ROSY FLORES ► Rita Volk

Tu es née à Springfield une petite ville de l’Ohio un doux soir d’été. Bébé miracle tu as de suite été la princesse de ta maman qui t’a aimé de manière inconditionnelle dès la seconde ou tu as poussé ton premier crie. Pour elle tu signifiais tout elle a tout quitté pour toi elle a tout abandonné pour te garder en sécurité mais ça tu ne le savais pas. Tu as une enfance heureuse, tu n’as jamais été riche mais pas pauvre non plus en gros tu n’as jamais manqué de rien. Très souvent tu posais des questions sur pourquoi tu n’avais de père et ta mère te répondais toujours la même chose « Il n’y a pas d’homme dans nos vies Rosy et crois moi c’est beaucoup mieux comme ça les hommes font du mal aux femmes reste éloignée des garçons ma Rosy chérie »  Tu étais petite et tu ne comprenais pas beaucoup pourquoi elle te disait ça mais au bout d’un moment tu as arrêté de poser des questions et tu n’as plus jamais reparlé de ton père. Tu as toujours été une petite fille gentille bien que turbulente, ta mère ta conduite de nombreuses fois à l’hôpital pour diverse fracture un peu partout. Toi tu étais petite mais coriace tu ne ressentais pas la douleur tout ce qui comptais pour toi c’était de faire comme les autres, comme les garçons pour mieux les comprendre mais ça au final tu n’as jamais réussi
   

On ne peut pas dire que tu as eu une enfance malheureuse et ton adolescence ce passa de la même manière, brillante tu excellais dans tout les domaines il faut ce le dire tu as toujours été la première de ta classe. Loin d’être une intello tu étais un garçon manqué toujours à faire les 400 coups, les filles n’étaient pas tendres avec toi jalouse que tu fréquent les plus beaux garçons toi tu t’en fichais complètement c’était tes potes tu faisais parti de la bande jusqu’au jour ou le bal de fin d’année arriva et tu te retrouva sans cavalier. C’est à ce moment là que tu réalisas à quel point tu étais seule. Toi aussi tu voulais ce que les autres avaient, une belle robe un bouquet de fleure un cavalier.. Tu passas la soirée dans les bras de ta mère à pleurer et cette dernière te répéta sans cesse « Il n’y a pas d’homme dans nos vies Rosy et crois moi c’est beaucoup mieux comme ça les hommes font du mal aux femmes reste éloignée des garçons ma Rosy chérie » elle avait raison les hommes faisait du mal aux femmes alors tu décidai de te tenir éloigner d’eux et d’essayé de devenir une fille une vraie fille comme les autres

Tu as bien vite comprit que ta vie ne se ferait pas ici alors à la fin du lycée tu as commencé à te renseigner sur plusieurs universités les études coûtent cher mais grâce à tes excellents résultats tu n’as absolument pas eu de mal à décrocher une bourse dans les plus grande universités du pays. Le souci c’est que tu n’as jamais vraiment su ce que tu voulais faire de ta vie, quand tu as reçu une lettre d’acceptation de bourse pour Harvard tu n’as pas hésité une seconde et tu t’es inscrite dans la matière que tu savais le plus gérer les mathématiques. Voilà maintenant trois ans que tu es sur le campus à faire des mathématiques, tu as beau être une intello tu ne te considère pas comme tel bien au contraire, tu n’as pas envie de refaire les mêmes erreur qu’au lycée alors pour ça tu essaye de développer au max ta féminité même si ce n’est pas tout les jours facile d’être une vraie fille.  Tu hais les garçons si bien que tu t’es proclamée lesbienne est fière de l’être, seulement dans le fond tu ne peux pas t’empêcher de les regarder de les étudier, tu te proclame lesbienne pourtant tu n’as quasiment eut aucune relation avec une fille c’est simplement plus facile de dire que tu es attiré par les filles plutôt que d’assumer ton attirance pour les garçons.  Tu as réussi à te faire des amis et clairement tu es plutôt heureuse ici, mais il y’a quelque temps tu as appris quelque chose qui a changé ta vie. Ta mère ta avoué  pourquoi elle était parti, elle a expliqué pourquoi elle avait fuit une vie de rêve avec un homme riche et puissant laissant derrière elle deux fils. Pas un jour ne ce passe sans qu’elle ne pense à ses enfants qu’elle a du laisser tomber pour te protéger toi. Alors tu as voulu en savoir plus et tu es tombé sur une lettre que ton père a écrit pour ta mère, Florès voilà donc ton nom de famille. Tu t’es alors souvenu que Florès c’était aussi un nom de famille de deux étudiants à Harvard que tu avais croisé et tu as fait le rapprochement c’était eux les enfants que ta mère a abandonné. Aujourd’hui tu aimerais réunir ta famille mais tu ne sais pas comment, tu ne sais pas comment aborder ton frère mais tu finiras par trouver à un moment ou un autre tu réuniras ta famille