ASELIA ★ J't'aime mais c'est trop dur d'te faire du mal (A)

Je sens qu'elle perd pieds et que toutes ces informations l'ont troublées. Je ne peux que la comprendre mais je m'en veux : aurais-je du tout garder pour moi ? Je me prend le chou intérieurement tant je suis dans une phase d'incompréhension totale. Je ne sais quoi faire d'abord mais ensuite, je pense à l'aider, à essayer de rester proche, de ne pas la perdre à cause de ça et je vais la consoler. Je l'entoure de mes bras pour essayer que son trouble se stoppe et tout ça, me désolé. J'en veux à la fois à ma personne mais aussi, à notre famille. Elle se niche dans mon cou et je sens qu'elle est vraiment perturbée. Mes larmes coulent toujours et très vite, lorsqu'elle me regarde, j'aperçois les siennes. Nous laissons toutes les tensions sortirent de nous et ça me rend clairement malade. Je grimace et je ne sais plus quoi faire alors qu'elle me fait comprendre que je n'y suis pour rien, la voix brisée. Je tapote son dos comme un réconfort certains, une preuve que je suis bien là puis, elle me demande si elle est la seule à savoir. Je me contente d’acquiescer avant de soupirer. Je desserre mon étreinte et me recule pour m'assoir tant je suis éprouver par tout ça. Je n'aurai pas pu e dire a quelqu'un d'autres avant de te le dire de toutes les manières... J'ai alors un tendre sourire qui s'affiche pourtant bien forcé.

La peur, la tristesse de constater qu'on t'avait privé de la chose la plus importante dans une vie, à savoir ton double, t'avait complètement tétanisé. Tu étais venu à te demander ce que vous aviez bien fait pour mériter cela. Ce n'était pas vous qui deviez pâtir d'une putain de connerie émanant de vos parents. Vous n'étiez que des enfants, des innocentes dans cette histoire, vous n'aspiriez qu'à vivre normalement mais visiblement votre mère n'avait pas été du même avis. Ca te tuait de l'intérieur qu'elle vous ait laissé dans le mensonge encore plus qu'elle savait parfaitement à quel point Ofelia était proche. Elle aurait pu vous le dire, vous faire promettre de garder le secret, quoique pas sûre que tu puisses en avoir été capable. Et ben non il avait fallut qu'elle garde ça pour elle, et c'est surement pas demain qu'elle aurait eu l'intelligence de vous le dire. Tu étais en colère, enragée. Ton regard s'était planté dans celui qui devenait aujourd'hui ta jumelle, bien qu'elle l'a toujours été. Ca te tuait d'avoir eu des paroles quelques peu blessantes à son attention quelques minutes plus tôt alors qu'elle ne faisait que révéler la vérité. Tu reprends ta respiration lentement, relâches quelque peu ton emprise sur la jeune femme malgré ton envie de la garder auprès de toi aussi longtemps que tu pourras. Elle affirme que vous êtes les seules de la famille dans la confidence. Tu sers le poing, la mâchoire crispée." Tu sais ce dont j'ai envie là ? " Excepté un verre d'alcool, évidemment." Prendre le premier avion pour l'Italie et leur balancer à tous leurs quatre vérités en face. " Puis tu penses à Elio. Que va t-il penser, dire et surtout comment va t'il encaisser cela ? Tu es soudainement effrayée à l'idée de lui confier cela alors qu'un jour il le faudra. Tu n'es pas ta mère, tu n'aimes pas cacher des choses aux gens.