Once upon a time - Dinnie

Minnie&Daryl ◮ Forget glass slippers the Princess wears running shoes.

J'avais toujours eu des facilités en langues étrangères, si bien que j'aurai sûrement pu poursuivre des études dans ce cursus là si je n'avais eu la chance et l'honneur d'être le futur successeur de la société familiale allant donc revenir à la troisième génération. Je souriais à la curiosité de Victoria, il y avait tant de douceur s'échappant d'elle que parfois je me perdais à l'observer avec bienveillance. « C'est en parti le cas effectivement, il est toujours bien de pouvoir commercer dans d'autres langues. Et cela permet de faire passer le temps tout en s'ouvrant à d'autres cultures » Son avis sur la philosophie était intéressant, surtout pour une personne aussi "jeune", je m'efforçais de réaliser que j'avais une jeune femme à présent devant moi. « Cela se tient, tu as aussi raison je penses » Je fus agréablement surpris par son invitation à discuter plus confortablement, j'étais enchanté par cette proposition. « Cela peut-paraître terriblement cliché mais je serai bien partant pour un thé » Lui avouais-je en riant, on ne pouvait pas perdre de telles habitudes même après plusieurs mois ici. Je me tournais vers un coin légèrement renfoncé du parc en lui indiquant. « Il me semble avoir vu l'indication d'un café dans cette direction »

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S’ouvrir à d’autres cultures…C’était une bien jolie chose et j’avais hâte de découvrir d’autres horizons. J’avais fait quelques voyages en Europe mais pas tant que cela, mes sœurs étaient davantage faites pour ce genre d’occupations. Elles aimaient tant se montrer en société, montrer qu’elles étaient les bonnes petites filles d’Elisabeth, pas comme moi. Mais peu importe, je ferais d’autres voyages, aussi je devais à Daryl quelque chose qui ne devait se faire qu’au temps de nos ancêtres : « Si je te demandais d’être mon cavalier pour un voyage, viendrais-tu ? ». Une jeune femme aussi jolie que moi devait faire attention dans des terres hostiles et avec des coutumes qu’on ne connaissait pas toujours. J’espérais secrètement qu’il n’accepterait pas uniquement par devoir envers sa nation. Je me mis à rire lorsqu’il parlait d’un thé, oui, ça faisait cliché : « D’accord, je t’accompagnerais dans ce cas ». Il montrait un coin du parc et je le suivais vers la sortie. Je lui posais une autre question, de curiosité cette fois si. : « Tu penses aller au bal de fin d'année ? ».

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J'étais un véritable globe-trotteur, et ce depuis mon enfance grâce aux multiples séminaires de ma mère lors de mes vacances, alors j'avais toujours été présent lors de ses excursions pour d'autres environs jusqu'à cette année. Avec cette première année à Harvard j'avais préféré me concentrer sur mon acclimatation à ce nouveau style de vie plutôt que de continuer à la suivre dans ses multiples escapades, mais voyager de nouveau me séduisait assez. « Bien entendu, il est toujours préférable de partir à l'aventure accompagné, et de plus si il s'agit d'un pays ne m'étant pas inconnu je me ferai un plaisir de te dévoiler ses secrets » Sa candeur était agréable, changeant des humeurs que je devais parfois affronter au sein de mon cercle d'amis féminin. La gratifiant d'un sourire sincère en nous rendant en direction de ce café. Rien de mieux que de prendre une place à l'extérieur avec ce beau temps annonçant des prochaines chaleurs. Je tirai sa chaise par habitude, me rappelant qu'elle ne souhaitait pas de telles actions, mais cela n'était pas réservé qu'aux princesses. Je pris place à mon tour en l'écoutant avec attention au sujet du bal. « Je ne sais pas encore, j'ai reçu un certain nombre d'invitation, mais je suis hésitant. Et quant est-il de toi ? »

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La galanterie du jeune homme me faisait rire. J’avais l’impression d’avoir devant moi un chevalier, un galant homme de la renaissance, c’était tout de même un plaisir de voir qu’il pouvait m’escorter. Je n’arrivais pas à savoir si Daryl était toujours comme ça, toujours tiré à quatre épingles, toujours à maitriser son langage et sa tenue. J’aurais voulu le voir se lâcher comme je le faisais, un peu trop même. « Et un jour, est ce que tu penses pouvoir me dévoiler tes secrets ? ». Je lui fis un petit clin d’œil, j’étais une fille assez souriante, toujours gracieuse et il piquait de plus en plus ma curiosité. « Monsieur Marshall a reçu plusieurs invitations, félicitations. Je n’ai ai reçu aucune, comme quoi être de sang royale n’a pas que des avantages ! ». C’est vrai que la plupart des filles avaient déjà le cavalier, la robe et même les fleurs qui vont avec, moi, rien de tout ça. Nous arrivons ensuite au café où je prends un expresso et un muffin à la fraise en attendant que Daryl commande son thé. « Tu n’as pas une jolie petite amie à emmener au bal ? ». Daryl m’avait toujours submergé par son charme et son charisme, il avait du plaire à d’autres filles et peut être que l’une d’entre elle était officiellement sa compagne.

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J'avais longuement hésité entre les Eliots et les Winthrops, si bien que j'avais choisis mon admission à pile ou face, ne sachant pas me décider sur quelle maison intégrer tant les deux étaient tentantes. C'était donc la confrérie des purs gentlemen qui l'avait emporté, ce qui ne faisait qu'accentuer ce côté preux chevalier descendant de son cheval blanc pour accourir auprès de sa princesse. « Des secrets ? Je n'en ai aucun, je suis aussi pur que possible ... » Je marquais un temps de pause avec une expression des plus sérieuses avant de poursuivre en affichant un fin sourire. « A moins que cela ne soit qu'une façade » Victoria me paraissait vouloir se divertir, et cela me plaisait de me laisser aller quelques secondes à un petit jeu. Je la regardai totalement surpris de sa révélation quant au bal de fin d'année. « Les Américains sont bien trop impressionnés par le concept de monarchie pour oser courtiser une Princesse » Je lui offrais un sourire radieux, quelque peu rassurant par rapport à cela, commandant par la suite l'incontournable thé Earl Grey me berçant depuis l'enfance. J'étais surpris par sa curiosité et ses questions s'enchainant, ce qui révélait une aisance peut-être, mais ce n'était pas pour me déplaire. « Je fais cavalier seul depuis plusieurs mois, cela remonte à décembre déjà » Déclarais-je en repensant à ma relation avec Alexandra, à présent devenue ma meilleure amie. « Et tu n'as donc pas de soupirants pour cette soirée s'annonçant féerique ? »

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Je ne pu m’empêcher de rire lorsqu’il parlait d’être un personne pur et sans secret, chacun avait son petit secret, moi malheureusement je n’en avais presque pas pour personne. Si, il n’était pas évident pour tout le monde que je sois vierge mais par contre tout le monde savait les erreurs que j’avais fait dans ma jeunesse. Un sourire orna mon visage avant de lui répondre : « Fais attention à toi, je vais bientôt faire tomber cette façade… ». J’aimerais en tout cas, le connaitre, connaitre toutes ses petites manies, tous ses petits défauts. Je fais non de la tête lorsqu’il me fait part de sa théorie, pour moi ce n’est pas être une princesse le problème, c’est peut être tout simplement que je ne suis pas assez populaire, que je n’ai pas assez d’amis. « Ils ne savent pas que je suis princesse pour la plupart… ». Ceux qui s’amusaient à fouiller sur le net bien sûr mais la plupart du temps je disais que la famille d’York était riche et noble, pas besoin de plus. Je ne saurais dire pourquoi mais le fait qu’il soit célibataire me rassurait, je lui répondis en hochant négativement la tête avant de croquer dans mon muffin : « Pas pour la soirée, ni pour d’autres moments tu sais…Ou alors je ne les vois pas… ». La plupart des gens qui savaient pour ma virginité désirait me l’ôter mais pas forcément être en couple avec moi, ça n’allait pas ensemble.

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Je devais effectivement avoir quelques secrets, comme le fait qu'il m'arrivait de ne plus me comporter comme un fils de PDG et de profiter de ma jeunesse, mais on ne pouvait blâmer un jeune homme de vingt-quatre ans pour cela. Non, ma véritable cachoterie devrait-être Moana car malgré notre nom de famille commun, personne ne faisait le rapport entre nous deux. « Je te souhaites bonne chance pour cela, tu risques d'y être occupée un certain temps » Je laissais un fin sourire se glisser sur mes lèvres, annonçant cela sur un ton plutôt enjoué et joueur. Voir Victoria aussi captivée par mes mystères m'amusais réellement. Je l'écoutais me révéler qu'une majorité de personnes n'avait pas idée de qui elle était en réalité, elle ne souhaitait donc pas apparaitre comme la petite-fille de la Reine de ma nation, c'était son choix. « Au moins cela n'attise pas la curiosité des profiteurs, c'est peut-être une bonne chose » Peut-être pour elle effectivement, à sa place je penses que je n'aurai pas dissimulr cela, mais je n'avais pas à la juger sur son choix de vie. « Dans ce cas là, Minnie-Héra, que dirais-tu de m'accompagner à ce bal ? » Je portais ma tasse à mes lèvres tout en ne la quittant pas des yeux, attendant sa réponse avec une certaine malice.

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Je me mis à rire quand il me parlait d’y être occupé un certain temps, à vrai dire pour moi cela n’avait guerre d’importance. Je prendrais le temps qu’il faut et mon petit coté princier me faisait obtenir ce que je veux quand je l’avais décidé. « Je n’ai pas peur Daryl, n’essaie donc pas de m’intimider… ». Je continuais de manger tout en l’écoutant, non, je préférais ne pas dire que j’étais princesse, les quelques amies que j’avais été déjà pour moi un peu trop intéressées. Je ne voulais pas baser ma vie sur des relations superficielles comme faisait mes proches. « Oui, j’en ai mare d’avoir des amis qui connaissent plus la conteneur de mon compte en banque que ma couleur préféré ! ». Malgré mon jeune âge, je connais déjà ce genre de personnes. Je levais la tête quand il me demandait d’aller au bal avec lui, j’en aurais presque avalé mon muffin. Bien sûr que je voulais y aller avec lui, comment refuser, il était séduisant, charmant. Il était parfait. J’allais faire des jalouses à coup sûr et l’adolescente qui était en moi se rappelait du jour où elle l’avait vu pour la première fois, je lui fis un immense sourire avant de répondre : « Avec grand plaisir, merci… ». Je contenais ma joie mais elle était sincère et profonde.

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Victoria était comme un bain de jouvence, elle me distrayait avec son comportement plus enfantin que le mien, cela était évident. J'avais l'habitude d'être en compagnie de gens plus jeunes que moi, passant la plupart du temps pour le grand frère de service ou le meneur dans les situations, j'avais appris à endosser ce rôle. Seulement je tentais de ne pas faire ressentir cette distance lors de notre conversation fort plaisante. « Je ne pense pas avoir besoin de faire peur pour intimider » Répliquais-je avec une certaine espièglerie dans la voix. On m'avait toujours qualifié d'impressionnant, mais les avis étaient partagés à savoir si cela était en rapport avec les métiers de mes parents ou alors mon charisme, cela variait en fonction de la personne. Tout comme Victoria je pensais avoir des amis par intérêt, sauf que pour ma part cela allait dans les deux sens, il était courant de se montrer en public avec un autre héritier d'un grand empire lors de gala par exemple. « Et quelle est donc ta couleur préférée ? » Je souhaitais qu'elle se sente à l'aise, et non plus déterminée comme la petite princesse que j'avais connue, il était de mon devoir de respecter son envie et de la traiter comme n'importe qui. « Un problème de régler comme cela ! Ainsi qu'une bonne soirée à la clé » Je lui adressais un sourire, ce n'était pas un acte de charité la sachant seule, mais j'avais envie de lui faire plaisir et d'également en profiter pour la connaitre davantage, le bal était le contexte parfait.

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C’est vrai que son charisme faisait beaucoup chez lui ainsi en le voyant on comprenait qu’il était le fils de quelqu’un d’important, moi aussi, mais moi cela se faisait plus par mon apparence, mes vêtements et mes accessoires font qu’on voit rapidement que j’ai de l’argent. « C’est vrai que maintenant que tu le dis, tu sais assez intimidant comme garçon… ». Je savais qu’il était gentil, je l’avais connu jeune mais je ne doutais pas de ses performances en tant que chef d’affaire, je suis sûre qu’il serait impitoyable dans le milieu du commerce. Je souriais lorsqu’il me demanda ma couleur préférée, c’est bête mais j’avais totalement l’impression qu’il avait compris ce que je lui ai dit et ça n’arrivait pas si souvent, ça me faisait plaisir, j’avais vraiment la sensation d’être écoutée. « J’adore le turquoise, souhaiterais tu que ma robe soit de cette couleur ? ». Après tout c’était lui qui allait m’emmener et il avait son avis sur la question n’est ce pas ? Il pourrait peut être avoir une cravate accordé à ma robe histoire que nous soyons encore plus raccord. Je prends doucement sa main avant de la serrer pour le remercier, je suis vraiment contente qu’il m’ait invité. Je lui demande alors, sans trop de rapports : « Tu as des frères et sœurs ? ».

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