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YOU'RE SHOT ME DOWN | feat. hardin

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Que tu sois différente des autres ou pas, tu passerais derrière une troupe de filles, que tu le veuilles ou non. Dans un sens il a raison, que tu sois différente ou pas à ses yeux ca va rien changer pour toi, tu sera toujours celle qui est passé après les filles qu’il s’est tapé avant. T’as soupiré en te dirigeant vers ce petit lampadaire la.. enfin cette lampe de ma taille, qui finalement à rencontré le sol de manière assez.. Violente. Fière de toi, t’as lancé un gros sourire, il est venu vers toi comme un taureau devant un drap rouge… Il t’a choppé par la taille pour te foutre devant la porte, vraiment en colère. Dégage de là Alix. J'te le dirais pas deux fois, t'as pas envie que j'me défoule sur toi, crois moi t'as vraiment pas envie ! Barre toi ! Quoi, tu vas m’taper ? T’as secoué la tête de gauche à droite en essayant vraiment de comprendre ce qu’il peut te faire. Il est capable de te frapper, sérieusement ?
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Non ça ne lui suffisait pas, je lui demandais expressément de dégager, je la foutais littéralement au pieds du mur mais non elle restait là, à me provoquer, à me tester, voir jusqu’où j'étais capable d'aller. Quoi, tu vas m’taper ? Non j'pourrais pas la frapper, j'ai beau le premier des derniers des enfoirés, j'en arriverais pas jusqu'ici, du moins pas consciemment. Ce serait triste d'en arriver là même si en voyant le bordel que Alix avait foutu dans mon appartement oui j'avais des envies de meurtre. T'es malade ou quoi. J'frappe pas les faibles. Je préférais lui dire ça pour qu'elle dégage, je sais pas, qu'elle prenne peur ou n'importe quoi. Mais je voulais juste qu'elle se barre, j'étais pas d'humeur et j'étais déjà très énervé, elle voulait pas voir pire. Allez dégage Alix. Tu sais que je te laisserais pas t'en tirer pour c'que t'as fais, mais j'te laisse une longueur d'avance là. Pourquoi tu sautes pas dessus ? Je la laissais partir pour cette fois, elle savait que j'allais me venger alors à quoi ça se servait de rester là hein ?
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T'es malade ou quoi. J'frappe pas les faibles. C’est même pas « je frappe pas les femmes ». Non il parle de faibles. Il te pense faible ? C’est un bien grand mot dit sous l’effet de colère n’est ce pas ? Parce que tu es tout sauf faible finalement. Tu le dévisages, un sourire sur les lèvres. Même pas un sourire pour le narguer, rien de ça.. Tu souris juste. Tu sais que je te laisserais pas t'en tirer pour c'que t'as fais, mais j'te laisse une longueur d'avance là. Pourquoi tu sautes pas dessus ? Un doux ricanement sors de tes lèvres sans quitter son visage des yeux. Tu sens qu’il est très sérieux dans ses propos, d’ailleurs ut le sais.. Mais ca tu t’en fiches. T’ouvres la porte dans un élan de confiance, tu fais un pas pour sortir dehors, mais finalement tu fais volte-face sur toi même, sur la pointe des pieds, ta main glisse le long de sa mâchoire et rapidement tes lèvres se collent aux siennes, sans vraiment chercher à savoir pourquoi. Tu te recules, et d'une voix toute douce, tu lui demandes : Tu me pardonnera un jour?
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Alix retire ce petit sourire de ton visage, ça ne fait que m'énerver encore plus. Putain je suis doté d'un je m'en foutisme hors du commun, c'en est presque une légende ici, alors pourquoi je ne m'en fou juste pas là ? Ah ouais, parce qu'elle a défoncé mon appartement. Mais heureusement, elle décide d'ouvrir grand la porte et de partir. Je lâche un soupir de soulagement, je n'avais pas envie de me battre plus longtemps avec elle. Mais elle fit demi-tour, se retournant vers moi. Et en un rien de temps, elle colle ses lèvres aux miennes, doucement et rompt ce baiser aussi rapidement, que je n'eu rien le temps de faire. Tu me pardonnera un jour? Elle parlait comme une enfant qu'on venait d'engueuler. Pardonner ? C'était pas question de pardon là, mais de pur et dur vengeance. Y a rien à pardonner ici. J'peux savoir ce qui viens de te prendre ? demandais-je, toujour surpris qu'elle m'ai embrassé. Et bizarrement, cela avait suffit à me baisser la tension. Ma colère, surtout, qui laissait place à la confusion. Elle détruit mon appart et après elle m'embrasse ? Finalement c'était peut être à moi de la tester, de savoir ce qu'elle voulait. J'avançais face à elle, la forçant à reculer jusque contre le mur. Je me collais à elle, posant mes mains de chaque côté de sa tête contre le mur, la fixant d'un regard perçant. Tu sais que tu m'as vraiment, vraiment énervé là. dis-je, sérieusement, sans rien laisser paraître.
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Tu l’a embrassé. Genre comme ça.. Sans vraiment essayer de capter la situation.. Non cette fois, c’était plus fort que toi. Tu veux vivre sans regret non ? tu devais le faire, tout de suite, maintenant, t’en avais envie. Et tu la fait.. Un truc rapide tu vois. Sans vraiment beaucoup de puissance, c’était juste assez étrange sur le coup. J'peux savoir ce qui viens de te prendre ? Si seulement toi ‘aimes tu savais.. Mais tu ne sais pas. Tu sais tellement pas enfaîte. Il s’est approché de toi, ton dos contre le mur, la bouche entre ouverte, ton regard sur lui, son visage quand même relativement tout prêt du tiens. Tes perdues. Et tu n’aimes pas vraiment ca finalement. La position de faiblesse, c’pas pour toi. Tu sais que tu m'as vraiment, vraiment énervé là. Parce que j’ai saccagé ton appart ou parce que je t’ai embrassé ? Tu la repoussé, tes mains sur ses épaules, ou plutôt t’as essayé. Il bouge pas, t’es toujours bloqué contre lui et le mur, et limite ca pourrait toi aussi vite t’énerver mais. Non. Tu restes calme. Est ce que j’peux juste me permettre un conseil ? De toute façons tu vas le donner quand même. J’peux te donner la marque d’un super baume pour les lèvres hein. T’es lèvres seraient encore plus délicieuses ! Le truc sans rapport quoi.
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J'arrivais plus à savoir si j'étais plus énervé ou plus perturbé en ce moment. Qu'est-ce qu'elle voulait au juste ? La même chose qu'il y a quelques années ? Elle cherchait quoi ? Parce que j’ai saccagé ton appart ou parce que je t’ai embrassé ? Elle essaye de se dégager de mon emprise, mais je l'en empêche, je ne bouge même pas. Non je ne la laisserais pas partir. Elle a voulu faire la maligne, alors elle va assumer jusqu'au bout. Pour les deux. C'était vrai qui plus est. J'aimais pas qu'on change d'humeur de tout au tout comme elle l'avait fait. Est ce que j’peux juste me permettre un conseil ? J'arquais un sourcil, perplexe. J’peux te donner la marque d’un super baume pour les lèvres hein. T’es lèvres seraient encore plus délicieuses ! Je soupirais. Non sérieusement ? J'avais trouvé encore mieux que moi dans la technique de détournement de situation. Je reculais finalement, en fermant la porte d'un coup de main bref et rapide. Qu'est-ce que tu me veux Alix ? Sérieusement. demandais-je agacé.
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Ok.. Finalement t’es peut être totalement folle, totalement étrange. De toute façons oui, t’es étrange. T’es une meuf mystique non ? Tu sais que tout n’arrive pas par hasard et là... Tu sais que je ne sais qui t’a poussé à l’embrasser, sans vraiment savoir pourquoi, t’as obéit à cette p’tit voix divine et tu serais même pas l’expliquer. Pour les deux. Tu jettes un coup d’œil derrière lui, à cette appart tout en bordel, tout peter.. tout n’importe quoi enfaîte. Il s’est dégagé pour refermer la porte assez violemment, t’as sursauté à cause de son bruit trop intense à côté de tes oreilles. Une grimace déforme même ton visage. Aaaaie. Tu restes dos au mur, sans vraiment bouger d’un pouce, d’un seul poil. T’as déjà entendu parler de l’expression : qui aime bien châtie bien ? T’as pas pensé une seule seconde à ca ? J’suis rancunière oui, mais pas à ce point, pas pour rien. Ouais, tu restes dans le flou.. T’es toi même dans le flou.
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La pression était bizarrement redescendu et je pense que mon état lunatique y était pour quelque chose. J'étais énervé, toujours mais étrangement j'avais plus envie de lui décoller la tête du corps. Puis elle m'avait perturbé, avec son baiser, que je ne comprenais pas. J'ai toujours été infecte avec elle, un vrai connard de première, je l'ai toujours envoyé chier et comme vengeance elle fait quoi ? Elle démonte mon appart et m'embrasse après ? J'ai connu plus fou comme vengeance. Je ne comprenais pas. T’as déjà entendu parler de l’expression : qui aime bien châtie bien ? T’as pas pensé une seule seconde à ca ? J’suis rancunière oui, mais pas à ce point, pas pour rien. Je l'écoutais et bizarrement non je ne captais pas ses paroles. Elle voulait dire quoi par là ? Je ricanais. Quoi ? T'es en train de dire que tu m'aimes bien ? demandais-je, en ramassant une chaise qui était en vrac par terre. T'as vraiment un sérieux problème si c'est le cas
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C’est vrai que ce que tu dis est assez flou.. Très même. Tu restes perdue dans ce que tu dis toi aussi. Finalement quand t’y réfléchis tu sais à peine pourquoi t’as saccagé son appartement. Par jalousie ? Peut être bien, on sait pas, tu sais pas. Lui non plus.. Un jour peut être que par un théorème x = y on arrivera à comprendre ce qui t’es bien passé par la tête à ce moment là. Quoi ? T'es en train de dire que tu m'aimes bien ? C’est ce que t’as dit oui. Tu t’es décollée d’ton mur pour avancer quelques pas, les bras croisés sous ta poitrine, tu fais mine de réfléchir et c’est plutôt ce que tu fais le mieux en ce moment. T'as vraiment un sérieux problème si c'est le cas. T’as soupiré, nerveusement sans vraiment savoir quoi répondre. Après tout, tu t’es foutue toute seule dans ton coup foireux étrange sans explications potable. Bon.. J’suis désolée, ok. Oublis tout ça là. Oublis.. Tu resserre un peu plus tes bras entre eux en fixant le sol et ses débris. J’te payerais c’qui y’a à payer et t’entendras plus parler de moi.
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Bon.. J’suis désolée, ok. Oublis tout ça là. Oublis.. Je soupirais, oublier quoi ? Que mon appartement était saccagé, que j'allais devoir ramasser tout ce bordel, que j'avais pas envie de le faire et que en plus, elle savait plus ce qu'elle disait. J’te payerais c’qui y’a à payer et t’entendras plus parler de moi. Je me retournais vers elle, en haussant les sourcils. Non non, ça allait pas se passer comme ça, du tout. Payer c'est pas un problème je me fiche de ça. Mais plus entendre parler de toi ? Tu crois que tu v'as t'en tirer comme ça. Tu dois mal te souvenir de moi, je crois. On ne me fait pas une crasse pareille pour disparaître après, elle allait entendre parler de moi encore. Pas d'idée de vengeance, mais ça allait venir. Puis elle avait du cran finalement, pour venir ici faire ça, peut importe la raison. Mais si tu veux alléger ma vengeance, tu peux m'aider à ramasser tout ce bordel. J'avais aucune envie de ranger ce carnage tout seul.
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