CHAMO ▸ no one knows that you cry

En l'entendant dire que les mecs aimaient la violence le visage d'Augustus m'apparu, comme s'il était l'illustration parfaite de la violence. Je secouais légèrement la tête. Tout ça c'était à cause de Beezus, si elle n'avait pas remué le couteau dans la plaie je ne serais pas entrain de penser à lui en ce moment ! Je pris une nouvelle gorgée de ma boisson, espérant ne plus y penser, alors que Nemo s'indignait du comportement de celle qui me servait de meilleure amie. « Non elle l'a pas fait sans raison. Je l'ai énervée avant... » Dis-je un peu honteuse. « C'est de ma faute. Je supporte pas la voir avec ce gars, alors j'ai mis la merde à sa table et elle m'en a tourné une. » Ajoutais-je dans un soupire. A m'entendre Beezus et moi formions un couple... En soit notre relation n'en était pas si loin que ça, c'était une relation passionnelle sans sexe. « Mais bon après ça, elle n'a pas hésité à me balancer des trucs vraiment pas sympa au sujet de mon ex. Donc je l'ai giflé aussi... Mais c'est quand même de ma faute si on s'est engueulées. »  En faite je n'en étais pas certaine, mais Bee avait le dont de me retourner le cerveau. En général à la fin de nos disputes c'était toujours de ma faute. « T'es le méchant loup ?» Demandais-je d'une petite voix innocente. « T'as pas l'air méchant pourtant...» Ajoutais-je pensive en l'observant de haute en bas.

T'essayais de comprendre un peu mieux son histoire, de voir qui avait commencé, ou si sa meilleure amie dont elle te parlait était juste une bipolaire en pleine crise qui donnait des gifles spontanément. Si c'était le cas il valait mieux qu'elle consulte rapidement, surtout si après ça dégénérait en grosse dispute avec l'une des personnes les plus importantes pour elle. Mais Charlie t'expliquait qu'elle avait commencé à l'énerver, et tu mordillais ta lèvre en réflexion. « T'aime pas son mec ? Ou c'est parce que t'es amoureuse de lui que tu ne supporte pas de la voir avec ? » Tu demandais, fronçant tes sourcils. Ta question n'était pas si bizarre que ça, parfois il y avait des histoires vraiment étranges qui arrivaient, et la jalousie peut parfois faire perdre les pédales. Tu riais légèrement quand elle continuait d'expliquer. « Combat de gifle ? Vous êtes à égalité au moins. » C'était peut-être pas très intelligent ce que tu disais, mais tu tentais juste de sortir la petite chose positive de la situation. Elle te parlait ensuite de tes yeux sombre et tu riais doucement, haussant tes sourcils. « Être trop gentil nous joue des tours parfois... » Tu murmurais, avant de lui sourire. « Je suis le Grand Gentil Loup, j'épouse le chaperon rouge à la fin de l'histoire. »

« T'aime pas son mec ? Ou c'est parce que t'es amoureuse de lui que tu ne supportes pas de la voir avec ? » Je manquais de m'étouffer avec ma boisson. « Amoureuse de lui ? Nooooon ! » Je me raclais bruyamment la gorge avant de reprendre. « Je ne m’intéresse pas à lui. Je n'peux pas me le voir et je n'supporte pas de le voir avec elle. Elle mérite tellement mieux. » Dis-je en soupirant. « Il se fou de sa gueule et la fait souffrir. J'aime pas ça... » Ajoutais-je l'air dépiter en secouant la tête de gauche à droite. La voir avec lui me dégoutais. Je ne supportais pas la voir se faire du mal. Je pouffais de rire en l'entendant dire que l'on était à égalité. Il n'avait pas tord, une gifle chacune, même si elle avait frappé plus fort, on était quitte. Puis Nemo murmura quelques choses sur la gentillesse. « Ta gentillesse t'as jouer des tours ?» demandais-je curieuse d'en savoir plus et pas certaine d'avoir bien entendu. Après tout : je me confias à lui, il pouvait bien faire de même ! « ça fait un peu zoophile comme remarque ça ! » Dis-je en explosant de rire à sa référence au chaperon rouge.

Elle semblait ne pas s'attendre à tes hypothèses, s'étouffant presque avec sa boisson de ta question. Tu venais vite tapoter son dos alors qu'elle commençait vivement à te dire qu'elle n'était pas du tout amoureuse du cavalier de sa meilleure amie, pas du tout. Elle avait l'air très à cheval sur la négation. « Ouais ça se comprend, c'est bizarre quand même, c'est toujours les connards qui arrivent à avoir qui ils veulent. » Tu disais, soupirant un peu. Les bons garçons ça devait pas attirer des masses. « T'en a parlé avec elle ? Sans gifle ou engueulade ? » Tu haussais ensuite tes épaules, venant gratter un instant ton crâne. « Tu sais c'qu'on dit, trop bon trop con... » Il fallait croire que ce dicton était tout ce qu'il y avait de plus vrai. « J'ai juste souvent été déçu, j'ai donné ma confiance en des gens qui ne l'a méritait pas. » Tu avouais, pensant à Xaver ou Andy, tes anciens amis. Puis tu riais, levant tes mains en l'air comme innocent. « Y a pas d'zoophilie quand il y a d'l'amour ! »

« Dès qu'on en parle ça part en dispute.... » avouais-je. A moins que ce soit parce que j'abordais toujours le sujet sur le ton des des proches que du coup Beezus se braquait … Bref, je reprenais une gorgée de ma boisson, comme pour faire passer celle avec laquelle j'avais manqué m'étouffer un peu plus tôt. A entendre Nemo, il n'avait pas une vie sociale très amusante. Trop bon, trop con, je connaissais bien le dicton puisque je faisais certainement partie de ses personnes qui l'illustraient à la perfection. « C'est pas évident de faire confiance au bonne personne... » Dis-je, l'air pensive. J'avais moi aussi tendance à donner ma confiance au premier venu... la preuve en était avec Nemo : je me confias à lui comme si je le connaissais, mais qui me disait qu'il n'allait pas raconter tout ça à d'autre ? Si ça se trouve il me connaissait de vu, ou connaissait bizut ou Angel ?  Et pourtant, je lui faisais confiance. Une confiance presque aveugle qui me permettais de me confier à lui sans retenue. « Les gens son souvent trop méchant... ou peut-être qu'ils étaient gentil avant et on finis aigris parce que, comme nous, ils ont été blessés trop de fois... » Je commençais à partir dans un délire limite philosophique. Je secouais légèrement la tête, avant de rire à sa remarque. « Écoute, si tu veux te faire un loup par amour : fais  toi plaisir ! » dis-je en riant comme une idiote, avant d'ajouter plus sérieusement : « Tu risques de te faire mordre. »

Tu hochais doucement ta tête, comprenant que parfois, même lorsque l'on essaie d'être calme et posé et d'avoir une discussion claire avec quelqu'un dont les avis divergent, on y arrive pas. On perd notre sans-froid, on se braque, on s'énerve. Tu préférais les remarques bien sentis, le sarcasme et l'ironie contre les gens, mais tu savais aussi qu'il pouvait t'arriver d'avoir juste envie d'embrocher quelqu'un sans regrets. « Attache-la à une chaise, elle sera obligée de t'écouter comme ça. » Tu plaisantais en lui faisant un petit clin d'œil – même si tes idées étaient pourries et toujours condamnables par la loi. Tu parlais ensuite de confiance, car t'avais fait confiance à des personnes il y a de cela des années, des potes en qui tu croyais, avec qui tu pensais être liés, qui ont fini par se retourner contre toi et couper les ponts quand tu avais besoin d'eux, quand tu découvrais encore ton attirance pour les hommes. Tu soupirais, haussant tes épaules. « Peut-être. J'sais pas. Ça sert à rien de faire souffrir quelqu'un qui n'a rien fait, juste parce que t'as souffert auparavant. Au pire venge-toi, mais sur la personne qui le mérite. » Tu répondais, avant de rire, lui faisant un petit clin d'oeil complice. « Tu sais, certains fantasmes beaucoup sur les morsures. »

et tu sais ce qu'elle te dit la «bizut» ?

« C'est pas une mauvaise idée ça... ou je l'enferme chez moi. »  Dis-je peut-être un peu trop sérieusement. « Elle risque de s'énerver si je l'attache... » ajoutais-je pensive, comme si je réfléchissais à comment l'attacher sans qu'elle ne m'en veuille. Même s'il avait des idée un peu tordu, Nemo semblait être un grand sage, il ne faisait pas aux autres ce qu'il ne voulait pas qu'on lui fasse. Ce n'était malheureusement pas le cas de tout le monde, tous n'avaient pas autant de bon sens que lui, ce qui expliquait qu'il soit souvent déçu par le comportement des gens.  « Tout le monde n'est pas aussi sympa que toi. » Dis-je simplement.  « Tu me fais un peu peur, mais t'es drôle ! » Dis-je en riant après qu'il m'ait parler de morsures.


sorry, je l'ai écris sur mon ipad, il l'a corrigé et je l'ai pas vu en me relisant j'aurais dû écrire Bizus

Heureusement pour toi, elle n'avait pas encore appelé la police en entendant ton idée assez psychopathe. Elle continuait même d'en parler sérieusement, te disant qu'être attaché ne plairait surement pas à sa meilleure amie – et tu pouvais tout à fait comprendre, à part au lit, ne pas avoir de contrôle sur ses membres semblait horrible – et tu mordais doucement ta lèvre inférieure, réfléchissant. « Ouais quelle puisse au moins bouger ses membres, faudra juste que tu fermes la porte ou les fenêtres... Et que tu fasses attention à ce qu'elle ne te gifle pas à nouveau. » Tu commentais dans un petit sourire complice, parce que ce serait malheureux qu'elles recommencent avec les violences de ce genre. T'étais content finalement d'être tombé sur elle totalement par hasard, au moins ça te faisait une bonne rencontrer lors de cette soirée. Tu souriais quand elle te disait que tu étais sympa, puis tu riais à sa dernière remarque. « Je peux pas faire peur avec ma troooonche. » Tu t'exclamais, mains sur ton visage tout en le secouant vivement. « Il paraît que je discrédite même ma confrérie, alors t'as pas de soucis à t'faire. » Tu finissais par dire en la regardant amusé, lui donnant un petit coup de coude complice.

ouais c'est çaaaaa, trouve toi une excuse. tsssss non non, Bee l'abeille c'est très bien, déjà. :sifle: :sifle:

Faire attention qu'elle ne me gifle pas allait être le plus difficile. Beezus (bizus) était redoutable. Avant ce soir, jamais elle ne m'avait frappé mais maintenant j'allais me méfier d'elle comme jamais je ne m'étais méfier d'elle. C'était une vicieuse, une manipulatrice, une vraie garce ! Et accessoirement : c'était ma meilleure amie. L'enfermer dans uns pièce avec moi, pour s'expliquer, était une solution, mais au fond : j'avais un peu peur de me retrouver seule avec elle. Surtout qu'une fois sobre, je n'allais plus vraiment avoir d'excuses... et je n'allais plus avoir de répartie non plus ! « Si je ne l'attache pas, elle risque de me mettre une droite. » Dis-je toujours pensive. Honnêtement : ça m'étonnerais qu'elle me tabasse. Mais en cet instant, j'étais persuadée qu'elle en était capable. « Tu viendras m'aider sinon. Tu feras mon bouclier humain » Voilà une autre solution. Puis Nemo avoua qu'il ne pouvait pas faire peur avec sa tronche et je m'empressais esquisser : « Ouais, pas faux. T'es trop mignon pour faire peur. » Je lui pinçais la joue, comme on pincerais celle d'un enfant avant d'ajouter : « T'as une petite tête d'ange, mais tu dis des trucs qui font flipper quand même. » Je pouffais de rire en le lâchant, puis j'attrapais mon verre pour boire ce qu'il me restait de whisky. « T'es de quelle confrérie ? Avec une tête comme ça tu devrais être Quincy. » Dis-je en pouffant de rire. Je savais bien qu'il n'était pas Quincy, mais je n'avais aucune idée de qu'elle maison il faisait partie.

« Si je ne l'attache pas, elle risque de me mettre une droite. » D'un côté tu pouvais comprendre ce comportement, tu n'aimerais surement pas non plus te trouver séquestrer chez quelqu'un, même si ce dernier est un très bon ami à toi, et t'essayerais de te défendre comme tu le pourrais, surtout si tu avais la chance de ne pas être attaché. Et d'un autre côté... « Vous avez l'air d'avoir une relation... Très saine. » Tu disais, pensant bien sûr le contraire. T'espérais que ce ne soit pas une habitude pour elles. Tu riais ensuite, haussant un petit sourcil. « Bouclier ? C'est sûr qu'avec mes gros muscles j'vais lui faire peur. » Que nenni. T'avais plutôt peur sans la connaître qu'elle te fasse voler d'une simple gifle. Tu souriais néanmoins quand elle ne te cassait pas sur ton physique, grimaçant légèrement quand elle pinçait ta joue. « Alleeeez, t'es devenue mémé gateuse en deux secondes ! » Et oui, c'était tout à fait les grands-mères qui faisaient ce genre de choses à leur petits-enfants. Tu levais ensuite tes yeux au ciel, tapotant son épaule avant de revenir siroter ton verre. « Tu t'y feras. » Tu l'assurais, avant de réfléchir à ce qu'elle disait quand vous parliez confrérie. « C'est vrai que j'aurais pu y être, mais non, j'aime bien être en décalé faut croire. » Puis être bleu ne voulait pas dire que tous devaient être méchants et snobs. « J'suis Eliot. » Tu ajoutais, haussant tes épaules.