You do such damage, how do you manage?
Sentir la présence du jeune peintre avait des effets bienfaiteurs sur ma personne. Une sorte de retour à la réalité, mon souffle gardait un certain rythme comme délivrer de ce cauchemar qui avait tout de même duré plusieurs mois. La vérité avait ses bien fait. « Le plus doux des poisons » mes lèvres retrouvèrent de nouvelle celle de l'ancien Lowell avant qu'il ne dise « Je ne te savais pas si romantique pour me choisir la fin de Roméo à l'agonie de sa Juliette » je me mis à rire. Un rire mélodieux avant que je ne lui dise : « J'ai révisé mes classiques, et il faut croire que le manque te pousse au romantisme Norrington. » dis-je en hochant la tête avant de grimacer légèrement en regardant les toilettes qui se trouvaient juste à côté de nous. « Heureusement pour eux, ses toilettes nous rappellent à la réalité » dis-je avant de sourire un peu plus. Il se recula légèrement, mon regard se faisait insistant essayant de percevoir l'état actuel du jeune peintre. « j'ai décidé de ne plus te repousser à partir du moment où je t'ai suivi au fond de cet avion » ma tête se pencha sur le côté affichant un léger sourire. Me faire rejeter avait été difficile, plus que difficile finalement. J'avais dû apprendre à noyer ma blessure. Le contact de ses lèvres me rassura une nouvelle fois, cette blessure n'était plus que souvenir. « je suis contente que tu l'es faits » dis-je sincèrement. Mes yeux se fermèrent doucement, mon corps était en éveillé comme heureux de retrouver celui qu'il désirait temps. « Jackie, je peux te poser une question ? » mes yeux se rouvraient doucement, regardant le jeune homme. Je hochais la tête de haut en bas avant qu'il ne poursuive. « Acceptes-tu d'abandonner nos parents ? » je me mis à sourire. Voilà une excellente idée, qui allait sans doute pouvoir arranger bien des choses. Ma main entrelaçait celle du jeune peintre avant que je ne lui dise : « avec plaisir, oublions-les, on n'a pas besoin d'eux et ils n'ont sans doute pas besoin de nous non plus » dis-je en bougeant ma tête avant de venir l'embrasser une autrefois. Mes mains se postèrent dans le cou de l'ancien Lowell avant de descendre sur son torse. « L'avion s'est vraiment nul » dis-je en me pinçant la lèvre.
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