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Tu t'es fait tout beau, ce soir. C'est le bal. T'as mis une chemise bleue ciel avec une veste à manchettes bleue marine à boutons et un pantalon de cérémonie assortit. Heureusement que tes pères et ta mère étaient là pour t'aider à acheter une tenue, sinon, tu n'aurais jamais pu réussir te décider. Finalement, le choix c'était tourné vers ce costume bleu marine et chemise bleue claire, et en fait, t'en es pas déçu, ça te va plutôt bien. T'as fais un effort avec tes cheveux aussi, tu les as bien coiffé, avec de la laque et du gel, tout ça. T'es venu accompagné de Maria, ta deuxième maman, ta grande sœur de cœur. Tu lui tiens la main, après avoir papoté un peu, vous vous mettez d'accord d'aller voir quelques personnes que vous connaissez pour finir par vous retrouver à table. Tu lui embrasses la joue, elle en fait de même et tu regardes partout autour de toi. Tu cherches quelqu'un que tu connais pour dire bonjour et papoter un peu. Non, en fait c'est surtout Goran que tu cherches. Il est venu avec une amie à lui en fait, c'était déjà prévu avant même que tu arrives à Cambridge. Mais tu le titilleras jusqu’à ce qu'il vienne avec toi l'année prochaine, au prochain bal.
Tu trouves pas Goran, il est peut-être pas arrivé, encore. Tu vas vers le bar pour commander un verre, une manzana. Ton péché mignon depuis que tu as goûté à l'alcool. Tu sursautes de surprise en sentant quelqu'un se coller à toi, pendant que tu attrapes ton verre. Tu rougis jusqu'aux oreilles en reconnaissant la voix de Goran à ton oreille. C'est pas tant la voix de Goran qui te fait rougir, c'est le fait qu'il te prend dans ses bras, devant tout le monde, en te chuchotant qu'il va pouvoir s'occuper de ton cas. Ça te fait rire timidement et tu bascules la tête en arrière pour la poser sur son épaule. Tu chuchotes en lui embrassant tendrement le cou, "Voilà le plus beau du monde, le plus parfait des amoureux". Tu te retournes doucement pour te mettre face à lui. Tu vois à quel point il est magnifique, comme ça, tout de blanc vêtu. Un vrai prince charmant. En plus, il est déjà grand à la base, mais là, avec les chaussures à talons hauts qu'il a mit, il l'est encore plus. Toi t'as pas mit de talon. Déjà qu'à l'origine tu lui arrives à peine à l’épaule, là tu lui arrives presque au torse. C'est un peu la honte, Axel. Tu te mets sur la pointe des pieds et tu l'embrasses. Il te faut presque sautiller pour lui faire un bisou sur la bouche. Du coup, ça te fait rire légèrement contre ses lèvres pendant le baiser. "T'es grand, amour. Puis t'es magnifique."
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