The start of a new story | Marcenzie

Javais quitter le bal enfin l'intérieur, ouais mon père m'avait appelé, assez énervé au passage, le multi-milliardaire snobinard que je suis devait rentrer le week-end prochain à Paris. Je voulais pas bien évidemment, le ton à haussé entre nous au téléphone mais c'est un homme à qui on ne dit pas non alors j'ai accepté parce que je suis obligé oui et j'ai les nerfs clairement, ça me fait chier et aussitôt l'appel terminé je textotais Mackenzie, notre conversation débouchait au final pour qu'elle me rejoigne. Je range mon portable dans ma poche et je m'allume une clope pour décompresser de la pression que me met mon père et Mack arrive peu de temps après, avec mon verre à la main, elle me le tend une fois devant moi, je la regarde en souriant légèrement le prenant puis là elle me pose une petite question qui à eu le don de m'intriguer « Une fille. » lui dis-je lâchant un petit rire avant de boire mon verre de whisky d'une traite, oui ça faisait du bien par où ça passait mais je l'avais sentis, grimaçant secouant la tête « Pourquoi ? » lui demandais-e à mon tour pour savoir le but de sa question.

J'aimais clairement pas la question de Mack, j'avais pas la tête à parler de ça, l'histoire de mon père me prend assez la tête comme ça mais bon je la connais, elle lâchera pas, je suis obligé de lui répondre pour qu'on en finissent au plus vite. Si au début je survole sa question, je me défile presque oui, une fille, c'est ce qu'est Mickaela après tout non ? Puis après avoir bu mon whisky d'une traite, je lui demande pourquoi elle porte un intérêt à elle, elle semble agacée oui, n'aimant pas du tout ma réponse et que je lui pose cette question mais elle répond, pour elle il semblerait qu'elle m'aime assez et je souriais faiblement « C'est vrai, bon on va pas tourner autour du pot, c'est un ex plan cul. » je tirais une nouvelle latte sur ma clope avant de reprendre « Mais t'as pas à t'inquiéter, je suis avec toi je risque pas d'aller voir ailleurs ok ? » lui dis-je sincèrement, je sais que j'ai la réputation du don juan et du casanova mais maintenant que je suis avec Mack, je suis le prince charmant et je compte lui prouver chaque jour, qu'elle me fasse confiance, qu'elle n'est plus toutes ces questions en tête à chaque fois qu'une autre paire de fesses qu'elle m'approche.

Je savais qu'elle détestait cette idée que j'ai autant de filles au compteur, elle a raison après tout, avant ça ne la gênait pas tant que ça enfin je veux dire au début, il y a trois ans, c'était fesses pour fesses mais notre relation a prit une toute autre tournure au fil du temps et maintenant je suis avec elle, parce que je me suis attaché à elle, parce que je ressens quelque chose pour elle et même si toutes ces filles restent gravées dans ce tableau, elle seule compte à présent. Elle lève encore les yeux au ciel quand elle entend ma réponse, réaction de la petite-amie de base, et ça me fait même sourire, mais je la rassure, je lui dis le plus franc possible qu'elle peut me faire confiance, je n'ai de yeux que pour elle maintenant que nous sommes un. Elle se rapproche, ses bras passant autour de ma nuque, ses lèvres qui m'avouent me croire, ça me touche parce que je sais qu'elle a besoin de preuves pour accorder sa confiance, c'est un début en tout cas puis elle veut penser à autre chose, me faire oublier aussi mes histoires de famille en me rappelant que je lui dois une danse. « Parce que je devrai douter ? T'es ma petite-amie Kenzie, je serai un copain des plus horribles si je ne te devais pas une danse. » je rigolais lâchant mon mégot de clope, même mon verre qui tombait au sol, je m'en foutais en fait, je posais mes mains sur ses hanches et je l'embrassais tendrement, quelques secondes avant de relâcher mes lèvres et de poser mon front contre le sien « Je suis vraiment heureux que toi et moi soyons en couple et je veux te proposer de venir avec moi à Paris, j'y tiens, te faire découvrir d'où je viens. » je ne savais pas si ça allait durer entre nous mais si jamais un jour, tout devait s'arrêter, je voulais que notre histoire soit gravée à jamais dans sa mémoire, que quand elle pensera à moi, son cœur battra deux fois plus fort parce qu'elle aura eu ce sentiment qu'un homme dans sa vie, la comblée, la rendu heureuse, peut-être bien l'a fait devenir amoureuse mais c'est encore trop tôt pour le dire.

Notre histoire n'avait même pas un jour, non seulement quelques heures et mon dieu que j'étais bien, même heureux, ça fait longtemps que notre relation avait un point de non retour, que c'était la même chose, le doute commençait vraiment à s'installer sur le fait de passer à une autre étape et finalement c'est ce soir qu'on la passés, tous les deux. Le sujet de Mickaela va très vite aux oubliettes pour parler plus sérieusement, du moins elle changea le sujet, me rappelant que je lui devais une danse et je rendais la situation légèrement amusante rigolant après lui avoir dit que je serai indigne si je ne lui devais pas une danse et je ne lui laissais même pas le temps de répondre, pas parce que je voulais qu’elle se taise, non, juste pour lui montrer que notre histoire comptait pour moi et que je voulais être le petit-ami parfait à ses yeux. Je l'embrassais alors, quelques secondes mais un baiser sincère et passionnel pour lui dire relâchant ses lèvres que j'étais vraiment heureux d'être avec elle, que je ne regrettais pas cette décision et que je voulais qu'elle vienne avec moi à Paris le week-end. « J'ai l'air de te faire une boutade ? » lui dis-je rigolant légèrement puis je l'entendais ensuite me dire qu'elle ne réalisait toujours pas que nous étions ensemble, je sais qu'elle espérait tellement que ça se fasse et maintenant que son rêve s'est réalisé, posée ses pieds sur le sol de la réalité lui semble encore dur à croire puis elle finit par accepter de venir avec moi pour Paris. « Ravis de l'entendre. » lui dis-je sourire aux lèvres.

Je sais que ça peut sembler rapide, on vient d'être ensemble depuis quelques heures et déjà je veux l'emmener à Paris, c'est pas quelque chose d’insensé, loin de là, je veux vraiment lui donner des étoiles dans les yeux, qu'elle voit à quel point je ne regrette pas cette décision de l'avoir choisi elle alors que j'aurais pu en choisir une autre, c'est elle que je veux. Elle n'a pas l'impression d'être encore revenu sur Terre, elle à l'impression de toujours rêver à ce qui se passe là et ça me fait sourire « Qu'est-ce que ça va être une fois à Paris si pour toi là, t'as l'impression de rêver. » lui sortais-je en lâchant un petit rire avant de sentir ses lèvres se poser sur les miennes pour un rapide baiser, elle s'écarte un peu et je la regarde, sourire aux lèvres « C'était tendu à la table hein ? Pour une histoire de coucherie en plus. » là-bas je n'avais rien dis et c'est que maintenant qu'on étaient tous les deux que les mots sortaient de mes lèvres, je lui en voulais pas, on étaient pas ensemble mais ça fait quand même quelque chose maintenant que je suis avec elle.