Want To Want Me or Not ❧ Troy

Ce n'était pas le monde à l'envers, c'est juste la stricte vérité. Troy commençait bien à te connaître et il savait bien que tu étais têtue comme une mule et que tu n'allais pas changer d'avis aussi facilement. En entendant les paroles de ton ami, tu ne savais pas quoi répondre et c'était bien la première fois qu'il arrivait à te faire taire le clapet. Te mordillant les lèvres, mais ton visage s’illumine en entendant dire que tu avais l'air radieux lorsque tu as dansé. Ce qui est une superbe vérité. Comme c'était prévu, tu t'étais assise sur le tabouret penchant la tête en arrière – quitte à ce que ton cou ne te dise pas merci – En tenant le torchon contre ton nez qui était bien tâché. Vos regards se croisent pendant un petit moment, tu en devais presque niaise. Ne pouvant pas lâcher ton regard de celui de Monsieur Shark Sentant la main du brun aux yeux marron dans tes cheveux, tu fermes doucement les yeux. C'est incroyable comme tu pouvais ressentir la douceur de l'homme de dix-neuf ans te toucher à travers ta chevelure. D'habitude, toi qui adores qu'on te touche les cheveux, là, tu avais carrément envie de t'endormir et te fait un effet direct dans ton corps. Celui de détendre tous tes muscles. Ayant fermé les yeux, la voix du futur étudiant te ramène à la réalité en parlant de ton haut. « Ça marche, on fait comme ça. » A vrai dire, tu n'avais pas envie que ce moment si particulier se termine. Fallait reconnaître que tu voulais être encore en contact physique avec le jeune homme, même si ce dernier était infirme. Quelques minutes plus tard, le lavage de cheveux était bien terminé, tu te lèves pour remettre tout en place à une main. Troy était allé chercher le premier haut dans le premier tiroir où se trouver tous les vêtements pour le haut du corps. C'est alors que tu entrouvres la porte faisant dépasser ton bras entre l'espace et la pièce. Sentant le tissu entre les doigts, tu fermes la porte avec ton pied et changes ta blouse contre une chemise. « TROYYYYYYYYYYYY tu peux venir me sécher les cheveux s'il te plaît ? Je saigne encore, mais pas autant que tout à l'heure. » Maligne que tu étais, pire qu'un enfant. Tu prends le sèche-cheveux dans ton bras et lui tends l'appareil, allant s'asseoir sur le canapé en mode tailleur.

Tu ne savais pas pourquoi tu avais tenu la main de Troy. Sûrement parce qu'il arrivait à te détendre et à te rassurer en quelques sortes. Ayant les yeux fermés, tu appréciais les gestes de Monsieur Shark qui était si doux et te faisait du bien. Même si tu ne l'avais pas clairement exprimé, ton corps parlait à ta place. Quelques minutes plus tard, tu avais les cheveux qui sentaient bon et surtout qui étaient lavés. Vient ensuite le moment où tu devais te changer. Ton ami était parti chercher un de tes hauts pour te faire passer ce dernier à travers le petit espace entre la porte et la pièce. Attrapant du bout des doigts le tissu, tu changes celui qui était tâché pour mettre celui qui sentait le propre, mettant celui qui était sale dans le panier adéquat. Quelque secondes plus tard en ayant toujours le torchon sur ton nez, tu sors de la salle de bains. Le petit brun aux yeux marron prend le séchoir de tes bras après lui avoir demandé s'il pouvait te sécher les cheveux. Tu savais pertinemment au fond de toi que tu aimais plus que tout lorsque l'homme de dix-neuf ans prenait soin de toi, prenait de son temps pour te chouchouter. Chose qui ne t'ai plus arrivé depuis longtemps. Viens le moment le plus délicieux, agréable lorsque Monsieur Shark se met à toucher ta longue crinière blonde encore humide. Heureusement, la chaleur de l'appareil faisait vite son travail en séchant tes longs cheveux. Tu te redresses alors ayant mis une nouvelle fois ma tête en arrière. « Merci, ça ira. Si tu veux faire la cuisine, je t'en prie, je peux même t'aider. Je ne suis pas difficile à manger, tant qu'il n'y a pas de fruits de mer. Je suis allergie, à moins que tu veuilles m'envoyer à l'hôpital. » Un rire sort plutôt nerveux sort de ta bouche en te rendant compte que tu ne saignais pratiquement plus. Même si cela pouvait repartir de plus belles à chaque instant.