(+Stevia) together we were stronger...

Il est environ 2h du matin quand je lève le nez de mon écran d'ordinateur. En tailleur sur mon lit à baldaquin, je m'étire en levant les bras bien en l'air avant de pousser un long bâillement, ça y'est, j'l'ai enfin fini ! La prochaine fois je m'y prendrais plus tôt et je repousserais toute expérience de mon cerveau qui tenterait de me dévier de mon objectif. J'avais tendance à être trop dissipée et autant dire que j'avais de quoi l'être. La musique electro arrivant à mes oreilles du rez de chaussée, je me pince les lèvres dans un petit soupire avant de préparer l'impression de mes papiers. L'imprimante étant dans le bureau de Stefan en bas, pas trop le choix que de faire un tour en bas. Vêtue d'un short en soie et du débardeur qui va avec, maintenu par une ceinture fermée par un petit noeud sous la poitrine, je me hissais à l'extérieur afin d'emprunter les marches glacées sous mes pieds. Ça m'apprendra à marcher pieds nus. Les rires et le brouhaha se faisant plus profond à mesure que j'approche, ce fut en me rendant dans la pièce adjacente au salon que je pu constater que Stefan s'improvisait une petite soirée alcool, drogue. Six mecs pour trois filles, j'préfère même pas savoir d'ou elles sortent car vu leurs tenues j'ai un certain doute concernant leur appartenance à Harvard. Bref, récupérant mon pire cauchemar désormais imprimé, je fini par passer la tête par la porte pour attirer l'attention du jeune homme. « Tu peux baisser juste un tout petit peu ? j'vais essayer de dormir mais ça raisonne tellement que j'entend tout de là haut.. » j'me demande s'il m'ignore ou s'il a entendu et dans un soupire je m'apprête à m'tourner quand mon corps heurte celui d'un de ses potes qui revient de la cuisine, bière en main. Fermant les yeux, je sens le liquide puant dégouliner sur moi. « Génial.. » le mec semble ronchon et lâche un juron en me fixant. « C'est quoi ça ? » m'arrachant mes papiers des mains, il rigole en s'enfonçant dans le salon. C'est ça sa vengeance ? « Rend moi ça crétin ! » j'suis pas d'humeur, surtout à ce qu'il joue avec ma thèse.

(c) toxic heart.

Autant dire que j’étais vide… totalement vide… je ne ressentais plus rien… Je m’en étais rendu compte en allant me promener en ville ce matin… Le vent s’était levé et j’étais en T-shirt et je ne ressentais ni le froid ni les frissons habituels qui accompagnent le hérissement des poils… Et puis quand j’avais vu ce gosse se vautrer lamentablement, généralement je me serais marrer de sa bêtises au point de me faire traiter par ses parents mais là… rien du tout… Et c’était comme ça depuis quelques jours, depuis que Silvia avait mit en échec ma toute dernière tentative de la conquérir… Elle préférait aller se faire baiser par cet italien qui n’avait jamais rien fait pour elle… Bah écoute qu’elle y aille ! Tant pis pour elle. Pour une fois elle allait y perdre et elle perdrait beaucoup. D’ailleurs j’avais changé… J’avais pris du plaisir à aller lui acheter ses fleurs, à lui préparer son petit-déjeuner chaque matin… Mais là… c’était juste trop douloureux, ne serait-ce que de penser à le faire. J’allais me montrer gentil afin qu’elle écarte ses cuisses pour un autre mec ? Il ne fallait surtout pas croire au Père Noël sérieux ! En fait depuis ce fameux jour où j’avais perdu la force de me battre, ce jour où j’avais lâchement baissé les bras, je n’étais qu’une putain d’ombre qui errait dans les rues de cette ville de merde ! Je ne la détestais… je l’aimais de tout mon être mais ça me faisait tellement souffrir de la voir ne pas partager mes sentiments et savoir qu’elle se faisait sauter par un gars qui jusque-là n’avait rien eut à battre d’elle ça me rendait dingue. Si elle ne baisait pas avec, alors pourquoi elle m’aurait refoulée ? Je noyais mon chagrin dans l’alcool et la drogue et les soirées avec des mecs et des filles toutes plus bonnes les unes que les autres mais dès que les choses devenaient trop chaudes, je pensais à Silvia… je n’avais pas pour autant reprit mes trafics chez moi… je voulais au moins la garder en temps que colloc… Je venais tout juste de me faire un putain de rail de coke, j’avais même mit une dose bien plus puissante que d’habitude et je l’avais sniffée cul sec… Autant dire que ça m’avais retourné l’esprit et les tripes quand j’entendis la voix de Silvia mais sans trop saisir le sens de ses mots. Je me levais et titubais en manquant de me vautrer lamentablement et je partis dans la cuisine pour prendre une bouteille de Tequila et je revins doucement. J’avais pété un vent monstre à la jeune femme mais malgré tout, en revenant je pris la thèse de Silvia des mains de mon pote pour les rendre à la jeune femme… sans lui adresser le moindre regard et je retournais sur le canapé avant de bifurquer pour aller pisser un coup. J’entrais dans la salle de bain pour poser la bouteille sur la chasse d’eau et je fis mon affaire tranquillement.

Il avait changé depuis notre dernière conversation sentimentale, je n'avais pas besoin d'être devin pour le sentir. Les petits dej avaient disparus, tout comme les fleurs. C'est con mais une part de moi se disait qu'il n'avait vraiment fait ça que pour se faire bien voir en fait, peut-être que j'avais bien fait de le refouler même si mon coeur semblait ne pas apprécier le vent que je lui avais mis. Seulement c'était comme ça et j'me doutais que je n'avais plus grand chose à attendre de lui. M'ignorant royalement, je vis bien qu'il était défoncé, pourtant il arriva à me rendre ma thèse que je pris entre mes mains dans un soupire. Le suivant des yeux, je sortais à sa suite du salon alors que je le voyais partir vers la salle de bain. Le coeur battant, j'allais pour commencer à monter les escaliers, seulement à la place, je partis me planter dans l'embrasure de la porte. « J'voudrais juste mettre un truc au clair... est-ce que... est-ce que tu veux qu'on reste au moins amis ou ça ne t'intéresse pas ? » oué il était en train d'pisser et alors ? j'avais déjà vu ce qu'il tenait en main plus d'une fois.

(c) toxic heart.

Je fronçais doucement les sourcils pour essayer de bien voir ou était le trou et éviter d’en foutre partout parce qu’après il faudrait tout nettoyer et ce serait la merde et je tirais doucement la langue pour accentuer la concentration et j’allais envoyer la sauce quand la voix de la jeune femme me fit littéralement sursauter et je tournais doucement la tête vers elle avant d’entendre sa question. J’essayais d’assembler les différents mots qui venaient de sortir de sa bouche et je lâchais un petit soupire en baissant les yeux sur mon monstre mais du coup j’étais totalement démotivé et je n’avais plus l’esprit adéquat pour faire ma petite commission alors que je soupirais doucement… Donner de l’amitié à quelqu’un qui voulait de l’amour c’était comme donner du pain à un homme qui mourrait de soif… ça ne servait strictement à rien. Je soupirais doucement avant de secouer l’engin pour tenter de lancer la sauce mais mon esprit ne semblait pas décider. Je n’aurais pas de chance, j’allais devoir parler à Silvia et essayer de rester aussi froid mais la drogue et l’alcool faisaient de moi une chèvre, un être faible ! Je serrais malgré tout les dents et je haussais les épaules.

Je ne veux pas ton amitié… Tu préfères baiser ton rital de merde assume !

Je lâchais un soupire en baissant doucement les yeux en finissant par ranger mon engin, ouvrant ma bouteille pour commencer à boire la téquila au goulot.

Si la tension entre nous n'avait pas été de mise, j'crois que je n'aurais pas pu m'empêcher un sourire ou un petit rire devant sa tête et son air concentré. On avait le sentiment qu'il se préparait à un truc super important ou j'sais pas trop. Croisant doucement le bras je voyais bien que ma présence le dérangeait dans sa petite affaire mais je m'en fichais royalement, de toute manière je le dérangerais toujours d'une manière ou d'une autre alors autant qu'il se fasse à l'idée des maintenant. En le voyant ainsi tourner la tête vers moi, mon regard croisa le sien et tandis que je serrais les dents, je baissais légèrement la tête au début de sa réponse. « T'es con... une amitié ça permet de repartir sur des bases saines.. » ben ouais j'suis désolée, j'suis larguée et après tout peut-être que c'est de ça dont j'ai besoin avant tout : d'un ami. Même s'il a toujours été plus que ça à mes yeux. Malheureusement j'suis surtout douée pour faire fuir les gens loin de moi. C'est alors qu'il me balança que je préférais surement baiser mon rital et mes yeux clignèrent frénétiquement avant de reporter mon attention incrédule face à lui. « Le seul rital de merde que j'ai baisé ces derniers mois est juste devant moi ! Tu m'fais quoi là ? » le voyant ranger son engin avant de prendre sa bouteille qu'il but au goulot, je lâchais un soupire triste avant de tourner les talons. « Ok ben écoute.. je te poserais en cash un loyer tous les mois sur ton bureau, si on est pas amis j'refuse de ne rien payer... » fixant le sol je partais finalement dans le couloir sans un mot.

(c) toxic heart.

Même en ayant rangé ma boîte à pipi, je restais malgré tout face aux chiottes pour ne pas être obligé de croiser trop souvent le regardant de la jeune femme alors que je soupirais doucement. J’écoutais ses paroles et j’eux un petit rire avant même de trop savoir pourquoi je rigolais… c’était dingue, j’avais bien l’impression que la jeune femme était en permanence en train de se foutre de ma gueule et en beauté. Elle me prenait bien pour un con… Elle pensait que j’allais avaler le fait qu’elle ne s’était prise que ma queue depuis la Saint-Valentin… Pfff c’était vexant, elle me voulait en ami mais elle n’était même pas sincère avec moi et je me tournais vers elle et je manquais de tomber avant de poser mes fesses sur la cuvette des chiottes et je soupirais doucement en reprenant de longues gorgées de ma téquila alors que l’on pouvait entendre des petits cris venir du salon et je soupirais. Mes potes avaient dû commencer le buffet sans moi… Tant mieux parce que depuis que la jeune femme m’avait refoulé, je n’arrivais plus à avoir envie de m’envoyer en l’air… Quand je disais que j’étais vide… je soupirais longuement en essuyant la téquila de mes lèvres.

Va chier… toi et ton amitié… Je suis… j’étais sain… je l’étais deviendu pur twa…

Je tentais de me relever mais sans succès… j’avais peut-être forcé un peu sur les doses… je serrais doucement les dents en baissant les yeux tristement alors que je soupirais. Je marmonnais dans mon coin sans me soucier de ses paroles…

T’as eu ce que tu vouuulais… tu t’es vengée…tu veux mon amitié pour me briser un peu plus… prooofite bien de ce rital !

Les dents serrées, je me sentais terriblement mal alors que ses paroles m'arrivaient du couloir dans lequel je m'étais arrêtée afin de m'appuyer contre un des murs. Les yeux rivés sur le sol, je me demandais bien pourquoi je vivais ici, si.. c'était grand, Arrow avait de la place et surtout, mon appartement avait été détruit par l'inondation de mon voisin du dessus. Ecoutant ses paroles de loin, je lâchais un violent soupire. Il était complètement torché en prime. Super. Posant mes feuilles sur une commode, je revenais sur mes pas, bien déterminée à le traiter mais en voyant son air, je sentis toute la colère s'évaporer de moi avec une violence particulière. « Ce n'est pas une question de vengeance putain ! Stefan ! » m'approchant de lui, j'attrapais son menton de mes doigts afin de lui relever la tête vers moi. Mon regard se plongeant dans le sien, je secoue la tête brusquement. « Si je t'ai parlé de Umberto c'était pour t'ouvrir mon coeur et toi tu as retenu strictement et uniquement, que ce qui t'intéressait : à savoir que dalle car on a jamais couchés ensemble lui et moi ! » relâchant son visage plus brusquement que je l'aurais voulu, je lisse le dessus de mes cheveux afin de dégager les mèches qui me gêne tandis que je me pince les lèvres. « Tu comprends rien.. tu te contente de ce que tu ressens, tu te fiche du reste.. tu estime que tu t'es battu suffisamment et que je t'ai rejeté pour te faire du mal, c'est tout ce que tu retiens. Tu es.. » je n'ai pas les mots, pourtant pour la première fois depuis tout ce temps avec lui je sens les larmes monter et passer la frontière des mes yeux, celles-ci se mettant à couler sur mes joues.

(c) toxic heart.

Assis sur mon trône, je regarde le sol en buvant de temps en temps au goulot de ma bouteille et je tente de trouver le courage de me relever mais pour le moment j’avais les jambes coupées, j’avais le moral dans la cuvette des chiottes et mon cœur… Rien que la présence de Silvia avait suffi à le relancer mais je prenais petit à petit conscience de mes paroles et de leur méchanceté à mesure que l’effet de la drogue se dissipait de mon esprit et je repris une longue gorgée de la téquila… j’allais finir par m’effondrer dans un coin et je serais bien au moins jusque demain matin et au réveil j’aurais la bouche pâteuse et un putain de mal de crane. Je ne la détestais pas… je pourrais jamais la haïr… je lui en voulais parce que j’étais faible mais pour elle je prenais mon courage mais elle… Quand on était ensemble j’avais l’impression qu’elle était attachée voir amoureuse… mais quand on entrait sur ce terrain elle me détruisait sans ménagement. Je savais que sa vie n’était pas simple et j’essayais de la comprendre mais… c’était dur parce que ce n’étais pas moi ! Je n’étais pas quelqu’un de bon, loin de là mais elle avait cette influence positive sur moi et une part de ma personne aimait ça… Je serrais les dents en la voyant revenir et je soupirais quand elle reprit la parole. Si ce n’était pas de la vengeance, c’était quoi alors ? J’aurais bien aimé le savoir… Je relevais doucement les yeux sur elle et je vis sa mine, la mienne semblant surprise alors que je bugais légèrement…

J’ai retenu que tu m’as jeté… encore… malgré tout ce que je peux faire ou dire t’en as rien à battre alors je dois penser quoi hein ?

Je serrais les dents à m’en faire vraiment mal à la mâchoire mais mon regard restait ancré dans celui de la jeune femme.

Je suis un mafieux… j’ai tué, volé, braqué, séquestré, violé, vendu de la drogue… Je ne suis pas un homme bon… Tu as peur de ce que te dis ton cœur mais… c’est de moi que tu devrais avoir peur… Je ne suis pas le mec romantique et fleur bleu… J’ai donné tout ce que j’avais et t’es tellement…

Je me stoppais net en me rendant compte qu’il y avait des larmes sur ses joues et je serrais doucement les dents, me levant tout en titubant avant de venir maladroitement essuyer une de ses larmes… nos corps se retrouvant bien plus proches que je ne l'aurais pensée.

Pourquoi tu pleures?

J'avais la gorge nouée, j'me sentais débile de me mettre à pleurer comme ça alors que la conversation prenait à nouveau un tournant que j'aurais bien évité. Soutenant ainsi son regard, j'essaye de jouer la carte de l'indifférence, faire comme si j'étais moins touchée que je le laissais paraitre mais c'était faux et j'étais une piètre comédienne. « Ce que t'aurais du retenir c'est que à l'époque j'ai préféré évité une personne qui m'était terriblement proche pour toi car j'voulais nous donner une chance ! Mais toi évidemment t'as écouté que la moitié de mes phrases, venant de toi j'devrais même pas être surprise.. » de l'amertume, voilà ce qu'il y a dans ma voix à cet instant précis ou ce petit sourire mauvais se dessine au coin de mes lèvres. On est aussi nocif pour l'un que pour l'autre et j'crois qu'une part de moi en a conscience. « J'suis tellement quoi hein ? Inateignable ? Conne ? Renfermée ? Idiote ? Vas-y balance moi ce que tu veux à la gueule je m'en tape, tout ça je le sais déjà ! Ton milieu je le connais, mais je n'ai pas peur de toi, je te tiens tête quand je veux ! » c'est presque un air de défi qui se fixe sur mon visage tandis que je soutiens son regard, ses pupilles dilatées semblant me scruter avec surprise en prenant conscience que je pleure. En le voyant se lever avec difficulté, mon coeur fait un bon alors qu'il vient essuyer ma joue. Silencieuse un moment, je soupire. « J'en sais rien... c'est ce que tu provoque chez moi : saute d'humeur, lunatisme, envie de pleurer, de te sauter dessus.. j'ai des appels de phare qui vont dans tous les sens ! » c'est le bordel et sur un coup de tête je chope sa bouteille pour en prendre plusieurs longues gorgées d'affilée sans m'arrêter. Je sens déjà mon œsophage brûler mais j'en ai besoin. Ca faisait depuis janvier que je n'avais pas touché à une goute d'alcool mais là il fallait.

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Noooon il ne fallait surtout pas que la discussion reparte sur ce terrain si glissant car j’allais encore morfler et en prendre plein la gueule et vu l’état dans lequel je me mettais depuis que j’avais baissé les bras alors je ne voulais surtout pas que les choses empirent… Sinon ce serait vraiment terrible pour moi. Je n’allais pas m’humilier encore et encore simplement pour ses beaux yeux. J’étais debout devant elle et je tentais de rester stable mais la jeune femme me paraissait terriblement bancale. Je ne voulais pas retourner dans cette discussion, je voulais rester fier et garder toute ma dignité. Sinon j’allais devenir dingue et je serais bon pour finir dans un asile quelque part. Mon être tout entier vibrait quand je me retrouvais aussi proche d’elle et j’avais l’impression que j’allais lui sauter dessus d’une seconde à une autre mais je ne pouvais pas faire… ça ne se faisait pas surtout dans cette situation là, ce serait profiter de sa faiblesse et je n’étais pas comme ça avec elle. Je l’écoutais, j’observais ses larmes et je tentais de comprendre… Elle parlait, elle m’expliquait et je me sentais faiblir de nouveau… Si seulement elle m’avait laissé ma chance… elle serait la petite-amie la plus heureuse du monde à l’heure actuelle… Quand elle me demanda ce qu’elle était, j’ouvris la bouche pour tenter de lui répondre mais elle enchaîna tellement vite que je n’eus pas le temps d’en placer une… Aussi je devais me contenter de refermer ma bouche et de la fixer sagement tout en essayant de trouver ce que je pourrais répondre… une réponse me venait directement mais non il ne fallait surtout pas que je la lui sorte sinon je m’enfoncerais encore un peu plus dans les limbes de la tristesse et du malheur… Je devais me montrer fort comme je ne l’avais jamais été et elle me décrivait pourtant toutes les émotions que je réveillais chez elle… Ouai j’aimais savoir que je déclenchais ça mais en même temps je la maudissais de me le dire ainsi. Elle expliquait tous les symptômes que je ressentais pour elle… mais elle n’osait pas les assumer en me disant ces trois petits mots à mon encontre. Je soupirais doucement en baissant les yeux avant de serrer les dents et je haussais juste les épaules. Je voulais qu’elle pense que je m’en fiche, je voulais qu’elle morfle comme je morfle… et pourtant la drogue et l’alcool firent bouger mes lèvres.

Tu es tellement… tu étais tout pour moi…