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Véritablement, tu supportais difficilement ces ripostes aussi glaciales que spontanées. Tu savais mieux que quiconque, combien tu n'étais en rien un cadeau pour personne, toutefois tu n'avais assurément pas appréhendé, tant d'agacement. Tu n'eus pas manqué l'occasion de le dévisager, totalement impassible. Tu te contraignais véritablement à ne pas agir précipitamment, tant parce qu'il subsistait encore l'unique individu, dont il ne serait pas légitime d'y passer la totalité de ta nervosité exacerbée. Tu finissais seulement par acquiescer d'un bref hochement de tête, silencieuse. À peine venait-il de te solliciter de stopper tes interrogations incessantes, que tes prunelles fixes jusqu'alors, s'égaraient vivement de part et d'autre de la pièce, tant tu conservais difficilement ton mutisme. Tu ne peux le nier, tu n'agissais pas de façon similaire d'une personne à l'autre, tu n'aurais irrémédiablement pas adopté le même comportement de Mαrc à un parfait crétin. Dans un sens, tu serais possiblement prête à fermer littéralement ta gue.le, pour qu'il n'ait jamais à t'abandonner. Certes, ce n'était fatalement pas une solution, cependant il s'avérait dans l'immédiat, désespérément le seul à mettre un terme à tes angoisses. Ton regard inquisiteur, lorgnant inconsciemment ce dernier, trahissait presque totalement cette distance que tu avais vainement tenté d'instaurer, les précédentes minutes. Le contact de sa main sur ton visage te remémorant vivement les raisons t'ayant poussé à ne jamais vraiment t'en éloigner. Tu persistais encore à te focaliser seulement, sur ses propos, mordillant légèrement ta lèvre inférieure comme si tu tentais une nouvelle de prohiber toute parole, susceptible de froisser sa patience. Et lorsqu'il vint enfin ôter ton débardeur, tu ne pouvais contenir plus longtemps, ce fameux, ─ et me.de! non maîtrisé. Et c'est soudainement que tu rompais au possible cet intervalle, tes mains se positionnant toutes deux, de part et d'autre de son visage, t'emparant brusquement de ses lèvres, comme s'il en avait été des décennies. Cependant, tu laissais glisser l'une de tes mains en direction de ses reins, profitant du même instant pour lui retirer son t-shirt. À son tour, tu désirais qu'il se délecte de son vêtement. Tes prunelles fixes, ne se défaisant pas de Mαrc. Instantanément, tu t'en rapprochais au possible, limitant considérablement ses chances de t'éloigner. Si tu n'avais pas débarqué à l’improviste dans l'idée que les choses se terminent ainsi, tu admettais visiblement, combien tu semblais plus faible que tu ne l'avais toi-même imaginé.
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