the one who makes you mad ⊰ MARC

THE ONE WHO MAKES YOU MAD

Il ne restait qu’une semaine avant le bal dont tout le monde parlait dans les couloirs de l’université. Ce bal auquel tu n’iras pas. Et selon pas mal d’étudiants, tu ne loupes pas grand-chose. Mais quand même, ça aurait pu être ton premier bal à Harvard. Il sera pour l’année prochaine, le premier. Pour l’heure, tandis que certains étaient trop occupés à peaufiner leur superbe tenue, c’est au stade que tu te rendais. Ce soir, y’avait un entraînement et tu n’aurais loupé ça pour rien au monde. Tu t’installes dans les gradins et passe ton écharpe couleur crimson autour du cou.
L’entraînement touche à sa fin et tu quittes les gradins pour rejoindre la barrière, espérant parler à quelques joueurs. C’est ce qui te manque, la proximité avec les joueurs. Même si avec certains tu avais été plus proche que la proximité ne le permettait. Mais tout de même. A l’USO, t’étais tellement proche des joueurs, t’étais leur petite sœur à tous, t’étais dans la même confrérie qu’eux. Là, t’étais reléguée au simple rang de supporter, mais tu t’en contentais. Tu regardes les joueurs entrer au vestiaires et leur fait de grands sourire avec de grands signes de bras. Vous étiez au top les gaars ! lances-tu à la cantonade, sautillant à moitié sur place.  

mise en page par .Stay Away

Ce soir c'était entrainement, plus de matchs de prévu, la saison est terminée mais c'est pas pour autant qu'on doit se passer du terrain et du ballon. Avec l'équipe on a décidée de se faire un match amical, comme ça entre nous, se défouler après la journée de cours, s'éclater, délirer enfin comme d’habitude quoi. Je dois dire qu'à la fin d'heure et demi, j'en pouvais plus, je transpirais dans la combinaison, j'étais crade à force de me rétamer sur l'herbe mais dans le vif de l'action on s'en fou, ce ne sont que des détails, le seul problème c'est qu'une fois l'action passée, ces petits détails nous soûlent assez. Enlevant mon casque je remarquais qu'on avaient eu le droit à quelques supporters dans les gradins, c'était pas la folie mais quelques têtes étaient venu nous voir, c'était cool puis en approchant des gradins pour aller au vestiaires, je voyais vite une tête que je connaissais assez bien, Bambina était là, comme toujours avec son écharpe des Crimsons, ça me fait sourire en le voyant gesticuler comme elle le fait en nous félicitant puis une fois qu'ils sont tous partis vers les vestiaires je reste juste devant les gradins avec elle ❝Le spectacle t'as plu ?❞ lui sortais-je, rigolant légèrement.

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Tous les garçons rentrèrent au vestiaire sans forcément t’accorder un signe. Tu devais te contenter de quelques sourires, tout au mieux. Puis quand tu t’apprêtais à partir, tu vis Marc se diriger vers toi. Dio mio. Marc ! Aka le plus beau joueur de toute l’équipe à tes yeux. Comme à chaque fois que tu le vois, ton cœur s’emballe et tu deviens complètement niaise, complètement dépendante de ses beaux yeux. Le spectacle t'as plu ? Haa, mais vous entendez son rire ? Comment ne pas craquer hein ? Tu t’accoudes à la barrière, le regardant avec un grand sourire.. niais. Et comment ! Il me tarde déjà d’être à la saison prochaine.. J’ai pas eu le temps de voir grand-chose de vos exploits en quatre mois. dis-tu en arborant une mine boudeuse avant de relever la tête tout sourire. Tu devrais rejoindre ton équipe au vestiaire, ils doivent t’attendre. Traduction à la Bambi : t’en va pas, reste là, fait moi fondre encore une fois, toujours. Aaaah.

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L'entrainement venait de se finir et je crois qu'on avaient tous mérités une bonne douche, c'est pourquoi on se dirigeaient vers les vestiaires et sur le chemin je remarquais Bambina toujours autant surexcitée en nous voyant, je crois que c'est notre supportrice numéro un, avec l'écharpe de l'équipe autour du cou, elle sautille en nous félicitant alors que ce n'était qu'un simple entrainement , moi ça me fait sourire et j'attends qu'ils soient tous partis dans es vestiaires pour rester prêt des gradins avec elle. Alors que je lui demandais si ce qu’elle avait vu lui avait plu, elle se penchait légèrement sur la barrière en souriant pour me dire qu'elle avait vraiment hâte d'être à la saison prochaine, sur ses dires je souriais ❝C'est vrai.❞ lui sortais-je pour ensuite l'entendre me dire que je devrai rejoindre les autres aux vestiaires, j'arquais un sourcil en souriant ❝C'est surement vrai oui, mais ça veut dire que je dois t'abandonner, t'es sur que tu veux ?❞ dis-je pour la taquiner, oui je sais parfaitement que je la fais fondre, totalement même.

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C'est surement vrai oui, mais ça veut dire que je dois t'abandonner, t'es sur que tu veux ? Boum boum, boum boum. C’est ton cœur qui bat bien trop vite devant les paroles du joueur de football. Regardez un peu ce sourire sur ces lèvres, comment ne pas craquer ? Tu changes de position une fois, puis une seconde, puis une troisième, ne sachant pas vraiment comment te tenir pour ne pas t’étaler par terre face à Marc. Ok, on s’ressaisit Bambi. Si. Enfin noooon ! Non, non, non, non, non. dis-tu en posant ta main sur ton visage. Cazzo, t’es même plus capable de réfléchir. Bon sang, si j’pouvais aller dans les vestiaires avec toi.. mamma mia ! murmures-tu en te mordillant la lèvre inférieure. Et face à son expression, tu t’horrifies. Cazzo ! Ne me dit pas que j’ai pensé tout haut. Oh lala, oh lalaaaaa !

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Je jouais légèrement avec elle, peut-être parce que je savais qu'elle était raide dingue de moi, la belle blonde me proposait de rejoindre le reste de mon équipe dans les vestiaires mais je lui disais clairement que je préférais rester avec elle, je pouvais l'abandonner et j'étais sur que ce n'est pas ce qu'elle désirait. Et là je trouve vraiment la situation amusante, elle ne sait plus quoi dire et vient même me dire à haute voix ce qu'elle pensait tout bas, s'en rendant même compte ❝T'as pensé tout haut malheureusement.❞ je lâchais un petit rire avant de passer la barrière des gradins pour venir me rapprocher d'elle ❝Tu pourras venir avec moi une fois qu'ils seront tous partis, ça te va ?❞ lui proposais-je sourire aux lèvres, oui ce sourire qui l'a fait tant craquer.

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T'as pensé tout haut malheureusement. Et zut de zut. Tes joues virent au rouge tomate, tu te sens tellement ridicule. Bon, c’est pas comme si vous n’aviez jamais couché ensemble, mais quand même.. Il te faisait tellement d’effet ce gars, de toute façon.. Est-ce qu’on peut faire comme si t’avais rien entendu ? lui demandes-tu avec une moue pleine de mignonnerie. Mais Marc passe la barrière et se rapproche de toi. Respire, respire, respire. Plus il se rapproche, plus la température de ton corps monte. Allez expliquer ça, vous ! Tu pourras venir avec moi une fois qu'ils seront tous partis, ça te va ? Et qu’un peu ça te va ! Ton cœur s’emballe et passe en mode « AOKPEKGPOJ », comme bien souvent. Tu te mordille la lèvre inférieure et agrippe ton écharpe au couleur des crimsons, histoire de pas lui sauter dessus. Ca m’parait bien ? Mais.. et en attendant, qu’est-ce que tu ferais ? lui demandes-tu d’une voix toute timide, fondant littéralement sous son regard pénétrant. AGAGAAAAA.

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La situation devenait vraiment amusante, la belle italienne n'avait pas pu retenir ses lèvres, elle venait d'avouer tout haut ce qu'elle pensait tout bas et je dois avouer que sa tête me fit lâcher un petit rire quand elle s'en rendit compte. ❝On peut faire comme ça oui.❞ lui sortais-je pour répondre à sa petit question, je franchissais la barrière qui donnait sur les gradins pour être de son côté et ainsi me rapprocher d'elle, lui proposer de venir avec moi aux vestiaires mais d'attendre que tout le reste de l'équipe soit parti. Une proposition qui semble plus que la ravir mais la belle me demande ce que je ferai en attendant, ses doigts serraient l'écharpe te je souriais ❝Je sais pas, t'aurais pas une petite idée ?❞ mes yeux étaient plantés dans les siens, c'est moi ou j'ai cette impression qu'elle se retient de me sauter dessus et que tirer sur son écharpe la pousse à ne pas le faire, intéressant hein ce pouvoir que j'ai sur elle, elle craque complètement.

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On peut faire comme ça oui. Baah, de toute façon il s’en moquait, il avait déjà tout entendu. Et à en voir ce sourire sur ses lèvres, soit il se moquait de toi, soit ça lui plaisait. Et franchement, tu préférais la deuxième option hein. On se demanderait presque pourquoi, tient. En franchissant la barrière et en s’approchant de toi, tu le voyais comme le grand méchant loup qui n’allait faire qu’une bouchée de toi, une toute petite bouchée de toi. Toi, un petit être si frêle, si chaste – ou paaaaaas -, si fragile. Il avait un tel pouvoir sur toi, s’en était bouleversant ! Je sais pas, t'aurais pas une petite idée ? Mamma mia, des idées t’en a des dizaines et des dizaines. Tu ferais n’importe quoi avec ce type, tu le suivrais les yeux fermés. Aïe aïe aïe, povera Bambina. Je.. Tu pourrais peut-être me montrer comment tu fais pour calmer ta super supportrice en dehors des matchs ? dis-tu toute timide, penchant la tête légèrement sur le côté, sans en démordre de ta lèvre. Boum, boum, boum, ton cœur s’écroule lààà.

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Elle m'avait proposer de faire comme si je n'avais rien entendu mais c'était assez idiot de me proposer ça puisque j'avais tout entendu, j'avais entendu qu'elle espérait grandement venir avec moi dans les vestiaires et ça me faisait sourire, la situation m'amusait et non parce que je me moquais d'elle, elle était bien trop mignonne pour ça -surement son petit charme rital- mais parce que ça me plaisait d'avoir une groupie numéro un complètement fan de moi, accro à moi, voir même dingue de moi. Je passais de l'autre côté de la barrière pour me rapprocher d'elle et je sentais tellement que je la destabilisais encore plus, surtout quand je lui avouais que ça me plaisait plutôt qu'elle vienne avec moi dans les vestiaires mais la seule question pour le moment c'est que faire en attendant que le reste de l'équipe part, et je jouais avec elle, lui demandant exprès ce qu'elle avait en tête, la déstabiliser encore plus ❝C'est vrai, je peux te montrer ça.❞ je souriais posant mon casque sur le banc de gradins juste à côté de moi et je me rapprochais d'elle tenant les bout de son écharpe pour lui ôter et la laisser également sur le banc de gradins ❝Je pense t'embrasser, tu penses que ça peut te calmer ?❞ je lui posais la question exprès, pour connaitre sa réaction et bien-sûr sa réponse mais au fond de moi je la connais déjà, elle veut m'embrasser depuis que j'ai enlever mon casque tout à l’heure.