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Fin de journée! [Jess' & Aby

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La jeune brune avait passé la journée en cours, elle avait d'ailleurs sécher aucun de ses cours. Une grande première pour Aby. Elle n'est pas mauvaise élève, loin de là, mais elle à beaucoup de mal à tenir en place sur une chaise pendant une heure. Et la plus par de ses cours dure deux heures, alors imaginé ! Bref, il est seize heures, elle a quitté tôt aujourd'hui, ben oui elle n'est pas folle pour rester toute une journée en cours, et choisir la journée la plus longue (a). Elle décide d'aller souffler un petit peu avant d'aller faire la tournée des bars. Dernièrement, elle a tendance à avoir la main lourde en soirée. Mais ne s'inquiète pas pour autant. Elle décide d'aller se poser au square. Elle passe au Starbuck's juste avant, afin de se prendre une boisson. Par la suite, elle passe dans le petit square, et chercher un coin tranquille, afin de ne pas être embêté. Elle pose son sac sur le sol, et s'allonge par la suite en posant sa tête sur son sac. Elle regarde le ciel, un petit sourire aux lèvres. La veille, elle a passé la soirée avec Jeremiah, et elle repense naïvement à cette soirée qui était parfaite. Elle ne sait pas trop si elle ressent uniquement que de l'amitié pour lui. Ses sentiments ont tendance a changé, elle ne sait pas si c'est vraiment bien … Mais elle essaie de ne pas trop se poser de question, du moins pour le moment.

Elle prend son iPod qui était dans la poche de sa veste, par la suite elle apporte ses écouteurs à ses oreilles, n'ayant pas encore gouté sa boisson. Elle se repasse Paradise de Coldplay, même si elle a passé la soirée entière à la jouer à la guitare, elle ne se lasse pas de l'écouter encore. En effet, si elle a passé la soirée avec Jeremiah hier soir, c'est qu'elle lui avait demandé un coup de mains pour placer la rythmique sur les accords. Il avait accepté, a son plus grand plaisir ! Elle ferme un instant les yeux, et monte le son. Elle essaie de se vider l'esprit, mais se souviens qu'elle n'a pas revue Jessy depuis un bout de temps, et qu'elle n'avait pas eue de ses nouvelle depuis ce dernier sms. Elle se demande s'il lui a dit vrai l'autre soir, car sa remonte a peut-être trois jours. Habituellement ils se croisent toujours. Elle se redresse sur ses coudes, et r'ouvre les yeux, et regarde autour d'elle. Il y avait du monde, mais sans plus. Il faisait plutôt beau, le temps parfait pour ne rien faire. Elle décide de s'asseoir au bout de dix minutes, et prend sa boisson qu'elle apporte jusqu’à ses lèvres. Elle prend par la suite son téléphone, et trifouille les touches. Elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire ce soir, enfin, si elle le sait, mais pas avec qui. Elle proposera certainement aux filles. Bien que l'envie de revoir Jeremiah se fait encore sentir. Elle n'osera pas lui renvoyer un message depuis cette soirée, elle préfère attendre que le lui face. Elle n'a pas envie de commencer à se faire des films sur leur relation. (a) Elle attendra alors qu'il fasse le premier pas. Bon ben c'est une fille quoi ! Aby relève le regard, et remarque Jessy au loin avec une fille, une jeune étudiante qu'elle connaît seulement de vue. Elle fronce les sourcils en se demandant qui c'est? Mais elle sourit, et lui envoie un petit texto. # " C'est que tu es en charmante compagnie dit moi "#
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C’était plutôt une belle après-midi et j’en avais profité pour sortir une fois les cours finis. J’avais vraiment besoin de me vider l’esprit car ces derniers jours n’avaient pas été des plus faciles.
En effet, à chaque fois il avait été question d’autres choses à régler et je n’avais même pas eu le temps de penser à moi. J’avais eu cette horrible impression d’être comme un lion attaché à des chaînes.
Mais aujourd’hui comme j’en avais l’opportunité, je comptais bien à ce que ça change et ne rien laisser perturber ma tranquillité. Je crois bien d’ailleurs que j’aurai pété un plomb si on m’en avait empêché. C’est pour cela qu’après m’être rendu à la piscine où j’avais fait quelques lignes, je me dirigeais vers le square pour faire un peu de bmx sur les rampes. J’étais tellement bien et pas pressé que je ne m’étais même pas pris le temps de me sécher les cheveux.

Et alors que je marchais tranquille mon vélo sous la main et le casque à fond sur les oreilles, j’avais croisé Louhann, l’une de mes deux proches amies. La seule d’ailleurs pour l’instant au courant de ce qui était arrivé à mon père il y a 3 jours. En parlant de ça elle m’avait interpellé pour me demander de ses nouvelles. Il fallait l’avouer que je n’avais pas été très bavard pendant ce laps de temps, ni très présent. J’avais préféré rester seul par fierté.

Cela faisait sans doute une bonne dizaine de minutes que nous marchions ensemble, quand le téléphone dans ma poche vibra.
C’était Aby et comme d’habitude elle me charriait. C’est vrai que si elle était aussi l’une de mes proches, je ne lui avais jamais parlé de Louhann. C’était comme ces derniers jours, j’avais zappé tout ce qui était autour de moi pour être dans mon cosmos.
Du coup, je n’allais pas être épargné d’une remarque.

Poliment je m’excusais alors auprès de Louhann et la laissait partir de son côté. Je tournais la tête autour de moi car vu son texto, Aby devait être dans les parages. Et bingo je venais de la trouver couchée sur son sac.
Je la saluais donc et m’approchais.

« Et toi on peut dire que tu es bien toute seule. A ce propos je te proposerais volontiers des curlys car on dit que si tu n’as pas d’amis, il faut manger des curlys mais malheureusement pour toi je n’en ai pas à grignoter. Et un conseil, si tu essayes de bronzer, tu as encore du boulot car tu es plus blanc comme un linge qu’autre chose. Ce n’est pas demain la veille que tu seras marron. »

J’étais méchant mais fallait bien que je me rattrape, elle avait la paix pendant mon absence.
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La jeune brunette ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il la rejoigne si vite. Elle ne connaissait pas le prénom de la jeune femme qui l'accompagner, mais de la façon dont ils se quittent elle en déduit qu'ils sont juste amis. Elle le regarde la cherche du regard, ce qui la fait plutôt rire, mais il la trouve assez rapidement, vous savez comme un félin qui cherche sa proie. Bingo, il arrive vers elle la salue rapidement, et lui lance un petit pique. Petit pique qui fait rire Aby. Elle se dit finalement que c'est peut être sa façon a lui de lui dire ' Salut ! comme ça va ? ça fait un bout de temps qu'on s'est pas croisée, ça me fait plaisir de te voir.' Il y a bien longtemps qu'elle ne cherche plus la normalité chez Jessy (a). C'est un attaqué fini, et c'est irrémédiable. Elle sourit toute en reste les fesses au sol, " Mieux vaut être seul que mal accompagné" Dit-elle en souriant gentiment, et en le pointant du doigt timidement , avec Jessy on ne sait jamais.

Dans sa lancé il lui avait fait une petit remarque sur son teint. Bon, c'est vrai que Aby est blanche comme un linge, et que quand elle essaie de bronzer, ce n'est pas dorée, ni marron qu'elle devient, mais rouge, rouge comme une tomate. Il est plutôt rare qu'elle traine sur les plages dans l'idée de bronzer. Elle fait mine de regarder sa peau, puis celle de Jessy. Bon là elle ne peut même pas le charrier lui car il avait le teint beaucoup plus mate, et une peau parfaite pour bronzer." J'aime ma peau blanche! laisse la tranquille!" Dit-elle en haussant les épaules. Elle prend sa boisson et en boit une petite gorgé, puis elle la repose sur l'herbe. Elle le regarde et reprend la parole. " Mais sinon, ça me fait aussi plaisir de te voir little dick. Qu'as-tu fait pendant tout ce temps? " Elle ne pensée pas que durant ses trois jours le jeune Winthrop avait été pris par X raison. D'ailleurs Aby qui passe son trompe à trainer chez les Winthrop pour voir soit Jerem, soit Jessy ne l'avait naturellement pas fait, prise elle aussi de son coter, par ses contrat de mannequinat qui ne se passé pas ultra bien, et qui lui demandais de faire des choses juste impossible, comme par exemple perdre du poids, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle doit perdre. Au début elle suivait les demandes de sa hiérarchie, mais à présent c'est difficile, ce qui la faisait se remettre très sérieusement en question. Bref, dans quelque minute, la jeune femme risque de le fusiller de question sur son père, à moins qu'il en parle avant qu'elle lui pose des questions. Mais les chances que ça arrive son des plus minime !

Elle baisse son regard vers son bmx. Elle sourit, sa fait bien longtemps qu'elle n'est pas monté sur un vélo. Il faut qu'il se décide à s'assoir, car avec ce soleil, le regard devient de plus en plus difficile. Elle range son téléphone dans son sac. Elle refait un petit retour en arrière sur les paroles de Jessy, elle se rend compte qu'il la totalement enchainer quand même xD . " T'es méchant quand même ! Je crois que d'avoir été ligoté dans mon rideau ne t'as vraiment pas servis.". Dit-elle en haussant les sourcils, un air presque menaçant.
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J’aurai très bien pu sortir à Aby que j’étais content de la voir, ce qui était le cas mais je trouvais ça trop émotionnel et simple à mon goût. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein ? Cette phrase nous allait tellement mieux.
Je m’étais demandé si elle allait bien ces derniers temps car d’habitude elle était plus bavarde mais vu la réponse qu’elle me sortit, j’en concluais qu’elle n’allait pas si mal. Elle répondait encore à mes attaques.
Par son doigt pointé vers moi devais je comprendre que j’étais de mauvaise compagnie ?
Et comme pour faire semblant que je n’avais pas saisi la chose, je me tournais dans la direction qu’elle indiquait derrière moi et fit mine de regarder autour.

Concernant sa blancheur de peau, je me demandais aussi si c’était pas un peu de ma faute et avec mon humour de mec, plutôt bien tourné, j’ajoutais.
« Je sais c’est de ma faute si tu es si pâle, j’aurai du te faire rougir de plaisir la dernière fois, tu aurais pris davantage de couleurs. »
Là j’étais fier, tellement fier que je me suis mis à rigoler tout seul.
Elle ferait sans doute la timide ou la sainte mais qui lui disait qu’elle n’aurait pas aimé ahaha pur fantasme de mec, je n’aurais de toute façon rien fait avec elle. C’est mon amie et je la respecte dans la mesure du possible, bien évidemment XD.

Cependant le moment où je rigolais n’allait pas durer comme je m’y attendais. On en venait à la question gênante. Qu’avais je fait pendant tout ce temps ? J’avais veillé sur mon père qui après une chute du à l’alcool, avait du passé un petit séjour au calme.
Mais je n’allais pas sortir ça comme ça.

« Monopolisé par mes obligations à tel point que je suis content d’avoir enfin à nouveau la tête vide. Mais pas de quoi réellement s’inquiéter, c’est juste que ça prenait du temps. Et toi ? Ca m’a fait bizarre, en général tu débites et là tu n’as pas été très bavarde. Il t’est arrivé quelque chose ou tu as eu une mauvaise nouvelle qui t’a fait le même effet que bouffer un truc dégueulasse ? »

Mais comme un don venu du ciel, mon bmx me sauva de la foire aux questions car bien vite le regard de la demoiselle se posa dessus.
Et m’asseyant pour être à peu près au même niveau, je déposais mon vélo sur le gazon.
« Je dirais même ça ne m’a pas influencé un poil. Rien à voir mais pourquoi tu lorgnes mon bmx comme ça ? J’ai pas une tête de rider c’est ca ? Ou alors peut-être aimerais tu qu’on en fasse ensemble. Ca serait l’occasion de pour la première fois faire autre chose que se prendre le bec ou s’inventer une pièce de théâtre. Puis je suis venu ici pour m’entrainer à la base. J’ai du pain sur la planche. »

C’est vrai que pourquoi on enchainerait pas les retrouvailles par une partie ensemble. Après tout ça lui permettrait peut-être comme à moi de se changer les idées. Je suis sur que ça bouillonnait dans sa tête.
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Aby remonte son regard vers Jessy, comme par hasard, il était face au soleil, et donc elle était gêné par le soleil en le regardant. Elle se serait bien lever pour le tirer par le bras et le tirer afin qu'il s'assoit mais la flemme de bouger ses fesses était bien trop forte. Par la suite il lui parle encore de sa peau blanche. Dit donc c'est que maintenant qu'il remarque quelle est blanche comme un linge ? ou elle l'est juste plus que d'habitude ? Ce qui est possible, mais flagrant à ce point-là. Elle écoute son intervention, elle hausse les sourcilles, et ne peut s'empêcher de rire, c'est affolant si elle-même se met à rire de ses moquerie à son égard. Bon bien sûr elle ne rit pas aux éclats, du moins elle se contient, parce qu'il va penser qu'elle aime son humour machiste, et complètement rêveur. Car même si ils sont très proches, c'est certainement l'un des contacts qui ne se passera jamais entre eux (a). Mise a part dans une autre vie. "Blablabla, vision d'horreur, arrête un petit peu, ce n'est pas un petit oiseau qui va me faire prendre des couleurs. J'AI tout ce qu'il me faut merci Jessy.". Le toucher dans sa virilité, c'était tellement facile en fait. Aby avait bien remarqué que Jessy n'entrait pas dans ce jeu-là, et finalement c'est exactement ce qui l'amuse. Mais bon, vu que sa première réaction était de rire à cette blague de kéké, elle risque de ne pas être trop crédible.

"Monopolisé par mes obligations". C'est donc sa la raison? AHAH, c'est une blague la ? trois jours d'obligations qui restent un mystère pour Aby? Surement pas ! D'ailleurs elle commence à le connaitre, et le jeune Winthrop passe directement à elle. Comme pour se faire oublier lui. Mais hors de question, Aby est bien trop curieuse, et franchement? Comme si elle aller raconter a Jessy, le petit truc qui la titille, c'était tellement rien, qu'elle n'en voyait pas l'intérêt, puis ce n'est pas comme si elle aimer parler d'elle. " D'accord, reprenons ensemble, qu'est-il arrivé à ton père ? " Dit-elle avec un air insistant, comme si elle s'adressait à un enfant (a). C'est sa dernière tentative, si il ne lui répond pas, elle en déduira qu'il n'a pas trop envie de développer à ce sujet. Il c'était enfin décidé à s'asseoir l'hyper actif ! Il avait dû remarquer qu'elle regarder ses chaussure quand elle lui parler x). Aby c'est que Jessy fonctionne dans les deux sens, c'est donnant donnant, du moins avec elle, alors elle préfère prendre les devants a son propre sujet " Mauvaise nouvelle. Mais c'est trois fois rien." Elle sourit, par la suite.

Elle rit quand il lui dit qu'il n'a pas une tête à rider. Elle y a pensée, et c'est vrai qu'il n'a pas une tête à rider, Aby pourrait le regarder rider comme il dit, juste pour le plaisir de le voir tomber, ou louper une figure mouhaha. Puis Jessy lui fait une petite proposition, proposition des plus surprenantes, elle est certaine que sa cache quelque chose, quoi ? Elle ne le sait pas encore, mais elle va certainement ne pas tarder à le savoir. Cela dit, sa pourrait être sympas. " J'aime bien nos pièce de théâtre moi, tu joues tellement bien les monstres ! ". Dit-elle en souriant et en repensant à la dernière fois, quand elle a failli l'assommer, puis elle aller pas lui dire tu simule tellement bien l'acte, il aurait enflé des chevilles a coup sur !. Aby avait eue des nouvelles de William, et pas des plus cool, lui qui était censé être partie de Harvard il avait décidé de revenir, elle se demande juste pourquoi il vient lui en parler. Bref, elle regarde le bmx, puis Jessy, encore le bmx, et fini par regarder le jeune Winthrop. " Oh oui allons y . " Dit-elle en se levant même du sol, c'était comme si elle avait eu une illumination là. Elle prend sa boisson qui était posé sur le sol, elle n'allait certainement pas la finir, et elle se voit très mal la garder dans ses mains pendant qu'elle est derrière Jessy. Tiens d'ailleurs l'idée d'être derrière Jessy, et donc forcément en position de force j'ai envie de dire (a), sa lui donne quelques idée, qui la font déjà bêtement sourire. Il va la prendre pour une folle, enfin … de toute façon je crois que c'est déjà fait ! Elle passe son sac à son épaule. " Hop hop, debout jeune Winthrop !"
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Ahaha heureusement qu’elle n’avait pas prit au sérieux ma remarque. Il valait mieux que cela reste comme ça, qu’elle pense ce qu’elle dise. Je tenais quand même à garder un minimum d’intimité. Puis ce n’est pas comme si je n’étais pas maintenant habitué au petit surnom qu’elle m’avait attribué, même si elle aurait franchement pu trouvé mieux. Au moins ça l’avait fait rire et à vrai dire c’était bien le but, la détourner de ce qui hantait sa tête.

En revanche sans doute non contente que les rôles ne soient pour une fois pas équilibrés, elle en était venu directement au cas de mon père. J’étais choqué, je pensais qu’elle aurait remarqué que si je ne disais rien c’était parce que c’était justement un sujet trop difficile pour moi à aborder.

Elle s’était levée et avait enchainé sur mon bmx tout en me charriant sur nos épopées. Elle était loin de se douter que j’avais fait des championnats et se réjouissait déjà d’essayer avec moi. Cependant je n’avais toujours pas décroché du sujet précédent et étais resté assis parterre. Je repensais à tout et si je n’allais pas pleurer car je ne pleure jamais, j’avais le regard vide. Mais quand elle se retourna, je m’arrachais soudain de mon point fixe et tournais ma tête vers elle.

Je la regardais alors en fronçant les sourcils et dans mes yeux se mélangeaient deux sentiments opposés. Fallait il lui en vouloir d’insister ou fallait il trouver ça normal ? Après tout comment pouvait-elle réagir autrement en ne sachant rien.
Puis je relevais la tête vers le ciel comme pour prendre une grande inspiration et déclarais en regardant droit devant moi.

« Mon père est tombé cette fameuse nuit parce qu’il avait trop bu et a perdu connaissance. Il s’est légèrement blessé et par mesure de sécurité et lui faire savoir que je le soutiens, je suis resté à ses côtés. Il est seul. Maintenant tu sais. »

Et je me levais à mon tour.
J’hésitais entre rester et m’en aller. Finir cette journée là dessus et partir méditer, ou faire comme si de rien n’était. Car s’il s’avérait que je restais mon sourire serait sans doute un faux pour faire croire que mon monde tourne rond.
J’avançais sans un mot et m’arrêtais au croisement. A gauche la rampe et à droite la sortie.

« Peut-être devrais-je simplement y aller mais saches que tu peux compter sur moi pour tes problèmes aussi mineurs soient ils que perdre du poids ou aussi majeurs que William. »

Pour la première fois devant elle, j’avais le ton grave et je ne rigolais pas ni ne feintais le changement de sujet. On aurait sans doute pu penser que je sois atteint de schizophrénie mais ce n’était en fait que le résultat de cette carapace que j’avais formé.
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Aby était devant son bmx et attendait sagement que Jessy se lève. Mais en voyant le sourire habituelle de Jessy laisser place à aucune expression de visage, elle ne fait pas toute suite le rapport avec l'attitude qu'elle avait eue quelque seconde plus tôt. Il ne la regarde même plus, c'était comme si il ne lui accorde plus aucune intention. Mais de toutes façons c'est surtout lui qui a besoin de toute son intention. Bref, ce n'était pas le plus important. Aby cherche un peu son regard, mais c'est peine perdu, il lui donne une explication claire, celle qu'elle attendait au sujet de son père. Non pas que c'est une insatisfaite, mais elle réalise qu'il n'avait peut-être pas envie de lui en parler et qu'elle n'aurait pas dû insister comme elle la fait. La situation n'était pas comme il lui avait dit à trois reprise, ou deux. Il lui avait assuré qu'il n'y avait rien de très grave. Elle s'en veut d'avoir insisté, elle s'en veut aussi de ne pas avoir réussis à comprendre plus vite que c'était peut-être trop difficile pour lui de remettre des mots sur la situation de son père et donc la sienne. Elle se pince les lèvres, en le regardant se lever à son tour. Il ne dit pas grand-chose, même rien du tout, avance quelques mètres plus loin. Elle ne la jamais vue comme ça ... Elle était complètement déstabilisée, le Jessy sûr de lui, prêt à rebondir dans n'importe quelle situation, laisse place à un petit moment de faiblesse. Elle n'est pas fière d'avoir déclenché tout ça.

Il s'arrête pour lui dire une dernière chose. Elle se questionne : Comment il connait ses soucis ultra futiles? Elle ne se souvient pas lui en avoir parlé ? Jessy est du genre à encaisser les problèmes des autres et de garder les siens pour lui, sans rien extérioriser. Elle n'est pas psy, mais n'importe quelle personne sais que ce n'est pas une bonne chose. Aby s'en veut, elle n'a qu'une envie le rattraper, s'excuser et lui dire qu'il peut aussi compter sur elle. Même si ça semblerait terriblement bizarre et que n'importe quelle personne qui les connaît et qui serait présent se dirait qu'ils bluffent ! Mais elle se rend compte qu'elle ne sait même pas comment lui dire tout ça. Elle n'avait pas envie de le voir partir et en même temps, elle ne voulait pas le retenir, elle en avait déjà fait assez la non ? Après l'avoir simplement écouté pour ne pas encore gaffer, elle reprend la parole, en s'avançant vers lui. Elle regarde le sol en faisant de petit pas. Elle s'arrête pile poil avant de lui, avant de lui foncer dedans, recule d'un petit pas et viens poser sa main sur son bras, sans y mettre de pression particulière. Ce n'était pas non plus un geste de pitié, mais de compassion. "Je suis vraiment désolée Jessy, je n'ai pas fait dans la délicatesse ... Je ne pensai pas que la situation était aussi sensible." Elle ne cherche pas à justifier sa maladresse. " Alors, euh tu commences à me faire peur, j'ignore comment tu as deviné mes soucis mineurs, peut être que tu lis dans mes pensées, mais de nous deux je pense que tu as le plus besoin de compter sur moi, que l'inverse."

Elle n'a pas envie de revenir sur ses problèmes à elle, qui semblait tellement ridicule à présent. Aby a toujours eue du mal à mettre des mots sur ce qu'elle ressent, qu'elle espère que Jessy l'aura compris de par son attitude. Elle ne sait pas s'il va partir, mais en effet, si le mieux pour lui est de ne pas rester elle le comprendra. La jeune Quincy reprend la parole, en retirant bien évidemment sa main de son bras, qu'elle ne va pas laisser indéfiniment. " Tu sais Jessy tu devrais penser à toi, ne serait-ce qu'une seule fois ..." Elle était sincère et avait enfin réussi a croisé le regard de sa little dick favorite. Il a beau montrer cette façade du mec arrogant et compagnie et même si Aby ce doute qu'il a un fond bien plus sensible, elle ne pensait pas le découvrir aujourd'hui. JESSY EST HUMAIN, par contre, ca elle va le noter dans le calendrier. Blague à part, la jeune brune est comme touché de le voir aussi mal. Mais elle n'a pas l'impression de pouvoir y faire grand-chose. Elle espère qu'il va prendre ses paroles au sérieux et qu'un jour, il va enfin venir lui demander de l'aide, ou juste une oreille attentive.
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Suite à ma réaction et à demi sur le point de partir Aby m’avait prit le bras pour me retenir. Elle se sentait responsable de mon changement d’humeur. Elle se sentait mal d’avoir posé la question. Et c’est vrai que même si le sujet n’était pas évident à supporter car l’état actuel de mon père, revenait à me faire penser à la mort de ma mère, je ne pouvais pas la blâmer d’avoir voulu savoir. Ni d’ailleurs d’avoir cru que notre discussion allait tourner à la plaisanterie comme elle avait toujours tendance à le faire.

Au fond après si ma réaction avait été si mauvaise je ne pense pas, je n’avais qu’étais silencieux puis cela lui avait prouvé que j’étais humain.
Mais comme je n’aime généralement pas les scènes, il fallait que j’arrête ça. Et prenant alors sur moi, je la regardais droit dans les yeux, lui sortait un beau sourire et la prenait par les deux bras.
« Je suis devin, c’est pour ça que je sais tout. Tu as oublié j’espionne le moindre de tes mouvements. D’ailleurs je t’avais emprunté ça au cas où tu aurais encore envie de me jouer un mauvais tour. » Et je lui mettais dans les cheveux une photo d’elle que j’avais pris quand j’étais venu lui rendre visite l’autre soir.

« Puis si tu veux des explications rationnelles, je m’en doutais à vrai dire de ce qui te perturbais. Tu parais pâle et affaibli. Et au lieu de te retrouver sautillant à droite et à gauche, je te vois étalée dans l’herbe. Te connaissant un minimum, il y a dans ces circonstances des questions à se poser. En gros, tu ne parais pas très nourrie.
Sinon concernant William je me doute bien que ce n’est pas un sujet au dessus duquel on passe facilement et que ça puisse te travailler par moments. Ca m’est arrivé autrement certes mais j’ai vécu aussi des choses d’où mes conclusions.
»

J’avais fini par me décider à rester. L’attitude d’Aby à laquelle je ne m’étais pas attendu m’avait convaincu. Et aussi minable que ça pouvait être, le geste qu’elle avait fait m’avait réchauffé. Bien sûr, je ne lui dirais jamais car ce ne sont pas des choses qui se disent mais il m’avait bel et bien fait du bien.

« Puis » ajoutais je en me baissant pour cueillir une marguerite et la mettre dans les cheveux de la demoiselle à côté de la photo (pour faire un bel ensemble).
« Ne t’inquiète pas pour moi. Je pense à moi et je suis heureux comme ça. Je suis un être libre. Quant à toi, tu es jolie et encore plus avec cette petite fleur jaune. Non pas qu’elle te donne toute ta beauté…quoique. »
Et je lui donnais une pichenette sur la tête et me mettais à courir en direction de la rampe comme si elle allait me poursuivre.
Nous étions trop jeunes pour nous prendre la tête et à chaque chose son temps. Là en l’occurrence il était temps de vivre.
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Se sentir responsable, d'avoir en quelque sorte fait du "mal" a une personne n'est pas quelque chose de super agréable, encore moins quand cette personne est Jessy. Puis Aby n'est jamais à l'aise dans ce genre de situation, peut être parce qu'elle ne se prend jamais au sérieux? Enfin bref, quoi qu'il arrive, après ce simple geste et ses quelque parole, Jessy retrouve un sourire ... potable? Bon bon a peu près correcte on va dire ! Elle sourit à son tour, contente de le voir sourire, mais elle espère que ce n'est pas un sourire juste pour lui faire plaisir. Elle remarque juste qu'il prend un peu sur lui, mais que qu'il reste tout de même naturel.

Elle rit légèrement quand il lui dit qu'il surveille ses moindres faits & geste. Hum s'il commence il n'a pas fini (a). " Maah oui comme ci c'était possible. " Aby ne le croit pas, mais de nature méfiante, elle reste tout de même sur ses gardes, même avec Jessy ! ou doit-je dire, SURTOUT avec Jessy ? Bref, elle fronce les sourcilles quand il sort de sa poche une photo, pas n'importe quelle photo, une d'elle. "Mais ? .. Elle connait cette photo, elle devait certainement trainer sur son bureau le soir où il est venu. Par la suite il lui donne plus d'explication. Aby hausse les sourcilles, à vrai dire elle est limite flippé de voir que Jessy a réussis à l'analyser en si peu de temps et qu'il ait surtout compris tout ce qu'elle ressentait sans même avoir mis de mot dessus. Elle n'est pas sûre qu'une autre personne aurait réussi à déduire tant de choses à son sujet juste en l'observant, pas même ses meilleur(e)s ami(e)s. Aby a toujours été bonne pour cacher ce genre de truc. Mais du coup Jessy la totalement discrédité. " Tu es sûr que tu étudie la musique ? et non pas la psycho? ". Dit elle en le regardant toujours aussi étonné. " Et … euh, je t'interdit de m'analyser (a)." Elle était presque déstabilisée, mais elle reste amusé tout de même.

Quoi qu'il arrive, même si Aby devait se rattraper & parler un peu d'elle histoire de noyer la gaffe qu'elle a fait plus tôt, elle ne le fait pas, car ce n'est pas ce qu'elle préfère. Elle ne dit rien, & ne débat pas sur les deux sujets qui la préoccupe. Et puis de toute façon Jessy reprend la parole, alors c'est parfait. Il lui assure être un être libre. Pourtant, elle est persuadée du contraire. Elle ne peut s'empêcher de rétorquer. Libre ... pas sûr... Libre comme un oiseau en cage alors. " Elle allait continuer a parlé ... mais elle se souvient qu'elle a gaffer un peu plus tôt du coup, elle n'ose pas lui dire ce qu'elle pense réellement. Tant pis une autre fois ! Elle ne peux s'empêcher de rire quand il lui joue son petit tour avec la fleur. Petit tour qui aurait certainement séduit plus d'une, bon pour Aby forcement il tourne ça à la rigolade, comme ci il allait lui dire qu'elle est jolie. Mais ça va parfaitement a Aby! (a) Elle rit . Heyy ! et pas de pichenette! ". Il s'éloigne, et Aby un petit peu comme aimanté est obligé de le poursuivre et de lui rendre sa pichenette, sur la joue (a). Elle sourit assez bêtement j'avoue.

C'est vraiment étrange, mais elle a toujours l'impression que les moments où ils se voient, ils ont leur temps 'confidence forcer', et hop c'est reparti pour se taper dessus. " Bon, je peux monter alors? " Dit elle sans attendre sa réponse et en montant derrière lui quand il se place sur son bmx. Elle attend comme une princesse qui attend que son cheval avance. " Bon bon c'est quand tu veux monsieur, disons que je n'ai pas tout votre temps. ". Dit elle d'un air ultra hautain qui ne lui ressemble pas, mais qui la fait marrer intérieurement. Elle pause ses mains sur ses épaules pour plus de sécurité. Elle va surement regretter ses paroles, mais trop tard ! c'est dit. Et puis attention à lui, elle est quand même derrière (a)..
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Etait-ce moi, ou les autres personnes n’avaient pas de réflexion ? Il y avait sérieusement des questions à se poser pour qu’Aby soit surprise par mes déductions.
Surtout qu’elle est plutôt populaire sur le campus. Quelqu’un aurait déjà du lui en parler.

« Non je ne suis pas en psychologie c’est juste que comme Volvic, ça coule de source. En tout cas, je ne suis peut être pas en médecine mais ce que je peux te dire c’est que si tu continues sur cette voie, c’est sur une civière que tu vas finir. Pour la peine, je t’invite à manger toute à l’heure.»

Je prenais place sur mon bmx et Aby ne tarda pas à me rejoindre avant de me demander vicieusement si elle pouvait monter. Bien sûr qu’elle pouvait monter puisque je l’y avais moi même invité deux minutes avant. Et ce n’était vraiment pas comme si elle n’était pas déjà dessus, hein. Ah ces femmes, quelles cloches parfois !
Mais puisque rien jamais ne suffit, elle trouvait encore le loisir de se plaindre car je ne démarrais pas assez vite. Et puis quoi encore.

Elle voulait faire la maline mais ce qu’elle avait tendance à oublier c’est que là c’était moi le maître du bmx et qu’elle avait tout intérêt à me complimenter si elle ne voulait pas finir parterre.
Dans un rire un peu malsain, je démarrais et accélérais. Elle voulait faire la folle, il allait falloir qu’elle se cramponne et assume. Qui sait, elle regretterait peut-être ses paroles ?
Maintenant c’était à moi d’assurer sur les figures. Accompagné, le poids n’est assurément pas le même.
Je montais en haut de la pente et redescendais pour entamer la suivante, allant à chaque fois de plus en plus haut. Je fis ça deux fois pour enchainer une fois en l’air sur une rotation du bmx. Cette action fut un peu plus dure que les précédentes mais tout autant couronnée de succès que le dérapage sur les bords de la rampe qui suivit.

Si j’avais seulement fait quelques allers retours j’estimais néanmoins que la demoiselle avait eu son cota de plaisir pour la journée. Du coup, je la déposais sur le gazon. Enfin déposer est un grand mot. Vu l’affection que je porte à Aby, il aurait été trop gentil de ne pas accompagner mon geste d’une belle connerie.
Je pilais donc avec ma roue avant pour retourner mon vélo et le mettre sur la roue arrière et ainsi faire tomber la squatteuse.
Comme d’habitude, elle allait d’abord me haïr pour revenir toute attentionnée. Et c’est tout particulièrement ce que j’aimais chez elle, qu’elle revenait. Enfin il fallait dire qu’elle n’avait là pas grandement le choix si elle voulait aller au restaurant.

Ayant délivré le colis, je libérais l’oiseau de sa cage et lui prouvais à quel point j’étais libre. Je montais dans les airs, faisait tout un tas de figure, aussi bien des backflips qu’enlever mes mains du guidon. Quand j’en fis assez longtemps pour me dire que je n’étais pas tout seul, je revenais vers Aby et enlevais mon casque.

« Alors doutes tu toujours autant que je sois libre ?
Trêve de bavardages, après l’effort, le réconfort, on va manger petite nature ?
»
(Invité)

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