SORRY'S NOT GOOD ENOUGH の BEELIE

Le coup de la bierraubeurre pouvait passer comme casser, vu les sous-entendus bien plus joyeux et amicaux que cela présageait en dépit de la situation actuelle. Elle pouvait tout à fait te rire au visage en te disant que tu rêvais vraiment et que ça n'arriverait surement pas puisqu'elle était toujours follement en colère contre toi. Finalement elle ne disait rien, et tu préférais cette sorte de réponse qui n'était certes pas positive, mais qui n'était pas négative non plus. T'essayais de lui montrer que ce n'était pas à elle de s'excuser, que tu n'étais pas venue pour ça quand elle commençait à dire qu'elle était une mauvaise amie, surtout que le soir du bal, vous aviez eu toutes les deux vos tords. Elle lâchait une petit injure générale, puis elle reprenait la parole, et cette fois son ton devenait comme plus énervé au fur et à mesure qu'elle parlait, blessée. « Je sais. J'ai pas réfléchi. » Tu commençais, parce que tu savais que tu avais été pire qu'elle lors de votre confrontation, et sur le coup ça ne t'avait pas paru si énorme ou si violent que cela. Peut-être parce que tu n'aimais simplement pas t'énerver, et que dans ces genres de moments, ton fort caractère prenait le dessus et tu ne pensais plus qu'à ne pas te laisser marcher sur les pieds. « Et je sais que c'est pas une excuse, mais tu passes ton temps à agir comme si Angel avait découpé toute ma famille et que je suis une aveugle petite fille complètement naïve et aveuglée par l'amour alors que c'est pas vrai. Et ça m'a énervé. » Tu tentais d'expliquer, soupirant en prenant ton visage entre tes mains, alors que Lily-Rose avait fait sa petite vie dans l'herbe fraiche juste devant toi. « Je suis désolé. J'aurais pas du utiliser Augustus comme ça. Mais j'avais juste envie de te faire mal et ça me semblait si facile. » Tu avouais, un peu honteuse au fond de toi.

« Je sais. J'ai pas réfléchi. » c'est tout ce qu'elle avait trouvé. Elle n'avait pas réfléchis ? Venant d'une Dunster c'était assez amusant comme remarque. Elle poursuivit se plaignent de mon comportement. « J'avoue que j'suis un peu excessive. Mais ça m'énerve tellement de te voir avec lui ! » Râlais-je, fronçant légèrement les sourcils. Je voyais les choses comme ça simplement parce qu'en traînant avec lui c'était l'image qu'elle renvoyait. Celle de la fille naïve, trop amoureuse pour réaliser combien Angel était toxique pour elle. Bee se cacha derrière ses mains et je me pinçais les lèvres, culpabilisant de l'entendre me dire que ça l'énervait. C'était pas une nouvelle  - la gifle qu'elle m'avait donné durant le bal me l'avait bien fait comprendre – pourtant l'entendre me le dire mot pour mot me faisait me sentir mal.  « J'suis désolée... » marmonnais-je, en lui tapotant maladroitement l'épaule, alors qu'elle commençait à m'avouer, honteuse, qu'elle était désolée d'avoir utilisé Augustus contre moi. Je retirais presque immédiatement ma main de son épaule, pour la remettre sur mes genoux. Je me rendais compte que l'entendre prononcer ce prénom une nouvelle fois me donnait envie de la gifler, comme le soir du bal. En faite, dès que je repensais à cet épisode, ma culpabilité s'envolait pour laisser place à cette colère et ce dégoût qui ne me quittaient plus depuis l'incident. « Ouais... c'était facile. » Dis-je amèrement.  « non seulement ça m'a fait mal, mais ça m'a aussi déçue. » ajoutais-je.  « Dès que j'y repense ça m'énerve... ça me rend triste aussi. Il va me falloir bien plus qu'un café pour oublier ça. » En faite, je pense que je n'oublierais jamais cette soirée. Je finirais par lui pardonner c'est certain, je ne pouvais pas lui en vouloir éternellement. Mais j'étais persuadée que dans un an, plus ou moins, quand on reparlera de l'accident du bal de 2015 on passera sous silence les détails, et on se contentera de rire en évoquant les gifles échangées et combien j'avais bu.

« J'avoue que j'suis un peu excessive. Mais ça m'énerve tellement de te voir avec lui ! » Elle disait, commençant elle-même par s'énerver, et t'étais pas du tout prête pour une nouvelle dispute là, de suite. T'allais aussi attendre un peu avant de lui avouer qu'Angel t'avais proposé de vivre chez lui le soir du bal, parce que ça pouvait très bien gâcher tout ce processus de réconciliation que tu tentais d'entreprendre. Tu soupirais, parlant doucement pour ne pas que vous commenciez chacune à hausser la voix. « Je comprend ça. Je comprend que t'aimerais me protéger d'lui. Mais c'est différent maintenant tu sais ? Je ne peux pas juste faire ce que je veux. Il est le père de Lily-Rose. Tu seras toujours obligée de me voir avec lui. » Elle ne semblait pas se rendre compte de cela. Tu n'étais pas une mère mono-parentale, puisqu'Angel voulait avoir ce rôle de père auprès de votre fille. Et maintenant, vos chemins allaient se croiser jusqu'à ce que votre princesse devienne grande et autonome, ce qui vous donnait minimum dix-sept ou dix-huit années à vous fréquenter. Elle s'excusait à son tour, sa main sur ton épaule, qui se dérobait une nouvelle fois quand tu prononçais le nom d'Augustus. Tu savait qu'elle l'aimait, et qu'il était mort, mais tu ne pouvais pas passer ton temps à dire « lui » et à ne pas prononcer son prénom comme si le mec était Voldemort. « Je sais, ça craignait de ma part. » Tu disais, avant de soupirer une nouvelle fois, levant tes yeux vers elle. « Je déteste quand on s'dispute. J'vois pas sur le coup quand je vais trop loin. » Ni quand tu étais sur le point de briser quelque chose comme votre amitié avec tes simples mots.

Beezus calmait le jeu, parlant doucement et je réalisais que, effectivement, je m'emportais un peu. Je fixais ma baguette, jouant nerveusement avec. Heureusement qu'elle n'était pas vraiment magique sinon, vu comment je la triturais, j'aurais déjà transformé l'arbre en un cochon géant cracheur de feu. Je hochais la tête quand elle m'expliqua qu'Angel prenait son rôle de père à cœur et que par conséquent il passait du temps avec elle, que je le veuille ou non. J'avais presque l'impression d'être dans Grey's Anatomy. Beezus était Callie, Angel était Mark : le père de l'enfant et l'ancien coup d'un soir, et j'étais Arizona : la copine jalouse. J'échappais un soupire, résignée. « Je comprend... » Évidemment, je comprenais qu'il veuille voir sa fille et qu'ils voulaient tout les deux l'élever ensemble et ne pas lui faire subir leur séparation. Lily-Rose avait la chance d'avoir deux parents, ça aurait été con de la priver de son père par ma faute. Malgré ça, c'est vrai que'au fond, j'avais la haine de la voir se balader avec lui. Je n'aimais pas ça, c'était plus fort que moi. Mais à l'avenir je ne dirais rien, pour ne pas que l'on se dispute une nouvelle fois. ''ça craint de sa part'', je comprenais pourquoi c'était, en général, moi qui venait m'excuser. Beezus n'était pas douée pour ça. Autant sur un gobelet starbucks, elle était assez expressive, mais là pour le coup : c'était pas trop ça. « Je déteste ça aussi... J'ai l'impression que ça fait des mois qu'on ne c'est pas parler. Tu m'as trop manqué. » Lui dis-je enfin, à mi-voix, replongeant mes yeux bleu dans les siens. J'étais trop faible de toute façon. Je crois bien que jamais on était rester en froid aussi longtemps. Elle m'avait terriblement manqué. J'avais du regarder les nouveaux épisodes de Game Of Thrones sans elle, je n'avais pas pu lui téléphoner tout les soirs, lui demander son avis sur mes dernier achats et on ne c'était pas fait d'après-midi pâtisserie depuis dès semaines... bref : j'avais presque plus de vie sans elle.

« Je comprend... » Elle te répondait, et tu hochais doucement ta tête. Tu n'avais pas envie de commencer à prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Et t'étais peut-être un peu égoïste, mais t'avais pas non plus vraiment envie de tout faire pour que les deux ne se croisent pas et que tu organise ta vie en fonction de leurs emploi du temps. Certes, ils ne s'aimaient pas. Charlie ne supportait pas que tu sois toujours près de lui alors qu'il ne t'avait clairement jamais aimé et fait que du mal, et lui ne voulait rien savoir de plus sur la Quincy puisqu'elle ne l'aimait pas et que pour lui ça s'arrêtait là. Mais t'espérais qu'ils trouvent une indifférence commune qui fasse qu'ils puissent rester dans la même pièce, parce que c'était le père de ta fille et ta meilleure amie, et qu'ils auraient toujours à se croiser puisque tu comptais bien garder les deux dans ta vie. « J'voudrais juste pas avoir à choisir. Vous êtes tous les deux importants pour moi. » Tu avouais, avant de soupirer. T'étais décidément pas douée dans tout ce qui était implorer le pardon. Peut-être que t'avais trop de fierté ou d'égo pour tout mettre de côté et te foutre à genoux. Parler était bien plus difficile que d'écrire, et c'est peut-être pour ça que vous aviez toujours utilisé la technique des mots sur les gobelets Starbucks. Votre amitié s'était construite sur des petits mots sur gobelet et notes sur les tickets d'achats de McDonald's. « J'parlerai plus d'lui si tu veux. » Tu lui disais parce que tu ne voulais de toutes manières ne plus lui faire mal comme ça, et tu lui avouais ensuite que tu détestais vraiment lorsque vous vous disputiez. « Je déteste ça aussi... J'ai l'impression que ça fait des mois qu'on ne c'est pas parler. Tu m'as trop manqué. » C'était vrai qu'au final ça ne faisait que quelques semaines, mais ça semblait si long pour vous deux. Mais vous aviez surement eu besoin de ça aussi, de vous détacher l'une de l'autre, de prendre du recul sur ce qu'il s'était passé, d'y réfléchir chacune de votre côté, aussi mal qu'être éloigné et de ne pas en parler pouvait faire. « Tu m'as manqué aussi. » Tu répondais en la regardant, avant de venir vers elle et de la prendre dans tes bras. Et ça faisait du bien, de retrouver cette proximité avec elle, tant qu'elle ne te repoussait pas. « J'sais que t'es loin de me pardonner comme ça et que ça prendra du temps. J'suis encore désolé de t'avoir blessé. J't'aime mon Cookie. » Tu disais doucement contre ses cheveux blonds.

« J'voudrais juste pas avoir à choisir. Vous êtes tous les deux importants pour moi. » Dit- elle. J'avais envie de lui demander si j'étais plus importante que lui au moins, mais je me retins, ne voulant pas faire ma chieuse, jalouse, une nouvelle fois. Je savais bien qu'un rien pouvait relancer une dispute, alors je restais silencieuse, me contentant de hocher la tête. Puis Bee soupira avant de proposer de ne plus parler de lui. J’écarquillais les yeux m'empressant de dire : « Non, non parle de lui si tu veux. Tu devrais pouvoir parler de tout ce que tu veux avec moi. Je ferais un effort. » Je ne promettais rien, sachant que me connaissant, j'allais parfois ne pas résister et le critiquer. Mais je refusais catégoriquement que Bee se prive de partager avec moi ce qu'elle pouvait ressentir pour d'Angel. J'étais sa meilleure amie, j'étais là pour lui prêter une oreille attentive et la conseiller, et ce qu'importe le sujet de conversation. Mon cœur se pinça un peu quand elle m'avoua que je lui avais manqué. Un peu plus et je pleurerais de joie, mais je prenais sur moi. Elle se rapprocha avant de me prendre dans ses bras, je m'empressais de la serrer à mon tour, blottissant ma tête dans son cou. « J't'aime aussi mon biscuit. »  Ces surnoms était ridicule, quand on les disais à voix haute, mais bon. Je sortir ma tête de là où je l'avais blottis et de m'éloigner un peu, juste assez pour planter mes yeux dans les siens. « On va pouvoir jouer aux sorciers ensemble !» Un sourire débile se dessina sur mes lèvres. J'étais bien trop excité à cette idée. J'étais tellement déçue d'avoir découvert le château sans elle, il fallait absolument arranger tout ça et vite !

Tu commençais un peu a avoir peur de te détacher de tes amis. Quand tu regardais bien, aucun n'aimaient réellement Angel, et pourtant tu adorerais que tous y compris l'Eliot fassent quelques petits efforts et tentent de se parler civilement. Tu ne voulais pas en venir au fait que plus personne ne te parlent car tu essayais de soutenir Angel et que lui te fasse la gueule car tu le laissais parfois pour voir tes amis. T'aimerais juste que pendant le Summer Camp par exemple, tout le monde s'entendent bien en étant même dans le même lieu ou dans la même pièce pour prendre l'apéro. Tu demandais à Charlie si elle aimerait mieux que tu ne lui parle plus de lui, mais elle répondait négativement, te disant qu'elle allait faire un effort. Tu mordais doucement ta lèvre pour la suite. « Ok mais... Et Augustus ? Tu préfères que je me taise sur lui ? » De toutes manières ce n'était pas vraiment le sujet favori de Charlie, alors vous ne parliez maintenant que très peu de lui, mais tu préférais savoir ce genre de choses, puisqu'apparemment il t'arrivait de facilement déraper. Tu ne résistais plus ensuite à la prendre dans tes bras, et t'avais l'impression que ça faisait si longtemps que ça ne vous étiez pas arriver, de vous faire un câlin. Tu riais doucement quand elle te répondait en utilisant ton surnom à son tour, et tu embrassais sa joue avant de vous décoller un peu. « On va pouvoir jouer aux sorciers ensemble ! » Ouais ça c'était bien, ça ça semblait magique. Tu souriais à ton tour, hochant vivement ton visage. « Oui ! Et tu trouves pas que c'est troooop mignon qu'ils aient fait une réplique de la tenue pour Lily-Rose ? J'ai hâte de voir sa tête quand elle verra les photos quand elle sera plus grande ! » Tu t'exclamais en reprenant doucement ta petite fille dans les bras, la montrant mieux à ta meilleure amie.

Je me pinçais les lèvres. Je n'avais pas envie de parler d'Augustus, j'avais déjà pleuré pendant des mois à cause de lui et jusqu'à ce que Beezus l'évoque le soir du bal, je pensais même que c'était un sujet qu'on avait enterrer (dans tout les sens du terme) et dont on allait plus jamais parler. Repenser à cette sombre période ne m’intéressais plus, j'avais fais mon deuil, plus ou moins, et je me reconstruisais enfin. J'étais retombée amoureuse, en tout cas c'est que je me persuadais, et je comptais bien aller de l'avant. « On a pas besoin de parler de lui. » Dis-je enfin, après un court silence. « T'as le droit d'en parler si t'en a envie, mais ne l'utilise pas contre moi. » Ajoutais-je un peu froidement. Je préférais passer à autre chose, Beezus le savait bien. Après il était tout de même évident que je restais encore sensible et qu'elle n'avait en aucun cas le droit d'utiliser Augustus contre moi, comme elle l'avait fait le soir du bal. Après un rapide câlin, qui me fit le plus grand bien, Bee me fit remarqué que Lily-Rose aussi portait une jolie petite robe de sorcier. J'observais l'enfant, notant qu'elle était elle aussi aux couleurs des serpentard. « Je suis persuadée qu'elle est pas serpentard en vrai, mais ça reste mignon ! » Dis-je sans quitter l'enfant des yeux. « Y'a une garderie à Poudlard ? Ou tu l'amènes partout avec toi ? » Moi qui sortais d'un cours de potion limite dangereux, je ne trouvais pas que toutes les activités soit adapté à une enfant en bas âge.

Tu poussais un peu plus sur le sujet, juste histoire de savoir où vous vous en teniez a partir d'aujourd'hui. Elle commençait par dire au départ que vous n'aviez pas besoin de parler de lui, mais tu n'étais pas vraiment d'accord avec elle. Sûr, tu accepterais cette décision, mais elle disait ça aujourd'hui, qui savait si dans trois semaines elle n'aurait pas envie d'en discuter hein ? Elle se reprenait ensuite, t'autorisant à en parler, tant que tu ne le faisais pas comme au bal, tant que tu ne l'utilisais pas comme un sujet pour la descendre ou l'attaquer. « Ok, je le ferais plus. J'veux pas qu'il devienne... Tabou. » Ouais bah c'était vraiment mal parti Bee, vraiment mal. C'était peut-être déjà trop tard pour cela malheureusement. Mais t'avais tellement été énervée et déçue toi aussi ce soir-là... Tu lui montrais ensuite, toute fière, la tenue de Serpentarde que portait ta fille pour aller avec le voyage, et t'avais presque l'impression qu'elle entrait elle-même dans sa première année à Poudlard, c'était fou. « J'allais pas la laisser aller chez les Serdaigles sans sa maman, personne ne se serait occupé d'elle. » Tu disais quand elle te répondait qu'elle était sûre que Lily-Rose n'était pas une Serpentarde – et quoi que, tu découvriras ça surement plus tard. Tu venais embrasser le front de ta fille, qui jouait à secouer son hoquet pas très magique. « Je l'emmène partout ou presque. J'ai déjà trop pris l'habitude de jamais l'amener lors des voyages. » En gros, il était tant que tu commences à te rattraper.

« Ok, je le ferais plus. J'veux pas qu'il devienne... Tabou. » Je hochais simplement la tête, lâchant un petit « Merci. ». C'était, effectivement, déjà trop tard. Je n'aimais pas en parler, peut-être parce que j'étais trop rapidement sortie de ma dépression, que j'étais passé à autre chose trop vite et que du coup, la plaie n'était pas encore refermée. Je m'étais mise avec Kol un mois ou deux après le décès d'Augustus, à quelques choses près. Un mois, ce n'était clairement pas suffisent pour faire son deuil, surtout après une mort aussi violente. Du coup parler de lui me rendait limite malade et me faisait culpabilisé. Je n'avais clairement pas fais mon deuil correctement. Alors oui, peut-être qu'il allait falloir un jour reprendre le sujet, en parler encore, pour passer à autre chose plus sereinement. Mais pour le moment je préférais me convaincre que tout allait bien, que rien ne c'était passé et que j'étais heureuse. Puis je fis remarqué à Bee que Lily-Rose n'était certainement pas Serpentard et elle m'avoua qu'elle n'allait pas la laisser chez les Serdaigles toute seule. Elle marquait un point. Ça aurait tout de même pu être drôle qu'elle soit répartie elle aussi dans une maison, et qu'elle ait sa couleur, même en restant avec Beezus et dans le dortoirs des Serpentard. « Ya Milo chez les Serdaigles, je suis sûr qu'il aurait adoré s'occuper d'elle. » Dis-je. Dès que Bee venait à la coloc avec sa gamine, Milo était totalement gaga, il aurait certainement été ravis de l'avoir avec lui. « Hm, je comprend et en même temps... ça doit être un peu chiant non ? Enfin j'veux dire, tu peux pas faire tout ce que tu veux quand elle est là... » J'avais dis ça comme ça, sans préjugés. Je me mettais à la place de Bee et je savais que personnellement ça m'emmerderait d'avoir une gamine avec moi tout le temps, ne pas pouvoir sortir m'amuser etc. Mais j'imagine que si je voyais les choses comme ça c'était parce que je n'avais pas d'enfant et que je n'avais donc pas cet instinct maternelle que pouvait avoir Beezus.