OFELIA&ALEXYS † Party night.

Ce soir, j'oublie mes problèmes, je me vide l'esprit et je profite à fond de ma soirée. Pourquoi ? Tout simplement parce que je me prends trop la tête pour tout et n'importe quoi en ce moment. Les amours, les amitiés, la famille, tout ça commence à vraiment me donner mal au crâne et si je continue sur la lancée, je sais que je vais finir par péter les plombs et recommencer la drogue. Sauf qu'il faut que je me contente de la vendre parce que sinon, je vais devenir de nouveau dépendante et ruinée. J'aurais des dettes, je vais devoir demander de l'aide et je déteste qu'on me vienne en aide. Bref, ce soir je me change les esprits et pour cela... une petite robe noire, une paire d'escarpins, le portable dans le soutif après avoir demandé à Ofelia de me rejoindre au People's Republik et le tout est joué. De l'alcool qui coule à folle, une amie dégantée, la soirée ne peut être que réussite. Je suis certaine qu'on va faire un malheur ce soir. Il faut que j'évacue tout ce stress. J'arrive sur place et me dirige directement vers le bar. Je m'installe au comptoir et demande une vodka au barman le temps que ma biatch d'amour arrive et que la fête commence enfin.

Les esprits chaud par des lourds secrets à conserver sous peine de ruiner toute une famille ; si je m'étais libérée en parlant du fameux secret à ma nouvellement jumelle et anciennement cousine, je n'en étais pas moins mal car on savait qu'on ne saurait éternellement cacher la vérité et surtout, qu'au fond, c'était surement mieux ainsi. Je ne savais pas vraiment comment me sentir mais déjà, j'étais moins désemparée alors quand Alexys, ma chérie, m'envoya un gentil message pour un départ imminent en soirée ; ça bougea dur dans le loft ! Je me mis à le traverser pour aller enfiler un de mes plus jolis short, un top fun et sexy très ouvert au centre du buste, dévoilant ma poitrine et des bottines finement choisies. Un maquillage discret termina ma préparation et je n'eus qu'à me munir d'une pochette pour y mettre mon téléphone et un porte monnaie. Je ne mis donc que peu de temps à me précipiter vers le bar indiqué. Je marchais d'un pas rapide sachant que ce n'était pas si loin que ça et en arrivant, je me présentais à l'entrée voyant Alexys arriver au loin, je me tournais vers elle, m'excusant auprès du vigil et je fonçais dans ses bras ; Femme ... ça fait plaisir de te voir ! Je souriais en prenant son visage entre mes mains. Tu vas voir...je vais te changer les idées moi ! Je riais alors.

J'avais besoin de bouger, de voir du monde, de changer d'air. J'avais surtout besoin de réellement sourire, rire et non faire semblant comme je le faisais à longueur de temps alors que rien allait. J'avais eu quelques bonnes nouvelles dernièrement par conséquent, j'avais décidé de célébrer celles-ci au lieu de me morfondre sur les mauvaises. Oui, Jeno était parti mais, il fallait que je me fasse une raison. Il était mieux où il était, Toronto, c'était sa ville et s'il s'y sentait mieux et bien, j'acceptais totalement. Il fallait juste que j'apprenne à vivre loin de lui et que j'arrête de l'appeler toutes les deux minutes. Même lorsque j'avais Olympe à l'autre bout du fil, j'arrivais à lui tenir la jambe pendant des heures et des heures. La pauvre, elle allait vivre par me détester. Enfin bref, j'avais donc proposé à Ofelia de me rejoindre au People's Republik. On allait pouvoir boire, danser, rencontrer tout un tas de gens et ça allait forcément nous faire du bien. Une fois prête, je m'y rendis et je la retrouvais directement là-bas du moins, elle me retrouva sans problème, fonçant dans mes bras. Salut ma belle ! Comment tu vas ? Je lui souris alors qu'elle prit mon visage entre ses mains. J'hochais la tête, on ne peut plus d'accord. Ca va être une superbe soirée ! Pas de choix de toute façon !

Nous sommes très heureuse de nous retrouver. Sourire aux lèvres, j'apprécie notre accolade entre copines avant de lui assurer que notre soirée sera parfaite. D'abord, elle me demande comment je vais et meme si on veut une superbe soirée entre amies, on ne se ment pas alors je la regarde en répondant ; Ouais j'ai eu de fortes émotions depuis que j'ai appris qu'Asia était plus que ma cousine mais ma jumelle... Enfin toi, ça n'a pas vraiment l'air au vue de ton message alertant ? que pasa ? Dis-je en souriant, gentiement. Je reprend alors avant de tirer sa main et la mener à l'entrée du bar ; Allez oublions... allons y ! Je rigole en faisant la cinglée, je cours en chantonnant déjà le son qui s'élève dès l'entrée du bar animé.

Ouais j'ai eu de fortes émotions depuis que j'ai appris qu'Asia était plus que ma cousine mais ma jumelle... Enfin toi, ça n'a pas vraiment l'air au vue de ton message alertant ? que pasa ? Je suis restée bouche bée. Je ne connais pas cette Asia mais, c'est super bizarre comme situation. Moi aussi je connais les problèmes de famille après tout, y a dux ans j'ai appris que Septembre était ma soeur enfin, ma demi-soeur et qu'elle avait elle-même une soeur. En gros, j'avais des demi-soeur parce que mon père était infidèle à ma mère bref, la famille c'est complexe ! C'est trop bizarre ! Comment tu le vis ? J'ai marqué une courte pause avant de répondre à sa question en haussant les épaules. Mon frère est parti à Toronto avec sa copine. Ils ne reviennent plus à Harvard, je suis dégoûtée ! Elle m'a pris la main pour rentrer à l'intérieur, j'ai souri et direction le bar directement. Un petit verre s'impose pour se mettre dans l'ambiance. Est-ce que tu veux boire ? ais-je redemandé assez fort pour qu'elle m'entende malgré la musique.

Je n'étais donc pas la seule qui trouvait ça bizarre et je la savas particulièrelent receptive à mes soucis de famille, surtout ceux là au vue de ce qu'elle avait appris des années avant ; je ne savais pas les détails, juste le contenu de rumeur mais elle pouvait que me comprendre et je ne pus que répondre : Mal de savoir que ça peut encore plus tout péter dans la famille mais en tant que telle, j'ai toujours su au fond de moi qu'elle était un bout de moi... et vous, mes potes, nos potes, vous nous l'avez d'ailleurs toujours dit ! Je souriais pour la première fois en parlant de ça, voyant la nouvelle d'une meilleure alors qu'elle m'apprenait que son frère était parti alors, je serrais fort sa main, consciente de l'importance de la chose et je la tirais dans le bar où on allait tout oublier : Je te promet que tu vas oublier ça ce soir ! Clin d'oeil, je fonce vers le bar en sa compagnie et elle crit presque pour dépasser la musique, me demandant si je veux boire alors je répond : je propose qu'on se fasse des shots, chérie ? autant y aller direct ... dis-je en riant.

Une cousine qui finalement était une soeur jumelle. C'est assez étrange comme situation et je ne sais pas comment je l'aurais pris à sa place. Sans doute très mal vu comment j'avais accueilli Septembre dans la famille. J'avais eu beaucoup de mal à accepter la nouvelle et j'avais mis du temps avant d'accepter d'apprendre à la connaître. Avant, je ne voulais pas entendre parler d'elle. Un jour je te promets, on aura des familles normales ! Je me suis mise à rire parce que c'est vrai que c'était bien compliquée toute ces histoires. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de lui parler du fait que mon frère était reparti à Toronto avec sa copine. Apparemment, il y avait trop de tensions ici et puis, il ne sentait pas vraiment à sa place. Il préférait retourner au pays. Ofelia me serra la main et m'entraîna vers le bar dans le but de me faire oublier cette sale nouvelles. J'ai souri en lui demandant ce qu'elle voulait boire. Des shots, j'étais totalement pour ! Très bonne idée... Un mètre chacune ! J'ai demandé des shots de tequila au barman et il s'est de suite exécuté. Ce soir, on oublie tous nos problèmes !

Dès ma proposition de faire une ligne de shot, la jeune fille se mit à sourire et je voulais limite continuer la blague ; l'ironie c'était notre truc alors quand elle proposa un mètre. Je souriais et je répondais : Défi relevé et je porterai un toast avant ! Nous commandions donc au barmaid qui fut étonnée de la part de deux jeunes filles sauf a vrai dire, quand un néon nous éclaira au passage car il nous a directement reconnu comme les deux folles fêtardes et d'ailleurs, j'ai adressé un sourire à ma Alexys avant de voir arriver avec ce sourire fou, les shot. Je la regarde prépare mon sel, mon citron puis lève tant bien que mal la main : A nos familles anormales ! Je ris d'une façon débile et m'enfile le shot en regardant ma camarade.

On est des fêtardes. Ouais, on a pas peur de rien. Sérieusement, l'alcool est notre meilleur ami, en particulier ce soir, alors qu'on se doit de nous vider la tête, de profiter de cette soirée toutes les deux, entre copines. J'en ai rien à faire de ce que peuvent penser les gens. Oui, on est des filles et alors ? Je suis une mather de toute façon, je tiens bien l'alcool -jusqu'à un certain temps ! J'attends que la barmaid replisse les verres, apporte le citron et le sel. J'en ajoute un peu dans la main d'Ofelia avant de lui lancer un quartier de citron. J'en fais de même. Elle trinque ensuite, comme prévu et je lève mon shot à ce joli toast avant de le boire cul sec. Je grimace légèrement parce que c'est le premier. Au top ! Je fais claquer mon verre contre le comptoir et en reprend un nouveau. A nos vies et notre jeunesse ! Ok, j'ai pas beaucoup bu et je commence déjà à raconter des conneries !

On se lâche et on n'a pas peur de se bruler les ailes sur ce coup parce qu'au final, on veut qu'un truc : zapper tout ça, et que ça se termine ces histoires. Un coup de balai dans nos esprits embrumés. Alors quand je lève le toast, je la vois sourire malgré qu'il passe d'abord avec difficulté pour le second, Alexys pète un boulon et trinque à je ne sais quoi, ça me tire un petit rire jovial. Je m'en enfile un deuxième et j’attends pas mon amie pour enchainer et je sens que ça monte déjà. Ça va être cosmique enfin comique aussi. Je la regarde : je vois déjà des cacas papillons tout autour de moi ... Je fais mine de me sentir déjà bien alcoolisé et je lui dis : on est reparti mon chaton ! Hop ! je m'en enfile un autre et je commence à vraiment me tenir au bar.