Hinhiiiin. Apparemment, quand Cody critiquait les filles de Cambridge, il mettait sa fille – de cinq ans ndlr – dans le lot. Il fronça les sourcils, étonna de l’argument bidon que sortait Diamantika. Il était évident qu’il ne parlait que des étudiantes qui étaient un tant soit peu toutes pareilles, à n’ouvrir l’antre de leurs cuisses qu’à l’homme qui aura la clé de leur cœur (sans préciser qu’elles étaient passées chez le serrurier pour en faire des doubles, des triples, des quadruples, un trousseau de clefs orgiaque en somme). Mais bon, que voulez-vous, Diamantika se défendait avec ce qu’elle avait. Fut une époque où elle pouvait utiliser son physique pour détourner l’attention du Bleekosaure, maintenant il fallait chercher plus loin dans sa cervelle et quand on s’appelle Diamantika Kovalevski, forcément, ça finit par fumer. Anyway, on n’était pas là pour critiquer. « ça me paraissait évident que je ne parlais pas de Jess Bleeker en fait. Je veux bien croire que les jeunes sont de plus en plus précoces, mais je pense qu’à cinq ans elle sait tenir ses hormones. » Enfin, il espérait. Il fallait vraiment qu’il investisse dans une mini GoPro qu’il glisserait dans le sac de sa fille avant de partir tous les matins, comme ça il pourrait la surveiller et repérer les Playboys des bacs à sable, et agir ensuite dans l’ombre pour régler leurs comptes. Au final, puisque cette conversation était à l’image de Diamantika – c’est-à-dire stérile j’suis méchaaaanteeeeee :sifle: – Cody décida de partir. Il s’approcha de la porte quand il fut arrêté par son ex qui tentait le tout pour le tout en évoquant de nouveau son abstinence et le fait qu’il n’était pas encore trop tard pour aller voir un autre homme. C’eut pour effet de faire pouffer de rire Cody qui se retourna, hagard ; « Tu attends quoi de moi là ? Que je te donne ma bénédiction ? » Ben quoi, le projet n’était pas très clair là. Ou bien tout simplement elle voulait le rendre jaloux. Mouais. Cody ne savait pas trop ce qu’il ressentait, mais ça n’avait rien à voir avec les crises de jalousie qu’il pouvait faire par le passé. Il s’approcha d’elle et posa alors ses mains sur ses épaules. La fixant droit dans les yeux, il déclara donc avec le ton le plus solennel possible ; « Je t’autorise à aller voir d’autres hommes, tu as tout mon soutien pour mettre fin à tes six mois d’abstinence. Je te souhaite de trouver celui qui te rendra heureux, blablabla, jusqu’à ce que la mort vous sépare. » Puis il retira ses mains et s’apprêta de nouveau à partir, riant toujours. Ah, il avait oublié à quel point Dia pouvait être hilarante par moment.
« Je ne parlais pas de ta fille au présent. Je dis juste que quand on a une fille, faut éviter de porter des propos aussi déplacés sur une autre. Et puis Jess ne restera pas éternellement petite. » Tu ne te défendais pas, tu le conseillais simplement, car monsieur avait une fille et parler d'une autre de cette façon pourrait plutard retomber sur la sienne comme punition. Il y a un dicton qui dit, ne fait pas aux autres, ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse et c'est pareil dans ce contexte, Cody devrait tenir sa langue, car il n'aimera certainement pas entendre ce genre de propos sur sa fille plutard. Non, même qu'il défoncera la gueule de celui qui osera le faire n'est-ce pas ?. Anyway, il fit soudainement marche arrière pour t'attraper les épaules et ce n'est pas pour mentir, mais il serrait un peu trop fort là. Grrrr, fâché le Bleeker ein ? Tant mieux. « Non ! Certainement pas. » Non non, tu n'attendais pas sa bénédiction du tout, juste que tu voulais voir sa réaction et elle te satisfaisait finalement. Il avait beau jouer à la je m'en foutise, mais sa voix le trahissait et même ses mains sur tes épaules. Et puisqu'il retourna à l'entrée, tu courrais rapidement pour te placer devant la porte et le stopper. « T'es jaloux ! Si si t'es jaloux je peux le sentir. » Okey, tu le narguais, mais au fond de toi ça te faisait plaisir de le voir dans cet état et même que t'avais envie qu'il soit constamment ainsi, qu'il sente une certaine crainte et qu'il soit malade de jalousie. « Très bien Bleeker, même si je me fous un peu d'avoir ta bénédiction, je vais exaucer ton vœux et tu seras invité au mariage parce que je veux que tu sois assis au premier rang pour voir ça. » T'étais pas certaine d'y arriver, mais en tout cas, le simple fait de le dire, fera travailler son cerveau et le mettra en état d'alerte. Tu le savais, tu le connaissais. « Tout ce que tu dis, tout ce baratin que tu fais pour montrer que tu n'as plus rien à faire de moi, n'explique pas ce que tu fous encore chez moi, n'explique pas pourquoi tu n'as pas simplement refusé qu'on s'embrasse alors que tu aurais pu, mais tu ne l'as pas fait et tu sais pourquoi ?. Parce que c'est moi, parce que t'arriveras jamais à aimer une autre fille ET tu auras beau faire pour, mais je serais toujours là où tu ne pourras jamais me chasser. Ton cœur. Sur ce, bonne nuit Cody. » Et BAM ! En pleine face. Maintenant, puisque vous étiez près de la porte, tu l'ouvrais grandement pour lui. Tu ne le chassais pas, il voulait s'en aller alors tu lui avais gentiment ouvert la porte accompagnée d'un big smile tout heureuse. T'avais quand même eu tes réponses ce soir et pas grâce à sa bouche évidemment, mais plutôt grâce à son cœur.
Ce que disait Cody par rapport aux filles de Harvard n’avait rien à voir avec sa fille mais soit, il laissait Diamantika dans ses fabulations. En réalité, il était fatigué de devoir débattre de sujets aussi inintéressants avec elle. S’il avait voulu parler avec quelqu’un ayant aussi peu de discussion, il aurait passé la soirée avec sa télé. Quoiqu’elle, au moins, elle était passionnante. Et il n’y avait pas un gramme de jalousie qui animait Cody Bleeker. Diamantika pouvait refaire sa vie, il n’en avait rien à faire. Il ne l’avait pas attendu pour continuer la sienne – à son rythme, s’entend – et il n’espérait pas non plus qu’elle ne l’attende. Alors qu’il regagnait la porte, il fut arrêté par Kovache qui lui lança une tirade comme elle-seule avait le secret, à cheval entre psychose, parano et rêves irréalisables. Mais soit. Il arqua les sourcils et se pinça la lèvre, l’écoutant de bout en bout enchaîner connerie sur connerie. Non vraiment. C’est dingue de se faire autant de films en si peu de temps, à croire que vivre retrancher au fin fond de l’Afrique du Sud lui avait donné un esprit romanesque. « Je vois quelqu’un. » lâcha-t-il suivi d’un soupir, à la fin de sa tirade, comme pour briser tout le délire que venait de se faire Kovache. Non, ce n’était pas vrai, mais si elle pouvait le laisser tranquille une bonne fois pour tout après une telle annonce, alors il sortait cette cartouche. « Donc ça m’arrangerait que ce qui s’est passé ce soir reste entre nous. Bon, après, si tu ne peux pas tenir ta bouche, je ne serais pas surpris. » Il haussa les épaules avec cette nonchalance qui le caractérisait tant. « Tout ça pour dire que la seule chose que tu as peut-être senti chez moi, c’est l’adrénaline, la prise de risque, le goût pour l’interdit. Pas un quelconque sentiment à ton égard. Tu vois Diamantika, six mois c’est long. Il s’en est passé des choses ici comme là où tu étais. Loin des yeux loin du cœur. » Sa voix était monotone, limite robotique, comme dénouée de toute émotion. Il posa sa main sur son torse au niveau de son cœur ; « J’veux juste pas que tu t’imagines quoique ce soit. Mais si tu penses avoir encore une place là, t’es dans le faux … » Il franchit le seuil de la porte, n’accordant même pas un dernier regard à Kovache. « Bonne nuit. » termina-t-il, le sourire en coin. Après ça, ça l’étonnerait bien qu’il ait encore affaire à elle.
Attendez il venait bien de dire qu'il voyait quelqu'un ? Sur le coup, une colère profonde t'envahissait, okey là tu faisais moins la maligne putain, ça ce te faisait quelque chose de l'entendre te dire ça comme ça. Non là, c'était toi qui allait exploser de jalousie, même que sans te rendre compte, ta paume serrait la porte plus qu'il ne le fallait. Une minute ! Il essayait de t'avoir là ? Non parce que la suite de ses propos avaient réussi à te calmer. Finalement, t'avais raison. Finalement, Cody Bleeker ne savait pas mentir. Et pourtant, t'avais failli y croire non de dieu. OUF ! quoi. Sinon, bonjour les nuits blanches que t'allais encore devoir passer à réfléchir comment jouer la garce avec la petite amie de ton ex. Là, tu le regardais franchir le pas de la porte tandis que toi, tu t'y adossais au bord en éclatant de rire. Rire que tu voulais faire parvenir à ses oreilles. « J'avais failli gober ce mensonge. J'avais failli oublier que tu ne savais pas mentir. » Un pas décidé, tu te rapprochais à nouveau de lui pour lui faire face. « Je ne te pensais pas infidèle. Dois-je maintenant me poser des questions ? Du genre à combien de filles tu as demandé de faire silence pendant que tu sortais avec moi ?. » Vous voyez, ton sourire ne quittait plus ton visage et pour la première fois, t'étais en train d'avoir la situation à ton avantage. « Pour quelqu'un qui voit une fille, tu es parfaitement présentable, je veux dire, ta barbe de trois jours, toujours les mêmes vêtements...etc..etc... » Faudrait pas oublier que tu étais quand même bonne observatrice et tu connaissais parfaitement lorsqu'il était heureux et lorsqu'il était malheureux. Collant ta poitrine contre son torse, ton visage près du sien et capturant son regard quelques secondes, tu glissais lentement une main dans sa poche arrière afin de sortir son portable et directooo sa galerie d'images où tu défilais rapidement pour en avoir le cœur net. Il avait encore gardé vos photos, toi aussi d'ailleurs. Le sourire béa à nouveau, tu lèves son portable face à son visage où tu défiles vos photos et pas besoin de vous préciser que tantôt c'était intime ein. « Commence d'abord pas supprimer ça, si tu ne veux pas que ta copine imaginaire sache quelque chose. » C'est bon Cody, ça ne servait à rien de mentir face à celle qui te connaissait plus que quiconque ein. Toi non plus ne savais pas mentir d'ailleurs. « A moins que ce ne soit pas moi sur les photos et que durant mon absence, t'es sortis avec mon sosie !. » Ouai t'étais curieuse d'écouter son prochain mensonge là. Mais avant, tu lui rendais son portable et te poussais du passage pour le laisser s'en aller cette-fois, non parce qu'à force, vous atteindrez l'autre bout de la rue gad. Et vaut pas que quelqu'un te voit en robe de chambre tcheuuu.
Diamantika sentait que Cody mentait et donc, elle cherchait la petite bête. Ben c’est vrai, pour un mec heureux, épanoui et tout le toutim, il avait une sale gueule et ne respirait pas la fraîcheur Febreeze. ANYWAY. Tous les goûts sont dans la nature hein, Cody a bien aimé une psychopathe sans sein et il n’en avait pas fait tout un fromage. Enfin si au contraire mais osef, ce qui appartient au passé appartient au passé, sinon on ne dirait pas que ça appartient au passé mais plutôt que ça appartient au présent, ou au futur dans le cas d’une vision à long-terme mais moi je parle du passé, donc arrêtez de m’embrouiller inutilement. Cette fois, elle accusait Cody de l’avoir trompé pendant leur relation. OKKKKKKK. Il ne voyait pas quand il aurait pu la tromper puisqu’ils étaient tout le temps fourrés ensemble et que le Bleeker avait toujours démontré qu’il était bien trop flemmard pour être infidèle. Non c’est vrai quoi, les relations extra-conjugales c’est fatiguant. Il ne comprenait pas les hommes qui trompaient et qui faisaient du sport à côté par exemple. IM-POS-SIBLE. Alors, avec confiance, il affirma ; « Embrasser, c’est pas tromper. Je lui expliquerai et je ferai tout pour me faire pardonner. Et si elle juge que c’est pas assez, elle me quittera. Ça ne sera pas la première, comme tu l’as si justement dit toute à l’heure. » Au pire il retournerait à son état naturel, aka le célibat, aka l’abstinence, aka les match de foot sur le canapé avec sa bière et son jogging sale. Qui a dit qu’on avait besoin d’amour pour être heureux ? À présent, Dia se colla à lui en mode sangsue dans l’objectif de voler son GSM. Ça fonctionna et Cody n’opposa aucune résistance, ni n’essaya de le récupérer. Vu l’état de son iPhone, c’est pas comme si elle allait y trouver grand-chose … Ah siiii … Des photos d’elle. Mouais. Vous connaissez Cody, il avait surtout eu la flemme de faire le tri, voilà touuuut euuuuh. Mais il laissa Diamantika et ses théories à la mords-moi-le-nœud, c’en était divertissant. A la fin, il décida de démonter tous ses arguments un à un en faisant une démonstration de son téléphone ; « Je ne sais pas si tu as remarqué, mais mon portable ne tient que parce qu’un bout de scotch le retient. L’écran est défoncé et l’appareil photo ne fonctionne plus. Tu veux vérifier ? » Il déroula le menu et appuya à plusieurs reprises sur l’application appareil photo. Le GSM crasha et redémarra automatiquement, prouvant donc qu’il lui était impossible de l’utiliser pour autre chose qu’appeler. Ahlalalala il n’aurait jamais pensé qu’avoir un téléphone de merde lui rendrait service un jour. Il le rangea dans sa poche et entama un discours moralisateur ; « Je savais que tu étais matérialiste comme fille, mais je ne le pensais pas au point de mesurer l’amour d’un homme au nombre de photo qu’il a de sa copine. » Puis l’argument choc ; « J’devrais te montrer toutes les photos de Joan et moi tiens. Je devrais compter, mais je pense l’avoir aimé trois fois plus que toi. » Et la conclusion ; « Tu me laisses partir ou je dois encore répondre à tes théories pourries ? »
Embrasser une autre nana que la sienne n'était pas signe de tromperie, mais bien-sûre ça n'existait que chez Cody ça. Pourquoi t'étais surprise d'ailleurs ?. Son mode de vie ne ressemblait en rien à la votre. La terre n'était pas sa place, Cody aurait dû être un martiens ou au pire, il aurait dû naître sur mars. « En fait, tu te prends vraiment pour Dieu. T'as le droit de blesser comme bon te semble et tu t'en fiches royalement !. » Il traitait les femmes comme de vulgaires chaussettes qu'il pourrait changer si cela ne plaisait pas et tant pis si la meuf se suicide après, il en aura rien à cirer. Bon, même si personne ne pensera à se suicider pour lui ein. Fallait pas exagérer, ce n'était pas le prince Charles, ni même le petit-ami le plus exemplaire de la planète et pourtant, tu l'avais accepté tel qu'il était. Alors que tu restais debout, fière d'avoir trouvé ces images, il inventa de nouveau une autre excuse en te montrant l'état de son portable et sur ce coup-là, il avait raison. Peut-être que tu avais finalement tiré trop vite de conclusions. Et que comme tu le connaissais assez fainéantise, il n'aurait pas pris la peine de supprimer tes photos. Nah, tu ne voulais pas y croire, s'il te détestait autant qu'il le disait, ce serait la première chose qu'il aurait fait pour ne plus avoir à revoir ton visage. Et le choc fut, lorsqu'il parla de Joan. Non seulement de ses photos encore dans son portable et en plus, du fait qu'il l'avait aimé trois fois plus que toi. Okey, là d'un coup, tu descendais six pieds sous terre. Tellement que, t'avais l'impression de ne plus pouvoir parler. Il t'avait ramené soudainement à une réalité que tu avais peut-être oubliée. Cette même réalité qui te rappelait que tu n'avais pas été la seule femme de sa vie et qu'il en avait aimé une, trois fois plus que toi. Cette même réalité qui t'obligea à faire quelques pas en arrière. Putain que ça faisait mal, très mal d'entendre ça. Tu sentais ton cœur brûler, ton corps s'anesthésier et ses mots passaient en boucle dans ton cerveau. « Non. » Murmurais-tu complètement pétrifiée. « Non non, tu peux t'en aller... » En fait, tu ne répondais qu'avec ta bouche parce que dans ta tête, t'étais vraiment plus là. Du coup, tu retournais à l'intérieur et même pas tu claquais la porte, rien, la fermant plutôt doucement et lentement le regard totalement perdu, car tu ne savais plus où te mettre. Tu ne savais même pas si t'avais conscience de quoi que ce soit encore. Tu te laissais simplement guider par tes jambes qui te ramenèrent à ta chambre...
Cody non plus ne se reconnaissait pas. Il voguait vers une autre dimension où, rythmé par la colère et les émotions qui s’ébouillantaient au contact de Dia, il enchaînait les mots fatidiques susceptibles de la blesser. Et là, travail à la chaîne. Un puis deux puis trois, tous ses arguments firent mouche et eurent pour effet de dézinguer Diamantika à la vitesse grand V, au point même de la rendre muette. Et je ne sais pas si vous connaissez Diamantika Kovalevski, mais pour qu’elle ferme sa gueule, faut vraiment être allé loin loin loiiiin, plus loin que les étoiles quoi. A croire que Cody Bleeker venait de faire mouche. Elle l’autorisa à s’en aller, avant de faire volte-face et s'en aller avec l’énergie d’un zombie cul-de-jatte jusqu’à sa chambre. Wow, c’est qu’il avait fait fort le Cody. Pour autant, il n’alla cette fois pas vérifier si tout allait bien. Ben quoi, il venait tout juste de s’en débarrasser et aller la voir pour la consoler conduirait inévitablement à une théorie à la Diamantika, à savoir ’tu es fou de moi, c’est pour ça que tu me blesses mais comme tu ne supportes pas de me blesser tu viens après me demander si je vais bien blablabla’, et même si c’était partiellement vrai, il ne s’abaisserait pas à monter une nouvelle fois dans sa chambre. Tant pis. « Bonne nuit. » murmura-t-il une dernière fois mais vainement, elle était déjà loin, sûrement emmitouflée dans son drap, ou bien en train de faire des recherches Google pour trouver un sortilège de magie noire pour que Cody revienne à la raison. Soit. Il ferma la porte pour éviter les courants d’air et engouffra les mains dans ses poches, rentrant paisiblement chez lui. Enfin, paisiblement. Il essayait de s’en convaincre. En réalité, il n’était pas fier de ce qu’il venait de faire.
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j’suis méchaaaanteeeeee :sifle: – Cody décida de partir. Il s’approcha de la porte quand il fut arrêté par son ex qui tentait le tout pour le tout en évoquant de nouveau son abstinence et le fait qu’il n’était pas encore trop tard pour aller voir un autre homme. C’eut pour effet de faire pouffer de rire Cody qui se retourna, hagard ; « Tu attends quoi de moi là ? Que je te donne ma bénédiction ? » Ben quoi, le projet n’était pas très clair là. Ou bien tout simplement elle voulait le rendre jaloux. Mouais. Cody ne savait pas trop ce qu’il ressentait, mais ça n’avait rien à voir avec les crises de jalousie qu’il pouvait faire par le passé. Il s’approcha d’elle et posa alors ses mains sur ses épaules. La fixant droit dans les yeux, il déclara donc avec le ton le plus solennel possible ; « Je t’autorise à aller voir d’autres hommes, tu as tout mon soutien pour mettre fin à tes six mois d’abstinence. Je te souhaite de trouver celui qui te rendra heureux, blablabla, jusqu’à ce que la mort vous sépare. » Puis il retira ses mains et s’apprêta de nouveau à partir, riant toujours. Ah, il avait oublié à quel point Dia pouvait être hilarante par moment.
