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La réaction qu'on attend là c'est qu'il se réjouisse, elle était seule, son cher Valentin, le grand Valentin qu'elle avait visiblement préféré à Leo alors même qu'ils étaient fiancés ne voulait pas d'elle. Il ne voulait pas d'elle et Baby était venue avec un ami au bal. Ce n'était que justice non ? Pourtant il se sentit mal, tout comme lorsqu'il comprit l'impact de ce qu'il venait de lui cracher injustement à la figure. Et malgré tout le mal qu'il voulait lui faire, malgré le fait qu'il aurait voulu crier haut et fort qu'il la détestait, et bien il n'y arrivait pas justement. Leo se sentait sale et minable de s'en prendre à elle alors qu'il voulait se convaincre. C'était donc ça, elle lui présentait ses excuses, il les prenait ou pas, elle avait payé sa dette, elle avait la conscience tranquille et toute la faute reposerait donc sur Halberstam ? Non, le jeune homme savait que ça ne marchait pas comme ça, que Babylone ne fonctionnait pas de cette manière. « Et pourquoi j'aurais pas le droit ? Arrête de dire que je te cherche depuis tout à l'heure, j'ai accepté que tu me présentes tes excuses minables, minables parce qu'elles ne rimaient à rien finalement, puis qu'apparemment je ne vaux rien à tes yeux. Non en fait pire, j'ai accepté le simple fait que tu me parles. Je savais que c'était une mauvaise idée, j'ai pas le droit de m'énerver, par contre tu as le droit de me quitter du jour au lendemain, tu as le droit de briser nos fiançailles, tu as le droit de me dire trois ans plus tard que tu en avais rien à foutre que tout ça c'était juste parce que tu pouvais pas vivre ton compte de fée avec Valentin. Je t'ai invitée à danser, j'te jure j'ai essayé qu'on se quitte en ayant au moins l'impression de pas avoir tout foutu en l'air. Mais faut croire que c'est que tu veux, tout foutre en l'air. Je t'aimais, vraiment, je n'ai jamais été avec toi parce que je ne pouvais pas être avec une autre, je n'ai jamais regretté notre histoire même si je t'en ai voulu, et toi tu me dis que tu en avais rien à foutre ? Non t'as raison j'ai pas le droit de faire mon salop. » conclut-il amèrement. Elle détourna la tête et Leo en profita. « Tu sais quoi c'est moi qui pars cette fois-ci. » Il traversa la foule afin de rejoindre l'air libre sur la terrasse.
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