RUBEN ✮ Parfois on regarde le ciel, on fixe une étoile et on pense à une personne. C'est ça, le manque.

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

Trooooop tard ma pauvre ! Ruben venait de voir ta jolie petite culotte en fraise, même si t'avais pas que ça, il connaissait déjà ta petite collection de culottes Minions et bien d'autres. « J'crois que j'adore ce nouveau surnom trop mignon !. » Ton rire ne cessait d'envahir la pièce et si tes pères étaient là, ils en seraient tout heureux, car cela faisait longtemps que t'avais pas rigolé de cette façon. Il n'y avait que lui pour te mettre dans cet état. Jamais aucun homme ne réussira à prendre sa place. C'était ton premier amour et aussi l'homme que tu aimais encore et que tu aimeras toujours quoi qu'il advienne de ton futur. Contre tout attente, tu prenais l'initiative de te rapprocher de lui, car tu voulais lui montrer que tu pouvais toi aussi mener la danse parce que t'avais merdé à une certaine époque et t'étais pas prête à refaire la même erreur. Une chose est certaine, t'étais pas encore prête à tourner la page. « Je n'sais pas ce que le futur réserve, mais s'il y a bien une chose que j'sais, c'est que j'ai besoin de toi dans ma vie, j'ai b'soin de te sentir tout près. J'veux plus te savoir aussi loin d'moi. Alors tu promets Werner ? Tu promets que nous en ferons d'autres des moments ?. » Demandais-tu d'une douce voix alors qu'il déposa un baiser sur ton front. T'allais maintenant tout faire pour le reconquérir, lui faire comprendre qu'il pouvait avoir toutes les femmes qu'il voulait, mais il aura toujours besoin de LA femme. De cette fille différente des autres de cet amour différent des autres. Un jour il se rendra compte et t'espérais que ce ne soit pas trop tard. Ouai tu pouvais mourir demain, ou bien lui avec sa maladie. En fait, tu préférais que ce soit toi plutôt que lui. T'allais pas le supporter, jamais. D'ailleurs, le bal approchait à grand pas et tu ne savais pas s'il avait déjà prévu d'y aller avec une fille, même si tu ne cachais pas vouloir être cette fille la. Anyway, tu posais doucement l'une de tes mains sur sa joue droite que tu tournais de sorte que sa tête soit en face de la tienne. « Excuse-moi d'avance. » Parce que c'était plus fort que toi. Tu cueillais enfin le fruit sucré, hésitante au départ par peur de te faire repousser, tu finis par le capturer totalement. Et à cet instant, c'était comme si l'univers n'existait plus, comme à chaque fois que ses lèvres tombaient sur les tiennes. Tu reconnais la saveur de sa bouche et embrassais ses soupirs, mélangeais vos baves. Tu fondais littéralement sur ses lèvres et dieu que c'était bon. Suivant le mouvement, tu te redressais doucement afin de grimper au-dessus de lui sans pour autant quitter sa bouche. De cette pièce, on entendait plus que le bruit de vos baisers et de vos respirations, mais ils n'égalaient pas les battements de ton cœur. D'ailleurs, tu passais quelques mèches de cheveux rebelles derrière ton oreille pour pouvoir mieux profiter de ce beau moment.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

J'crois que j'adore ce nouveau surnom trop mignon !. Qu’à cela ne tienne. Heureusement qu’elle n’avait pas eu des petits pois ou même des épinards sur cette culotte. Miss Spinach.. c’est quand même bien moins mignon sur le coup. Miss Strawberry ? Strawberry. Mademoiselle Strawberry. répètes-tu en prenant plusieurs tons différents alors que ses éclats de rire ne cessaient de résonner dans ta tête. Ca faisait du bien de l’entendre rire d’aussi bon cœur. Depuis combien de temps ça ne lui était pas arrivé ? T’en savais fichtrement rien. Je n'sais pas ce que le futur réserve, mais s'il y a bien une chose que j'sais, c'est que j'ai besoin de toi dans ma vie, j'ai b'soin de te sentir tout près. J'veux plus te savoir aussi loin d'moi. Alors tu promets Werner ? Tu promets que nous en ferons d'autres des moments ?. Pourquoi ça te fait te sentir tout drôle d’entendre ces mots là ? Sunshine si fragile, si douce, si pétillante.. Quatre ans après votre rupture s’ouvre enfin à toi. Bon sang, pourquoi tant de temps ? Pourquoi avoir l’impression d’avoir perdu quatre années de ta vie sans elle ? Alors que tes doigts glissent dans ses cheveux blonds se perdant de temps en temps sur sa joue, puis son front, tu murmures. Je promets, Smith. Il n’y avait rien à rajouter. Cette promesse en disait long à elle toute seule. Tu avais tellement aimé Sunshine que maintenant que tu la retrouve après tout ce temps perdu, tu n’es pas prêt de la laisser. Vous ne serez peut-être de nouveau un couple, tu auras peut-être du mal à supporter son prochain mec.. mais tu sais que tu veux son bonheur et tu ferais n’importe quoi pour ça. Parce que c’est Sunshine. Excuse-moi d'avance. Hein ? Quoi ? De quoi ? Et alors que ses longs doigts s’étaient glissés sur ta joue, ses lèvres viennent délicieusement attraper les tiennes pour un doux et long baiser. Bon sang, c’est comme tu l’avais imaginé : elle sent la noix de coco, elle a le goût de la noix de coco. Tu lui ferais des cookies à la noix de coco toute la vie, rien que pour ça. Rien que pour goûter la noix de coco sur ses lèvres. Sans que vos lèvres ne se séparent, elle s’acalifourchonne sur toi. Tes mains glissent sur le tissus de sa robe pour se nicher dans le creux de ses hanches. Tu mets finalement fin au baiser en lui relevant doucement la tête du bout du nez. Ne t’excuse pas. J’veux dire.. y’a pas mort d’homme. dis-tu avec un sourire à lui faire chavirer le cœur en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Deux fois que vous vous voyez, deux fois qu’elle t’embrasse sans crier gare. Mais Sunny.. tu peux pas m’embrasser à chaque fois qu’on s’voit. soupires-tu en collant ton front contre le sien.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

T'aimais définitivement ce surnom, t'aimais encore plus la façon dont il le disait. « C'bon ! J'adopte ce surnom. » Sayez, t'allais te rebaptiser mademoiselle Strawbarry. Dieu que c'est trop mignon, mais il en avait le copyright évidemment. Et maintenant que la promesse fut faite, tu scellais vos deux petits auriculaires. Une promesse est une promesse et tu savais que maintenant, il t'accordera un peu plus de son temps. Par contre, comme la dernière fois, t'avais pas pu résister à l'appelle de ses lèvres et puis l'atmosphère était devenue assez bizarre, plus chaude et t'avais senti que c'était le bon moment pour capturer ses lèvres. God, tu tressaillais à sentir ses doigts se glisser sur tes hanches. Il pouvait sentir à quel point il te faisait soupirer par de simples petites caresses, sentir à quel point il te faisait encore le même effet, même après quatre ans. Il pouvait sentir parfaitement et avec un exquis plaisir, ta poitrine qui venait caresser son torse et le creux de ton ventre qui effleurait le sien. Il mit fin au baiser tout en collant son front contre le tien afin de te faire une petite remarque. Et il avait raison, t'avais pas le droit de l'embrasser comme ça à chaque fois que tu le croisais. Mais, mais... « J'sais...mais... » murmurais-tu contre ses lèvres en y déposant un smack, puis un deuxième un peu plus long, plus doux frottant ton nez au sien. « ...c'est plus fort que moi. » Confies-tu à nouveau faisant glisser tes lèvres vers sa nuque près de son cou tandis que tu cherchais un meilleur appui. Embrasser son cou t'avait terriblement manqué. Toi c'était ton point faible, tu te sentais fondre à une vitesse lumière lorsqu'on t'embrassait le cou, bien que ça te chatouillait un peu. Baisers et sensualité sur son cou, tu mêlais ta langue à tout ça. Tes doigts effleuraient, étreignaient doucement sa peau sous son chemisier en redécouvrant ces courbes qui t'avaient tant manqué. Et puis, lorsque tu repris enfin tes esprits, tu te laissais glisser sur le côté en quittant son corps et son visage à... contrecœur. « T'as raison... J'devrais me contrôler. » T'avais plus que jamais, le cœur qui battait à mille à l'heure et le gout de ses délicieuses lèvres, échoués sur les tiennes. « J'suppose que t'as déjà une cavalière pour le bal, ça approche à grands pas. » Concluais-tu en essayant de changer de situation parce que tu ne voulais pas l'obliger à faire quelque chose qu'il n'avait pas envie de faire, t'embrasser. Surement qu'il ne voulait pas te faire mal en te repoussant d'où le fait qu'il te laissait faire. T'attrapais un coussin que tu flanquais contre ta poitrine, le serrant bien contre toi. « En espérant que tout se passe bien et qu'on n'ait pas un remake de Carrie au bal du diable. » Humour pourri bonjour !. Mais tu riais quand même, lui tirant la langue ensuite.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

Non, elle ne pouvait définitivement pas te sauter dessus et t’embrasser à chaque fois. Parce que ça rendait les choses plus compliqués qu’elles ne semblaient déjà l’être. Parce que là ça te rappelait trop le passé alors que tu t’étais promis de vivre pour demain. Et plus pour hier. C’est facile me direz vous ? Embrasse là et pense à demain. Si seulement c’est comme ça que les choses peuvent se passer. J'sais...mais... Ses lèvres se posent sur les tiennes une fois, puis deux. Tes mains n’ont pas quitté tes hanches que tu caresses du gras de tes pouces. ...c'est plus fort que moi. Bouuuh, la faible ! Non franchement, tu peux la comprendre. Par moment tu demandes comment tu fais pour te résister, toi aussi. Oui, il t’arrive d’avoir des pensées qui te font enfler les chevilles. Avouez que c’est drôle quand même. Sunshine.. soupires-tu alors que ses lèvres glissent dans ton cou et ses mains sous ton chemisier. Tu n’as même pas la force de la repousser. Non, pas la force. L’envie. Tu n’as pas envie de la repousser parce que t’apprécie ce contact. Enormément. Mais.. c’est pas bien. C’est lui donner de faux espoirs. Pour rien ? Surement. T'as raison... J'devrais me contrôler. Elle avait glissé à côté de toi te laissant une vague sensation de froid sur le torse puis sur les lèvres. Désagréable. Je l’pense aussi.. murmures-tu sans le penser une seule seconde. J'suppose que t'as déjà une cavalière pour le bal, ça approche à grands pas. Hm ? Tu te passes la langue sur les lèvres, savourant ce reste de goût de noix de coco mélangé au goût de Sunshine. Oh, le bal. Oui, non. Tu te passes la main sur le visage en pensant à cet horrible évènement qu’arrivait à grand pas. En fait, non. Mais quand j’revois les vidéos de l’année dernière qui tournent sur la toile, j’me dit que j’devrais peut-être m’abstenir d’y aller cette année ? Ils t’avaient pas loupé les Dunster l’an dernier. Pourtant, tu n’étais pas resté longtemps sur la piste.. mais suffisamment longtemps pour que des vidéos de ça, ça, ça ou encore ça circulent sur youtube. Merci les copains, franchement. (Merci d’imaginer les gifs de Beau en costumes dans la salle du bal, okay ? ) En espérant que tout se passe bien et qu'on n'ait pas une remake de Carrie au bal du diable. Elle rit. Mais toi t’as pas compris, parce que tu ne sais pas c’que sais Carrie au bal du diable. Mais tu souris quand même, pour lui faire plaisir. Parce que t’es gentil. J’ai pas compris. finis-tu par dire en haussant les épaules et d’éclater de rire.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

Franchement Blondie, à quoi tu t'attendais lorsque tu l'avais embrassé ? Tu pensais peut-être réveiller chez lui quelques souvenirs du passé, quelques sensations perdues. Des choses peut-être qu'il avait enfouis au plus profond de son cœur dans le seul but de ne plus les laisser sortir. Et t'avais peut-être échoué, car certes il ne te repoussait pas, mais c'était parce qu'il ne voulait pas te mettre un vent, enfin c'est surtout ce que tu pensais. De plus, il venait même d'appuyer tes dires. Oui, tu devrais définitivement te contrôler, même si c'était difficile, vraiment difficile. T'as encore plus envie de l'embrasser qu'il y a quelques minutes, mais tu te retenais en secouant ta tête pour chasser tes envies. « Désolé... » Tu t'excusais encore parce que tu voyais bien que ce baiser l'avait gêné et ce n'était pas tes intentions. Quelle conne t'étais par moment toi !. Heureusement que tu pensais au bal, ça t'avait aidé à pouvoir rapidement passer à autre chose. Quoi que, t'aurais dû t'abstenir parce que s'il te disait qu'il avait déjà une cavalière, t'allais avoir un gros pincement au cœur. Surtout si la femme en question était celle avec qui il avait couché dernièrement et qu'il ne s'était pas prié de te le faire comprendre par maladresse lors de vos sms échangés. « J'suis plutôt surprise là... J'pensais que t'aurais déjà reçu plus d'une dizaine d'invitations. Il est vrai que tu danses comme un ptit canard, même Nut est plus doué... mais...j'trouve ça mignon moi. Tu devrais y aller. » Genre la meuf qui l'encourageait à y aller alors qu'elle-même hésitait. Il est vrai que s'il te proposait à y aller tu irais, mais pour l'instant, tu ne savais pas. Tu préférais rester chez toi avec tes pères et jouer à la play parce que t'étais une fille anormale quoi, c'est pour cela que lorsqu'on te draguait, on te demandait si tu venais de très loin, parce qu'on ne te voyait pas souvent ici et pourtant t'étais là depuis très longtemps. La meuf qu'on cataloguait pas d'ici et pourtant tu vivais bien là. Et évidemment, Ruben n'avait pas compris ton humour à deux balles. « T'as jamais regardé Carrie au bal du diable ? C'est un film d'horreur. Ça parle d'une killeuse et d'un bal qui tourne en horreur en gros !. Laisse tomber Werner. » Dis-tu en éclatant de rire et en tapotant son épaule style "ça va aller". Bon fallait que tu bouges de ce lit parce que voilà, plus t'étais aussi proche de lui dans cette position, plus ça allait être difficile de te contrôler. « Hop ! On bouge d'ici ! Enfin, dans le jacuzzi. Autant en profiter un peu non !. » Assise, tu fis glisser tes longues chaussettes une à une le long de tes jambes, puis tu te retournais dos au dunster. « Tu peux s'il te plait ?. » Demandais-tu en passant tes cheveux d'un côté pour qu'il puisse faire glisser la fermeture éclaire de ta robe. « Oh et t'as pas le droit de refuser ou sinon j'inviterai Alex... » Oh putain tu ne venais pas de dire ça siiiiii ?. Goshhhhhhh mamamia c'était sorti tout seul. Tu priais de tout ton cœur pour qu'il ne pose pas de question sur ce prénom. Ouai Alexander était le gars avec qui t'avais couché au spring break parce que t'avais voulu arrêter de penser à ton ex au moins quelques heures, une nuit et bien plus si t'avais le courage. Mais de toute évidence, tu te rendais compte que t'auras beau tout faire, tu ne réussiras pas à le chasser de ta tête.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

J'suis plutôt surprise là... J'pensais que t'aurais déjà reçu plus d'une dizaine d'invitations. Il est vrai que tu danses comme un ptit canard, même Nut est plus doué... mais...j'trouve ça mignon moi. Tu devrais y aller. Une dizaine ? Oh bein dit. Bientôt Sunshine te construirait un temple à force de te croire irrésistible. T’étais loin d’avoir eu des dizaines d’invitations. A vrai dire, aucune. Franchement, qui voudrait danser avec un p’tit canard ? Même toi tu n’avais pas encore réfléchi à une personne à inviter puisque tu n’étais pas certain d’y aller. Swan ? Non, elle ne t’avais pas reparlé depuis le Spring Break. Wynter ? Peut-être. T’en savais trop rien. C’est sympa d’me rappeler que j’ai le groove d’un petit canard Sunny. Y aller parce que c’est mignon d’me voir danser ? Sunshine, seriez-vous entrain de vous moquer de moi ? rigoles-tu en lui pinçant son joli petit bidon. Bon, puis l’histoire de Carrie au bal machin chose, c’était quoi cette histoire ? T’avais pas voulu la véxé en faisait mine de comprendre mais imaginez un peu le malaise si elle avait continué sur sa lancé. T'as jamais regardé Carrie au bal du diable ? C'est un film d'horreur. Ça parle d'une killeuse et d'un bal qui tourne en horreur en gros !. Laisse tomber Werner. Pas très étonnant que tu ne connaisses pas donc. Les films d’horreur, tout ce que tu n’aimais pas. Brrr. Stop. N’en dis pas plus, ça va, j’ai compris. pouffes-tu en posant tes mains sur tes oreilles. Hop ! On bouge d'ici ! Enfin, dans le jacuzzi. Autant en profiter un peu non !. Bonne idée. Ca te changera les idées d’un massacre au bal. Eurg, ça y’est, t’as des images. Ecœurant. Sanglant. Beurk. Elle retire ses longues chaussettes. Tu fais pareil. Tu peux s'il te plait ?. Hm ? Tu tournes la tête et Sunshine est là, debout, les cheveux tous du même côté de sa tête. Il faut que tu lui dézippes sa robe ? Ok. Tu attrapes la petite fermeture éclair et la fait descendre tout doucement – pour pas coincer le tissu, allez pas vous imaginez des choses – jusqu’à la naissance de ses fesses. Fiou. Eh, minute. Pourquoi y’a pas d’agraffes au milieu de son dos ? Vous avez, les trucs horribles à enlever qui tiennent le soutien gorge des nanas ? Fiou, fiou, fiou. Triple fiou. Tu veux remonter la fermeture tout d’un coup. Il est hors de question qu’elle retire cette robe là. Non non non. Oh et t'as pas le droit de refuser ou sinon j'inviterai Alex... Tes doigts restent buggué sur la zipette, en bas de son dos. Quoi ? C’est qui lui ? T’as pensé trop fort, à voix haute. Rattrape le coup pour pas passer pour l’gars jaloux Werner. C’est ton cousin ? dis-tu en passant ta tête devant la sienne, un grand sourire sur les lèvres. Tu lâches enfin la petite fermeture éclair puis te décolle d’elle pour retirer ton tee-shirt. Tu peux s’il te plait ? dis-tu en pointant tes index vers la fermeture éclair de ton pantalon. J’me fous d’ta gueule. dis-tu devant sa petite mine déconfite en retirant ton pantalon. Puis tu te rapproches de ton ex. Enfile un truc avant de me rejoindre, j’t’en pris. Tu colles tes lèvres contre sa joue et rentre dans le jacuzzi. Waw, l’eau est chaaaaaude. Mais quand même, c’est qui Alex ?

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

« Me moquer de vous Werner, depuis quand le fais-je ? Non vraiment, je trouve ça mignon. » Et quand est-ce que tu ne te moquais pas de lui ? Tu le faisais la plupart de temps à l'époque, plus que tu ne montrais ton amour en fait. Mais pour toi, ça avait été une marque d'affection, c'était ta façon à toi de l'aimer, même si ce n'est pas passé comme tu le voulais, même s'il n'avait pas su comprendre comment tu fonctionnais niveau sentiments. Malgré tout, t'avais jamais cessé de l'aimer et le fait qu'après quatre ans tu sois encore là plus amoureuse que jamais, il devait voir à quel point tu l'avais aimé et peut-être même plus qu'il ne t'a aimé. Mine de rien t'étais là à te moquer, mais t'espérais que si tu devais aller à ce bal, tout se passerait bien ou sinon t'allais prendre tes clics et tes claques afin et retourner chez toi dans ton précieux fauteuil, quand même mieux que se prendre la tête à cette soirée. Puis maladroite que t'étais, tu venais d'évoquer Alexander, le mec qui t'avais quand même fait passer une soirée inoubliable mine rien et ça t'avait fait beaucoup de bien faut l'avouer. Mais à choisir avec qui tu aurais voulu la passer, ce serait automatiquement ton ex parce que voilà quoi, c'était lui et lui c'était l'irremplaçable. Et la façon dont il venait de réagir, te surprenait assez. La tonalité même de sa voix qu'il avait emprunté faisait ressentir une pointe de jalousie, même une énorme pointe. Il essaya même de se rattraper avec un grand sourire, mais t'étais pas dupe, trop tard Werner. Toi aussi tu affichais un large sourire parce que cette réaction t'enchantait plus qu'autre chose. « Nop ! Pas cette fois. » Te contentais-tu de dire avant de lui demander de l'aide avec ta robe. Sauf qu'il t'en demanda aussi en échange et t'étais là en mode SÉRIEUX ?. Le visage tout décomposé, les joues rouges jusqu'à ce que tu comprennes qu'il se foutait de ta gueule. « Oh t'vas me le payer espèce de... !. » T'attrapais rapidement un coussin et tu lui donnais un gros coup dans le torse avant d'éclater de rire. Il te déposa un baiser sur la joue, ça aussi il devait arrêter de faire, car rien que sentir ses lèvres sur ta peau, t'enflammaient plus qu'autre chose. Il regagna le jacuzzi tandis que toi, tu te dépêchais de retourner dans ta chambre afin d'enfiler rapidement un maillot. Une fois de retour dans la cabane vêtue ainsi t'attrapais deux cannettes de jus de la glacière et le plateau de cookies rejoignant enfin Ruben. Déposant le plateau près de vous, tu lui lançais une canette. « Il n'y en a pas au coco, mais ça devrait te rafraichir quand même !. » Si toi t'étais miss Strawberry, lui c'était mister coconut. Te faufilant dans l'eau, tu plaquais ton bide contre le bord histoire de manger ton cookie sans faire tomber de miettes dans le jacuzzi, buvant en même temps ta boisson. « Il est vrai que ces cookies sont délicieux, mais il te faudra encore du boulot pour arriver à mon niveau mister coconut. » Tu riais de nouveau, mais en réalité t'évitais le sujet Alexander et t'espérais que ça lui sortira de la tête dès que vous parlerez de noix de coco.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

Nop ! Pas cette fois. Crap, c’était pas son cousin Alex. Mais alors c’était qui ? Et en plus elle semble super fière de t’l’annoncer. Vilaine fille. Tu hausses les épaules avant de dézipper sa robe. Fallait que tu montres que ça te passait complètement par-dessus la tête parce que c’est le cas. Non, en fait c’est pas le cas, mais le penser ça te permet d’opter pour une attitude crédible. Sans succès en fait. Oh t'vas me le payer espèce de... !. Et bam, elle t’envoi un coussin sur le torse alors que t’essaye de te protéger de l’attaque imminente avec tes bras, comme tu peux. Mais quelle force impressionnante Smith ! J’ai du mal à le croire. continues-tu de te moquer avant de te déshabiller et filer dans le jacuzzi. T’en profites seul quelques minutes le temps que Sunshine parte se changer. T’essayes de réfléchir un peu à l’attitude à adopter. Etre toi au risque de faire n’importe quoi et essayer de mettre un peu de distance entre vous pour ne pas lui donner de faux espoirs. De toute façon, tu n’arriverais pas à être un autre mec. T’es top naturel pour ça. Et te voilà maintenant en train de chercher une explication rationnelle a la question : pourquoi ne pas l’avoir repoussé quand elle t’a embrassé ? Il était clair que t’en mourrais d’envie aussi.. Et puis elle avait le goût de la noix de coco sur les lèvres. Heureusement les cookies sont dans la cabane, sur la table. Plus de tentation comme ça. Il n'y en a pas au coco, mais ça devrait te rafraichir quand même !. Tu sors de tes pensées et découvre Sunshine vêtue d’un joli maillot de bain qui porte un petit plateau avec de brique de jus de fruit et.. aaah, le plateau de cookies. J’crois pas que j’ai besoin de ma rafraîchir à cette heure là Sunny. Mais merci pour l’attention. dis-tu tout sourire en te redressant dans le bain bouillonnant. D’ailleurs, quelle heure était-il ? Bon sang, il ne vous restait pas beaucoup de temps. Puis tu connaissais ses pères.. Une heure c’est une heure. Pas une heure et une minute. Il est vrai que ces cookies sont délicieux, mais il te faudra encore du boulot pour arriver à mon niveau mister coconut. Mister coconut ? Ca sortait d’où ça ? Tu secoues la tête amusé avant de voir qu’elle venait de croquer dans le cookie. Non, ses lèvres.. Tu te colles à ses côtés donnant malencontreusement – on y croit - un coup de coude dans l’assiette qui tombe sur le sol de la cabane. Eh merde. Ils égalaient pas les tiens de toute façon, tu viens d’le dire. J’en referais. soupires-tu en regardant les miettes éparpillées par terre. Dis donc, t’étais bon comédien. Sunshine est toujours sur le ventre et toi tu te tiens à côté d’elle, sur le dos. Tes mains jouent à le surface de l’eau effleurant de temps en temps le dos de la jeune femme. Alors si c’est pas ton cousin, c’est qui cet Alex que tu veux appeler pour m’remplacer ? demandes-tu en passant ta main dans tes cheveux pour les replacer en arrière.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

« Eh ouiii, j'suis bourrée de surprises tu sais. » Oui oui on y croit, t'étais même pas capable de faire du mal à une mouche et genre ce n'est pas un vulgaire petit coup de coussin sur son torse qui allait changer quelque chose. T'étais même facilement plus cassable qu'un verre, façon de parler évidemment. Bon tu venais de te faire avoir, car il te rappelait qu'à cette heure de la nuit, il n'avait pas besoin de se rafraichir. Est-ce que tu paniquais, ou est-ce que tu ne savais plus où donner la tête depuis qu'il avait pointé le bout de son nez ce soir ? C'était le cas, c'est pour ça que tu racontais n'importe quoi depuis tout à l'heure. Gad t'as quinze ans ou quoi ? Genre t'es encore toute timide devant le mec que t'as côtoyé dans tous les sens du terme durant toute une année ? Genre une femme comme toi ça existait vraiment encore ?. Le genre de nana que même après quatre ans avec son amoureux, lui fera toujours le même effet qu'au tout début. Ouai et c'était pareil entre vous. Pour toi surtout. Tu te souvenais que lorsqu'il te regardait plus de quelques minutes, tu finissais par baisser automatiquement les yeux, toute timide et même aujourd'hui c'était le cas. « T'auras b'soin, vu cette eau chaudeeee. » Ouai, mais non, t'essayerais de te rattraper en fait. Boulet du jour ou de la nuit plutôt. Par contre, tu venais de faire une bêtise en avouant qu'il avait du boulot à faire pour t'égaler, car maintenant, il balança le plateau de cookies au sol à l'aide de son coude. « Oh non pauvre cookies !. » Tu grognais quelques secondes posant ensuite quelques doigts sur sa lobe d'oreille que tu tirais d'un coup avant de lâcher. « T'sais pas à quel point ses cookies ont rêvé de finir dans mon bide, tu mérites d'être pendu Werner ! Pendu !. » T'en peux plus, t'avais envie d'exploser de rire, mais très vite, il te ramena au sujet Alexander et pour clôturer ça vite fait. « T'veux pas savoir crois-moi. » A lui maintenant de piger la chose. Ouai cet Alex avait posé ses lèvres sur chaque partielle de ta peau et Ruben n'avait pas besoin de savoir ça. Ta canette en main, tu glissais devant lui, visage à un centimètre du sien pour pouvoir atteindre la table et déposer ta canette. « Et tu sais quoi ? Je me dois de venger tes cookies !. » Tu reviens vers lui en attrapant son bras afin de l'attirer au milieu et rapidement le couler tout en faisant en sorte qu'il y reste quelques secondes. Puis, tu reculais afin de plaquer de nouveau ton dos contre un bord en éclatant de rire.

ruben & sunshine

Copyright Clochette

j'ai gagné, tu me dois des cookies !.

T'auras b'soin, vu cette eau chaudeeee. C’est vrai que l’eau était vraiment très chaude. Peut-être même un peu trop. Si tu sortait de ce bain, tu ne serais plus que fumée avec le choc de l’air frais sur ta beau si brûlante. Y’avait qu’à voir déjà la brume autour de vous. So romantique, comme si elle avait tout calculer. C’était Sunshine tout craché ça, en mieux avec les années. T’inquiète pas, j’vais le boire quand même. J’suis un estomac sur patte. J’bois et j’mange tout c’que j’ai sous la main. Alors un jus de fruit frais, t’allais pas le laisser là comme ça hein. L’assiette de cookie avait fini par terre. Pas parce qu’elle les trouvait pas parfait. Pas parce que tu n’en avais pas fait exprès.. mais parcequ’il fallait qu’elle arrête d’en manger pour ne pas avoir le goût de la coco sur les lèvres. Et du coup, hop, t’as plus envie de l’embrasser. Facile. Oh non pauvre cookies !. Aïe, aïe. Elle te tire par l’oreille. Mais ça fait mal en plus. T’es sensible des oreilles, alors doucemeeeent. T'sais pas à quel point ses cookies ont rêvé de finir dans mon bide, tu mérites d'être pendu Werner ! Pendu !. Pendu, carrément ? Tu rigoles avant de te masser le lobe de l’oreille. Ouille quand même. Ca va, c’est pas comme si j’en avais fait exprès aussi. Menteeeeur. Et puis tu changes de sujet avec l’envie d’en savoir un peu plus sur cet Alex. Alex tout court d’ailleurs ? Ou Alex genre en diminutif ? T'veux pas savoir crois-moi. Tu lèves les yeux au ciel. Comme si elle savait mieux à ta place ce que tu voulais savoir ou non. Si tu lui posais la question c’est que tu voulais connaître la réponse, quand même. Du coup tu t’imagines plusieurs scénarios là. Alex c’est son frère : non, tu serais au courant. C’est son copain : non plus, elle est toujours accro à toi et t’as dit qu’elle était toujours célibataire. Alors c’est un pote ? Mais pourquoi elle t’le cacherait ? Ou alors.. Ah non, tu veux même pas t’imaginer Sunshine toute nue dans les bras d’un autre gars. Tu secoues la tête, chassant cette image. Ok, j’m’en moque de toute façon. dis-tu d’un air détaché. Elle était grande, elle faisait bien ce qu’elle voulait. Ouais. Et tu sais quoi ? Je me dois de venger tes cookies !. Et tu coules. T’es entièrement plongé sous l’eau chaude et elle t’y garde quelques secondes avant de te lâcher pour que tu puisses enfin reprendre ton souffle. Les yeux écarquillés, tu secoues la tête envoyant de l’eau partout autour de toi. La vilaine ! Et elle était morte de rire, contente de son coup. Mais tu n’as pas dit ton dernier mot. Alors qu’elle rit, tu profites de son inattention pour la tirer par les pieds la faisant ainsi couler sous l’eau. Mais t’es plus cool qu’elle, tu ne la laisse pas si longtemps que ça et la ressort immédiatement de l’eau en l’attrapant par la taille. Faut dire qu’elle s’y attendait pas et qu’elle riait.. alors bon. Bein alors ? Une cannette ça ne te suffit pas, faut aussi que tu boives la tasse ? Tu sais, tu peux prendre ma boisson si tu veux. dis-tu en la lâchant et t’adossant contre le bord. De l’autre côté de la maison, les échos des voix des pères de Sunshine se font entendre. On dirait qu’ils sont en avance… dis-tu en attrapant sa canette pour boire un coup dedans. Puis tu viens te mettre au dessus d’elle, agitant doucement les pieds pour rester à la surface et ne pas l’écraser. Ca m’fait plaisir de passer du temps avec toi Sunny. J’trouve ça juste trop con que ça ai pris tout c’temps.. Et.. tu sens la noix de coco. soupires-tu en fermant les yeux. Tu prenais sur toi là parce que sinon t’aurais déjà fondu sur ses lèvres pour les manger.

ruben & sunshine

Copyright Clochette