Sienna l'entremetteuse!

Tout ça pour danser ? Un yacht en valait-il vraiment la peine ? Sienna avait ma folie des grandeurs. Ou la folie tout cours. Une simple salle m'aurait suffit, j'avais pas besoin de tout ça. J'étais presque gêné, mal à l'aise comme si je ne me sentais pas à ma place. Ce sentiment devenait de plus en plus insistant en ce moment et j'espérai parler à Sienna de ce qui me hantait en ce moment. Suivant le chemin qu'elle m'avait dit, je trouvais tout de même qu'une piste de danse dans un bateau, certes grand, était vraiment bizarre. Je n'en avais encore jamais vu et je ne croyais que ce que je voyais. On allait bien voir ça. J'entrais alors sur une sorte de terrasse, puis à l'intérieur. Tout était en bois massive et reluisait de milles feux, un vrai régale pour les yeux. Intimidé, je voyais bien qu'il n'y avait pas de salle de danse, se moquait-elle de moi ? Mais ça, c'était ma dernières pensée naïve. De une le bateau avançait et de deux mes yeux se posèrent sur une blonde que je connaissais bien. Putain la garce ! Murmurais-je. C'était sortie tout seul, au moment même où j'avais enfin compris son petit manège. Elle n'allait pas revenir c'est ça ? J'aimais Sienna, mais pour le coup, j'aurai aimé être au courant. Oh non pas toi. Dis-je en souriant, cherchant le regard bleu de Briny. La jolie Cabot était, elle aussi dans la pièce et semblait attendre. Si c'était Sienna, elle était dans la même merde que moi.

Tu attendais, tu attendais encore et toujours. Sérieux c'était quand même vachement long d'attendre. Tu fronçais les sourcils, commençant à t'inquièter pour ton amie. Certes le bateau était grand, mais tout de même. C'est à ce moment là que tu sentis le bateau s'agiter, et du bout de la fenêtre tu voyais une Sienna sur le quai un grand sourire aux lèvres. What the fuck? Alors que tu étais à deux doigts de paniquer, te croyant dans un mauvais remake de titanic, il apparut. Toujours aussi beau. Tu en avais le souffle coupé partagé entre la surprise et l'émerveillement. Il semblait tout aussi ébahi et embêté que toi de le retrouver ici, vous deux, sur ce bateau, bientôt au milieu de l'eau. Tu aimais vraiment beaucoup la dunster, mais à cet instant tu avais des envies de meurtre. "Tu veux dire que c'est pas moi la garce? ou genre tu es une garce et merde tu es là?" tu l'observais pendant plusieurs secondes, ne déviant pas son regard du tien. Il ne semblait pas vraiment ravi de te trouver ici, et c'était presque réciproque. Tu avais envie de courir dans ses bras, et de t'éloigner le plus loin possible de sa personne, toujours aussi contradictoire. Tentant de conserver une contenance, tu passas une main dans tes cheveux blonds, te levant de ta chaise. "Je suppose que c'est nous deux...j'te jure j'ai envie de la tuer." Tu rigolais, d'un rire jaune et cristallin.

Je m'étais fait avoir comme un bleu. Et visiblement je n'étais pas le seul à être victime dans cette histoire. Sienna avait tout prévue pour nous laisser tout les deux dans le yacht en prenant soin de l'éloigner du port et ainsi nous coincer. Heureusement qu'elle était loin sinon je l'étranglerai à main nue. J'avais établit une sorte de stratagème lors de notre sortie en Egypte et je ne voulais pas l'a dégainer tout de suite. Ce soir, j'allais donc jouer le mec amoureux, et avec des élans de tendresses pour tout arrêter une fois le pied en Afrique du Nord. Là, au moins, elle ne comprendrait plus rien, et ça l'a ferait peut être paniquer. Non mais sans déconner, si je l'a laisse faire, on est encore là dans cinquante ans et je comptais pas attendre autant de temps. J'étais pas assez patient et je devais donc ruser avec elle. Non rien.. Bredouillais-je encore sousla colère que j'essayais de calmer tant bien que de mal. Sans parler qu'une table au milieu de la pièce dressé avec des chandelles et des assiettes. Mon dieu plus cul cul la praline, je n'avais encore jamais vu. C'est tellement pas moi. Mais j'allais faire un effort, c'était ça où mon plan tomberait à l'eau. En rentrant, je l'attrape, et tu l'as tue ? Répondis-je face à ses envies de meurtre partagé. Bon, j'imagine qu'on se met à table, non ? Demandais-je en ayant tout de même faim et puis le bateau nous appartenait autant en profiter. La tenue de Briny, simple et chic dans sa petite robe noir me donnait tout autre envie que je devais encore une fois contenir. Mon dieu si jamais on finissait ensemble, je sens qu'on allait faire l'amour dans toutes les pièces où nous allions rentrer. Ouais, parce que en ce moment j'étais particulièrement très en forme à cause de l'idée de Royce et puis j'avais réussis à rattraper mes deux mois de retard en cours. Autrement dit, j'étais prêt à faire une pause bien mérité.

Même si ce n'était pas la première fois que tu te retrouvais toute seule en sa compagnie, cette idée te rendait extrêmement nerveuse. Disons que tu avais l'impression d'être coincé ici, contre ton gré et que derrière ses allures grandiose le bateau n'était qu'une prison. Tu voyais ça comme une punition, ou peut-être un coup de pied au derrière. Tu soupirais, faisant des efforts pour afficher un demi sourire sur ton visage angélique. Même si à l'intérieur tu t'en voulais et te sentais coupable, tu n'aurais jamais du parler de ce qui se passait entre Charlie et toi à la dunster. Cela partait surement d'une bonne intention, mais finalement c'était quelque peu bizarre. "Je trouve que c'est un bon plan, partenaire de crime." Cette fois-ci tu étais sincère, et l'idée même de passer un savon à Sienna te ravissait au plus haut point et te réconfortait. "Au moins on peut bien reconnaitre qu'elle est douée la petite." Après tout, vous vous étiez tous les deux fait avoir comme des débutants. Et pour le coup tu étais bien contente d'avoir fait un effort vestimentaire pour la soirée, un peu plus et le français t'aurait vu dans un pyjama horrible. Peut-être qu'il remarquerait les boucles d'oreilles qu'il t'avait offerte accrochée à tes oreilles. "Et puis il me semble que tu me dois un dîner non?" Tu faisais référence aux cartes cadeaux que monsieur t'avait offertes, et pour certaines tu en avais pas vraiment profité. Préférant creusé l'écart entre vos deux corps, tu fis le tour de la table. Peut-être que tu t'imaginais des trucs dans ta tête, mais tu pouvais sentir une certaine tension entre vous deux. C'était juste plus fort que toi, tu avais besoin d'être près de lui, et tu détestais encore plus en être dépendante. "Sinon..ça va?" Plus gênant ce n'était pas possible, le rouge montant peu à peu à tes joues.

Je détestais ne pas être au courant, les surprises et tout ce que je ne contrôlais pas. J'avais assez de problème pour me dire que les surprises n'étaient toutes pas bonnes. Bon, là, j'étais en compagnie de Brynn, et elle était pas inintéressante, mais j'étais pas prêt à l'a voir. Surtout que c'était pas le moment, on devait partir au Caire dans trois, quatre jours. Et bien que dans nos sms endiablés je me sentais beaucoup plus à l'aise, face à elle, c'était tout autre chose. Brynn semblait en accord avec mes propos sur la manière de faire payer à Sienna son audace que je ne lui connaissais que trop bien. J'aimerai bien lui rendre l'appareil un de ses jours.. Répondis-je en réfléchissant déjà. Quoique puisque la jeune Cabot semblait mieux l'a connaître que moi, je lui laissais y réfléchir. L'a dévisageant du regard, j’essayais de cacher ma gêne et ainsi être plus détendu mais en vint. Mais en passant mes yeux de ses cheveux blonds à son cou, je tombais nez à nez avec les boucles d'oreilles achetés pour elle à Noël. Bon, au moins, ça lui faisait plaisir et ce n'était pas rangé au fin fond d'un tiroir. C'est vrai, on va faire passer se diner pour le mien dans ce cas. Répondis-je en étant tout de même soulager de n'avoir rien à payer. Je suis pas un goujat mais vu les couverts en argent c'est pas un vulgaire bout de pâté que nous allions manger. Dans mon rôle d'homme gentleman, j'avançais vers elle, retirait la chaise de la table pour lui demander poliment et d'une voix douce Assieds-toi. J'en faisais peut être un peu trop, mais j'étais prêt à aller au bout de mon idée coûte que coûte. Je voulais réussir mon plan, quitte à l'a faire un peu souffrir. Un bon coup de pied au derrière n'a jamais tué personne. On peut dire ça. Et toi ? Toujours prête à rejoindre l'Afrique ? Demandais-je. On ne savait jamais, elle pouvait encore me faire faux bond.

"On trouvera forcément quelque chose." Tu lui souriais gentiment, te demandant bien ce que vous alliez bien pouvoir faire pour lui renvoyer l'ascenseur. Peut-être qu'avoir un "ennemi" commun allait vous rapprocher? D'ailleurs tu étais agréablement surprise par la réaction du français. De réputation, et pour l'avoir vu plusieurs fois en action de tes propres yeux tu savais à quel point Charlie pouvait avoir le sang chaud, et tu trouverais qu'il prenait la nouvelle plutôt bien, voir trop bien. Tu l'aurais plus imaginé à jurer ou à taper violemment dans quelque chose. Tu fronçais les sourcils te disant que finalement tu ne le connaissais peut-être pas si bien, malgré tous vos échanges par sms. Mais le jeune homme possédait de nombreuses facettes, et tu avais bien du mal à savoir devant laquelle tu étais en train de tenir. Tu opinais de la tête, contente d'avoir pu jouer cette carte là. Tu ne voulais pas que le winthrop se ruine pour toi, disons encore plus que ce qu'il avait déjà fait. "Merci très cher." Tu avais pris ta voix de bourge juste pour rigoler et détendre l'atmosphère. Le winthrop était bien galant, et bizarrement il ne t'avait pas encore rembarrer ce qui semblait être tout comme le tien son jeu préféré. "Bah si tu veux toujours encore de moi, et que tu n'as pas peur de me perdre dans les dunes de sables je viens toujours." Bien que très excité de repartir en voyage avec lui, une petite partie de toi était plutôt embarrassé. Tu étais déjà flatté qu'il est pensé à toi, mais tu avais très peur qu'il découvre une nouvelle partie de toi. Du genre que tu étais une vraie blonde, sans aucun sen de l'orientation, qui transpirait comme une vache sous le soleil &tout &tout. Bref ce n'était pas très sexy comme image. Attrapant un morceau de pain tu commençais à le grignoter, ne sachant quoi dire d'autre. "D'ailleurs tu ne sais pas qui d'autre vient? Je sais qu'il y a Elia mais c'est pour me préparer tu vois". Mieux valait discuter d'un sujet neutre pour le moment.

Oh que oui on trouvera forcément quelque chose, et j'avais déjà une petite idée en tête. Attend, tu crois vraiment que je vais me laisser faire ? Brynn était de mon avis, et je pensais me lier à la bonne personne pour lui faire manger le plat froid, celui de la vengeance ultime. Et sur ce sujet, j'étais presque sûr que nous formerions une équipe de choc. Un peu comme starsky et hutch sauf qu'on est pas aussi timbré et moche qu'eux. En voyant son air amusé, je continuais mon baratin en poussant de nouveau la chaise, mais cette fois-ci vers la table. Une fois la jeune femme installé, je revenais à ma place en m'installant à mon tour, et c'est à cet instant que des personnes en noir et blanc sortirent des placards en allumant les bougies, éteignant les lumières et en se dirigeant vers ce qui devait être la cuisine. J'avais tellement été surpris que je croyais rendre mon dernier souffle. Ils sont tarés ou quoi ? Euh.. Ouais je veux bien encore de toi. Répondis-je en étant encore sonné par la surprise de Sienna. Elle veut notre mort, non ? Il parait que c'est un endroit mystérieux et très romantique. Reprenant mes esprits, je plongeais mes yeux sombres dans ceux clairs de la jeune Cabot. Mon dieu que le romantisme ne me ressemble pas, mais pas grave. D'ailleurs on à un lit deux places, alors cette fois-ci, ne prend pas toute la place dans le lit. La dernière fois que j'avais dormis en sa compagnie, c'était au Spring Break et même si j'avais bien dormis, le matin me réveiller au niveau de ses genoux c'est moyen comme sexitude. D'ailleurs elle devait avoir l'habitude de dormir seul pour être aussi mouvementé dans un lit ou alors elle avait un lit cinq places. Ouais y'a Elia, après je pense à Leevy. Sinon tout les Winthrop quoi. J'étais pas trop au courant des invités des rouges mais Royce devait avoir invité sa copine, pour sur.

Au moins vous pouviez bien admettre que la belle Sienna s'était surpassée. Le décor était tout bonnement somptueux, sorti tout droit d'un film à l'eau de rose hollywoodien. À croire qu'elle tenait absolument à vous faire passer un message, et que vous préfériez tous les deux faire les sourds d'oreilles. D'ailleurs tu fus tout aussi surprise que Charlie lorsque les serveurs sortirent de nulle part, tu avais été à deux doigts de la crise d'attaque. Limite le rouge aurait du te faire du bouche à bouche. (aa) "Nan mais si tu veux plus y aller avec moi tu peux me le dire hein, j'ai pas envie de te forcer à faire un truc que tu ne veux pas faire. Que je te fasse pitié ou pas." dis-tu d'une voix douce et rassurante, en faisant référence à son premier sms. Peut-être que lui aussi avait changé d'avis. Tu n'en savais rien, peut-être aussi que tu avais mal interprété sa voix hésitante. "Tu parles des dunes? Parce que moi j'ai plus l'impression que c'est un endroit où tu deviens copain avec des chameaux et que tu manges du sable." Vous n'aviez pas forcément la même vision du mot romantisme. Grignotant ton morceau de pain, tu le fixais dans un silence religieux. C'était tout de même drôle de l'observer te regarder, un peu bizarre aussi. Gêné tu jouais avec une de tes mèches blondes. "Serais-tu gentiment en train de me dire que je suis trop grosse peut-être?" tu le taquinais, sachant pertinemment qu'il était en train de naviguer dans des eaux troubles, Charlie savait définitivement parler aux femmes. "Et j'espère que toi tu ne ronflera pas trop, parce que la dernière fois j'ai limite prié dieu pour devenir sourde." Briny poête dans l'âme, toi aussi tu savais bien comment il fallait draguer les hommes. Beau tandem que vous faisiez. "Toujours aussi bien informé quoi. En même temps un événement organisé par les winthrops, sans winthrops je me poserais des questions." Duh. Tu étais blonde mais débile quand même.

Mon rythme cardiaque reprenait une allure de plus en plus normal, me permettant de desserrer les poings qui par peur s'étaient contractés tout seul. J'avais pas vraiment fait attention jusqu'à ce que je regardais les mains de Briny toucher ses cheveux. En y repensant c'était le premier dîner que nous avions. Pas de pâtes chinoises, non rien que de la bonne nourriture avec une ambiance plutôt romantique, tendre. Même si j'étais pas vraiment à l'aise au départ, je finissais pas me décrispé peu à peu et ça faisait vraiment du bien. Et puis je savais que je n'avais pas n'importe qu'elle femme en face de moi, peut être la raison que ma nervosité passagère. Elle me rendait tout le temps nerveux, je ne pouvais le nier. Je ne voulais plus l'a blesser comme la dernière durant le Spring Break, ses joues ne doivent pas accueillir des larmes de triste. Surtout causé par moi. Briny si je t'ai invité toi, c'est parce que je voulais que tu viennes et pas une autre alors par pitié arrête tes conneries. J'aurai jamais demandé à quelqu'un d'autre que toi même pour l'or du monde. Je me prenais au jeu en lui envoyant quelques regards complices et en me montrant tout de même sincère. Gênée, elle aussi, je l'observais à torturer ses cheveux, ce que je trouvais plutôt craquant. Me mordillant la lèvre inférieur, je ne l'as quittais pas des yeux, je n'avais pas à cacher ce soir la passion qui m'animais pour elle. Pas seulement, y'a des termes me semble-t-il et quelques balades sympathiques à faire à deux, enfin si tu le veux bien. Répondis-je en esquissant un sourire en coin alors qu'un serveur allumait une sorte de chaîne Hifi et un son doux et chaleureux sortit des baffes. Là c'était peut être un peu trop. Nous voyant nous regarder dans le blanc des yeux, ils commencèrent à nous servir l'entrée. Une grosse crevette entouré de sauce et de légume. Si y'avait que ça à manger, on allait crever de faim ! Poliment je remerciais le serveur qui mit du temps à comprendre qu'il pouvait enfin se barrer. Pas grosse, seulement trop envahissante. Répliquais-je en répondant à son amusement. Je ronfle ? Tu déconnes ? Demandais-je en paraissant étonné. Merde, c'était pas bon ça. Bon au moins j'étais au courant de ce petit problème, à résoudre. Oh tu sais, je suis pas super au courant, après tout chacun invité la femme/personne qu'il veut et je m'en fou, ce qui m'intéresse moi, c'est qui j'invite. C'est tout. Avouais-je en haussant les épaules. La nourriture me faisait de l'oeil et c'est d'ailleurs pour cette raison que je prenais mes couverts en goûtant un morceau pour commencer.

Tu ne comprenais vraiment pas pourquoi le jeune homme faisait autant d'efforts pour toi. Des blondes chiantes il y en avait à tous les coins de rue, alors pourquoi s'arrêter sur toi? Ça te perturbait pas mal. Pas que tu doutais de l'image que tu rejetais aux gens, mais personne ne s'était montré aussi tenace. Et tu t'en voulais encore plus de le faire patienter ainsi, depuis aussi longtemps. C'est juste que les relations c'étaient pas ton truc, tu ne savais tout simplement pas comment faire. À force de te fermer à tout le monde, tu perdais un peu tes moyens à ces cotés. C'était con mais c'était le cas. "Bon okay je dis plus rien. Enfin si merci de m'avoir invité, je veux dire c'est cool de ta part." Tu baissais tes yeux vers ton assiette, préfèrant éviter son regard. Parce que oui après tout ce qu'il avait fait pour toi, tu ne lui avais encore jamais dit merci, et le mot en lui même avait une drôle consonance jusqu'à tes oreilles. Pas habituel. "Bah j'vais pas rester toute la journée enfermé dans la chambre non?" Tes yeux pétillaient, alors que tu tentais d'étouffer ton rire. Tu n'étais pas vraiment balade, mais pour le coup tu pouvais faire un effort non? En plus tu n'y étais jamais allé. "Moi qui croyait que tu aimais bien quand nos corps se touchaient, bah promis la prochaine fois je reste sur mon coté voilà."  Tu affichais une moue boudeuse, ne sachant pas trop comment le prendre. "Ouai on dirait un cochon qu'on égorge." C'était une petite vengeance puéril, et monsieur n'avait pas besoin de savoir que tu mentais. N'empêche c'était tout de même surprenant de voir que ses actions te touchaient beaucoup plus que ses mots. Tu savais qu'il t'aimait bien, c'était un fait, mais tu aimais encore plus voir ce qu'il était près à faire pour passer des moments avec toi. Et pour le coup ses paroles te faisaient rougir. Tu tentais de cacher comme tu pouvais tes joues rosies avec tes cheveux, espérant que Charlie n'avait rien vu. Ne répondant rien, tu commençais à manger ton écrevisse. Enfin essayer. Elle semblait bien gaillarde dans ton assiette, et tu arrivais à peine à en couper des morceaux. C'est à ce moment là qu'une pince vola jusqu'à tomber à coter de la main de charlie. Okay c'était pas discret et dans le genre biiiiien raté on ne pouvait pas faire pire. C'est juste que d'habitude on te coupait tout, pour que tu n'es rien à faire. (aa) Le pauvre allait penser que tu venais de tenter de le tuer. Le tout c'était de faire comme si de riiiien était. Attrapant l'autre partie de ta crevette, tu commençais à la manger avec les doigts, évitant biiien le regard du winthrop. C'était la merde. Il allait se foutre de ta figure jusqu'à la fin de ta vie.