j'étais enfant, quand je n'avais à me préoccuper de rien, quand je n'avais pas de crainte autre que le regard de mes parents. Et encore, je n'y prêtais pas une grande attention puisque je finissais toujours pas agir comme bon me semblait derrière leur dos. A l'adolescence, j'étais tellement obnubilée par mon souhait d'être majeure qu'une fois arrivée à destination j'ai même pas été capable de me comporter comme telle. J'ai gardé mes mauvaises habitudes de gamine, j'ai pas voulu me comporter comme une adulte parce que j'ai bien compris qu'en fait c'était moins drôle que ça en avait l'air. Je pense que j'ai été déçue, tout simplement. A trop vouloir jouer les adultes quand je n'en étais pas une, j'ai finit par être une gamine dans le mauvais sens du terme. Car j'ai perdu toute l'innocence et les rêveries que j'avais étant enfant. Quand j'y pense, je me dis que j'ai attrapé un caractère de merde. Un peu comme on attrape une vilaine maladie.
Or depuis quelques temps, j'ai l'impression de l'avoir trouvé, mon remède. C'est peut-être niais et culcul, mais j'ai peu de doute à ce propos. En effet, depuis que j'ai réussi à pardonner à Misha - et à moi même d'ailleurs - que j'ai réussi à tirer un trait sur ma colère et ma rancœur, je me sens plus en paix avec moi-même. J'ai l'impression de renouer avec l'enfant en moi et c'est exactement ce qu'il se passe quand j'entends Misha qui me met au défi par rapport à nos futurs réveils. J'ai toujours eu un esprit très joueur alors je suis vite intéressée. « Pourquoi pas ! Je sais que je vais gagner de toute façon. » je lui lance, comme pour le provoquer. De toute façon j'ai confiance en moi. Je peux dormir des heures le matin, à tel point que si ça ne tenait qu'à moi, les matins ne feraient plus partie de mon quotidien. « Marché conclu. » je réponds avec un regard espiègle lorsqu'il propose que le premier qui se lève fait le petit déjeuner. En règle générale, je suis mauvaise perdante donc j'aurais tendance à vouloir tricher, mais pour Misha je ne le ferais pas. J'aurais trop envie de le voir encore endormi à côté de moi et de voir son visage tandis que je lui apporte de quoi grignoter au lit. Son sourire me comblerait plus qu'une grasse matinée. Puis je décide de me relever, histoire de voir par la fenêtre où en est la situation. Je ne vois pas de bête féroce dehors mais en même temps rien ne me dit qu'elle ne s'est pas cachée pour mieux nous surprendre. « Je ne vois rien. A ton avis, on fait quoi ? » je demande à Misha en me tournant vers lui. Si on doit rester ici un moment, autant faire un tour de la pièce histoire de trouver de quoi s'installer ou s'occuper.

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