heureux est celuil qui ne s'attache pas. (aurore)

❝ ne jamais s'attacher, sauf en voiture. ❞J'adore le printemps, c'est cool parce qu'y a du soleil, mais il fait pas assez chaud pour qu'on soit tout obligé de ramener son désodorisant pour les cours en amphi. Et puis, boire quand y a du soleil, c'est bon pour la santé, c'est peut-être pour ça que le Spring Breaks est si bénéfique. Quoi qu'il en soit, on ne perd pas les bonnes habitudes, la semaine, boulot, le week end, party on  ! Et c'est ce qui se passe, on est vendredi et c'est la super fiesta à la Mathers House. Soirée open bar, ou l'alcool coule à flot, la musique résonne dans out Cambridge et la piste de danse est immense pour que chacun puisse danser comme si personne d'autre ne les regardais. Bien sur, je ne danse pas, 'fin j'ne suis pas assez bourré pour danser pour tout vous dire, j'ai entamé quelques bière et essayer un cocktail, mais au final je me dis que ça ne sert à rien de boire comme un trou. Je préfère divaguer dans mon activité préféré : attraper une jolie fille. Et ce n'est pas ça qui manque, à vrai dire toutes les filles sont jolies, elles ont chacune un petit truc qui les rend différentes. Ce soir, ma proie, c'était Aurore Hemingway. Une jaune, une intello, que j'avais remarquais lorsque je suis venue ramener des affaires à ma sœur, elle faisait du sport, dans son petit ensemble bien moulant. Je préfère divaguer dans mon activité préféré : Je l'ai vu arriver il y a une heure et quelque, j'ai attendu qu'elle se serve un verre et qu'elle se détende un peu, avant de l'aborder. Nous étions dans le long couloir qui mène à la salle de réunion des Alex, et je la surprends, en train de regardait les photos de classes des anciens. « Hey, t'as vue, ils ont tous l'air bourée, surtout celle de l'année dernière. » dis-je en gloussant.

❝ i don't give a damn thing about it ❞« Tu crois que c'est une bonne idée Au' ? On a un test important lundi, c'est pas vraiment le moment de prendre une cuite là. » La jeune brune fusilla du regard son amie avant de finir son verre cul-sec. « Je sais et je m'en fiche. » elle leva les yeux au ciel en voyant la mine consternée de l'étudiante. Faut pas être surpris, Hemingway à des périodes fréquentes où tout lui passe 5 pieds par-dessus la tête. Étudier pour-ci, étudier pour ça, un mari d'une crétinerie sans nom, trouvé sa robe pour le bal, trouvé un partenaire et blabla. Y'a quoi devenir dingue à la fin ! C'est pour ce elle a vite sauté sur l'occasion de profiter d'un vendredi soir légendaire chez les verts. Elle voulait se vider la tête et penser à autres choses qu'à ce foutu bal et les examens à venir. Aurore sait qu'en rejoignant cette joyeuse bande d'alcoolo pour une soirée, elle en aura pour son temps. « Je dois aller aux chiottes, je reviens. » dis-t-elle vulgairement et se leva, tout en laissant en plan son amie. Pourquoi je l'ai amené celle-là en faite ? Elle marcha vers un couloir, à la recherche d'une salle de bain, qu'en ouvrant une porte au hasard, elle tomba sur une espèce de salle de réunion. Sans grande raison, elle commença à fouiller ici par là et tomba sur un album. Elle le feuilleta, puis lâcha un éclat de rire en tombant sur la photo d'un des anciens élèves. « Oh la vache» dit-elle le ton rieur, « Hey, t'as vue, ils ont tous l'air bourée, surtout celle de l'année dernière. », « Ça vaut trop le coup d'oeil ce truc. » n'ayant toujours pas remarqué la soudaine apparition du jeune homme, elle finit par se figer après l'avoir réalisé. « Euh désoler. » dit-elle en voyant qu'elle s'est faite prise la main dans le sac.

❝ ne jamais s'attacher, sauf en voiture. ❞J'suis resté quelque minutes, contre la porte d'entrée, je pensais qu'elle aller se retourner en folie quand elle allait entendre le petit grincement de la porte qui s'entrouvre, mais pas de réaction. Il faut dire que le bruit en bas pourrait faire sursauter un sourd, tellement c'est fort. Je racle ma gorge et pris la parole, elle finit par se retourner quelque minutes après, ça me fait rire, 'fin gloussait. J'me mets à sa hauteur, et m'assois au sol pour la rejoindre. « C'est drôle, parce qu'ils essaient d'être sérieux, mais ils ont plutôt l'air bien défoncer. » dis-je en tournant la page, le truc, c'est que les Alex les ont forcer à avoir un dress-code, genre super classe à la Eliot et a sourire de toutes leurs dents, alors qu'on s'est très bien que 95% d'entre eux, vont aller enfiler un jean et boire des red bull juste après, je concentre mon attention sur la jeune demoiselle, au lieu de me tracasse à feuilletais cette album poussiéreux. « Tu fais souvent ça en soirée ? T'éclipser pour aller voir des albums de photos, dans une sale étrange ? » dis-je en gloussant, je plongeais mon regard dans le sien, marron claire, j'aime beaucoup, j'suis pas déçu, je pensais que c'était le genre de fille jolie  de loin, mais de près, elle est tout aussi séduisante.

❝ i don't give a damn thing about it  ❞ Elle était surprise de voir qu'il ne la grondait pas pour avoir mis son nez, là où il ne faut pas. Vrai, rare sont les mathers qui s'énervent pour des choses aussi peu choquant, telle que fouiller un vieux album des fins d'années. Elle le regarda dans les yeux quelques secondes et se reconcentra sur le livre, un peu troublée, chose rare chez elle. Elle couvrit un autre rire dans sa main quand elle découvrit la page suivante. Toutes ces expressions rigolote les unes des autres, l'on achevé. « Y'a que les mathers pour avoir ce genre tronche sur une photo» commenta-t-elle hilare. Elle sentait toujours son regard insistant sur elle et faisait exprès pour ne pas l'observer à son tour, voulant se la jouer au inébranlable. « Hum ? Non pas vraiment, je voulais aller aux toilettes et je suis tombé ici, alors je me suis dit, autant voir ce qu'elle contient. » S'exprima-t-elle innocemment, puis finalement releva la tête pour rencontrer ses yeux. Ah, Tom, toujours aussi irrésistible. Elle le reluquait à son tour le mather tout comme il le fait. « Ça ne te dérange pas trop j'espère ? » dit-elle pas le moindrement gêner maintenant.

❝ ne jamais s'attacher, sauf en voiture. ❞On s'est assit par terre, éclairer par les néons de la salle de réunion. C'est vraiment trop bizarre que les Alex ont une salle à eux, alors qu'ils font JAMAIS de réunion, ou quasi jamais, en somme, cette salle, c'était juste pour faire comme dans les autres maisons. Je lui fais remarquer un gars qui avait carrément mis une cravate, chemise, la totale, à croire que ce mec était sur la route pour aller à l'église ou à un baptême. « J'pense quil était en retard pour son mariage celui-ci. » dis-je en riant doucement. On en vient ensuite au pourquoi du comment, elle m'explique qu'elle chercher juste les toilettes, j'ai prèsque envie de lui dire : petite fouineuse, mais elle n'aurait pas trouvé ça aussi adorable, que moi, je le trouve actuellement, alors je secoue positivement la tête comme pour accepter ses paroles, et je finis par dire : « T'as bien fait, au final, parce que t'aurais peut-être était dégoûter à vie de voir à quoi ressemble les toilettes de la Mather House après 23h et après les cocktails à gogo qu'ils balancent en bas. » dis-je dans une grimace. Ouais, c'était l'horreur, si je n'étais pas immunisé contre le vomit, j'aurais moi-même vomit toutes mes tripes dans cette endroit horrible. Les gens y font tout, ils baisent, ils dealent, ils vomissent, ils se disputent, ils chantent et parfois, ça leur arrive de pisser dedans, ça sentait constamment la pisse d'ailleurs, et la femme de ménage à déjà voulue démissionner pour ne pas à nettoyer ce bordel. « Non du tout, tout le monde est le bienvenu ce soir, surtout les jolies filles. » dis-je en lui adressant un sourire, c'était mon côté charmeur, il faut toujours que j'en fasse trop. Je me redresse et arrange mon jean. « D'ailleurs, si ça t'arranges, j'ai des toilettes propres dans ma chambre, ce n'est pas super loin. Et t'en fait pas, j'suis pas un violeur en série. » dis-je en lui adressant un sourire, bien sûr qu'on lui apprit à ne pas faire confiance aux inconnues, j'avais des chances de me prendre un rateau. Mais au moins, j'aurais essayé.

❝ i don't give a damn thing about it  ❞ Il l'invita à s'asseoir par terre, ce qu'elle fit, non sans oublier de le faire proprement pour ne pas que sa robe, déjà courte, en montre plus qu'il ne le faut. Elle allongea ses jambes plutôt que de s'asseoir en position indienne comme son voisin, son vêtement ne lui permettait pas d'en faire de même. Elle jeta un autre coup d'oeil à la pièce, se demandant bien à quoi elle sert. Une longue table était disposée au milieu avec plusieurs chaises l'entourant. Le même ameublement qu'on trouve normalement dans une salle de réunion, sauf que cette dernière donnait l'impression d'être abandonné. La table semblait légèrement poussiéreuse, tous comme le reste. Quel gaspillage, pensa-t-elle. Elle continua à parcourir l'album avec lui, s'arrêtant sur une page pour rire des clichés, « Je me demande à quoi peut bien ressembler la mariée» répondit-elle sur le même ton que lui. Elle grimaça d'horreur par l'aveu du jeune homme au sujet de l'état des toilettes des Mathers. Faillait s'en douter avec eux. « Je t'en remercie, j'avoue que ce n'est pas le genre de spectacle auquel je voudrais assister» dit-elle toujours aussi dégouté. Un frisson d'écoeurement lui pris, rien qu'en l'imaginant, elle en a des nausées. « Je vois. Je le ferais plus souvent alors. » Elle lui sourit diaboliquement, intéressée à l'idée qu'elle pourrait pousser plus loin ses recherches. «Heureuse de savoir que je fais partie de cette catégorie», même si elle le savait elle-même, c'était agréable de l'entendre des autres, surtout de la part de l'agente masculine. « Même si tu l'étais, j'ai de quoi largement pour me défendre» un rictus diabolique se forma sur son visage. « Je dis pas non. » repris-t-elle tout en lui souriant à son tour, puis se leva aussi. « Après toi » s'exprima-t-elle en lui proposant de sortir le premier.

❝ ne jamais s'attacher, sauf en voiture. ❞ On est resté un moment à se moquer de ses pauvres mathers, je ne perdais pas de vue mon but principale et profitais de ce moment de d'étendre pour lui proposer de voir plus. C'était rare de trouver une fille, à la fois jolie, intelligente et sûr d'elle, les autres sont : trop. Trop jolie pour en être intelligente, trop intelligente pour être parfois, et parfois, les deux manquent de confiance en elle, ce qui fait qu'elles sont trop fragiles, et j'ai parfois peur d'en briser quelque une. Je l'invite à aller aux toilettes dans ma chambre, lieu plus sûr et plus propres, je lui rassure tout de même que je ne suis ni un violeur, ni un collectionneur de yeux de chat en bocaux. « Tu fais du karaté ? Ou du Judo, t'as plus la tête d'une fille qui fait du judo! » dis-je en riant. Elle fait une grimace dégoûter quand je lui d'écrit sincèrement l'état des toilettes et finit par accepter, je l'aide à se relever d'un coup de main et elle me laisser passer en premier. On traverse quasiment toute la mathers house, en passant par les piscines en plastique qu'ils avaient installé dans le jardin, avant d'arrivais dans les dortoir. Je ne me rappel plus si Deli m'avait dit qu'elle sortait, mais dans tous les cas, quand je ramène une fille elle sait que c'est code Tom, donc pas le droit de déranger. Heureusement pour moi, la colocataire n'est pas là, et j'affiche un joli sourire avant de laisser Aurore entrer. « Mi casa es tu casa. »

Elle ria de bon coeur. Elle, faire du karaté ou même du judo ? Elle est naturellement un danger public lorsqu'elle se met en colère, lui donner d'autres ressources pour exercer sa rage, c'est assurément la mort qui attend pour certains. « Non,non. Plutôt du kick boxing. » Répliqua-t-elle après avoir repris son souffle. En réfléchissant, ce n'était pas mieux que le judo ou le karaté. Un coup de pied bien placé et elle met facilement K.O son adversaire. Effectivement, c'était pire. « Ne soit pas effrayé, ce n'est qu'un moyen défense. » s'exprima Aurore, l'air espiègle. Moyen de défense mon cul ouais. C'est plutôt pour tabasser ceux qui la mettent en pétard. Chose bien qu'Hemingway n'est pas du genre à s'engager, un petit ami trompeur et c'est la morgue direct. Sans jeu de mot. Elle le suivit sans broncher jusqu'à sa chambre et la pénétra quand il l'invita. « Jolie piaule » le compliment-elle tout en continuant à observer les alentours. « Et cette salle de bain ? » elle se retourna vers lui, un air légèrement coquin sur le visage.

❝ ne jamais s'attacher, sauf en voiture. ❞ « Wow, j'ai plus l'habitude d'entendre les filles se venter sur le cheval et la danse. » dis-je dans un rire, face à sa révélation. Il ne fallait pas la fâcher celle-ci, j'ai un peu peur sur le coup, elle est de ceux qu'il ne faut pas énerver, et j'ai soudainement peur de me retrouver inanimé sur une table, entrain de me faire tripoter par un médecin barbue. Quoi qu'il en soit, je vais jusqu'au bout de mes projets, c'est un truc bien Halberstamien de toujours foncer même si le danger est immense. Elle me fait un compliment sur la chambre en entrain, certes ce n'était pas l'appartement le plus beau qu'on puisse trouver sur le Campus, mais 1), il est propres et de 2) pour ce qu'on va y faire, on a pas besoin d'assiette de crevette décorer de coussin en soin des îles. « Au fond du couloir, à gauche. Je te sers à boire en attendant ? » dis-je en me dirigeant vers la cuisine, je n'attendais même pas sa réponse avant de sortir mes verres de shoot et une bouteille toute neuve de téquiiiiiiila ! le remède pour une bonne cuite. Je m'y prends proprement et aligne les verres, avant de découper les morceaux de citron en rondelle, et les mettre dans un bol. J'attends son arrivée, avant d'ouvrir la bouteille. « Est-ce que mademoiselle kick boxing peut encaisser une suite de 6 shoots ? » je lui lance un petit regard pour la défier, suivit d'un sourire au coin, avant de servir le tout. Aller, Aurore, t'es pas une petite nature, pensai-je alors que les verres se remplissaient.

« Oui s'il te plait » dit-elle en criant presque tout en se dirigeant vers les toilettes d'un pas pressé. En fait, bien au départ elle avait envie d'aller aux chiottes, mais distraite, son envie s'est dissipée. Il fut vite revenu au galop quand il lui indiqua la pièce. En espérant qu'il ne l'ait pas entendu chuchoter tout bas le mot ''pipi'' en répétition, elle se précipita dans la pièce et ferma la porte derrière elle tout en activant le loquet, évitons les situations embarrassantes. Tout en faisant sa petite affaire, elle scruta la pièce, curieuse de découvrir des objets qui décrivaient le personnage qu'est ce chèr Tom. Non, elle n'a pas oublié d'allumer la lumière en rentrant, pisser dans le noir c'est du tout pas rassurant. Bouteilles de shampoings, brosses à dents... minute. Pourquoi il y en avait deux ? Elle regarda curieusement l'objet et haussa des épaules finalement, surement son colocataire. Après avoir fini, elle lava ses mains et c'est en relevant sa tête quelle arrangea quelques mèches de travers avant de finir de se sécher et rejoindre Tom. « Mon petit doigt me dit que ce surnom me collera à la peau pour un certain moment. » elle s'assoie sur l'un des tabourets du comptoir et regarda les shoots en question. « Sans soucis, à conditions que tu fais pareille. » Homme dit jamais non à un défi, si bien sûre ce n'est pas une mauviette.