CHAMO ▸ no one knows that you cry

Je riais bêtement à sa remarque. Une relation saine entre Bee et moi ? Disons qu'on dit souvent qu'une relation sans disputes est vouée à l'échec et qu'elles rendent un couple plus fort... dans ce cas là : oui notre relation était saine et allait être aussi forte de Hulk ! Je ne savais pas si Nemo connaissait Beezus, ou s'il l'avait déjà vu, mais à l'entendre il avait presque peur d'elle. En soit, vu le portait que j'avais dressé de la jeune femme : il y avait de quoi avoir peur ! Pourtant elle n'était pas très grande, et Nemo faisant facilement dix centimètres de plus que moi, il devait faire une tête de plus qu'elle, ce qui devait suffire à la repousser. « Elle fait tout juste 1 mètre 70, tu la repousseras sans soucis ! » Dis-je en pouffant de rire. Mon pinçage de joue me valu le surnom de ''mémé''. « Je te ferais des cookies et du thé si tu veux. » Ajoutais-je imitant maladroitement la voix d'une vieille. Je riais bêtement, alors qu'il me tapotait l'épaule m'assurant que j'allais m'habituer à ses remarques flippantes. C'était bon à savoir ! « Un Eliot ? Surprenant... Mon père aurait voulu que je sois Eliot.... » Dis-je avant d'ajouter dans un sourire : « Mais je suis Quincy. » Je fis mine de balancer mes cheveux en arrière. J'étais fière d'être orange, bien que quelques part, tout aurait été beaucoup plus simple si j'avais rejoins les bleu.« T'es un Eliot avec une âme de Quincy. »

T'étais pas vraiment sûr d'arriver à être un rempart efficace entre Charlie et son amie. T'avais pas des gros muscles imposants comme certains étaient dotés, t'en avais, certes, mais c'était juste pour définir un peu plus ton corps, pas pour devenir un punching ball humain. Elle riait devant ton expression, tentant de te rassurer en te disant que son amie était plus petite que toi, et pour le coup, c'était vrai que tu faisais dix-huit centimètres de plus qu'elle, elle devait être toute petite minuscule face à toi. « Peut-être même qu'elle n'arriverait pas à frapper ma joue... » Tu supposais, comme si cette réflexion pouvait tout changer. Comme si grâce à ta taille, même sur la pointe des pieds, elle ne pourrait pas t'atteindre. Comme quoi, être grand pouvait aider. Tu riais ensuite quand elle se prenait encore plus pour une vieille mamie. « Ce serait très gentil, j'aime les cookies. » Boooouffe gratuuuuuite, tu ne pourrais jamais dire non à ça. Tu lui avouais ensuite que tu étais un Eliot, et elle trouvait elle-même ça surprenant. Tu riais quand elle balançait ses cheveux en mode fière mais tu fronçais un peu tes sourcils sur ce qu'elle avait dit avant. « Pourquoi tu as préféré aller chez les Quincy ? » Tu demandais, puisque apparemment sa famille l'aurait bien vu bleu. Tu souriais ensuite en coin. « Ouais, on peut dire ça comme ça. »

Je riais bêtement en imaginant Beezus sur la pointe des pieds, essayant d'atteindre la joue de Nemo. Elle avait réussie à atteindre la mienne, donc j'imagine qu'elle trouverait un moyen, si besoin, d'atteindre celle du jeune homme, mais l'image m'amusait assez. Nemo ria de bon cœur à ma médiocre imitation de grand-mère, avant d'ajouter qu'il aimait les cookies. « Par contre si tu me cherches je fou du poison dans mes cookies ! » Lâchais-je prenant un air faussement diabolique et menaçante. A l'annonce de ma maison, et surtout à l'annonce des préférences de mon père concernant mon choix de confrérie, il me demanda pourquoi j'avais rejoins les orange.« J'avais peur de ne pas trop me sentir à ma place chez les bleu....J'ai longuement hésité entre la Mather et la Quincy, puis mon âme de gentille à eu raison de moi et j'ai rejoins les orange. » Dis-je fièrement. Pourtant en cette instant, vu mon taux d'alcoolémie je pouvais aisément passer pour une Mather. « Et toi pourquoi t'as rejoins les bleu ? » Pour moi ceux qui rejoignait la Eliot étaient soit des personnes arrogantes qui voulaient montrer qu'elle avait des sous et ne supportaient pas côtoyer ceux qui n'en avait pas ; soit des personnes qui avaient été forcé par leur famille.

Tu faisais maintenant de gros yeux quand, après ta petite remarque totalement mignonne et innocente sur les cookies, Charlie elle parlait de foutre du poison dedans à la moindre de tes petites erreurs. Et comment elle faisait ça, d'avoir l'air gentille et cool deux secondes auparavant mais de tourner diabolique et mesquine l'instant d'après ? Soit elle avait fait beaucoup de théâtre... Soit c'était Lucifer en personne. « Et après tu oses dire que mes remarques te font flipper ! » Tu t'exclamais, car c'était l'hôpital qui se foutait de la charité là. Tu te penchais ensuite un peu plus sur les choix de la jolie blonde. Tu te retenais de faire une grimace quand elle parlait d'avoir failli rejoindre les Mathers, parce que décidément, t'arrivais pas à l'imaginer à la place des gens là-bas. A la place de ce qu'ils représentaient. « Ça à l'air cool Quincy aussi, tant que tu t'y sens bien, c'est le plus important. » Tu lui répondais, avant d'hausser tes épaules quand elle te retournait la question. « Par rapport à ma famille, par rapport à ce qu'ils représentent, et parce que je n'supporte pas le regard qu'on maintenant les gens sur eux. » Tu avouais, reprenant une gorgée de ta flute. « J'sais bien qu'accepter de rejoindre un groupe, une confrérie, c'est obligatoirement accepter de se stéréotyper de trois-quatre adjectifs maximum, et que les gens vont vous voir que de cette manière sans même apprendre à vous connaître. Mais y a des gens cools à la EH, qui mériteraient d'être plus connus pour qui ils sont plutôt que parce qu'ils sont bleus. Juste parce qu'on sait être responsable et s'arrêter quand il faut on dit qu'on sait pas s'amuser, juste parce qu'on à de l'argent et qu'on veut réussir aussi bien que nos parents on dit qu'on s'y croit, qu'on nargue. Évidement qu'il y a certains snobs qui pètent pas plus haut que leurs culs, mais ça, y en a dans toutes les confréries. »

« Et après tu oses dire que mes remarques te font flipper ! » J'explosais de rire en entendant ça. C'est vrai que j'étais partie un peu loin dans le délire de la grand-mère et que ma menace de faire des cookies empoisonné était un peu étrange. « Tu déteints sur moi. Je deviens flippante comme toi du coup. » Dis-je l'air faussement attristé. « Oui la Quincy c'est cool, l'ambiance y est bonne enfant et tout le monde est gentil ! » Je lui vendais limite ma maison et restais persuadé qu'il aurait fait un superbe Quincy. Je hochais la tête alors que Nemo m'expliquait avoir rejoins les Eliot par rapport à sa famille. Puis rapidement il se lança dans une explication, défendant les bleu, expliquant que tous n'étaient pas des snobs et qu'il y avait beaucoup de gens bien aussi. « C'est vrai qu'il y a des snobs de partout. » Admettais-je en repensant à certain Quincy qui, selon moi, jouaient la carte de la générosité juste pour se donner un bon genre. « Mais ça n'empêche qu'en moyenne, il y a plus de personne qui pète plus haut que leur cul à la EH, qu'ailleurs ! Personnellement je n'y suis pas rentrée parce que je n'voulais pas être catégorisé comme une petite fille de riche. Je sais que certaine personne on une sale réaction quand ils apprennent que t'es bleu » Je n'étais pas comme ça, peut-être parce que j'étais une vraie Quincy quelques part. Il m'arrivait de juger sans connaître, mais pas sur le choix de confrérie de la personne. « Tu l'aimes ta confrérie hein ? » Demandais-je un sourire un peu débile sur les lèvres. Vu comment il la défendait, il devait y être très attaché et investi.

Non mais des cookies empoisonnés quoi. Qui serait si horrible pour donner des cookies afin de faire plaisir à quelqu'un, d'apporter de la joie, tout ça pour qu'on apprenne qu'ils ont du poison mortel dedans plus tard ? C'était cruel, trop cruel, et elle elle éclatait de rire quand tu lui disais que peut-être que face à elle, t'étais pas le plus flippant niveau remarques. Tu levais tes yeux au ciel devant sa mine faussement attristée, croisant tes bras contre ton torse. « Mais ouuuui, évidement, c'est de la faute du gros méchant poisson. » Tu riais, avant de l'entendre parler de l'ambiance Quincy qui apparemment ressemblait totalement au monde des bisounours. « Vraimeeent ? Jamais aucune dispute ? » T'avais presque du mal à y croire. Tu défendais ensuite les bleus, car t'avais du mal à comprendre la mauvaise image qu'ils semblaient véhiculer avant même que t'arrives bizut. Charlie admettait qu'il y avait des snobs de partout, et tu l'écoutais ensuite parler. « Comment tu veux qu'on nous voit différemment quand même dans le descriptif du groupe on nous marque comme des snobs ? Ouais, y en a qui ont toujours eu la vie facile, mais ce sont des êtres-humains, suffit de s'approcher d'eux, de leur montrer qu'on va supporter leurs conneries dès qu'ils commencent à faire leurs diva, et tu verras qu'ils se mettront à agir normalement. » Tu répondais, haussant tes épaules. Tu souriais doucement, parce qu'elle avait décidé de ne pas entrer chez les Eliots, pour la manière dont toi tu étais entré. Tu t'en foutais des gens qui te jugeaient juste parce que t'étais bleus, c'était justement plus facile pour toi de voir ceux qui pouvaient avoir ta confiance et ceux qui ne la méritaient pas. Tu riais ensuite doucement, hochant ta tête. « J'imagine ouais, malgré les dramas. Sinon j'aurais changé d'maison. »

''Le grand méchant poisson'', heureusement que j'avais fini d'avaler mon whisky sinon je me serais certainement étouffée avec. Je fis une rapide imitation du poisson, à croire que j'étais d'humeur à enchaîner les imitation bidons. « Bah... j'imagine qu'il y a des disputes de temps en temps. » Dis-je pensive. « Mais c'est rare. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil ~ » ajoutais-je, un sourire d'idiote sur les lèvres. En faite, je ne passais peut-être pas assez de temps dans la résidence des orange pour savoir s'il y avait de véritable conflit, mais qu'importe. A mes yeux tout les orange s'aimaient. Nemo reprit alors la défense de sa confrérie. Il semblait révolté que les bleu soient présenté comme des 'snobs', et m'assura que même les plus divas d'entre eux, pouvaient être normaux quand on faisait l'effort des les connaître. « J'avoue que le descriptif de la maison, ne fait pas vraiment envie. Après moi je n'juge pas, je connais pas beaucoup de bleu en faite... » A par Nemo je ne connaissait aucun bleu... Enfin si, il y avait bien Marc, mais je ne pouvais pas me le voir et ça ce n'était pas parce qu'il était un Eliot, c'était simplement parce qu'il me pourrissait la vie au boulot. Je connaissais aussi Maxym, enfin, pas personnellement, je l'avais juste vu durant la prise d'otage, et accessoirement : je lui avais sauvé la vie. C'est sur que quand elle pissait le sang, allongé sur le sol sale d'un Macdonald, elle n'était ni snob, ni puante comme fille ! Bref, en gros le premier vrai Eliot que je rencontrais était Nemo, du coup ma première impression des bleu était excessivement positive. « En faite t'es presque mon premier bleu. » Ajoutais-je après un court silence. « C'est une bonne première impression, je regrette presque d'être orange ! » Dis-je en pouffant de rire. Non je ne regrettais pas vraiment en faite, mais c'était une façon de parler. « Si un jour tu te lasses de la EH, viens chez les Quincy. »

Tu riais quand après lui avoir dit que tu étais le grand méchant poisson – c'était comme ça qu'elle te voyait hein ? Puisque tu étais si horriiiiiible et si influent sur ses bizarreries – elle commençait à faire des imitations de poissons. « Et tu la tiens ! Tu pourrais totalement être Dory ! » Tu t'exclamais tout content, avant que vous reparliez disputes, mais chez les Quincy cette fois-ci. Tu souriais en coin, arquant un sourcil. « Mouais. Ce serait vraiment cool si c'était le cas, si toooout le monde était gentils tout le temps. » La paaaix dans le monde. Tu lui expliquais ensuite un peu plus que sans même vous connaître individuellement c'était facile de vous définir comme snobs et tu l'écoutais alors qu'elle disait qu'elle ne connaissait pas beaucoup de bleu. Tu riais. « Tu nous fuis heeeeein ? On a pas l'sida ! » Tu te moquais gentillement, avant qu'elle t'avoue quand fait, t'étais surement son vrai premier bleu. Sérieusement ? Ça c'était bizarre. Et d'une manière tu comprenais que ce soit possible, vu le peu de membre que vous étiez. « Et bien j'en suis trèèèès heureux, très honoré, je pleurerais presque d'émotions ! » Tu répondais, lui faisant un peu clin d'oeil avant de sourire en coin. « Ouais, toi aussi hein, les bleus t'acceuilleront à bras ouvert. »

Mon imitation de poisson eu visiblement plus de succès que celle de grand-mère. « Je serais ravi de jouer Dory à tes cotés ! » lâchais-je en pouffant de rire. L'alcool ne nous réussissait pas. Puis Nemo avoua que ça serait cool si tout le monde était gentil, et je restais silencieuse un moment, réfléchissant à un monde où tout le monde serait gentil. « Tu crois pas qu'on se ferait chier si tout le monde était vraiment gentil ? » Demandais-je pensive. Il n'y aurait plus de mal entendu, plus de dispute, tout le monde accepterait le point de vu de l'autre et respecterait son prochain. Il n'y aurait plus rien à dire dans les journaux ou à la tv.... ça serait quand même fade comme monde. J'expliquais à Nemo que je ne connaissais quasiment aucun bleu mise à part lui et il plaisanta en m'accusant de fuir les Eliot. « Non je n'vous fuis pas, c'est vous qui m'évitez ! Moi je demande que de l'amour. Je veux des amis bleu, plein d'amis bleu ! AIMEZ MOI ! » Dis-je d'un air théâtrale avant de reprendre mon sérieux. « En faite je connais aussi Marc. Il bosse avec moi à l'hôpital et me fait vivre un enfer. Puis j'ai rencontré Maxym durant la prise d'otage. C'est tout. Je n'les connais pas plus que ça.» Admettais-je en jouant avec mon verre vide. « Tu devrais recevoir un award ce soir : ''le premier bleu de Charlie'' ! » Plaisantais-je. Puis je sortais rapidement mon portable pour regarder l'heure. J'avais abandonné Kol presque toute la soirée. « Bon Nemo, merci de m'avoir remonté le moral. C'était top ! J'espère qu'on gardera contacte, parce que je t'aime bien puis: t'es un bleu. » Je posais ma main sur son épaule avant d'ajouter. « Je t'ajouterais sur facebook en rentrant ce soir. Là faut que j'aille voir si mon cavalier est encore vivant. » Je pouffais de rire avant de décoiffer le jeune homme et de lui sourire. « Passes une bonne soirée poisson. Ne t’attire pas d’ennuis. » Ajoutais- en m'éloignant pour retourner à ma table.


HJ: ça clôture. Enfin tu peux répondre derrière si tu veux, sinon tu peux archiver