Invité
est en ligne
Invité
❝ But you
can’t stay away from me ❞
GABRIEL & ZOYAZoya. Qu'elle femme. Je ne sais pas sur quel pied danser avec elle, je ne sais pas ce qu'elle pense, je ne sais pas ce à quoi elle aspire, mais elle fait à son grès. Elle vit au jour le jour sans se prendre réellement la tête, du moins, c'était cette impression de liberté qu'elle m'avait renvoyée. C'était ça qui m'avait plu,dès le début. Cette façon qu'elle avait d'agir, d'être.... Encore aujourd'hui. Sauf que plus la situation avance, plus j'ai du mal à la comprendre, plus je me dis que ce que nous avions décidé, cette marge d'indépendance que nous nous étions laissé semblait diminuer peu à peu. Pourquoi donc venait-elle me parler de cet homme hypothétique qui pourrait lui donner envie de romantisme, de cette niaiserie qui nous écoeurée tant et pourquoi cela m'ennuyais tant ? Pendant cette échange, j'avais fait les cents pas tel un lion en cage, serrant mon téléphone, un peu trop fortement. Je préférais voir Zoya ce midi et non ce soir parce que si cet homme existait bel et bien, il serait surement temps pour moi de m'effacer après tout, je n'allais pas la laisser s'embarquer dans la même situation que moi. Quand bien même, cette russe dégage cet état d'esprit de lionne, au fond, elle ne l'ait pas tant que ça, elle n'est pas taillé pour ce genre de situation, d'ailleurs, j'ai moi-même du mal à tout gérer. Zoya ... à vécue une enfance difficile et j'ai l'impression qu'au fond, elle a besoin de se sentir aimer, de se sentir apprécier comme pour palier l'abandon de ces parents biologiques. Peut-être que je me trompe, mais toutes les femmes veulent vivre une belle histoire non ? C'est après avoir enfilé un jeans et un tee-shirt noir, simple, que je sortais de mon bateau pour me diriger vers le petit garage que j'avais sur le port pour sortir ma moto, deux casques sous les bras, me mettant bien rapidement en route pour l'appartement de Zoya, un peu distrait.
Une fois devant chez elle, je levais la tête vers son appartement que j'avais appris à connaître avec le temps. Béquille contre le bitume, j'enlevais mon casque tout en posant une fesse sur le cuir de l'assise tout en regardant encore la fenêtre de son appartement, là ou je pouvais distinguer sa silhouette qui recherchait quoi se mettre, sans pour autant la prévenir de mon arrivée pour l'instant.© LOYALS.
(Invité)