(maxime) you're my wingman.

Parfois, Palmyr est indiscrète. Un défaut contre lequel, elle n'y peut rien. C'est plus fort qu'elle de poser les questions qui dérangent le plus. Celles qui blessent au plus profond. Cependant, lorsqu'elle présente des excuses, celles-ci sont toujours sincères. Là, pour le moment, elle essaie de remonter un peu le moral de Maxime qu'elle a fait descendre sans son intention. « Mais bon moi je dis qu'il faudrait s'entrainer à s'embrasser, pour que ça paraisse vraiment réel devant ta famille. » Elle rit aux éclats. « Tu dis juste ça parce que tu meurs d'envie de m'embrasser ! Parce que tu peux plus te passer de mes lèvres. » Elle lui fait un clin d’œil avec un énorme sourire collé au visage. Au fond, elle sait que ce n'est pas vrai. « Mais si tu y tiens, je te donne la permission. » Elle hausse les épaules. Ça ne lui dérange pas. Après tout, ils devront prétendre devant une vingtaine de gens.

« Tu souhaiterais ! » Murmure-t-elle, sourire en coin sur le visage avant que Maxime s’approche d’elle et dépose ses lèvres sur les siennes. À la fin, elle se dit pourquoi pas ? Autant être le plus crédible possible. Puis, ce ne sera pas la première fois qu’ils s’embrassent et cela ne changera rien entre eux. Maxime, c’est le mec qu’elle n’hésite pas à parler aux autres mecs chelous en disant que c’est son petit-ami. Bref. Palmyr décide de lui rendre son baiser pour ne pas le laisser tout seul puis aussi parce qu’elle trouve qu’il embrasse bien. Après, elle fait comme si Maxime était son véritable petit-copain et entoure son cou de ses bras. Bah oui, forcément. C’est comme une obligation. Lorsque le manque d’air commence à se faire sentir, ils se séparent tous les deux. Elle mord sa lèvre en relevant le regard vers le Mather. « OH MON DIEU ! Je suis devenue tellement accro. » Elle se moque de lui, mais sans méchanceté. « Sommes-nous assez crédibles pour vous, monsieur Jackson ? » Demande-t-elle par la suite en arquant les sourcils.

Elle roule des yeux en l’entendant tout en affichant un sourire amusé. Palmyr est heureuse qu’il est accepté parce qu’elle sait que quelque part, ce voyage sera moins pénible. « Je suis certaine qu’en fait c’est toi qui est accro à moi. » Encore là, elle se moque. La situation lui donne l’occasion de décompresser et rigoler un peu avant qu’elle retourne à aux travaux qui l’attendent impatiemment. « Tant mieux ! C’est ce qu’il faut, non ? » Oui, c’est ce qu’il faut. Il faut que son père y croît comme s’il croyait que le whisky est la meilleure alcool au monde. Rosie et tous les invités du mariage, également. Tout le monde. Heureusement, que ce n’est que pour quelques jours. « Je dois t’avertir, mais mon père est bipolaire à ce sujet : il y a des chances qu’il te fasse subir un interrogatoire comme il se peut que non. » Ajouta-t-elle par la suite en affichant une mire désolé. « Un conseil… Reste précis sur tes réponses. Une réponse courte et précise, mon père adore. » Oui, parce qu’il n’est pas du genre à s’intéresser à la vie d’un jeune homme et à poser des questions.

« Je préférerais que non quand même. » Dit-il et elle a un sourire en coin. En même temps, elle le comprend de ne pas vouloir subir d'interrogatoire de la part de son père. C'était risqué si cela devait arriver. Elle se relève de son lit, étirant au passage ses grandes jambes. « Il nous faut peut-être un mot sûr au cas où tu rencontres une impasse ? » Elle hausse les épaules pour ensuite aller mettre ses mains sur ses hanches. C'était une idée. « Si jamais, j'vais venir à ta rescousse comme la bonne petite-amie que je suis. » Se lancer des fleurs ? Facile. Trop facile. Elle lui fait un millième sourire, se positionne devant lui. « Est-ce que je t'ai déjà remercié de faire ça pour moi ? T'es le meilleur. » Oui, parce que sans lui, Palmyr vivrait un enfer au mariage de son père. Sans déconner.