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Fin de journée! [Jess' & Aby

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Aby lève les yeux au ciel quand elle l'entend lui dire qu'elle risque de se retrouver sur une civière à ce rythme. Aby fonctionne comme les enfants, elle ne se laissera jamais mourir de faim, même si pour le moment, elle est bien déterminée à perdre un peu de poids. Elle espère qu'il n'est pas sérieux quand il lui dit qu'il l'invite à manger, car elle ne pense pas vraiment le suivre, ou alors juste l'accompagner. " J'ai des réserve Monsieur, nos problème ! " Dit elle en souriant légèrement, & en étant un petit peu embêter tout de même. Bref passons.

Elle était postée derrière le jeune Winthrop, elle pose ses mains sur ses épaules, quand il commence a pédaler gentiment. Aby en demande forcément plus histoire de l'embêter. Elle ferme machinalement les yeux quand Jessy accélère, & ne se prive pas pour faire des figures des plus farfelu. Elle avait l'impression qu'il agissait comme ci elle n'était pas derrière lui. Les mains d'Aby qui étaient gentiment posé sur ses épaules, se transforme en agrippement autour de sa taille x). Mais Aby ne décroche pas un mot, même si l'envie d'hurler par moment, & de le croquer dans le dos ou dans le cou pour le freiner son présente. Seulement, si elle fait tout ça, il va se moquer d'elle & forcement, lui dire qu'elle la chercher. Car oui, là je l'avoue, elle l'a cherché. Mais quand Aby voit que la rampe arrive, enfin, que Jessy se dirige vers la rampe. Elle ferme les yeux encore plus fort. " NOOOOOOOOON JESSSSSSSSYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY TU VAAAS NOUUS TUEEEEEEEEEEEEER ". Elle le serre très fort, puis quand elle r'ouvre les yeux, la rampe est déjà descendue. Aby regrette ses mots. Mais trop tard, elle va rattraper le coup.

Il faut avouer que ce petit moment lui a fait tout de même du bien, même si elle a eu l'impression de frôler la mort. Oui bon ça va, quand on est faible, on a l'impression que la mort est partout que voulez vous et là, Aby semble l'être. Un tour de bmx derrière Jessy, c'est limite comparable à trois joints fumés en même temps. Elle a un petit peu la tête qui tourne, & quand Jessy s'arrête net, elle ne manque pas de se cogner légèrement à son casque, car oui lui il a un casque. " Aïe !! Jessy ! " Dit elle en lui donnant une tape dans le dos, mais il termine par faire une roue arrière, roue arrière à laquelle la jeune Quincy ne s'attendait pas et elle se laisse vraiment tombé comme une crotte, oui oui c'est le mot x). Elle retombe sur les fesses. Elle ferme les yeux et soupire. " TU M'énerves, tu m'énerves petit zizi. " Dit elle en soupirant, & en reprenant ses esprits. Elle pourrait tout de même lui dire que le tour était super, mais hors de question, vous avez vu l'atterrissage ? Ö, puis franchement, comme ci Aby allait lui dire un truc gentil la maintenant. Aby le regarde repartir et se laisse tomber sur le dos histoire de mieux reprendre, elle a le ventre vide et pour rester sur ses deux pieds après tout ça ... Ce n'est pas simple. Au bout de quelque secondes, elle s'assoit et regarde Jessy au loin, un petit sourire aux lèvres, limite comme une maman qui guette son enfant dans un parc x). Oui bizarre là Aby. Bref, il revient vers elle.

Elle hausse les épaules à sa question, toujours pas ultra convaincus, mais elle ne veux pas insister pour ne pas gaffer encore une fois. Alors elle ne dit pas non, ni oui. Elle lui adresse un petit sourire, puis lui tend sérieusement sa main pour qu'il l'aide à se relever. " S'il te plait et ne fait pas n'imp, parce que je t'entraine dans ma shute sinon. ". C'est bizarre, mais elle a comme l'impression que Jessy lui a réellement manquée durant ses quelques jours. Bref, elle attend qu'il l'aide à se relever.
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J’avais très apprécié le petit cri d’Aby pendant qu’elle était avec moi sur le bmx. Heureusement que je n’étais tout de même pas de ce genre de mec qui se déconcentre facilement. Car il semblait évidemment que si j’avais commencé à rire dans une montée, la chute aurait été imminente et cela champion ou pas.
Mais tout c’était bien passé hormis mon casque qu’elle se prit dans la tête quand je freinais.
Et quand à la fin de mon show, je la rejoignais, je la trouvais en indien sur l’herbe. D’ailleurs elle me tendait la main. Si je me rappelais le petit coup que je lui avais alors fait dans la cuisine des Quincy quelques jours auparavant, je n’allais aujourd’hui pas être si méchant, quoique.

Me penchant vers elle tout en ayant pris soin auparavant de retirer mon casque, je me mettais d’un coup à la chatouiller et me laissais également tomber sur le gazon sans lui laisser de répit.
J’étais content de la revoir, je pouvais à nouveau laisser toutes les choses sérieuses et lourdes derrière moi et ne penser à rien.
De plus ce qui était drôle avec elle, c’est que je n’avais pas besoin de faire un roman de ma vie pour qu’elle me soutienne. Sa bonne humeur me suffisait. Voilà notamment une raison pourquoi je faisais attention à ces changements d’états. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal car je lui devais bien d’être présent pour elle puisqu’elle l’était inconsciemment pour moi.

Après ma sentence gilis, je me roulais sur elle sur le dos et regardais les nuages.

« Le ciel est beau. Les oiseaux chantent. »
Je lui faisais une dissertation sur les éléments de la nature. Non pas parce que je m’intéressais particulièrement à ça mais juste parce que je voulais l’embêter à être couché sur elle.

« D’ailleurs je te parie qu’on peut être aussi rapides que des nuages. »
Mettant fin au supplice, je la mettais alors sans même lui demander sur mes épaules. Je pris mon bmx avec la main gauche et me mis à courir tout en faisant le bruit de la formule 1. Je n’entendais pas lui laisser le choix d’aller manger avec moi ou non, je l’invitais et je crevais la dalle. La faute à qui ? A moi même, je n’avais rien ingurgité de la journée.

Et ma première idée fut le supermarché. Faire les courses à deux c’est plus drôle, moins cher qu’un restaurant, on a plus de choix et en plus on pourrait se poser dans le parc tranquille pour déguster.
Arrivé à destination, je déposais Aby dans le panier, vous savez celui qu’on tire et cadenassais mon vélo.

« Oui je sais ça recommence mais tu sais, les bonnes choses n’ont pas de fin.Et ne me dis surtout pas que ça ne te plait pas. Moi quand j'étais gosse, j'adorais être dans le cadie »
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Je suis assise sur l'herbe et j'attends naïvement l'aide de Jessy pour me relever, comme ci je n'avais pas déjà fait les frais des idées tordues de mon amie. Mais vraiment là je pensais qu'il allait m'aider. Mais au lieu de ça, il se penche, vers moi et se lance dans une bataille de chatouille. Il sait que je déteste ça ! Et que j'en suis particulièrement sensible, forcement il en joue, elle en aurait fait autant. Je ne peux m'empêcher de rire, partager par l'envie de fuir ses chatouilles et l'autre d'en rire. J'essaie de lui attraper ses mains pour l'arrêter. " Tu me fatigues Jessy !!!! " J'ai du mal à prononcer ses quelques mots tellement je ris et enfin Jess cesse le supplice ! Jessy ne me laisse jamais de répit et peu de temps pour me venger de ses petites tortures ! Je n'ai jamais le temps d'y réfléchir! Et je dois toujours régir vite, sauf qu'aujourd'hui, je n'ai pas la force de répondre vite. " Tu me cherches c'est ça ? " Dis-je presque menaçante ! Mais Jessy ne calcule pas mes paroles et se glisse sur moi, sur le dos, comme ci j'étais un matelas. Bon ses bêtise me font rire, même si un jour j'en suis persuadé il va me casser quelque chose. " Mais ... DESCEND JESSYYYYYYYY !" Bien sûr je lui cris dans les oreilles, mais rien, il me décrit le paysage, l'air de rien. Je me retiens de rire et viens le pincer doucement pour le faire sursauter.

Jessy n'en fait qu'à sa tête, j'allais le croquer sur l'épaule, à vrai dire je pose mes dents sur son épaule, mais je n'ai pas le temps de refermer ma mâchoire que ce dernier se laisse glisser sur le coter pour descendre. Comme à mon habitude je m'apprête à lui râler dessus, mais il s'approche dangereusement de moi, me laissant encore très peu de répit et me fait grimper sur son dos. Je ris, encore une fois. Au début je me demande s'il n'a pas fumé un truc avec cette phrase, mais je comprends très vite. " Jessy, je me demande si tu as conscience que je ne suis pas un sac à patate ? Mais une personne humaine. " Je regarde devant moi tout en enlaçant son coup pour ne pas glisser, & comme un petit singe, j'enroule mes jambes autour de sa taille, pas très rassuré. Bien que j'ai confiance en Jessy, un accident arrive s'y vite !

Il se met à accélérer ! Je ris, encore, avec Jessy j'ai tendance à oublier tout ce qui m'entoure il est un petit peu comme un grand frère, regardez nous ! En tout cas, il me redonne le sourire, & j'espère lui en donner autant en retour. * en plus on pourrait se poser dans le parc tranquille pour déguster * Ahahaha, comme ci c'était possible avec Jessy. Bref, pendant un moment je ferme les yeux, surtout quand Jessy accélère encore plus, vraiment dingue celui là. Je lui glisse dans l'oreille. " Si tu envisages de me tuer avant la fin de la journée, s'il te plait, laisse-moi envoyer un message à mes amis pour leur dire au revoir ! " Arrivée devant le petit supermarket, Jessy me laisse tomber dans le petit panier roulant, à deux étages. A vrai dire je m'en doutais ! Mais mes fesses ont comme un souvenir bizarre, d'une espèce de poubelle en plastique ... Bref, je le regarde alors cadenasser son bmx. J'avais vraiment l'impression d'être une gosse, mais ça m'amuse plus qu'autre chose. Jessy ma réelement manquée durant ses petits jours, & disons qu'il fait un petit retour en force. Bon d'accord il faut avouer que ça ne lui déplait pas d'être dans l'espèce de panier caddie, mais bon, quand même. Je souris à son intervention. " Bon okai, j'avoue, mais ça n'empêche que j'insiste pour qu'à la moitié des course, on échange les rôles. ".

Puis pour l'embêter un peu et faire comme ci il est à mon service, j'ajoute. " Allez-y jeune homme, je n'ai pas tout votre temps. " Je souris toute en regardant devant moi. Que c'est bon de retrouver Jessy.
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Je crois bien que je n’avais jamais entendu Aby rire autant. D’ailleurs cela me réchauffait le cœur.
En fait, si on voulait comparer le moral à quelque chose, il était un peu comme le soleil. Si on ne s’embrumait pas l’esprit de nuages, on pouvait à profusion profiter de ses rayons. Et c’est fou ce qu’une chose aussi simple et naturelle peut être efficace. Bien qu’il n’ait jamais été question d’être totalement contre la pluie non plus.

Quand j’eus cadenassé mon bmx, je me retournais et regardais donc Aby en croisant les bras.
Dans sa position actuelle, elle se permettait encore de faire du chantage. Décidemment elle ne changerait jamais.

« Il n’y a pas de « à la moitié » qui tienne. Tu crois sincèrement que je vais rentrer dans le caddie avec toutes les courses qu’on aura cherché ? Moi je veux bien mais à moins que tu puisses faire disparaître les articles pour les faire réapparaitre en caisse genre à la Jospéhine ange gardien, je ne crois pas que ça va être possible. Quoique j’avais oublié que…madame était un véritable moineau ahaha.»

Et comme poussant une handicapée, je me mis à avancer.

Il m’avait bien semblé qu’elle s’était plain d’avoir failli mourir toute à l’heure et par ma faute en plus. Non mais vous croyez ça vous ? Je pense quand même que son vieux régime était plus fautif que moi dans l’histoire. Tant pis pour elle, elle allait le regretter. Vous connaissez le jeu du chamallow ? Non ? Hé bien moi oui et Aby allait donc en faire les frais en guise de punition.

Dans notre recherche du trésor, on se mettait tous les deux d’accord sur le choix des produits qui allaient confectionner notre festin. Oui festin, il n’était donc plus question de prendre des kilos ou non mais juste de se régaler.
Puis même si Mademoiselle osait ouvrir la bouche pour rouspéter, je préviendrais alors directement Jerem qu’il fasse le nécessaire pour faire du sport à celle ci. Oui, vous m’avez très bien compris.

Une fois mes choix faits et les chamallows embarqués, je regardais Aby avec un petit sourire en coin comme pour lui dire uniquement par mon expression « il est temps de descendre maintenant princesssssse, il n’y a plus de place dans le panier d’en dessous ».
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Il cadenasse son bmx, puis me regarde en croisant les brase. Je lui adresse un regard angélique, je comprenais tout à fait ce qu'il voulait dire en prenant cette position, mais je fais ma sourde oreille. Je l'écoute tout de même, puis je fronce légèrement les sourcilles. Je suis persuadée qu'il n'a pas mangé depuis bien longtemps, car pour penser remplir deux paniers pour deux, je commence déjà à flipper. " Deux paniers ! Nous sommes deux monsieur! Un panier est largement suffisant ? Non ? ". Bon il est vrai que je ne sais pas trop ce que l'on va acheter, mais quand même. J'ai un régime à suivre, bien que maintenant qu'on se retrouve devant tous ses rayons ... Ca deviens presque une torture.

Après mon ordre lancé, Jessy ce met en exécutions, ce qui me fait sourire même si je sais qu'il le fait pour faire les courses et non en m'écoutant. Je regarde autour de moi, comme une gamine poussée par son papa. Nous avons un peu de mal à ce mettre d'accord sur nos achats, mais finalement on trouve un terrain d'entente. Mais le petit repas que je m'imagine deviens très vite le TRES GRAND REPAS que Jessy imagine. Je me demande s'il fait ça pour m'embêter ? Je ne pense pas, du moins j'espère pas. Je ne remarque pas toute suite que le panier qui se trouve en dessous de moi est remplit. C'est le regard de Jessy qui me fait réagir. " Ah !". Presque déçus, je m'aide de mes mains pour descendre. Une fois les pieds au sol, je regarde Jessy & lui demande. " Euh? Des chamallows ? Tu veux que mon ventre explose c'est ça ? ". Je le regarde très sérieusement. Je me demande même s'il n'a pas quelque chose dérrière la tête, le connaissant ...

Moi en revanche je n'ai pas une grande grande faim ... Alors, je laisse Jessy choisir, mais la .... Les chamallows, c'est trop suspect à mon gout. Je croise les bras, toute en avancent dans le rayon et en regardant un petit peu si quelques choses m'intéresse. Puis je remarque un caddie vide, je me tourne vers Jessy, puis je regarde autour de moi, la personne qui a déposé son caddie ici doit certainement être dans le rayon à coter. Je souris, puis je prends le caddie en me dirigeant vers Jessy un sourire en coin. " Aller griiiimpe ! maintenant que je sais que tu adorais ça étant petit, tu ne peux pas me refuser un tour de caddie. " J'avance tout près de lui, si j'aurai la force de Hulk, je ne lui aurais même pas laissé le choix et comme il sais si bien le faire avec moi, je l'aurai porté & hoop, emporté dans les rayons. Je souris en attendant que ce dernier s'exécute. Une vraie gamine, je l'avoue, mais en même temps c'est ce qui fait partie de ma personnalité. Une vieille dame se dirige dans le rayon et semble chercher son caddie. Hum Jessy doit faire vite maintenant ! Je regarde la vieille dame, puis Jessy l'aire de dire " Dépêche toii! ".
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Ah Aby, qu’elle est drôle cette petite. Si elle pensait que j’allais la laisser descendre du caddie sans la moindre encombre…non !
A peine avait-elle entamé son petit bond que je lui collais une belle fessée sur son postérieur.
Au pire, si elle avait peur de prendre du poids en mangeant, je pourrais recommencer. A chaque fois, je lui enlèverais un peu de graisse en tapant sur ses fesses.
D’ailleurs si mon geste était malicieux, il fut accompagné d’un cri tout à fait dans les mêmes tons. Un cri si fort qu’il aurait fallu être un sourd à une oreille pour ne pas l’entendre.

« Ohhhh je suis désolé »

Oui enfin sincèrement, désolé j’étais loin de l’être. Puis son petit copain étant également mon ami, il ne pouvait que rire s’il avait été là.
Et j’avais le bon rôle puisque je savais bien qu’Aby ne viendrait pas se venger dans un magasin devant tout le monde. Je lui affichais donc le plus beau de mes sourires Colgate blancheur pour ensuite siffler, l’air de rien quand elle vint à me parler des chamallows.
Mon plan n’était pas bien méchant mais il était infaillible, alors pour sûr elle n’en saurait rien.
Mais là où se fut réellement intéressant et où je reconnus réellement cette complicité qui nous liait moi et Aby, c’est quand elle me pointa du doigt un chariot vide. Aussi enfantin qu’elle, je ne tournais pas ma langue deux fois dans ma bouche avant de sauter dans l’engin en question et annoncer la couleur.

« Vers l’infini et au delà »

Seule chose qui m’eut peut-être ralenti, fut le temps que je mis pour mettre notre caddie juste devant celui dans lequel j’étais monté afin de le diriger dans le même temps vers la caisse.

Nous avions l’air fins tous les deux comme ça. D’ailleurs la mémé à qui devait avoir appartenu le chariot ne se rendit même pas compte que c’était le sien que nous avions emprunté puisque ne le remarquant pas, elle s’en alla chercher dans un autre rayon.

J’avais juste une envie, celle de dire vive le rally. Notre destination était la caisse avec pour fond sonore, les soupirs de nos spectateurs.
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Je retrouve tranquillement mon équilibre, une fois les pieds au sol. L'hyper actif de Jessy, me colle une pseudo fessé ! Je me tourne automatiquement vers la personne concernée, j'écarquille les yeux et je relève mon index comme une personne qui met en garde une autre. "INTERDICTION formelle de recommencer un truc pareil ! Ö " Connaissant Jessy, je sais qu'il n'y a aucun sous entendu sous cette tape, seulement, nous ne sommes pas seul dans le petit super marché ... Des étudiants d'Harvard il y en a plein dans le coin. Je ne voudrais pas que ce geste soit mal interprété ! Ou encore que de sale rumeur ce balade sur le campus. Bien que je me fiche pas mal des rumeurs qui courent, c'est plus pour Jeremiah.

" Je pense que si j'en fais autant avec les tiennes tu serais ultra étonné ! Mais je ne vais pas le faire, je ne voudrais pas que tu prenne goûts à ce genre de choses (a). " Oké, je me dégonfle, mais j'ai tous les droits de me dégonfler ! Mais en plus de cette tape, Jessy n'avait pas fait dans la discrétion, car il s'est mis à monter le son de sa voix. " Sache tout de même qu'une fois que nous serons sortie d'ici, tu vas prendre chère, car tu n'arranges pas ton cas ! ". Je lui offre un sourire colgate comme il sait si bien me les faire.

Je l'avais avertis qu'il était temps qu'il grimpe dans mon caddie, Jessy très organisé x), prends soin de prendre notre panier roulant, une fois qu'il est prêt, je ris à son petit cris de guerre « Vers l'infini et au-delà » Puis je fonce droit dans le rayon avant de faire un petit saut afin de poser mes pieds sur les coter du chariot & ne plus toucher le sol à mon tour. Nous passons juste à coter de la petite dame qui cherche son caddie, je ne peux m'empêcher de rire. C'est pas sympa, mais honnêtement, aujourd'hui je m'en fiche, & je suis certaine qu'elle va s'en remettre. Nous étions à deux doigts de foncer dans un rayon de boite de conserve. " Oh oh ... " Dis-je en fermant les yeux & en posant mes pieds à terre afin de freiner comme je peux, mais je pourrais aussi lâcher le caddie et regarder Jessy foncer droit dans le rayon. - HAHAHAHAH- Mais non je ne veux pas qu'il se face du mal.

On s'arrête attend, mais quand je me retourne, je remarque qu'un vigile arrive vers nous, & il semble plus énervé qu'autre chose. Je me pince les lèvres, & je retire le caddie en arrière afin de repartir aussi vite que nous nous sommes arrêté ! " Je crois qu'on est dans la merdaa ! ". Mais ça me fait tout de même un peu rire. J'ai l'impression de me retrouver à mes années collège ! Je file en courant, toujours avec la caddie & Jessy à l'intérieur. Direction les caisses. Je m'arrête quelque mètre avant les caisses. Puis je prends notre panier roulant, & j'attends que Jessy descende en guettant le vigile qui nous a poursuivis presque dans tout le magasin. " Vite viteee ! & Fait marcher tes talents d'acteur" . Nous étions tellement suspect que de jouer le couple parfait qui n'a rien à se reprocher me semble impossible, mais pour ça, j'ai confiance en Jessy. Je le tire par le bras, & nous nous dirigeons vers les caisses un peu plus calmement, mais j'avoue que je suis un petit peu essoufflé. "Tu me fais toujours faire n'importe quoi ..! "
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Encore des menaces qu’elle n’appliquerait jamais. Je m’y étais habitué, c’était Aby après tout. Elle était bien trop gentille pour pouvoir faire des blagues suffisamment batardes et vicieuses pour me mettre dans des situations inconfortables, ou m’ennuyer réellement. Enfin je restais toujours sur mes gardes, on ne savait jamais, des fois qu’elle soit un loup déguisé en grand-mère.
Amusé, je lui répondais cependant.

« A ta place, je n’essayerai même pas, tu pourrais y casser tes doigts en voulant frapper trop fort. Celles d’un sportif ne sont pas faites pour rebondir, tu sais ? :p. »

Une fois monté dans le caddie, Aby se mit à me pousser tellement vite que je me cru sur un circuit. Encore plus d’ailleurs quand nous frôlions la vieille à la vitesse d’une mini formule 1. Et comme pour me faire pardonner notre impertinence, je me retournais et lui envoyais un bisou en soufflant sur ma main. Elégamment désinvolte oui.

En regardant à nouveau devant moi, je m’aperçus que nous nous dirigions dangereusement dans une pile de boite de conserves, ou plutôt que nous allions déjà foncé dedans. Si les étagères des rayons sont parfois encombrantes ou chiantes pour les plus petits de notre race, moi en revanche là je bénissais leur existence.
Dans un dernier réflexe je pourrais saisir celle-ci est arrêté le convoi ou alors tout simplement m’y agripper comme si j’allais l’escalader. Et oui, faire du parcour ça aide pour se sortir des situations les plus compliquées.

Cependant, je n’eus à faire aucune des choses que j’avais cité. Puisque tout simplement parce qu’Aby freina tel qu’on aurait pu croire qu’elle allait s’enterrer dans le carrelage et y laisser par la même occasion des traces de freinage. Ouf nous étions arrêté et sauvé. Enfin presque puisque tout d’un coup surgit derrière nous Hercule ou une chose communément appelée vigile.
Sans que je ne pus faire quoique ce soit Aby repartit à fond de balle et Hercule imita Coyote qui poursuit Bip Bip dans le célèbre cartoon. Il était à nos trousses.

Et moi comme seule réaction, je riais. Je me retrouvais plié en deux dans mon caddie.
Oui on ne pouvait pas dire que j’étais d’un grand soutien pour Aby.

En revanche quand nous arrivions à la caisse, une fois les deux pieds à terre, je pris compte qu’il fallait réagir vite et comme pour bousculer un peu Aby, j’ajoutais à son « on est dans la merda » un beau.

« J’étais caché. Dans le trou des chiottes ! »
J’avais pensé aux têtes à claques et dans le cas présent nous pouvions dire que nous aussi nous en avions de belles.

Aby semblait compter sur moi, et si là je n’avais pas l’étoffe d’un héro, je me jetais quand même à l’aveuglette.
Le vigile arrivait vers nous et je posais normalement nos courses sur le tapis.

Enervé il lançait.
« Vous veuillez me suivre et sortir immédiatement. »

Allons y

« Excusez moi mais je ne pense pas que nous soyons à ce point des vandales pour mériter un tel jugement. Puis nous avons même participé à votre cure d’amincissement, on vous a fait courir. Comprenez nous on vous entraine contre les éventuels voleurs. »

La caissière sans doute intimidée par cette histoire passait rapidement les articles au laser et c’était tout bénéf pour nous. D’ailleurs elle en venait au total et je passais discrètement, avec un clin d’œil, la monnaie à Aby pour qu’elle paye pendant que je faisais face au vigile. Aby qui avait d’ailleurs plutôt assuré dans le rôle de l’innocente en emballant silencieuse les courses.

« Arrêtez votre baratin ou je vous fiche moi même dehors. »
Il était costaud, à peine plus grand que moi et vraiment énervé. Mon avis était qu’il devait s’être levé du mauvais pied et que nous étions la parfaite excuse pour déverser son stress.

Mais s’il était tout en effervescence, ce n’est pas lui que je guettais du coin de l’œil, mais la main de la caissière et celle d’Aby. Et quand se fut le geste final c’est à dire le rendu de monnaie, je regardais mon interlocuteur droit dans les yeux afin d’ajouter.

« Ecoutez on dit du client qu’il est roi, je suis client donc je suis roi. La frontière je l’ai passé, la preuve j’ai payé. Essaye de m’attraper certes mais je ne pense pas que la séance d’exercice d’aujourd’hui te feras courir assez vite pour ça. »

Et je me retournais et partais en courant entrainant Aby dans ma course et le lourdaud à mes trousses. Une fois la porte de sortie franchie, ce dernier s’arrêta net, balançant une suite d’injures pas très recherchées alors que nous nous éloignions toujours plus.

« Nous aussi on t’aime »

Et nous retournions dans le parc pour y déguster notre butin et nos chamallows.
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D'abord, je ris, puis j'ouvre bêtement la bouche quand il me dit que ses fesses ne son pas fête pour rebondir. J'hausse les sourcils. " Qu'est ce que tu insinues la ? " Je passe ma main sur mes fesses afin de les tâter. Je me pince les lèvres, je ne laisse pas vraiment le temps à Jessy de répondre, que je reprends la parole " Insinue encore une fois que j'ai les fesses molles et je t'écrabouille avec. " Je souris sans rien ajouter.

Puis notre course poursuite a lieu. Je ris en voyant Jessy faire l'imbécile dans le caddie à envoyer un baiser à la vieille dame. Etre pilote, je n'y ai pas vraiment pensée, mais je me dis que je m'en sors pas trop trop mal. Jessy semble me faire confiance! Heureusement, car moi je ne suis pas vraiment confiance, & je sais que dans ma tête je ne suis pas à l'abri d'un accident de caddie. Cela dit, on arrive à la caisse, sans casse, ni rien. Je suis intérieurement très fière. Je passe le relais de nos pitreries à Jessy une fois à la caisse, & je me charge des courses sans broncher, pendant que Jessy s'explique avec le vigile. A vrai dire je pensais qu'il n'allait pas la ramener et la jouer soft. Mais je l'entends se moquer ouvertement du vigile, & je ne peux m'empêcher de rire discrètement à ses bêtises !

Je me rends compte que le vigile commence à s'impatienter, & surtout s'énerver des réponses de Jessy. Alors je me presse de ranger les quelques courses dans les sachets. Jessy cherche clairement à agacer le vigile encore plus qu'on ne l'a déjà fait ... Je secoue la tête un petit sourire aux lèvres. J'attrape la monnaie qu'il me donne, bien que j'étais prête à payer ! En vitesse je donne l'argent à la caissière, & en moins de deux secondes, on attrape les sacs, & file aussi vite que possible. Je vigile nous suis & Jessy m'emporte dans sa course. Je le suis, tout en riant. Je fais un petit signe de la main au vigile, pas très charmant c'est un tas d'insulte qu'il nous balance à la figure.

Bref, je ne lui prête plus attention. Avec Jessy on arrive dans le parc juste à côté. On s'installe sur le sol, je m'assoie en tailleur, puis je retire mon gilet. Je trifouille dans mon sac afin d'y trouver mon téléphone, j'envoie un petit message a Jerem, puis je le repose sur l'herbe." Alors ! " Je déballe les courses avec Jessy, & je me rends compte que l'on a même pas pensé à acheter quelque chose à boire. Un alcool doux n'aurai fait de mal à personne. Mais je ne veux pas me faire passer pour l'alcoolique de service ^^. Puis le pro des boissons c'est Jessy !! Nul autre ne fait les meilleures boissons que lui, autant chaude que froide." Ca m'a ouvert l'appétit toutes TES bêtises " Je me dédouane de toute responsabilité avec une grande simplicité. Je m'improvise serveuse. " Tu veux commencer par quoi. " Dis-je en trifouillant dans mon sac en cherchant mes lunettes de soleil. Je me demande s'il va vraiment manger ses chamalow ! Quoi qu'il arrive je reste sur mes gardes, sans oublier ma petite vengeance.

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On avait échappé à King Kong, nous étions sauvés. Notre courage et nos jambes avaient triomphé. Il fallait le dire, nous pouvions être fiers de nous. Et comme on dit après l'effort, le réconfort, c'était l'heure de manger. Et comme pour allier la métaphore à la réalité, je sortais de ma poche des médailles en chocolat que j'avais piqué pendant notre course dans le magasin.

Aby visiblement préoccupée était en train de fouiller dans son sac pour finalement en sortir son portable, quand je me décidais à lui mettre le collier.

"Par le sacro saint, je te fais chevalier!"

Je riais de ma propre connerie et de la tête d'Aby avec ce truc là. Si jamais elle grossissait par ma faute, je trouverais le prétexte d'un shoot photo sportif. Les athlètes étant toujours plus volumineux de part leur carrure, on n'y verrait que du feu.

Et comme si elle avait elle aussi un début de bave s'accumulant dans la bouche à la senteur de notre nourriture, Aby me demanda par quoi je désirais commencer.
Ceci était à vrai dire une bonne question, et comme je ne me voyais pas allumer un feu en plein jour dans le parc, je suggérais qu'on se fasse des sandwichs ou laissait amplement le choix à mon amie.

"Tout ce que je veux c'est que tu te gardes une place pour nos chamallows, qui je n'en doute pas, ne pourront qu'être succulents. Je te laisse donc le choix. Puis en même temps avec les jus qu'on a acheté moi de mon côté, je peux toujours te faire un petit cocktail raffraichissant."
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