ASELIA ★ J't'aime mais c'est trop dur d'te faire du mal (A)

J'étais loin de me sentir bien sur ce coup là, franchement. Je ne savais pas quoi dire et l'idée de lui mentir me rendait dingue. Je me sentais broyée de l'intérieur et pour la première fois, j'en voulais à nos parents de ces mensonges, je leur en voulais vraiment beaucoup! Je ne voulais pas me trahir mais je ne pouvais que trembler, je ne savais me stopper. Je prenais mes cheveux à deux mains comme prête à faire une crise comme quand j'étais plus petite et qu'on était obligé d'appeler mon père ou Asia pour me calmer, c'était la dure époque mais là, j'étais trop mal. J'étais partagée entre le mensonge, l'envie de tout dire, la peur de blesser, de tout casser dans cette famille ... déjà un peu merdique quand meme. En effet, si on s'aimait très fort, nous avions de fortes ombres noirs comme le père d'Elio et Asia, ma soi disant mère qui en fait n'était rien pour moi mais au final, je les aimais et c'est pour ça que j'étais ainsi. Je me mordais la lèvre, rongeais mes ongles de stresse et surtout, je ne daignais pas me retourner pour la regarder alors qu'elle tentait de me rassurer. Asia faisait alors le tour pour venir me faire face et me rassurer mais croyait-elle vraiment que je me faisais du soucis pour cette femme ? Oui, j'avais du cœur mais je n'étais pas certaine que ça fasse beaucoup dans mon état. Je baissais le regard et fit en sorte qu'elle me lâche pour m'éloigner honteuse. Je refusais qu'elle m'approche tant j'avais mal et honte de moi. En fait ... mon erreur est surement d'en avoir rien a foutre qu'elle soit malade ! Dis-je les mains sur ma tete dans mes cheveux, crispées. Là, à ma voix, mon attitude, on aurait dit que je faisais une crise intérieure, une crise de folie, un pétage de câble, c'était fou ; comment ne pas se cramer ? Je reculais encore et encore, sentant que le mois de mon secret se transformait en une rivière de larme qui ne tarderait pas de couler ; mes yeux déjà brillants et je m'exclamais : Tu sais... il faut que je me casse de là... J'attrapais violemment mon sac au pieds du banc et je reculais manquant de tomber dessus. Perturbée ? pas du tout.

Oui la famille c'était compliqué. Tout le monde le disait, et tu ne pouvais clairement pas contredire la chose. Quand tu voyais l'extase que cela pouvait entraîner chez les gens quand tu disais être une Ferrari, t'avais juste envie de leur dire qu'il était vraiment loin du compte, rien n'était magique dans votre famille. Tu avais du vivre avec un père macho qui n'avait jamais voulu de toi et Ofe avait vécu la même chose avec sa mère. Encore une de vos ressemblances qui faisaient que vous étiez sur la même longueur d'ondes. Malgré tout le dégoût que tu pouvais ressentir pour ta tante, tu t'étais retenue d'être blessante dans tes paroles. Ce n'était pas le moment vu comment elle était bouleversée. Tu n'avais pas compris pourquoi elle n'avait pas osé t'en parler en face comme si elle était honteuse de t'en parler. Pourquoi le serait-elle ? Tu restais sous le choc quand elle te repoussait, mettant de la distance entre vous. Ton coeur se tordit comme jamais auparavant. Tu étais blessée de son comportement. Pourquoi se mettait-elle dans un tel état alors que vous saviez toutes les deux que ce n'était pas vraiment l'était de santé de sa mère qui la préoccupait. Elle le disait elle même. Tu restais ahurie alors qu'elle était en train de se transformer en furie autant dans ses paroles que dans ses gestes. Il y avait quelque chose qui t'échappait mais quoi ? Tu étais blessée par sa façon d'agir. Tu lui tenais tête sans dire un mot, complètement dépassée par la situation. Ton rythme cardiaque s'accéléra quand elle te lançait à la figure qu'elle ferait mieux de partir, tournant les talons pour récupérer ses affaires sur le banc. Trop, c'en était trop. Tu l'adorais mais pas au point d'accepter son comportement. L'attrapant par le bras, tu la forçais à se retourner." Est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais ? De ce que tu dis ? Putain, qu'est ce qu'il t'arrive Ofe ? Parles moi. Dis moi. T'as pas le droit de péter un plomb et de prendre tes jambes à ton cou. Tu ne peux pas faire ça. Pas à moi" Tu refusais qu'on te traite de cette manière, et jamais tu n'aurais cru cela possible venant de sa part. La tristesse, le dégoût de la voir ainsi faisait ressortir ton mauvais côté, cette partie violente de toi à laquelle elle n'avait jamais fait face.

Et je ne sais plus quoi faire, je sens que je bouillonne, que je pète mon cable tel l'ancienne époque, l'époque où j'étais incapable de me tenir à certains instants, où je partais dans une frénésie folle parce que je cherchais trop à réfléchir, à comprendre, que j'avais un manque et là, je n'en ai aucun mais je suis sous le choc. Perdue, je cherche mon sac que je prend avec difficulté manquant de me blesser en reculant sur le banc et je perd plus le contrôle. Je veux fuir parce que j'ai peur que l'information fuite, que je ne sache plus lui mentir mais quand je fais volte-face, une pression vient s'ajouter sur mon bras pour me dire de ne pas partir. Elle s'énerve et je sens que je vais pas pouvoir y échapper. Je veux me débattre et c'est comme si les deux parts d'un être se battait. On a beau résister l'une et l'autre, on ne se libère aucunement. Sa voix me brise intérieurement, me tord et me tue à petit feu. Asia semble m'en vouloir et je la comprend tellement mais ça me déchire, ça me fait mal, tellement mal. Je ne sais plus quoi faire et je me sens mal. Je vois enfin ce qu'une relation si forte peu faire, je me laisse tomber sur ce putain de banc alors que sa main ne part pas et qu'elle me fait mal mais ce n'est pas aussi douloureux que la peur et l'inquiétude de la perdre. J'entend plus ce qu'elle dit, je perd mes sens, j'ai peur, je suis perdue. Je lève les yeux et plante mon regard dans le sien : Notre famille est un mensonge ... c'est pour ça qu'elle me haie, c'est pour ça que j'ai pas de mère, ... Dis-je en fondant en larme. Je veux pas détruire aussi ta famille, je veux pas ! Je me replie sur moi-même et arrive à m'échapper de sa main, forte, violente.

Peu de personnes avait le don de te retourner comme ça. Tu n'aurais jamais cru qu'une personne aussi proche de toi et encore moi Ofelia, celle qui était ton double puisse te blesser aussi facilement. Ce n'était pas tant ses paroles qui te poignardaient au plus profond de toi mais son attitude. Elle évitait le conflit et tu avais cette sensation d'abandon, et Dieu sait à quel point c'est le genre de chose à ne pas faire avec toi, que ça te met hors de toi. Hors de question que tu la laisses filer sans une explication. Si elle était une personne qui n'était pas essentielle dans ta vie, ça ne t'aurait pas tant importé mais ce n'était hélas pas le cas. Peut être que tu prenais la chose beaucoup trop à coeur mais ce n'était pas possible autrement. Tu avais peur pour elle, tu ne saisissais pas ce qui se passait dans sa tête et ça te tuait d'être dans l'ignorance la plus totale quand ça la concernait. Ce qui touchait Ofelia te touchait. Tu ne te rends pas vraiment compte de la prise violent que tu as sur elle, beaucoup trop concentré sur tes émotions. Toi qui d'ordinaire a un coeur de pierre, c'est aujourd'hui tout le contraire. Le risque de s'attacher à quelqu'un c'est bel et bien d'être dépassé par ses sentiments. Elle perd pied, tombant lourdement sur le banc. Un blanc, long blanc s'installe et pourtant la peur et la tristesse résonne autour de toi. Tu hausses les sourcils lorsqu'elle te parle de votre famille et qu'elle fond en larmes. Oui la famille Ferrari est basé sur la complexité des relations entre ses membres mais qu'est ce que le mensonge vient faire là ? Qu'est ce qui pourrait vous détruire. Elle se libère de ta main, et réalisant ton acte, c'est toi qui t'éloigne. Elle t'a blessé mais toi aussi tu l'as fait par ce geste." De quoi tu parles ? En quoi tu pourrais nous faire du mal ? " C'était impossible. Elle ne pouvait pas être responsable d'une telle chose, tu refusais d'y croire, tu refusais de penser qu'elle puisse te blesser plus qu'elle n'était en train de le faire en te cachant des choses, en te laissant dans le flou le plus totale avec ses paroles énigmatiques.

C'est qu'on doit avoir l'air de deux grosses connes là, on pète complètement les plombs et je ne crois que rien ne va plus. Si je pète mon câble, elle devient extrêmement violente en un seul geste qui montre tout et me surprend mais je n'y prête d'abord que peu d'attention, c'est à force de me débattre que je comprend que ouais, purée, elle m'a fait mal ! Intérieurement, je suis comme brulée, incapable de savoir comment me calmer car je m'en veux de tout ; je me souviens de mes mains sur cette boite portant le nom de ma tante et précieusement cachée, l'ouverture, les lettres, les mots, les paroles "nos filles", "cette erreur", "les jumelles" tout ... je n'aurai jamais du voir ça, lire, fouiner et maintenant, je mens. Je tremble, je frisonne de ce mensonge si fort que je ne révèle pas totalement tant j'ai honte, j'ai peur et je veux si bien faire. La belle ne peut comprendre et veut des explications ; elle ne lâchera pas...si nous sommes différentes sur des choses, nous sommes aussi tetue l'une que l'autre. Je pose ma tete dans mes mains et me recroqueville. Un silence s'installe mais je sens au bruissement que la jeune femme bouillonne. Je ne sais quoi faire. Je sens tout flou et je lève les yeux pour la regarder, les yeux toujours en larmes, ayant du mal à discerner le paysage, son visage tant ils sont embrumés. Je me racle la gorge et prend une profonde inspiration pour ne pas subir l'effet des pleures : tu es ma jumelle ... ce n'est pas un jeu ou une coïncidence qu'on soit né le meme jour... Je me sens déjà soulagée et comme reprenant vie, je me lève. Mes membres se débloquent et je vais à son devant, j'attrape ses deux mains, crispées de folie, de colère surement. Tu es la partie manquante... ce morceau qui m'a complété et m'a permi de vivre tout comme ... je l'ai toujours vu comme une mère et elle l'est .. ta mère est en fait la notre ... c'est pour ça qu'elle comblait le vide qu'on ne comprenait guère ! Je suis émue et je reste grave.

Elle en avait trop dit pour que tu renonces à lui faire cracher le morceau. Tenace que tu étais, il était hors de question que tu la laisses partir sans avoir mit des mots concrets sur ce qui l'avait totalement fait partir en vrille. Toi aussi tu devenais folle à ne plus rien comprendre à son comportement, cela se ressentait autant dans ta voix que dans tes gestes. Toi sur l'offensive et elle sur la défensive, du jamais vu entre vous qui étiez autant liés par le sang que par l'amitié. C'est ton amour sans failles qui te poussait à être si dure envers elle. Tu ne voulais que son bien mais cela passait par la douloureuse épreuve de la secouer pour l'obliger à te parler. Tu refusais qu'elle te cache des choses encore plus quand elle sous-entendait l'implication de votre famille. La voir en pleurs face à toi était la plus douloureuses des épreuves qui t'ait été donné de vivre à ce jour, et pourtant tu en avais vécu des instants douloureux mais là ça dépassait tout. Recroquevillée sur elle-même, elle ose parler de nouveau. Des mots qui te frappent de plein fouet. Jumelle, c'était insensé. Oui vous étiez nés le même jour, vous vous en amusiez d'ailleurs, après tout c'est une coïncidence qui arrive de temps en temps dans les familles. Mais de là, à te faire croire que vous êtes jumelles, c'est vraiment de la paranoïa. Tu ne réagis pas et elle continue son histoire, soulignant les indices de votre possible gémellité. Alors oui vous étiez en totale symbiose, ce qui pouvait paraître étrange pour des cousines, mais ne dit-on pas que les liens du coeur sont plus importants que les liens du sang. Tu grimaces en l'entendant parler de "votre" mère, c'est vrai qu'elle était plus proche de sa tante que de sa mère. Mais si vraiment c'était vrai, pourquoi vous séparez ? L'éloigner de ton père macho que tu as du supporté ? Et pourquoi la confiait à ton oncle ? Ca n'avait aucun sens. Ton pouls s'accélérait." C'est n'importe quoi. Ces suppositions ne prouvent rien. Tu te bases sur de simples suppositions. " Tu savais ta famille complexe sur de nombreux points mais cela relevait de la cruauté la plus totale. Tu refusais de croire que ta mère soit capable de ça.

Je ne sais pas trop quoi faire et si je dis la vérité, je sens que ça va tout changer. Je grimace et je flippe complètement. Je fais presque une crise de nerf face à la révélation que je dois balancer et je me recroqueville avant de mettre une décennie pour oser l'ouvrir enfin. Je n'arrive pas à imaginer sa réaction si bien qu'en le disant, je me persuade mentalement que tout va bien se passer. Elle semble tout aussi destabilisée que moi et savoir qu'eelle est dans un tel état par ma faute, me rend complètement dingue. Je me frotte les yeux pour me forcer à sécher mes larmes et à voir plus clair mais je suis choquée de sa réaction ; elle me met en doute. Je suis atrocement déçu et face à ceet affront, je me lève à nouveau. Je reprend soudain tout mes esprits, comme si cette information m'avait donné un coup de fouet mais en fait, c'est de l'énervement. Je deviens déjà rouge et je balance directement dans sa figure : tu me met en doute maintenant ? On aura tout vu ... tu me déçois ... là, c'est définitif ... Je prend violemment mon sac et me place derrière le banc. Je la regarde, fâché et mal dans mes baskets sur ce coup-là. Je reprend sur un ton plus haut, partant directement en vrille : Sono una bugiarda questo non è non? Allora perché è ciò che tua madre e mio padre corrispondevano e parlavano essi di tutto ciò... per ridere... vai a dire anche che sono dei bugiardi... * Dis-je en sortant de mon sac deux lettres prises dans la fameuse boite des secrets de nos parents et là, je la jette vulgairement à ses pieds.

Ton comportement, ta volonté de ne pas croire à cela n'était en aucun cas parce que tu pensais qu'elle avait monté ça de toute pièce. Tu refusais tout simplement de devoir faire face à un autre drame dans ta vie donc tu préférais te voiler la face et forcément c'était Ofe qui en faisait les frais. Ce n'était nullement voulu, si une autre personne de ta famille t'aurait lâché ce genre de bombe tu aurais agi de la même manière. Des tas de questions te venaient en tête. Le comportement de la mère d'Ofe pouvait s'expliquer pour cela mais quelles raisons avait-elle de garder un tel secret, et du coup de faire subir un calvaire à sa prétendue fille. Et ta mère. Tu ne la croyais pas capable de cela, elle qui avait toujours chéri ses enfants plus que tout au monde, même si te laissait à ton père n'était pas vraiment une preuve d'amour de sa part. Tu avais du mal à rassembler les pièces de ce puzzle que venait de te donner Ofe et pourtant elle était bel et bien campé sur ses positions et affreusement horrifié que tu ne lui donnes pas raison de suite." Je t'interdit de dire ça, de remettre ma confiance en doute. " Comment pourrais-tu réagir positivement à ses déclarations ? C'était au dessus de tes forces. Tu la regardais enragée et sur le point de partir alors que tu ne bougeais pas d'un cil et ses paroles te glacèrent le sang. Te jetant des feuilles à la figure, tu les rattrapais avant qu'elles ne s'envolent et finissant dans l'eau. Tu mis un certain temps à prendre sur toi pour jeter un oeil dessus, tremblante. Tes yeux s'attardaient sur des mots tels que "nos filles", "erreur", "secret". Ta respiration devenait lente, ton cerveau totalement retourné n'arrivait plus à lire les phrases, à digérer ce poids. Tes jambes devenaient cotons au point que tu tombais à terre. La douleur était si immense que tu n'arrivais même pas à pleurer, tu n'en avais pas la force. Pire que la mort de Connor, pire que de résister à la tentation d'un verre d'alcool: la sensation d'être trahie, meurtrie de l'intérieur, une fille qui ne sait plus ce qu'elle est.

Je ne sais pas quoi penser de sa réaction et je me sens véxé, offusqué de ses paroles. Je n'arrive pas à imaginer qu'elle puisse ne pas me croire et imaginer que je fabule. Je n'ai jamais mâcher mes mots ou menti alors forcement, ça me touche d'entendre ça. Je n'ose à nouveau plus la regarder tant ça me fait mal d'imaginer qu'elle me prend pour une mythomane, ma propre cousine, ma meilleure amie enfin ma jumelle parce que moi j'en doute pas, aucunement. Elle réagissait à mon énervement, montrant qu'elle n'était pas contente, m'interdisant des choses parlant de sa confiance et je levais le sourcil, pleine de questions. Mais le pire restait à venir, je lui jetais les feuilles pour qu'elle lise enfin ces lettres qui étaient un fardeau pour moi depuis le spring break, moment où j'avais fui en Italie, chez moi. Je laisse alors la demoiselle réagir mais elle se décompose. Je n'arrive pas à la laisser et à partir alors je reste mais loin d'elle. Je sens qu'elle perd pieds et ça se confirme quand elle tombe a sol, sur les genoux, désespérée. Je comprend tellement ; j'ai au une réaction similaire alors à nouveau, je laisse tomber mon sac dans un fracas et je me laisse presque glisser sur les genoux pour venir la prendre très fort dans mes bras. Je la serre encore et encore, mes larmes coulent le long de mes joues pales. Je prend un peu de recul avant de lui dire : Je ne te demande pas de l'accepter mais je pouvais pas garder ça toute seule, c'est trop lourd... je suis désolé ! Je m'en voulais à présent d'avoir lâcher la bombe ; aurais-je du ne rien dire ? je ne savais pas mais maintenant, c'était fait.

Tu ne voyais plus rien autour de toi. Tu étais dans le noir complet, le néant, comme si ta vie venait de t'échapper et c'était exactement le cas. Des pans entiers de ton existence venaient de s’effondrer. Déjà que tu avais énormément de mal à trouver ta place dans cette famille surfaite en apparence mais qui était loin d'être propre de l'intérieur, alors aujourd'hui c'était encore pire. Ton coeur battait la chamade, tu avais des sueurs froides, tu tremblais au point que tes jambes n'avaient même plus eu la force de te tenir debout. Tu ne voulais pas lire plus que ce que tu avais déjà lu, trop de douleurs, impossible d'encaisser tant de secrets qui auraient du rester enterrés mais qu'Ofelia avait ramené à la surface. Ta jumelle. Ca sonnait tellement faux mais si vrai à la fois. Quel était le but de vous avoir tenus éloigné de la vérité ? Ne pas salir le nom des Ferrari à cause de la tromperie de votre mère. Tu n'avais qu'une seule envie l'étriper pour son égoïsme. Tu n'avais peut être pas eu à souffrir du manque de cette deuxième partie de toi qu'était Ofelia car votre proximité ne datait pas d'hier. Tout le monde pouvait en témoigner. La question qui te brûlait les lèvres était de savoir si vous auriez été mis au courant dans le cas où elle ne serait pas tombé sur ces papiers que tu tenais fermement dans ta main au point de les froisser. Sans que tu ne calcules, Ofe vient t'envelopper dans ces bras, tu niches ta tête dans sa nuque, te cramponnes à son t-shirt. Elle est là avec toi et ça c'est le plus important. On ne t'enlèvera pas et encore moins maintenant que tu sais. Tu laisses enfin tes larmes coulaient, tout comme elle. Ton regard vide se plante dans le sien alors qu'elle s'excuse. Comme si tu aurais accepter qu'elle te cache votre vrai lien." Ce n'est pas toi qui doit être désolée. Tu n'as rien fait. On a rien fait, nous ne sommes que des victimes de cette putain de famille. " Après la tristesse venait la rage." Personne d'autre ne sait, je suppose ? " demandais-tu avec des trémolos dans la voix.