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Vendredi. C’est pas comme si t’avais attendu ce jour avec impatience, hein. Bon, peut-être que si en fait. Mais pas pour les raisons que vous croyez. Seulement parce que.. c’est enfin le week-end ! Et aussi que tu voyais Sunshine, vous aviez raison, en fait. Tu étais passé à la superette pour acheter tout ce dont vous auriez besoin pour cuisiner ces délicieux cookies. Vraiment tout. T’étais du genre prévoyant comme gars. Et juste après, tu étais retourné chercher Nut à l’appartement. Tu lui avais promis à cet idiot, que tu l’emmènerais avec toi. Il est presque dix-sept heure quarante-cinq lorsque tu frappes à la porte de chez Sunshine. La voiture de ses pères n’était pas là ce qui signifiait que vous étiez tranquilles jusqu’à au moins vingt heures. Après… c’est une autre histoire. La jolie tête blonde de Sunshine apparaît dans l’ouverture de la porte et tu lèves le bras gauche dans lequel tu tiens un sac. Beurre, œufs, sucre, farine, levure, beurre de cacahuète et pépites de chocolat. Tu lèves l’autre bras dans lequel tu tiens un autre sac, et continue. Des fraises, parce que je sais que t’aimes ça. Nut aussi lève un bras, comme si vous aviez répété ça pendant des heures – parce que c’est le cas, mais seulement quelques minutes. Un homard bien frais, pour passer l’envie à tes pères de me mettre dans la marmite quand ils rentreront. Puis il lève l’autre bras. Et une jolie fleur que Nut a absolument tenue à cueillir pour toi. J’espère que tes pères ne lui on voudront pas. dis-tu en haussant les épaules avant d’avancer vers elle et lui poser un smack sur la joue. Comment ça va ? Ouais, parce que dans toute ta présentation, tu n’avais même pas eu le temps de lui laisser caser un mot. Tu rentres dans la jolie maison, te dirige vers la cuisine et pose tout sur le plan de travail. C’est que ça pèse, un homard.
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Debout devant ton miroir, tu ne savais pas quoi porter. Tétais toute chamboulé et pourtant, ce n'était pas un rendez-vous d'amoureux. Le dunster adorait ta simplicité et c'est ce qui te rappelait maintenant que t'avais pas à te prendre la tête avec toutes ces robes, t'avais qu'à rester toi-même. Du coup, tu optais pour un jean bleu foncé et une mini veste jean assortir boutonnant bien sûr tous les boutons. Si tu avais choisi une mini veste, c'est aussi parce que tu t'étais fait un tatouage quelques jours plus tôt. Il était encore rouge et enflé, puis il te faisait un peu mal et c'est donc pour cette raison que t'avais pas eu envie de mettre quelque chose dessus. En clair, t'étais comme ça avec ce beau tatouage qui représentait bien ton prénom. Un léger maquillage, du rouge à lèvre rose bonbon, un peu de parfum et te voici enfin prête. De toute façon, les petites taches de rousseurs sur une partie de ton nez et tes joues te rendaient déjà très jolie, pas besoin d'une tonne de maquillage. Tu te regardais une dernière fois lorsque soudain, on sonna à la porte. Tes pères n'étaient pas là et donc tu te dépêchais d'enfiler tes ballerines noirs afin d'aller ouvrir la porte. Grand sourire aux lèvres, tu découvres Ruben et Nut avec plusieurs sacs en mains. « Bonsoir... » T'avais à peine eu le temps de terminer ta phrase que l'étudiant te coupa pour s'exprimer à son tour. Il avait ramené tous les ingrédients qui allaient vous servir pour vos cookies, mais en plus de ça, il t'avait apporté des fraises. Trop mignon, car tu en raffolais effectivement. Même Nut avait cueilli une fleur de ton jardin pour te l'offrir et toute joyeuse, t'attrapais cette fleur lorsque ton ex te smacka la joue. O...key. Les invitant à entrer, ils connaissaient déjà la maison. « D'abord merci d'avoir fait les achats, ensuite... merci pour les fraises, j'suis une femme comblé ce soir, oh et merci aussi pour le homard, mes pères vont adorer ça !. » Dis-tu sans lâcher ton sourire tandis que tu te tournais vers Nut. « Et merci à toi aussi Nut pour cette fleur !. » Et hop, un smack sur la joue du chimpanzé, plus un gros câlin de retrouvailles. Quoi comment ça t'as pas smacké la joue de Ruru aussi ?. Pour ne pas faire de jaloux, ouaich, tu déposais enfin un bisous sur la joue de Ruben, mais faisant glisser ensuite tes lèvres jusqu'à son oreille où tu murmuras... « Tu peux toujours signer forfait t'sais, il n'est pas trop tard. » Affirmant d'un air ultra confiante.
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Tu avais fait une ouverture digne d’un film romantique, tu l’conçois. Mais franchement, t’étais quand même vachement fier de toi parce que c’était cool. Et ce n’est qu’une fois que tu fus rentré et que tu eus posé les sacs sur le plan de travail que tu remarquas la tenue de Sunshine. Et comment dire.. wow quoi. Cette petite veste en jean qui laissait voir le bas de son ventre, c’était attrocement.. joli. Pour ne pas dire sexy, bien que tu le penses. Fort fort fort ! D'abord merci d'avoir fait les achats, ensuite... merci pour les fraises, j'suis une femme comblé ce soir, oh et merci aussi pour le homard, mes pères vont adorer ça !. C’était tout l’intérêt : elle est comblée, elle te laisse gagner ; ses pères adorent le homard et te laissent tranquille pour ce soir. Dans tout les cas, t’es gagnant. Top quand même non ? Elle se tourne vers Nut, et poursuit. Et merci à toi aussi Nut pour cette fleur !. Et lui, le chanceux, il a le droit à un bisou et un énorme câlin à en faire pâlir un bisounours. J’exagère si peu, vous savez ! Bon sang, pourquoi diable Sunshine n’était-elle pas autant démonstrative du temps où vous sortiez ensemble ? Tu n’attendais que ça ! Ah, ses lèvres se posent sur ta joue puis glissent jusqu’à ton oreille pour y murmurer quelques mots. Tu la soutiens en posant ta main sur sa hanche déshabillée. Tu peux toujours signer forfait t'sais, il n'est pas trop tard. Tu ris avant de reculer d’un pas pour t’adosser au plan de travail et croiser les bras sur ton torse. Tu vois, j’pensais que les fraises t’auraient suffi pour abandonner cette compétition. J’savais que j’aurais du prendre les framboises, aussi. réponds-tu en terminant ta phrase comme si tu te parlais à toi-même en te pinçant le menton. J’ai hésité à prendre un pot de Nutella aussi, pour que tu noies ta défaite. Mais j’me suis dit que t’avais déjà préparé tout un stock… sifflotes-tu en lui attrapant la main pour la faire tournoyer sur elle-même. Et, oh ! Mais, c’est quoi cette petite chose noire enrougie en bas de son dos ? Tu lui fais faire un demi tour et glisse tes doigts tout autour du joli soleil dessiné en bas de son dos. C’est joli. J’aime vraiment beaucoup. Il te va bien. dis-tu en la faisant retourner vers toi.
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Une fois les achats posés sur le plan de travail, tu regardais autour de toi. Il fallait déjà commencer à faire sortir les ustensiles. Bad, t'aurais dû le faire avant qu'il n'arrive. Ouaich pas ta faute si à cause de lui, t'avais passé des heures devant ton miroir à choisir quoi porter. C'est qu'il te chamboulait comme au premier jour ce mec. Pff. Tout en faisant sortir les affaires, tu l'écoutais parler. Alors comme ça, les fraises sont ici pour que tu le laisses gagner ?. Tu riais car en fait, t'allais le laisser gagner, mais tu lui montrais le contraire simplement parce que tu ne voulais pas qu'il se doute histoire qu'il croit vraiment à sa pseudo victoire. Oui ce soir, t'allais faire preuve de bonté comme si ce n'était déjà pas déjà le cas tous les jours. « Et bien tu t'es gouré mister, je n'ai pas l'intention de perdre et puis t'sais que ces fraises vont m'encourager grave en fait ?!. Quant au Nutella, en effet j'ai tout un stock dans ce placard. » Affirmais-tu en montrant le placard en question du doigt. Tu pouvais souvent oublier d'acheter des choses, mais jamais du Nutella, c'est pourquoi ça ne manquait jamais à la maison. Soudainement, il t'attrapa la main et te fis tournoyer sur toi-même. Un rire s'échappait dans l'air alors qu'il stoppa en te retournant et en caressant le contour de ton tatouage du bout des doigts qu'il venait de remarquer. Déjà, tu fus submergée d'un long frisson qu'aurait dû sentir Ruben, ensuite, un petit soupir de douleur sortait parce que ça te faisait encore un peu mal. T'avais la peau trop fragile en fait, ça n'allait pas cicatriser rapidement. « Ça me fait encore un peu mal. D'ailleurs, j'avais rien senti pendant qu'il me le faisait, mais après c'était une tout autre histoire. J'pouvais pas m'coucher sur le dos. Et merci j'suis contente qu'il te plaise...enfin non je voulais dire... sayez, je perds mes mots... » Tu te murmurais à toi-même la fin de ta phrase et tu secouais là tête avant de reprendre. « Si le tatoueur qui est aussi mon ami, m'avait pas encouragé à le faire, j'crois que je n'aurais jamais eu le courage, t'sais à quel point j'avais peur des seringues. Mais là, ça été une bonne thérapie j'avoue. » Merci donc à Pavel. Cependant, le dunster te retourna de nouveau vers lui et tu te retrouvas poitrine contre son torse, visage à un centimètre du sien. Ton regard resta figé quelques secondes dans le sien avant que tu ne le baisses et que tu rougisses. Mama, t'arriveras jamais à le regarder plus d'une minute il t'intimidait encore, c'est fou. « Alors ? On la commence cette compétition de cookie ? A moins que tu te défiles et me cède la victoire now ?. » Concluais-tu en un large sourire tandis que tu reculais de quelques pas. Ouai ton cœur cognait un peu trop fort là.
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Et bien tu t'es gouré mister, je n'ai pas l'intention de perdre et puis t'sais que ces fraises vont m'encourager grave en fait ?!. Quant au Nutella, en effet j'ai tout un stock dans ce placard. C’était Sunshine aussi, normal qu’elle n’abandonne pas aussi facilement. C’était tout en son honneur. Tu respectais énormément les gens qui étaient prêt à assumer une cuisante – c’est le cas de le dire – défaite. Et Sunshine, elle en faisait parti. Tu étais absolument sûr que tes cookies au beurre de cacahuète et pépites de chocolat seront les MEI-LLEURS ! Tout un stock ? C’est bien c’que je me disais, t’as repris des hanches Sweetie. ries-tu en les lui pinçant. Remarque, c’était peut-être pour ça qu’elle portait un veston aussi court : parce que maintenant, ils passaient plus ses hanches. Haha, t’étais méchant. Sunshine était parfaite, du petit orteil jusqu’à sa parfaite blondeur. Tu avais remarqué le joli tatouage qu’elle s’était fait et tu n’avais pas pu t’empêcher de l’effleurer du bout des doigts pour t’en imprégner. Parce qu’il était beau. Ça me fait encore un peu mal. D'ailleurs, j'avais rien senti pendant qu'il me le faisait, mais après c'était une tout autre histoire. J'pouvais pas m'coucher sur le dos. Et merci j'suis contente qu'il te plaise...enfin non je voulais dire... sayez, je perds mes mots... Tu retires ta main, la fourrant dans ta poche. Tu voulais même pas lui refaire de mal, même « un tout petit peu ». Je sais c’que ça fait. Regarde, je sais pas si j’te l’avais montré. dis-tu en tendant ton poignet. Au creux se trouvait une petite banane à moitié épluchée dessinée à l’encre noire, un souvenir du spring break, en quelque sorte. A la base, je devais m’faire un pacman sur la fesse. Mais j’ai pas eu les couilles hein. Alors une banane, parce que Nut. dis-tu en fourrant à nouveau ta main dans ta poche. Si le tatoueur qui est aussi mon ami, m'avait pas encouragé à le faire, j'crois que je n'aurais jamais eu le courage, t'sais à quel point j'avais peur des seringues. Mais là, ça été une bonne thérapie j'avoue. Oh ça oui tu savais à quel point elle avait peur des seringues. Ca t’avais toujours fait rire d’ailleurs. La simple vue d’un de ces trucs la transformait. Et franchement, tu t’en étais faite des crises de rire avec elle. Il travaille bien ton ami en tout cas. J’te demanderais son adresse, si besoin. Il parait qu’une fois qu’on a goutté aux tatouages, on n’s’arrête plus. dis-tu en haussant les épaules tandis que tu la retourne doucement vers toi. Espacement minime entre vous deux. Ton cerveau à déclencher l’alerte rouge : une petite pancarte d’un Ruben dans une marmite d’eau bouillante avec les trois pères de Sunshine autour, qui tiennent des couverts, clignotte dans ta tête. Sérieux, ils t’avaient toujours autant stressés ses pères ? Noooon. Ils t’aimaient plus d’avoir brisé le cœur de leur p’tite fille. C’est tout. Et c’est normal. Alors ? On la commence cette compétition de cookie ? A moins que tu te défiles et me cède la victoire now ?. Tu déglutis, te pinçant les lèvres tandis qu’elle recule. Penser à autre chose ouais, bonne idée. Même pas en rêve Smith ! D’ailleurs, je me demande bien comment tu vas gagner… sans les œufs, ni la farine ! Et tu attrapes dans le sac les œufs, puis la farine, et file de l’autre côté du plan de travail, derrière les fourneaux. Les œufs et la farine bien en sécurité. Tu pourrais fièrement crier ô manque d’originalité si elle s’en prenait au sucre et au beurre de cacahuète !
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« Arrêteuuhh ! Elles sont toujours aussi parfaites !. » Et pourtant, ça ne t'avais pas empêché de jeter un coup d'oeil à tes hanches pour vérifier. Non non non, elles étaient parfaites n'est-ce pas ?. Anyway, après t'avoir complimenté sur ton tatouage, il te montra le sien. Une banane à moitié épluché. Tu savais qu'à force, monsieur allait prendre les habitudes de Nut et par finit, il trouvera que la jungle est sa meilleure demeure really. T'éclatais de rire un coup en l'imaginant entouré de toute une famille de chimpanzé. Puis là, il allait surement croire que tu te moquais de son tatouage. Rhooo la boulette. « Désolé... Ton tatouage m'fait imaginer des choses bizarres...mais sinon c'est très joli. Vraiment. » T'essayais de ne pas rire, même si ce n'était pas facile. Oh mon dieu, tout ça à cause de cette pensée. « Un pacman sur la fesse, t'es sérieux ?. » Demandais-tu en éclatant de rire à nouveau. Ouai c'était plus fort que toi là. Non mais un pacman sur la fesse quoi !. Ruben avait peut-être raison, une fois qu'on gouttait aux tatouages on ne pouvait plus s'arrêter, mais dans ton cas, ce ça n'allait jamais se reproduire. « Et j'te passerai son adresse volontiers. Par contre, moi c'est le premier et le dernier. Un m'suffit j'crois. » Un qui était déjà magnifique et qui te satisfaisait amplement, donc pourquoi t'en faire un second et ensuite devenir à accro ? T'avais pas envie de gâcher ta jolie peau aussi. Pendant un court instant où tu t'étais retrouvée trop proche de lui, beaucoup trop proche même, t'avais sentis la terre se dérober sous tes pieds parce que ça avait toujours été le cas et puis t'as toujours cette envie de l'embrasser non de dieu. Mais non, t'avais dit que tu te contrôlerais bien que le dunster en face de toi ne te rendait pas la tâche facile. Il venait de piocher les œufs et la farine dans le sac pour les garder juste pour te taquiner. Tu arquais soudainement un sourcil en posant tes mains sur tes hanches. Réfléchissante quelques instants, tu t'approchais de lui et le plaquais contre le bord du plan de travail. Tu fourrais ta tête dans son cou, mais tu ne le touchais pas, laissant juste quelques petits souffles par ici et par là. « Je pourrais...toujours... » Murmurais-tu en faisant diversion pendant que tes mains passaient dans son dos pour aller s'emparer de la farine que tu ouvras doucement en plongeant ta main pour en prendre une poignée. « Pour la peine Werner... » Tu levais tes deux mains au-dessus de sa tête et les frottais l'une contre l'autre en laissant la farine s'éparpiller un peu partout sur son crâne et son visage, etc... Puis te reculais de nouveau et t'éloignais le plus possible pour lui échapper. Néanmoins, tu ne manquas pas de lui tirer la langue et à cette allure, vous n'allez plus faire de cookies, mais en devenir plutôt.
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Oh oui, ses hanches étaient parfaites. Elle était parfaite à elle toute seule. La perfection avait un visage avec Sunshine. Ok, t’exagère. Mais vraiment, la taille de ses hanches est bien le cadet de ses soucis. Quand tu lui avais à ton tour montré ton tatouage, la blondinette avait éclaté de rire. Désolé... Ton tatouage m'fait imaginer des choses bizarres...mais sinon c'est très joli. Vraiment. C’est une banane ! Y’a rien de bizarre à imaginer, voyons ! Regarde, Sunshine a toujours eu une imagination débordante, alors pas étonnant de sa part. Mais quand même, t’étais bien curieux de savoir à quoi elle pensait. Et il t’fait imaginé quoi ce tatouage, mademoiselle Smith ? Même toi t’arriverais pas à imaginer des trucs bizarre à propos de cette banane. Mais genre, absolument rien. T’imaginais même pas qu’un petit ouistiti te saute sur le bras, imaginant là une vrai banane. Y’avait que Sunshine pour penser des trucs pareil. Un pacman sur la fesse, t'es sérieux ?. On ne peut plus sérieux. Mais t’as changé d’idée au dernier moment, assumant pas la chose. Et un tatouage c’est à vie, quand bien même il ne te reste plus que dix ans. Ouaip. J’étais avec Wynter c’jour là. On devait faire le même tout les deux. Elle a fait le sien la première et moi j’ai changé d’avis, finalement. dis-tu avec un grand sourire, tout fier, tout con. Du coup, elle avait un beau p’tit bonhomme jaune sur la fesse. Et toi, t’avais eu le plaisir de le voir quand vous aviez.. hm, pense à autre chose. Et j'te passerai son adresse volontiers. Par contre, moi c'est le premier et le dernier. Un m'suffit j'crois. T’avais pas forcément d’idée de second tatouage pour l’instant, tu ne sais même pas si tu en referais un un jour, mais c’est toujours utile d’avoir l’adresse d’un bon tatoueur. On sait jamais, hein. Dit pas ça. D’ici quelques mois tu auras peut-être envie d’un nouveau tatouage qui représente beaucoup pour toi ! Alors dis pas que c’est l’seul que tu auras. dis-tu en lui pinçant la joue. Et puis, vint enfin l’heure de cuisiner. T’avais attrapé deux des principaux ingrédients pour empêcher Sunshine de faire ses cookies, et t’étais content d’ton coup. Je pourrais...toujours... Elle était vachement proche de toi là, beaucoup trop même, et tu ne pouvais même plus reculer, t’étais collé au plan de travail. Sur la pointe des pieds, ses lèvres murmuraient dans ton cou ses quelques mots. Nom d’une noix de coco, voilà, elle te rend dingue quand elle fait ça. Quoi ? demandes-tu en déglutissant difficilement. Pour la peine Werner... Quoi ? Et là, sans t’y attendre, une pluie de farine se déverse sur tes cheveux, sur tes épaules, sur le plan de travail et sur le sol. OH. Tu n’avais même pas eu le temps de l’attraper qu’elle s’était déjà enfuite, te tirant la langue et riant aux éclats. Alors là Smith, tu n’paies rien pour attendre ! Sais-tu seulement combien de temps j’ai mis à repasser ce tee-shirt hein ? Tu attrapes un œuf, puis un deuxième, et te lance à la poursuite de Sunshine dans le salon. Il ne t’es pas bien difficile de l’attraper, hein. En deux enjambées, tu la tiens. La recette dis quoi déjà ? Cassez les œufs ? Tadaaaaam ! ris-tu en lui écrasant les deux œufs sur le sommet du crâne. T’en profite un peu pour secouer la tête vers elle, lui envoyant quelques traînées de farine. Permettez moi de vous dire, mademoiselle CookieSmith, que vous êtes ravissante, je dirais même.. à croquer, à déguster, à grignoter. Bref, n’importe quoi qui puisse finir dans un bidon !
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Tu le connaissais aussi curieux que toi, c'est pourquoi ça ne t'étonnait pas qu'il te demande à quoi son tatouage te faisait penser. Mais pouvais-tu seulement lui dire que c'est parce que tu le voyais bien dans la jungle en mode tarzan entouré de beaucoup de chimpanzés, de gorilles et autre de la même catégorie ?. God, il allait vraiment te prendre pour une cinglé en fait. « Vas pas t'imaginer des choses bizarres dans le sens trop bizarres et osés ein... J'dirais juste tel chimpanzé, tel maître !. » Une fin de phrase en mode sous-entendu pour lui donner la réponse. Et apparemment il avait fait ce tatouage en compagnie d'une femme, du coup, normal qu'il voit le résultat et donc qu'il voit aussi sa fesse. Arrête de penser toi !. Et si c'était la meuf qu'il trouvait waw ?. Oh nah, arrête d'y penser non de dieu. Tu secouais la tête lui offrant un large sourire. « Quelle folie vous a pris ce jour-là pour décider de vous faire un pacman sur les fesses ?, Gad. » Tu riais de nouveau sans pouvoir t'en empêcher. Il semblait sûre du fait que d'ici quelques mois, tu pourrais avoir envie d'un autre tatouage et t'allais pas insister parce que si cela arrivait, il n'allait pas hésiter à se servir de ça pour te provoquer. Ou te répéter qu'il avait toujours raison. « On verra ça dans quelques mois, pour l'instant, j'suis satisfaite avec celui-là. » Confirmais-tu en sourire. C'était comme ça quand t'étais avec lui, ton sourire ne se décrochait jamais sauf lorsqu'il parlait involontairement ou pas, d'une autre fille. Anyway, sachant comment faire diversion à la perfection, t'as installé une atmosphère assez bizarre, mais chaud bouillant, rien que par la proximité de vos corps et la chaleur de ton souffle. Ouai, ton but était de prendre une petite poignée de farine, mais au passage t'avais peut-être réussi à électriser le dunster, façon de parler évidemment. Et ton coup avait très bien réussi puisqu'il resta figé et toi t'avais pu lui mettre de la farine partout en t'échappant ensuite. Apparemment, il n'allait pas te laisser t'en tirer comme ça parce qu'il venait d'attraper deux œufs. T'écarquillais les yeux en secouant machinalement tes mains tendues vers lui comme pour t'y opposer. « Non non non non non nonnnn n'essaie même pas !. Tout sauf les œufs !. » Sans attendre, tu courrais jusqu'au salon et malheureusement il te rattrapa beaucoup trop vite. Résultat ? Il venait de les écraser contre le haut de ton crâne. « OMG !. » Dis-tu en grimaçant comme si t'avais envie de pleurer là. T'avais des œufs partout dans les cheveux et ça dégoulinait même jusqu'à ton visage. « Oh nonn !. » Tu penchais la tête sur le côté parce que tu sentais le liquide glisser contre ta joue. T'hésitais à toucher puis tu posais quelques doigts sur le liquide accompagné d'une grimace dégoutante. Cependant, t'écoutais le jeune homme parler et tu te rapprochais de lui. « Alors ?. Qu'attendez-vous pour m'croquer monsieur Werner ?. » Tu logeais une nouvelle fois son torse, passais tes bras dans son dos que tu serrais très fort et hop, un groooooooooooos câlins à l'oeuf !. Tu frottais même ta tête sous son menton puis son cou et sa joue comme un petit chat. Et quand tu le jugeais parfaitement bien barbouillé, tu reculais en lui offrant ton plus beau sourire. « Maintenant toi aussi t'es à croquer !. Oh attends. » Tu posais tes mains dans son dos et le poussais en cuisine où t'attrapais le pot de beurre de cacahouète que tu ouvris en plongeant un doigt pour en retirer une bonne quantité. Ensuite, tu éparpillais un peu partout sur le visage du dunster, tu refis le même trajet entre son visage et le pot plusieurs fois. C'est bon là, il en avait assez, même que tu déposais le pot et t'élançais sur son visage pour en retirer un petit peu du bout de ta langue, au coin de ses lèvres. C'était juste un petit coup de langue. « Ah merde ! J'ai oublié que ce n'était pas à nous d'goûter !. » Tu grimaçais style VDM avant d'attraper un pot de nutella et d'en éparpiller un peu sur ton propre visage. T'avais cependant pas pu t'empêcher de prendre une fraise et de la plonger dans le pot de chocolat afin de n'en faire qu'une bouchée ensuite. « Ummm... » Non tu ne venais pas de gémir devant cette fraise au nutella qui fondait dans ta bouche...si ?. Olalalala, t'ouvris rapidement les yeux et déposas tout ce que t'avais en mains. « Bah alors cookieWerner ? On va dehors pour tester ?. » Ouaich, tu venais bien d'insinuer que les cookies c'étaient vous et que vous allez demander à des passants de vous goûter. Rien qu'en t'imaginant dire ça à un inconnu, t'avais plus du tout envie de sortir là.
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Vas pas t'imaginer des choses bizarres dans le sens trop bizarres et osés ein... J'dirais juste tel chimpanzé, tel maître !. Ah non mais tu n’imaginais rien du tout toi. T’avais pas l’imagination assez débordante pour ça. D’ailleurs, son explication restait quand même assez floue, alors tu te pinces le menton, cherchant un sens à tout ça. Ah d’accord. réponds-tu finalement. Ouais, en fait t’avais rien compris. Pauvre Ruben. Bon, et puis va savoir comment, maintenant vous étiez en train de parler du tatouage pac man que t’aurais du avoir sur la fesse. D’un côté, heureusement que tu l’avais pas fait ! T’aurais eu l’air malin à lui présenter ta fesse pour le lui montrer. Il suffisait en plus que ce soit à ce moment là que ses pères rentre.. Bein tu finissais dans la marmite, avec le homard. Et ouais. Quelle folie vous a pris ce jour-là pour décider de vous faire un pacman sur les fesses ?, Gad. Une discussion, dans l’avion. Elle plein de tatouage, elle qui te demande si tu en as un, toi qui répond une connerie : que t’as un pacman sur la fesse droite. Et puis.. Un pari stupide. Un genre de cap ou pas cap. dis-tu en secouant la tête. Ce même jeu qui a fait que vous aviez couché ensemble, hein. Hm. Et puis.. c’était parti en cacahuètes. En farine, en œuf, en tout c’que vous voulez ! Mais la séance cuisine avait viré en bataille de nourriture. Tu avais de la farine partout et tu t’étais juré te vengé en lui éclatant deux œufs sur la tête. Non non non non non nonnnn n'essaie même pas !. Tout sauf les œufs !. Si si si si si si, si si ! Les œufs. Dans un éclat de rire, tu lui écrases les deux œufs sur la tête. Ses exclamations d’horreur face au jaune d’œuf qui coule sur ses joues te font éclater de rire. Alors ?. Qu'attendez-vous pour m'croquer monsieur Werner ?. Non, faut dire qu’en fait, elle donnait pas très envie d’être croquée. Les œufs crus, c’est dégueulasse hein. Que tu sois cuite, peut-être ? réponds-tu alors qu’elle se colle contre toi pour te mettre un peu d’œuf partout sur le menton, les joues, et même le tee-shirt. Super. Maintenant toi aussi t'es à croquer !. Oh attends. Elle était fière d’elle. Remarque, c’est une vengeance équitable. Attends ? Attendre quoi ? Ohoh, non. Tu te retrouves poussé jusqu’à la cuisine où elle attrape le pot de beurre de cacahuète. T’es trop mort de rire pour l’en empêcher et tu la laisse faire. T’es complètement jetée, Smith ! Et ses doigts continuent de te tartiner comme une vulgaire tranche de pain. Et hop, un p’tit coup de langue au coin de tes lèvres. Quoi ? Attendez, t’as même pas vu le truc venir. Y’a moyen qu’elle le refasse ? Ah merde ! J'ai oublié que ce n'était pas à nous d'goûter !. Ah non mais c’est pas grave si elle goûte. En même temps, c’est difficile de résister au beurre de cacahuète, tu la comprends. Tu passes ton doigts sur l’autre côté de tes lèvres et attrape un peu de beurre que tu fourres dans ta bouche. Ouais, j’suis plutôt bon. Pas mauvais comme gars. dis-tu en la regardant se tartiner à son tour de Nutella. OK, elle était complètement jetée. C’était une certitude. La Sunshine d’il y a quatre ans n’aurait jamais fait ça. JAAAMAIS. Bah alors cookieWerner ? On va dehors pour tester ?. Pour que des gens lui lèchent le visage ? No way, HORS DE QUESTION ! Quel élan de jalousie, Werner. Ca craint. Non attends. J’veux goûter. dis-tu en l’attrapant par le bras alors qu’elle avait commencé à marcher vers la porte de la maison. Tu la tire contre toi et dépose tes lèvres sur les siennes. Ta langue glisse sur ses lèvres puis les transperce, rencontrant la sienne. Le mélange Nutella, beurre de cacahuète est.. intéressant.  souffles-tu en la lâchant, le cœur battant.
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Tu venais de comprendre qu'il ne fallait plus dire un mot concernant ton sous-entendu parce que plus tu parlais et tentais de lui faire comprendre, plus tu t'enfonçais et te faisait passer pour un gros boulet. Ouai comme si tu ne l'étais pas déjà. Du coup, tu changeais rapidement de sujet et t'attardas plutôt sur son tatouage. Donc comme ça, ce n'était dû qu'à un pari c'est ça ?. Mais même ça ne t'enchantait pas parce que vous saviez tous que les cap ou pas cap pouvaient finir assez bizarrement. Ouai genre elle allait lui montrer sa fesse histoire qu'il admire le tatouage et hop, son entre-jambe à lui se serait mis au garde-à-vous quoi. Surtout si cette meuf avait un beau cul et qu'elle était bien foutue. Faut que t'arrêtes d'y penser Sunshine, faut que t'arrêtes. « Ah d'accord, j'vois... » Lui répondis-tu avec un sourire. Non t'allais pas lui demander s'il avait vu ce tatouage parce que c'était évident, ils l'ont fait ensemble et donc normal qu'il demande à voir sa fesse et rien qu'en y pensant t'avais une petite boule à l'estomac. Anyway, tu laissais ce sujet de côtés également et tu t'attaquais à celui des cookies où t'as carrément barbouillé son visage de beurre de cacahouète et évidemment, t'avais pas pu t'empêcher de lui lécher un coin de lèvres du bout de ta langue. Une chose que t'aurais jamais fait il y a quatre ans, mais voilà, le passé c'était le passé et là t'étais dans le présent et tu voulais te rattraper, tu voulais corriger tes erreurs à commencer par être plus démonstrative avec lui. N'importe quelle fille aurait pu abandonner et passer à un autre mec, mais toi Sunshine, t'étais pas comme toutes ses femmes, t'avais pas cessé de l'aimer et aujourd'hui tu voulais plus que tout le reconquérir, lui montrer que votre histoire ne pouvait pas disparaître, qu'il aura beau aller voir ailleurs, mais un jour ce sera dans tes bras qu'il retournera. Et ce jour, tu l'attendais avec impatience. Alors oui t'étais complètement jetée ce soir, mais si ça pouvait le faire sourire et même rire autant, t'allais l'être ce soir et tous les autres soirs s'il le fallait. « Je t'ai déjà dit que je kiffais grave quand tu souriais comme ça ? Vraiment, savoir que j'suis la cause de ce rire ne peut que m'rendre heureuse. » Affirmais-tu en te mordillant furtivement l'intérieur de ta lèvre inférieure. Il se goûta et se trouva lui-même délicieux ce qui t'obligea à éclater de rire. « J'dirais jamais le contraire, t'as toujours été bon comme gars... » Tu regardais rapidement ailleurs en grimaçant, style "t'as rien dit". Puis tu souris en évoquant le fait que vous deviez sortir pour qu'on vous goûte et le pire, c'était que t'étais vraiment sérieuse puisque tu te dirigeais vers la sortie. Mais à peine quelques pas que tu sentais ton bras tirer et aussitôt ta poitrine retrouva son torse et tes lèvres les siennes. OH SEIGNEUR !. Il caressa d'abord ta lèvre du bout de sa langue avant d'aller retrouver la tienne. De ta main libre sur le point d'attraper sa nuque, il recula soudainement. NON ! C'était beaucoup trop court, beaucoup trop couuurttttt. « C'est délicieux... » T'as pensé beaucoup trop fort et non, ce n'était pas ce mélange que tu trouvais délicieux, mais ses lèvres évidemment. « Encore... » Murmurais-tu comme si t'étais essoufflé, mais en fait, c'était ton cœur qui battait trop vite et ton corps qui tremblait d'excitation. T'approchais de nouveau ton visage du sien, frottas ton nez contre le sien et au moment où tes lèvres allaient de nouveau toucher les siennes, tu t'arrêtais et reculais. « Dommage...T'as de l’œuf qui vient de couler là. » Du bout de ton pouce, tu caresses le contour de ses lèvres. « Une douche ?. » T'attendais pas son avis et tu lui attrapais la main pour le guider jusqu'à ta chambre suivie de Nut qui semblait tout joyeux soudainement. « T'crois que c'est le bain qui l'enchante où... » Tout simplement vous voir aussi proche ?. Une fois dans ta chambre, tu le laisses entrer et le pousse sur le bord du lit. « J'commence, honneur aux dames you know ! » Tu lui tirais la langue et tu courrais jusqu'à ta salle de bain où tu entrais et fermais. Quelques minutes plutard, tu ressortais les cheveux mouillés, vêtue d'un peignoir et une serviette à la main t'essuyant les cheveux. Tu sentais délicieusement bon maintenant. « A ton tour. Aller oust ! tu pues l’œuf bon sang !. » Et pour le provoquer, tu bouches ton nez avant d'éclater de rire. Nut se promenait dans ta chambre et touchait à tout pour sentir, puis Ruben alla à son tour dans la salle de bain. Tu profitais pour laisser tomber ton peignoir au sol et t'emparer d'une culotte aux fraises que tu enfilais rapidement et un soutif par la même occasion. Chose faite, t'ouvrais ta penderie histoire de te chercher un pyjama lorsque tu reçus un coussin en plein tête. Nut évidemment, qui d'autre ?. T'éclatais de rire avant de courir vers le lit et t'emparer d'un coussin que tu lui balançais à ton tour. Olalalalala voilà, la miss venait d'entamer une bataille de coussin avec un chimpanzé. Great. Et tout ça, en oubliant qu'elle était en sous-vêtements.
hopen

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