Prionora ☼ Amis à la vie, à la mort.

Oh oui qu'il était toujours amoureux de Talya. Léonora le voyait et ne voulait pas lui mentir. Elle lui avait promit de dire toute la vérité et de se montrer honnête envers lui. La jeune femme avait essayé de lui remonter le moral avec d'autres filles, mais ce n'était pas pareil. Elle, elle n'a pas vécu d'histoires d'amour. Elle était seulement attirée par Nathan avant qu'il ne tombe dans le coma et tombée amoureuse de Chase pendant une période, mais ce n'était pas comparable avec les histoires de cœur de Priape. Elle n'est jamais sortie avec qui que ce soit, par peur de souffrir...Et elle a souffert, sans même sortir avec quelqu'un. La jeune femme posa sa tête sur l'épaule de son meilleur ami et soupira après qu'il lui ait avoué qu'il ne voulait pas chercher.
- Tu n'es sans doute pas obligé de la chercher. Elle te trouvera elle-même et dès que tu verras que tu l'aimes, eh bien... Vas-y doucement. Je crois que c'est le seul conseil que je peux te donner parce que.. Bah contrairement à toi, je ne suis jamais sortie avec quelqu'un, alors... Je ne m'y connais pas vraiment non plus...
Elle caressait doucement un de ses doigts avec son pouce. Ils étaient meilleurs amis et se soutenaient sur un banc devant une discothèque. Priape s'excusa une nouvelle fois auprès d'elle parce qu'il ne voulait pas lui faire de la peine par rapport à Chase et Sienna. Léo' s'est mise à rire et leva la tête.
- C'est du passé, Priape. J'ai tourné la page ! Je te l'ai dis, c'est pas comparable... Et arrêtes de t'excuser !
Pour la peine, elle lui claqua un bisou sur la joue avant de poser sa tête sur son épaule. Sacré Priape ! Une idée effleura l'esprit de la brune et elle se mit à déglutir. Elle se redressa et planta son regard dans celui du grec.
- Et si on se mariait ? Qu'est-ce qu'on a à perdre de toutes façons ? On s'adore, on s'engueule, on pleure dans les bras de l'un et de l'autre, on se donne des chocolats quand l'un a une peine de cœur et l'autre a ses règles...En plus, on sera à la mode, les meilleurs amis font ça en ce moment ! Et puis si à quatre-vingt ans, tu n'as toujours pas trouver la perle rare... Bah moi, je suis là !
Léo' haussa les épaules et sortit une cigarette de sa boite avec sa main libre. Elle la donna à Priape et lui sourit doucement.
- Tiens, un cadeau de mariage de ma part, pouffa-t-elle.

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J’hochais la tête en écoutant Léonora me dispenser de précieux conseils : peut être qu’elle ne s’y connaissait pas mais ses paroles étaient censées et j’allais essayer de les appliquer. Y aller doucement, peut être que le soucis était là, peut être que je m’étais attaché trop vite à Talya. Je crois qu’après mon histoire avec Caly, j’avais envie de construire vite quelque chose de stable, de sain, d’épanouissant, j’avais peut être baissé ma garde trop vite. En tout cas, ma meilleure amie, elle, m’assura qu’elle avait tourné la page et ça faisait du bien d’entendre ça, surtout que Siennase ça avait l’air d’être parti pour durer alors autant que Léo oublie son amour pour notre meilleur ami commun. Je récoltais un bisou de la jeune femme qui me fit aussitôt sourire. Mais elle changea ensuite d’expression, plantant son regard dans le mien. Je redoublais d’attention pour l’écouter. Elle était sérieuse là ? Elle envisageait vraiment de m’épouser ? Je saisis la clope qu’elle me tendait en secouant la tête : « Tu sais que les gens normaux, ils font leur demande avec une bague pas avec une cigarette ? » J’eus un petit sourire amusé en observant la jeune femme, imaginant un instant à quoi pourrait ressembler ce mariage délirant qu’elle me proposait. Alors oui, j’aurais pu accepter, j’aurais même pu me servir de ça contre Talya après qui j’en avais particulièrement en ce moment, j’aurais pu lui brandir cette union en lui rétorquant que moi aussi j’avais quelque chose d’ambigu avec ma meilleure amie, mais c’était pas la bonne solution, et surtout je voulais pas me servir de Léo. « T’es une grande folle tu sais ? Pourquoi tu veux m’épouser ? » Oui à la rigueur, que moi je le veuille, par vengeance, je comprendrais, mais j’avais du mal à saisir l’intérêt de la brune de son côté.

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Alors là, Léonora qui demandait en mariage son meilleur ami sans tomber amoureuse de ce dernier était quelque chose d'étonnant. Elle qui, au début de l'année scolaire, ne voulait pas tomber amoureuse et ne voulait absolument pas se marier, elle demandait Priape en mariage. Ce dernier lui fit la remarque que les gens normaux offraient une bague et pas une cigarette à leur fiancé. La jeune femme jeta un œil sur ses doigts et retira une bague qu'elle avait piqué à Jodie. Elle prit la main de Priape et tenta de le mettre et éclata de rire. Ça ne rentrait pas ! Il avait des gros doigts le pauvre ! La demoiselle rangea sa bague avant de reprendre son sérieux. Elle regarda son meilleur ami dans les yeux et haussa les épaules.
- Oh mais merde alors ! Moi qui rêvais devenir madame Priape, je ne peux pas ! Dit-elle sur un ton plaisantin. Je sais que je suis folle !
Il lui avait demander pourquoi elle lui a fait cette demande. Elle se gonfla les joues et baissa les yeux. Non cette fois, l'idée était arrivée comme ça. Elle ne savait pas pourquoi elle lui a demandé. Peut-être parce qu'il fallait adopter Jennika ? Non, mais elle ne voulait pas se servir de Priape pour l'adoption de Jennika, et puis quoi alors ? Léonora ne voulait pas le faire souffrir à nouveau.
- Pour plaisanter et arrêter d'avoir des pensées négatives sur nos propres personnalités ? Je ne sais pas, c'est sortit comme ça, Priape. Mais je te rassure toute de suite, je ne te mérite pas en tant que petit ami ni en tant que mari... J'ai encore du mal à me dire que tu es mon ami et mon meilleur ami. Oui, je tiens énormément à toi... Mais c'est tout. Je crois que pour t'avoir, il faut que je puisse décrocher la lune et que je change complètement. Toi, t'es parfait et tu mérites une femme parfaite, c'est tout, c'est comme ça. Alors non, c'est pas par sérieux que je demande ça, mais pour rire.
Elle lui sourit doucement et haussa les épaules. Elle remarqua que ses tremblements ont cessés. Le petit sourire s'agrandit légèrement et elle retira sa main de celle de Priape pour pouvoir la poser sur son propre genoux.
- En tout cas, je dois guérir au plus vite pour pouvoir trouver une personne avec qui, je vais me marier et adopter Jennika...Au final, je divorcerai. Quitte à payer la personne pour qu'on fasse croire qu'on est heureux ensemble... Bref, je suis prête à me sacrifier pour adopter Jenny...Mais il est hors de question que tu te maries avec moi. Je ne veux pas t'emmener dans mes problèmes...

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« Léonora Zacharias, ça sonnait bien pourtant… » plaisantai-je alors que mon amie reconnaissait facilement sa folie. Elle me faisait rire, et ça faisait du bien, des délires, des moments comme ça, après toutes nos récentes disputes c’était agréable de voir qu’on pouvait encore retrouver notre complicité. Léo n’y croyait pas, mais ce moment était bien la preuve que ces dernières semaines pouvaient être facilement effacées de nos mémoires. Notre amitié était plus forte que quelques prises de becs et paroles malheureuses. Je l’interrogeais quand même : pourquoi cette soudaine demande. Elle m’expliqua alors qu’elle avait envie de positif et j’hochais la tête en l’écoutant pour approuver cette motivation. Chasser les pensées négatives, c’était exactement ce qu’il nous fallait : « On est pas obligés de se retrouver devant l’autel pour ça… Mais je suis flatté par cette demande… » ajoutai-je, surtout que Léo venait de me faire une belle déclaration d’amitié. « T’as pas besoin de changer quoi que ce soit ma Léo. Je t’aime comme tu es, avec tes défauts et tes qualités. Et puis c’est ça l’amitié : accepter l’autre dans son intégralité. » Je l’aimais avec ses forces et ses faiblesses, tout ce que je voulais c’était qu’elle réussisse à aller mieux et à se sortir de ses addictions. « En tout cas, j’espère que tu trouveras un mec super. Le jour où tu te marries ma belle, je veux que ce soit par amour, pas pour rire ou pour déconner, mais parce que tu es complètement et follement tombée amoureuse, et je te promets que ton fiancé aura intérêt d’être à la hauteur sinon il aura à faire à moi. » Pourvu qu’elle n’épouse jamais Nathan quoi, sinon j’allais faire une syncope. « N’épouse pas quelqu’un pour des papiers, pour fausser l’administration, un jour où l’autre ça te retombera dessus. Léo : trouve quelqu’un, celui qui te rendra heureuse, tombe amoureuse et épouse le. Ca c’est la bonne chose à faire. » Bon c’était plus facile à dire qu’à faire, d’ailleurs j’ajoutai : « Je sais que je suis pas une publicité ambulante pour l’amour, les deux seules femmes que j’ai aimé m’ont brisé le cœur, mais je t’assure que parfois, ça se passe bien. Y’a même des gens qui arrivent à être heureux. » Faudrait peut être qu’on demande la recette à Sienna et Chase d’ailleurs, ils avaient l’air plus doués que nous en la matière.

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Priape lançait la plaisanterie plus loin en l'appelant « Léonora Zacharias ». La jeune femme secoua la tête et riait de bon cœur. On aurait dit leur première rencontre à la cafétéria où ils se sont confiés pleins de choses ou encore cette fameuse journée où Priape a consolé Léo'. Une grande amitié les unissait et s'est perdue à cause de ce qu'elle lui a fait au Spring Break. Ce souvenir lui effaça légèrement le sourire, mais elle se força à le garder parce que Priape lui parlait. Il lui avait demander pourquoi cette demande sortait de sa bouche. Elle lui a fait part de ses raisons. Léo' ne s'aimait pas, elle n'y arrivait pas. C'était sûrement dû à l'abandon de sa mère et aux autres étapes de la vie qui l'ont rendue ainsi. Priape lui faisait comprendre qu'il l'aimait bien pour ce qu'elle était. Elle devait se marier par amour et non par une pure rigolade ou pour fausser des papiers dans le but d'adopter.
Là, elle poussa un soupire et regarda le sol.
- Ah ouais ? Je veux bien aimer, mais ce n'est jamais réciproque. C'est comme ça, Priape. Les méchants payent le prix et les gentils gagnent le pactole. Les brunes sont les démons et les blondes sont les anges, d'où le fait ma mère m'a abandonnée, Chase est sortit avec Sienna, toi t'es sorti avec deux blondes, Nathan également... Bref tout ça pour dire que même si Talya n'existait pas, je pense que avec un garçon comme toi, je n'aurai pas ma chance. Je ne l'avais déjà pas avant que tu l'as rencontre, alors... Enfin, en même temps, ce n'est pas la bonne technique de drague que j'ai employé . J'ai vraiment sortit tout ce que j'avais sur le cœur à cause de mon passé et je ne sais pas si j'ai bien fait. Alors ouais, je n'ai pas ma chance, mais je suis l'amie des mecs pour qui, j'ai senti un petit ou un gros béguin pour eux, et t'en fais parti. Je l'ai senti avant que tu me parles et je ne te l'ai jamais dis. Je ne m'en suis pas rendue sur les moments, mais quand on prend du recul et qu'on réfléchit c'est comme ça. Et moi, je n'aurai pas eu ma chance.
Voilà, c'était dit. Elle ne voulait pas en parler à qui que ce soit. Mais il fallait jouer la dernière carte qu'elle avait caché dans son chapeau : La sincérité. Elle l'a toujours joué, mais pas comme là...Du moins pas comme ça envers Priape. La jeune femme avait évolué depuis le mois de septembre : Elle souriait, pleurer, se mettait en colère, arrêtait d'observer les gens...Bref, elle montrait le côté humain chez elle et non ce masque qu'elle avait arboré pendant sept ans. Elle l'avait opté pour montrer ses faiblesses...Et ce n'était pas la meilleure des solutions... La demoiselle se tourna vers Priape et lui sourit doucement avant de se lever et de prendre sa bouteille de coca.
- On devrait oublier cette conversation et rejoindre les autres..
Elle perdit un peu de son sourire et lui tourna le dos pour marcher en direction de l'entrée de la discothèque...

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« Tu me fais rire, tu dis que les blondes sont des anges sérieusement ? » Caly et Talya des anges… Laissez moi rire. « Et bien regarde où elles m’ont amené les deux anges de ma vie… » Un vrai pilier de bar, au bout du rouleau, trimant pour ne pas repiquer son année. Pas très glorieux quoi. Finalement, la conclusion de mon amie, là où elle voulait en venir, c’était que même sans Talya, il n’y aurait jamais rien eu entre nous. « Avec des si on refait le monde Léo. » Mais le truc qui me fit un peu plus réagir fut le sous entendus de ses propos, lorsqu’elle parla de béguin, que j’en faisais parti. « T’essaies de me dire quoi là ? » J’aurais probablement du esquiver cette thématique, ne pas m’engouffrer dans cette brèche. Parce que Léonora et moi, c’était bien comme ça. On était amis, sans ambiguïté, c’était parfois les montagnes russes entre nous à cause de nos caractères de cochons mais au moins on ne brisait pas tout pour une partie de jambes en l’air. J’avais failli perdre Elia à cause d’un dérapage, je savais donc que flirter avec ses amies n’amenait pas que du bon. Mais fallait que je questionne malgré tout, que je comprenne. Pourquoi se demandait-elle si elle aurait eu sa chance avec moi si il n’y avait que de l’amitié entre nous ? Elle tenta de s’échapper, souhaitant oublier cette conversation, ce qui aurait surement était mieux. Elle tourna les talons et commença à marcher vers la discothèque. Ma main attrapa la sienne et je tirais doucement dessus pour la retenir. « Qu’est-ce qui se passe Léo ? »

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Il était vrai qu'avec des " si " on refaisait le monde. Léonora le disait souvent à son père, Priape, Chase et d'autres personnes aussi, en particulier : Ruby. Mais ce soir, elle n'avait pas le droit de penser aux autres seulement à ses amis. La jeune femme avait confié à Priape qu'elle avait déjà eu le béguin pour lui pendant une période, mais qui se passait bien avant leur amitié. Elle tenta même de changer de sujet et de rentrer à l'intérieur de la discothèque. Le problème est qu'elle a éveillé la curiosité de Priape. Il était normal qu'il cherche à comprendre ce qui se passe. La jeune femme savait très bien ce qui se serait passé entre eux. Du genre : La même histoire qu'elle a eu avec Chase ? Ouaip ou peut-être pas, mais qui partirait dans le négatif. Elle se disait qu'elle méritait d'être toute seule après tout, c'était écrit depuis très longtemps... Priape la rattrapa et lui demanda ce qui se passait. La brune leva son regard vers le sien et haussa les épaules.
- Rien du tout. Je n'aurai pas dû avouer ce que j'avais ressenti bien avant qu'on se parle. Je te rassure, je n'éprouve rien aujourd'hui. Je ne suis même plus capable d'aimer qui que ce soit, là, tu peux être rassuré.
La brune retira sa main et lui tourna le dos avant de reprendre une cigarette et l'allumer. Au lieu de rentrer, elle voulait réfléchir un petit peu.
- Tu peux y aller, je vais rester là, lui dit-elle sur un ton rassurant.

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Léonora reparla donc de ce qu’elle avait ressenti avant, une chose que j’ignorais, qui me fit alors la voir soudain différemment. Elle avait donc ressenti un truc pour moi, de vrais sentiments ou un simple béguin, les questions fusaient toujours dans ma tête, cela dit elle s’empressa de préciser qu’elle ne ressentait plus rien à l’heure d’aujourd’hui. Alors je retins mes interrogations. Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise. Je l’attirai un instant à moi et déposai un petit baiser sur son front : « Dis pas de bêtise, tu vas trouver quelqu’un de bien un jour, moi j’en suis sûr… » Quelqu’un de bien et de surement mieux qu’un pauvre type dans mon genre. Mais Léo me tourna à nouveau le dos s’allumant une nouvelle cigarette, me demandant de la laisser. « Comme tu veux Léo, mais reste pas trop longtemps là, tu vas attraper la crève. » lui conseillai-je avant d’avancer à nouveau jusqu’à la boite de nuit.

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Priape attira Léonora à lui et déposa un baiser sur son front avant de lui donner un conseil. Toujours le même. La jeune femme le regarda dans les yeux et secoua la tête. Peut-être pas. Elle tombera sûrement sur des cons. La demoiselle lui tourna le dos et lui demanda de la laisser pour qu'elle puisse réfléchir quelques instants. La brune alluma sa cigarette et Priape lui conseilla de ne pas rester longtemps. Elle attendit quelques minutes avant de se tourner vers lui et de lui courir après. Elle jeta sa cigarette au même moment et attrapa sa main. Un geste impulsif de sa part, mais qui était toujours aussi doux envers ses proches.
- Attends...
Elle l'attira à elle et lui déposa un baiser sur la joue. Quelque chose avait changé chez les deux jeunes gens depuis le Spring Break. Ils pouvaient être proches et moins proches à la fois. On ne pouvait pas se mettre dans leur tête. Léonora regarda Priape dans les yeux et passa une main sur sa joue avant de la laisser tomber.
- Peut-être que... Peut-être qu'on pourrait parler oui.. Ce serait plus pratique...
Au bout de quelques mois, elle commençait à connaître Priape. Elle savait s'il était préoccupé ou non. Là, il semblait l'être par sa faute.
- Ce n'est pas vraiment important, mais apparemment... Tu te poses pleins de questions..
Ouais, elle avait peur de sa réaction, mais n'était pas gênée. Elle était prête à répondre à toutes les questions qu'il lui poserait.

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Je sentis les doigts de la brune se glisser dans les miens pour me retenir. Je me tournais vers elle et elle déposa un baiser sur ma joue avant de la caresser de sa main. Un petit geste de tendresse qui me fit doucement sourire. Après toutes nos prises de tête, de réussir à pouvoir encore partager ce genre de moment c’était inespéré. Elle reconnut qu’il fallait finalement peut être mieux qu’on en parle, même si selon elle ce n’était pas important. « Je te force à rien Léo… Mon but ce n’est pas de te mettre mal à l’aise. » Je ne savais pas quoi penser de ce qu’elle m’avait avoué. Je savais qu’elle avait eu des sentiments pour Chase, mais jamais je ne m’étais douté qu’elle avait pu ressentir quelque chose pour moi fut un temps. Et oui, depuis qu'elle avait laissé échapper cela, ça me questionnait. Au final, elle avait surement raison, ce n’était pas important. C’était du passé : « Tout ce qui compte c’est ce que tu ressens pour moi aujourd’hui. T’es l’une de mes meilleures amies Léo, je tiens à toi. Je ne veux pas qu’on se prenne la tête à nouveau parce que… j’ai besoin de toi. »

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