oh yeah, that's perfect (trung)

J’savais qu’il me trouvait belle, il n’arrêtait pas de me mater le pervers. Hein, pas vrai qu’il me matait ? Je souriais alors amusé, quand pour toute réponse il esquissa simplement un sourire en coin. Ouais, je le savais, petit coquin. Alors que j’enchainais sur le fait qu’il était vraiment adorable, je voyais que ça ne lui plaisait pas. Je m’approchais alors de lui, levant mon regard vers le sien. « T’a qu’à me faire taire, si ça t’énerve. » Je me redressais, un sourire victorieux sur les lèvres, alors qu’il me colla une pichenette sur le front. Non mais oh, ce n’est pas la fête à la grenouille là. « Et toi une pichenette. Mais aie. AÏE ! » J’avais accentué le dernier en criant, alors que je lui lançais des éclairs du regard. Je venais de me coller de la moutarde partout, alors qu’il déclarait haut et fort que j’étais une cochonne dans tout les sens du terme. J’ouvris alors grand la bouche, faussement choqué, puis me mit à courir après lui, alors que sans ménagement je sautais sur son dos, et étalé toute la moutarde que j’avais sur la face, sur sa joue, en frottant mon visage contre le sien. « T’es vraiment une cochonne Trung. » Les gens nous observaient mais j’en avais rien à faire.

On avait clairement l’air con tous les deux à nous comporter ainsi, mais c’était ça qui était bien. Je n’avais pas peur du regard des autres quand je suis en compagnie de Carrie. Elle arrive à faire sortir le côté totalement déjanté de moi qui est resté enfermé depuis ma séparation avec Vanille. Elle voulait que je la fasse taire et pour cela, je savais qu’il fallait que je continue dans ma lancé. Elle continuait également en me disant que j’étais mignon, alors qu’on ne dit pas cela d’un homme. Je lui ai d’ailleurs mis une pichenette pour me venger mais elle s’en mit partout… Une vraie cochonne. Tu la mérites femme indigne ! dis-je en lui tirant la langue. Bon, il était temps pour moi de fuir parce que une Carrie rageuse, ça peut faire peur parfois. Elle réussit tout de même à me sauter sur le dos et à me mettre de la moutarde partout. Je deviens un cochon à force de trainer avec une cochonne ouais ! Pouah descend T’ES LOURDE ! dis-je en bougeant de tous les côté pour la faire descendre. Je finis par la lâcher sur une poubelle fermé, ça aurait été plus drôle si elle avait été ouverte. Une cochonne avec une poubelle, c’est clairement le bon couple. dis-je avec un sourire au coin. Je pris la serviette qui me restait et essaye de me ressuyer la joue en grimaçant. On était con et jeune, autant en profiter au maximum.

Ben ouais, genre s’il voulait que je la ferme, il avait juste qu’à me la faire fermer, parce que je pouvais énormément parler quand je le voulais, et généralement ça annonçait jamais rien de bon. « C’est toi l’homme indigne ouais ! Comment oses-tu ! » Je posais mon regard assassin sur lui, alors que j’esquissais finalement un large sourire en coin. Le genre de sourire, qui veut dire qu’on a quelque chose derrière la tête et qu’on réussira notre mauvais coup. « Rien à voir. T’a toujours était un cochon. Assume. C’EST FAUX ! J’SUIS PAS LOURDE ! » Je venais de littéralement gueuler en pleine rue sur Trung, alors que j’étalais sans ménagement ma moutarde sur lui. Je me sentis soudainement vaciller alors qu’il me balançait sur une poubelle fermée. J’entrouvris alors les lèvres, restant un moment silencieuse, alors que je fronçais les sourcils. Je croisais les bras sous ma poitrine, et détournait le regard. « Tu m’as fais mal. » Dis-je alors froidement.

J’osais beaucoup de chose avec elle et c’était ça qui était le bien. Je lui fis un sourire au coin quand elle me dit que j’étais un homme indigne, je l’étais pour sûr et sûrement encore plus avec elle. A croire qu’on est tous les deux indignes ! dis-je en plissant une nouvelle fois du nez. J’ai voulu lui échapper mais ce n’était pas chose facile quand on se trouvait en compagnie de Carrie. Elle m’en avait mis partout et moi par vengeance, je la traite de lourde et la fait tomber sur une poubelle, parce que cela allait bien avec son teint. Je viens me ressuyer la joue alors que je savais que tous les regards étaient sur nous. On avait l’air d’un couple qui se chamaillait, les gens doivent nous prendre pour des fous mais également pour deux amoureux. Cela se voyait à leurs yeux. Je m’approche d’elle quand elle me dit que je lui avais fait mal. Elle boudait même maintenant. Tu me fais du boudin noir ou du boudin blanc là ? dis-je en arquant un sourcil alors que je sors un mouchoir pour lui débarbouiller la bouche, elle était plus jolie sans la couleur jaune. J’étais toujours trop gentil avec elle et je ne voulais pas la voir me bouder, je n’aimais clairement pas cela. Allez tu peux me frapper, ça sera ta manière de me venger. dis-je en me tournant sur le côte pour qu’elle me frappe. Je suis maso je vous dis !

Non mais on avait clairement l’air de deux gosses tout les deux. Deux gosses qui se chamaillent qui n’en n’ont rien à faire de la vie, qui plaisante et c’est out. « Me met pas dans le même sac que toi. » Je pris un air faussement choqué de nouveau, alors que je tournais des yeux ronds dans sa direction. Le chacal m’avait fait tombé sur une poubelle, et moi en tout bien, tout honneur, je faisais la fille fragile qui s’était fait mal. Je ne répondais pas à sa question, alors que je gardais le visage tourné, et que je grimaçais quand il vint me débarbouiller la bouche, alors que mes bras restaient toujours croisés sous ma poitrine. « Je te ferais bien pire que ça Boyle. » Je me risquais alors à tourner mes prunelles noisette dans sa direction, souriant légèrement. C’était dur de rester sérieuse avec lui, il avait le don de me faire rire, juste par ses expressions faciales, vous voyez le genre ? Je me penchais alors en avant, puis je mordis son avant bras avec naturel. « Mais au moins cette marque de dent te rappellera que tu n’es à l’abri d’aucun danger. » Je souriais en coin, alors je me redressais après l’avoir bien mordu, fière de moi.

Je fis le mec outré quand elle me dit de ne pas l’associer avec moi. Elle était vraiment méchante dans ses paroles et elle méritait clairement cette pichenette qu’elle venait de se prendre. T’es vraiment une pétasse. dis-je toujours avec mon air outré. Elle a bien fait d’être dans une poubelle tiens, cela lui ressemble tellement bien vu qu’elle dit que des mots méchant et puant comme une poubelle. J’étais prêt à la laisser me frapper pour me faire pardonner alors que je lui ressuyais la bouche avec un mouchoir mais elle voulait me faire pire que cela. Je ne suis pas si maso que cela, tu as laissé passer ta chance Roden ! Il n’y en aura pas une deuxième comme celle-là. dis-je en haussant des épaules alors que je me retourné mais ces vilaines dents vinrent mordre mon bras. Je ne pus m’empêcher de grogner de douleur alors que je me frotte le bras la regardant avec des yeux ahuris comme si j’étais en face d’une malade mentale ce qui était un peu le cas au final. Nan mais t’es une cannibale en plus de cela ! MALADE VA ! dis-je en regardant la marque qu’elle venait de me faire. Pour sûr, je n’allais pas l’oublier, cela va me faire un gros bleu j’en suis certain… God. Je lui tourne le dos et m’avance en pleurnichant à moitié à cause de ma blessure au bras.

Avec Trung on se prenait bien le chou, des fois c’était pour rire, et d’autre fois, c’était le contraire. Mais je savais qu’aujourd’hui on avait adopté la facette de l’amusement, du moins, dans ma tête c’était le cas. « Je le prendrais presque bien. » Je mordais ma lèvre inférieure avec amusement, alors que je secouais négativement la tête comme pour lui montrer que j’étais blessée. « Je sais que tu es maso. Et que tu le resteras jusqu’au cercueil. Et ne croit pas que je n’aurais pas d’autres chances, je redouble toujours d’imagination. » Je souriais grandement, un sourire presque angélique, qui voulait en réalité dire, je suis un démon. C’est à ce moment là que sans ménagement je plantais mes dents dans la peau de son avant-bras, alors que je me redressais derechef. J’étais presque choqué de sa réaction. Je restais un moment interdite, alors que je descendais finalement de la poubelle, lui lançant un regard noir. « Connard. » Ben ouais, j’savais que j’étais malade, que j’avais une schizophrénie avancée, et je détestais ça. Mais même si Trung ne faisait probablement pas référence à ça, je le bousculais en lui donnant un coup d’épaule alors que je me mis à courir dans les rues de Chicago.

Je ne pensais pas que cela tournerait ainsi, elle avait toujours des occasions de se venger et je le savais très bien. Mais autant y croire jusqu’au bout comme on dit. Tu es une actrice, l’imagination est ton fort n’est ce pas ? dis-je avec un sourire au coin. On m’a dit qu’il fallait souvent improviser quand on est actrice donc j’imagine qu’elle arrivera toujours à m’avoir quoi que je fasse. Elle finit par me mordre comme vengeance et elle m’a bien eu, j’ai bien la trace de ses dents et j’imagine que je vais également avoir un beau bleu. Bon, j’ai peut-être abusé en la traitant de malade surtout quand je connais sa situation de schizophrénie. Quand je l’entendis me traiter de connard et la voir courir dans les rues. Je ne pus m’empêcher de courir après elle en me traitant de con intérieurement. Ce n’était pas comme cela que je voulais lui dire, elle y a juste été un peu trop fort. Je mis quelques secondes à la rattrapé et je lui attrape le bras pour qu’elle s’arrête. Carrie attend ! je suis vraiment désolé, ce n’est pas de cette façon là que je voulais le dire. J’aurais du réfléchir avant de parler. dis-je en plantant mon regard dans le sien. J’étais mal à l’aise de cette situation, mais je ne pouvais pas la laisser partir comme cela.

Je n’avais aucun doute sur le fait d’être une merveilleuse actrice, je savais que j’étais géniale et que je débordais de perfection. Ahem. Enfin, du moins c’est l’estime que j’avais de moi, vous voyez le genre ? « Tu vois juste. » Je fronçais les sourcils perplexe, pas sûre de savoir où est-ce qu’il voulait en venir. Mordant ma lèvre inférieure, alors que je me faisais balancer sur une poubelle. Je me demandais encore comment Trung faisait pour me sortir des mots comme les siens. Bien que dans le fond, je n’étais pas vraiment touchée, je voulais lui faire croire le contraire, alors que je jouais la carte de la susceptibilité. Je me mis alors à courir dans les rues de Chicago, inspirant profondément l’air qui me déchirait presque les poumons. Il ma rattrapa finalement rapidement, avant de se poster face à moi. Je l’observais un instant, alors que je détournais le regard du sien. « T’inquiète, il n’y a pas morts d’hommes Boyle. » Je souriais vaguement, alors que je reposais mon regard sur lui. Je me dégageais de l’emprise qu’il avait sur mon bras doucement, avant de venir le prendre dans mes bras, sans prévenir. Une pulsion probablement.

Je me permettais sûrement trop de chose avec elle, cela prouverait alors le pourquoi on venait de se prendre légèrement la tête. Je devrais penser et tourner ma langue sept fois avant de parler. Quand j'ai remarqué que j'avais fait une gaffe, elle était déjà partie en courant dans les rues de Chicago. Je ne m'y pas longtemps à repartir derrière elle. Je la rattrape rapidement et m'excuse du sous-entendu que je lui avais fait, même si je ne voulais pas parler de cela au début. Je la regarde dans les yeux en espérant avoir une réponse, il n'y avait pas mort d'homme mais je sentais que cela ne lui plaisait pas tout de même. Je fus quand même surpris quand elle me prit d'un coup dans ses bras, mais je passe tout de même mes bras autour de son corps. Je pose ma tête contre la sienne en soupirant doucement. Je devrais réfléchir avant de te parler, je prend trop d'aise avec toi. dis-je en souriant légèrement. Je me recule après quelques minutes et embrasse son front. Alors ma belle, que veux-tu faire ? Tout ce que tu veux, juste pour me faire pardonner. dis-je avec un sourire au coin. J'étais trop sympa avec elle, mais je peux le faire pour elle.