(+Umberto) and now ?

Dim 29 Mar 2015 - 18:34

Silvia & Umberto

Le Spring Break ? autant être clair je n'y étais pas restée longtemps et pour cause. Même si j'avais attendu cet évènement une bonne partie de l'année, il avait fallu que mes parents organisent une réunion de famille à laquelle je n'avais pas pu déroger, obligée alors de quitter la Nouvelle Zélande en direction de l'Italie, et autant dire que ça avait été avec un enthousiasme dans les chaussettes que j'y étais partit. J'avais presque oublié à quel point les Castiel étaient riches. C'te pseudo famille. Les petits plats dans les grands, ma mère et ses bijoux qui valaient une fortune... quant à mon frère, il avait été fidèle à lui même quoiqu'un brin plus débile qu'avant, détails. Pour ma part je m'étais surtout sentie comme une intruse, pas à ma place et avec un père qui avait désespérément aimé me montrer à quel point mes fringues n'étaient pas assez luxueuses pour lui. Je n'étais qu'une étudiante avec un salaire misérable depuis qu'il avait fait griller toute mes cardes de crédit, pourquoi il me faisait chier avec ses remarques à deux balles ? Les yeux rivés sur le mur devant moi, je m'étirais un peu histoire de ne pas me péter un truc et descendant en grand écart facial sur le sol, je me redressais finalement dans un soupire. Enchainant quelques figures de cheerleading, je terminais dans un mix de plusieurs saltos arrière avant de revenir sur mes pieds. La tête en l'air, je laissais mes pensées vaquer à tout un tas de choses alors que dans une moue je lançais la musique pour répéter ma chorégraphie. Il était environ 18h quand j'avais regardé l'heure sur mon portable la dernière fois.. je devrais songer à me préparer pour allé bosser, mais je n'avais vraiment pas la tête à ça.

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Lun 30 Mar 2015 - 18:56

Silvia & Umberto
And now ?
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Le Spring Break était passé à une vitesse folle. Faut dire que c'est logique que ça passe plus vite que des semaines de cours. Quand on s'amuse, le temps a tendance à nous jouer des tours. Berto avait enchaîné les soirées. Lui qui ne se privait pas à Cambridge, il n'y avait rien d'étonnant là dedans. Il avait assurément profité de ces vacances à fond. Dans l'excès, évidemment. Mêlant fêtes, alcool et filles. Bon, y'avait aussi eu des moments un peu moins plaisants, mais très vite oubliés après quelques verres de whisky. Comme toute bonne chose a une fin, voilà quelques jours que les cours avaient repris. Le retour à la réalité. Heureusement pour Berto, il aimait ses cours. Ça, c'est bien parce qu'il n'avait pas suivit les directives de son père, sinon il n'aurait jamais tenu le coup. Enfin, il continuait le basket, et c'est probablement la seule chose pour laquelle il n'avait pas menti à son paternel. D'ailleurs, il avait bien envie de jouer aujourd'hui. Alors, ballon en main et tenue appropriée, il se dirigea vers la grande salle du gymnase. Musique à l'intérieur, surement des cheerleaders en train de s'entraîner. Bon, espérons que ça ne le déconcentre pas trop mais qu'il puisse se rincer l’œil un peu. Poussant la porte, son regard se posa très vite sur Silvia. Il avala sa salive, se bloquant un moment, hésitant à partir. Finalement, il avança dans la salle. "Salut" glissa t-il doucement, par politesse. Sans un regard vers elle, il se plaça devant le panier.

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Mar 31 Mar 2015 - 13:07

Silvia & Umberto

J'étais en train de tenter vainement d'enchainer deux gestes lorsque le bruit de la porte qu'on ouvre attira mon attention. Enfin, attirer est un grand mot, disons que j'avais entendu le grincement mais ça s'était arrêté là. Mes mains se posant dans ma nuque que je massais légèrement, j'avais le sentiment d'être une grand mère rouillée et songeuse, ce fut cette voix que je connaissais si bien qui me sortit de ma rêverie. Mon coeur faisant un bond dans ma poitrine, je le sentis se mettre à battre sur un rythme qui m'indiquait à quel point j'étais plus stressée que je ne le laissais paraitre. Mes yeux dérivant vers le beau brun, je le suivis des yeux un instant tandis que je remarquais à quel point il arrivait facilement à faire comme si je n'existais pas. Il était beaucoup plus doué que moi à ce petit jeu.. surtout que je savais que pour lui ça ne devait pas être très difficile à faire. Notre dernière conversation ne s'était pas spécialement bien terminée, j'étais simplement partit car j'avais eu du mal à gérer ses regards froid et sa distance. Je le comprenais mais.. une part de moi n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il ne me considérait ni plus ni moins que comme un parasite sur lequel il lui arrivait de tomber. Un peu comme maintenant quoi. « Salut.. » le ton que prend ma voix prouve à quel point j'essaye d'être indifférente à ça mais que ce n'est rien de plus que de la simulation. Nous qui avions toujours tout un tas de truc à nous raconter quand on se voyait, on pouvait dire que la conversation s'était vaguement réduite en un an. « C'est donc comme ça que ça va se passer maintenant ? tu m'ignore, je t'ignore et chacun fait sa vie de son côté ? » je n'allais pas me mettre à genoux pour qu'il me pardonne et qu'il me laisse une chance de me rattraper.. enfin je l'aurais fais si j'avais sentit une quelconque envie de sa part de nous redonner un second souffle, seulement ce n'est pas ce qui émanait de lui. Me tournant ainsi vers ma musique, je la relançais sans réelle motivation afin de reprendre mon entrainement. Entre nous j'étais carrément plus concentrée du tout depuis qu'il était là.

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Silvia & Umberto
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Un peu compliqué de se concentrer sur le panier lorsque la seule femme pour laquelle on a probablement eu des sentiments se trouve dans la même pièce que nous. C'est difficile à admettre pour Berto. Mais Silvia est bien la seule à laquelle il s'était attaché. Et c'était également la seule à l'avoir abandonné, malgré tout ce qu'ils avaient pu vivre ensemble. Alors oui, la pilule était un peu dure à avaler. Ce n'était pas l'envie d'aller vers elle qui manquait. Au contraire. Il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras. Puis, elle était tellement belle.. Mais il n'oubliait pas ce qu'elle lui avait fait. L'italien était rancunier et elle le savait. Et si c'est elle qui s'était éloignée au départ, c'est lui qui continuait aujourd'hui. Chacun son tour, histoire qu'elle comprenne ce qu'il a vécu pendant des mois. Elle a été au plus mal pendant une période, certes, mais ce n'était plus son problème. "C'est donc comme ça que ça va se passer maintenant ? tu m'ignore, je t'ignore et chacun fait sa vie de son côté ?" Il se tourne vers elle, puis hausse les épaules. Lui qui habituellement se fou de tout n'arrivait pas vraiment à faire semblant avec elle. Enfin, dans les apparences si, merci les cours d'acting. Mais au fond de lui, c'était dur. "Pourquoi t'as essayé de m'acheter ?" Répondre une interrogation par une autre. Parce qu'elle s'était battu pour lui à l'enchère Winthrop, et ça l'avait intrigué.

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Silvia & Umberto

C'était un peu étrange de le voir après les enchères, j'étais bien passée pour une idiote pour le coup. Les bras au dessus de la tête, je m'étirais légèrement tout en repassant quelques mouvements en vitesse accélérée, un semblant de choré commençant ainsi à prendre forme dans ma tête à l'écoute de la musique. Cependant, ce fut plutôt la voix de Umberto qui attira mon attention et à sa question, je levais les yeux vers lui ne sachant pas réellement quoi lui répondre. Voir les filles graviter autour de lui j'supportais pas... mais après plus d'un an il faut croire que je n'avais pas mon mot à dire. D'ailleurs c'était pas mes oignons.. j'avais juste la sensation terrible de ne plus le connaitre et ça me rendait vraiment malade d'avoir perdu cette relation qui nous unissaient. M'approchant alors doucement de lui, je me stoppais à quelques mètres en haussant les épaules. Il était indéchiffrable dans ce genre de moment je n'arrivais jamais à savoir ce qu'il pensait vraiment. « Pourquoi pas ? c'était des enchères après tout.. » il est vrai qu'une fois le verdict donné pour Kyla, j'étais partis, je n'avais participé à rien d'autre et m'était battue activement pour le gagner lui. Me pinçant les lèvres, je terminais par planter mon regard dans le sien. « Sur le moment je me suis dis que ça te ferais peut-être prendre conscience que.. chais pas.. je tiens à toi et que j'étais prête à dilapider le restant de mon héritage pour toi... c'était débile j'suis persuadée que tu m'aurais collée un joli vent.. j'ai perdu de toute façon alors.. tu passeras une bonne aprem avec la gagnante.. » serrant les dents en bonne italienne qui se respect ça avait fait tiquer ma fierté mais je n'avais rien dis, j'avais été contente malgré tout pour la petite brune qui restait avant tout ma petite soeur.. puis ça avait eu l'air de lui tenir tellement à coeur à elle aussi. Posant ainsi mon regard sur le ballon de basket, je soupirais.

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Silvia & Umberto
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Il ne savait vraiment plus comment se comporter avec elle. Son corps avait envie de la prendre dans ses bras. Mais sa tête lui criait de ne pas succomber. Elle ne méritait pas une quelconque intention de sa part. Elle avait pas été cool avec lui. Et on abandonne pas Berto pour se rapprocher d'un autre mec. On brise pas une amitié vieille de plusieurs années pour une amourette. Non, ça se fait pas. Alors oui, depuis l'italien est froid et distant avec elle. Avec toute cette histoire, fallait quand même pas s'attendre à ce qu'il retrouve sa complicité avec elle. Ou alors, il allait lui falloir beaucoup de temps. Il lui en voulait, il avait de la rancune. Mais il avait tout autant de mal à ne pas céder face à sa petite voix. "Pourquoi pas ? c'était des enchères après tout.." Genre, c'est ça sa raison ? Parce que dans ses souvenirs, elle n'avait misé que sur lui. Puis, elle avait quand même dépassé les 100 000 dollars. "Sur le moment je me suis dis que ça te ferais peut-être prendre conscience que.. chais pas.. je tiens à toi et que j'étais prête à dilapider le restant de mon héritage pour toi... c'était débile j'suis persuadée que tu m'aurais collée un joli vent.. j'ai perdu de toute façon alors.. tu passeras une bonne aprem avec la gagnante.." Il arque un sourcil, l'écoute. "Je sais très bien que tu tiens à moi, t'as pas besoin d'essayer de me le prouver.." Ouai, malgré tout, il le sait. "Tu m'as fait un sale coup Silvia. Tu t'es éloignée de moi. On s'éloigne pas de moi". Enfin les autres si, il s'en fou. Mais pas elle. "J'sais pas comment me comporter avec toi.. Y'a quelque chose de cassé". La confiance, probablement. Et c'était une part très importante de leur amitié.

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Silvia & Umberto

Les bras croisés et la tête baissée à sa première phrase, j'reste songeuse. A vrai dire je n'avais pas tenté de l'acheter uniquement pour ça, mais c'était la raison et la base fondamentale de ma bagarre féroce avec Kyla ce soir là. J'me disais que ça nous permettrait de passer une journée ensemble pour essayer de voir s'il y avait moyen de réparer certaines choses et d'en comprendre d'autres. Pourtant, j'voyais bien qu'il était aussi déstabilisé que moi et ce n'était pas fait pour me réjouir. Avant, tout coulait de source entre nous, limite on avait pas besoin de se parler pour savoir directement ce que l'autre voulait. Ouvrant finalement la bouche pour lui répondre, il enchaine sur le fait qu'on ne "s'éloigne pas de lui" et mon coeur se serre. « Attend... répète ? On ne s'éloigne pas de toi ? » j'avais bien articuler le "éloigne" en essayant d'assimiler le sens et de ne pas me braquer. Ouais je savais bien le faire ces derniers temps, on m'faisait la remarque assez souvent. Passant une main dans mes cheveux, mon regard se posait sur lui alors le ton de ma voix s'adoucissait malgré la boule de nerf que j'étais. « Je t'ai fais un sale coup c'est vrai mais j'étais incapable de gérer... de me gérer.. tu es monsieur parfait toi c'est ça ? Jamais d'erreur purée je t'envie ! » moi avoir un caractère de merde ? ce n'est pas nouveau mais j'me soigne j'vous jure. Plissant les yeux, je sens mon coeur bondir dans ma poitrine, pourquoi fallait-il que j'ai une famille de caractériel qui démarre au quart de tour ? j'me sens comme un volcan qui a envie cracher de la lave.. non pas parce qu'il m'énerve, non, simplement car je m'en veux terriblement. Bon ok, j'lui reproche peut-être un poil de ne pas me laisser une toute petite ouverture, mais rien de plus. M'approchant soudainement de lui, je prend sa main libre qui ne tient pas le ballon, dans la mienne tout en l'observant d'un air presque implorant. « Tu crois que je me sens comment à ramper limite devant toi pour tenter de recoller un minimum les morceaux ? tu m'connais mieux que personne... moi et ma fierté à deux balles cinquante.. J'sais pas, colle moi une baffe si ça peut te faire du bien, lance moi ton ballon dans la tronche.. fait quelque chose.. tu peux pas m'en vouloir d'essayer de revenir vers toi... j'serais revenue plus tôt si...» .. j'avais pas passé mon temps entre la défonce et l'alcool.. mouais.. « .. peu importe, mais j'suis là maintenant et j'essaye de faire ce que je peux.. même si ce n'est clairement pas suffisant à tes yeux.. » soupirant je termine par baisser les yeux, j'déteste me sentir si impuissante.

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Silvia & Umberto
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Ça l'a surpris qu'elle essaye de l'acheter. A vrai dire, elle était surement la dernière personne qu'il pensait voir miser sur lui, et pourtant elle était celle qui avait fait le plus grimper les enchères avec Kyla. Surprenant, lorsque l'on se remémore leur dernière rencontre. Mais il est évident que leur relation ne pouvait pas en rester là. Silvia avait été bien trop importante dans sa vie par le passé pour qu'il puisse simplement l'oublier et faire comme si elle n'existait plus. Chose qu'il semblait maîtriser à la perfection jusque là. Et pourtant.. La voir comme ça lui fait quelque chose, il ne peut pas le nier. "Attend... répète ? On ne s'éloigne pas de toi ?" C'est exactement ce qu'il a dit. Et il a pas besoin de le répéter, elle a très bien compris. Il y va fort quand même, parce que sa confiance en lui ne pousse pas jusque là. Mais il cherche à lui faire comprendre, à sa manière. "Je t'ai fais un sale coup c'est vrai mais j'étais incapable de gérer... de me gérer.. tu es monsieur parfait toi c'est ça ? Jamais d'erreur purée je t'envie !" Il l'écoute, arque un sourcil. "J'ai jamais dis que j'étais monsieur parfait. Mais je ne t'aurais jamais lâché si tu n'avais pas changé ton comportement du tout au tout avec moi". Passer de la fille qui vous enlace et qui se confit à vous à la fille qui fait presque comme si vous n'existiez pas, vous voyez le tableau ? "Tu crois que je me sens comment à ramper limite devant toi pour tenter de recoller un minimum les morceaux ? tu m'connais mieux que personne... moi et ma fierté à deux balles cinquante.. J'sais pas, colle moi une baffe si ça peut te faire du bien, lance moi ton ballon dans la tronche.. fait quelque chose.. tu peux pas m'en vouloir d'essayer de revenir vers toi... j'serais revenue plus tôt si... peu importe, mais j'suis là maintenant et j'essaye de faire ce que je peux.. même si ce n'est clairement pas suffisant à tes yeux.." Il ne la quitte pas des yeux, la laisse même plonger sa main dans la sienne. Le brunet ne sait plus quoi faire, où donner de la tête. Il est perdu, complètement paumé. Lui coller une baffe, certainement pas ? Il avait peut-être une autre carte à jouer. Lâchant son ballon, le brunet s'approcha encore un peu d'elle, avant de passer sa main libre dans sa nuque puis de venir plaquer ses lèvres contre les siennes. Okay, c'était finalement peut-être pas l'idée du siècle. Il préférait ne pas répondre à tout ça et faire ce qu'il avait toujours eu envie de faire. Après tout, c'était la seule fille pour laquelle il avait eu des sentiments et c'est pourtant l'une de ses rares connaissances qu'il n'a jamais embrassé. Quelle va être sa réaction ? Pour le moment il n'y pense pas. Il profite de ses lèvres sur les siennes, même si ce baiser a des risques de ne durer qu'une fraction de secondes.

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Désolée pour la taille

Silvia & Umberto

Je fronce les sourcils tout en le fixant, il a le don de taper là ou ça fait mal mais ça va je le mérite, j'suppose. Après tout lui n'a rien fait de particulier, c'est moi qui avait simplement disparu de la surface de la terre. Je m'étais attendue à quoi ? qu'il revienne vers moi quand ça n'allait pas alors que j'étais celle qui avait presque coupé toute communication entre nous ? C'était un peu hypocrite de ma part. Et là sans comprendre j'entend la petite voix de Stefan raisonner dans ma tête, me rappelant que je l'avais évité pendant un an lui aussi mais que LUI avait été là. J'soupire, c'est blasant. J'ai le cul coincé entre deux chaises comme on dit, sauf que là pour le coup c'est mon caractère qui ne sait plus ou se mettre ni quoi faire. Je n'aime pas voir les choses se dégrader, en temps normal je m'en fou, néanmoins avec les personnes qui comptent pour moi c'est différent. « Ouais ben j'en suis pas fière d'accord ?! Les conneries c'est ce que je fais de mieux depuis que mon père a décidé de ne pas accepter mes décisions.. » on en était à la partie ou on tentaient de se réconcilier et pourtant j'commençais déjà à stresser et à me demander ce qui se passerait quand il découvrirait que Stefan essayait de se faire pardonner et au passage de renouer. Est-ce qu'ils se connaissent au moins ? je ne sais pas si Berto est au courant pour mon avortement, avec tout ça j'ai la notion du temps vraiment déglinguée. Soupirant je le regarde fixement alors que j'ai l'impression qu'il ne sait même plus quoi répondre, je peux le comprendre dans un sens. Ma main dans la sienne, j'observe ses doigts et en voyant sa main se lever, en bonne poire que je suis, j'ai un léger mouvement de recul. Ben oué je viens de lui dire qu'il pouvait m'en mettre une quoi et vu que je ne sais pas à quel point il a pu changer en un an... Sauf que voilà, au moment ou je relève les yeux vers lui, je sens sa main se glisser dans ma nuque pour m'attirer à lui. Wow euh... les rebonds du ballon tombé au sol se font encore légèrement entendre alors que je prend conscience qu'il vient de m'embrasser. J'peux clairement sentir ses lèvres contre les miennes, je ne rêve pas hein si ? Je ne sais pas exactement combien de temps dur ce moment de "flottement", mais j'en profite pour prolonger légèrement le baiser avant de me reculer soudainement de lui. Ça n'a duré que quelques secondes mais étrangement l'idée de le repousser directement ne m'est même pas venue à l'esprit. Papillonnant des yeux, mon regard finit par replonger dans le sien, ouvrant la bouche et la refermant à plusieurs reprises. « Tu... t'as... » remettons ça dans l'ordre, on respire, pas de panique. « La baffe j'aurais pu saisir mais le... baiser.. heum.. c'est.. surprenant même si je préfère ça à tes doigts contre ma joue.. » désagréable ? ah non loin de là, ça ne me vient même pas à l'esprit, c'est juste que je m'attendais à tout sauf à.. ça. Pourtant j'ai l'air conne avec ce petit sourire qui ne veut pas quitter mes lèvres.

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Silvia & Umberto
And now ?
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Certes, c'est lui qui a complètement disparu de sa vie. Mais il ne l'aurait pas fait sans raison. C'est tout de même Silvia qui s'était éloigné. Lui avait simplement fini par couper les ponts complètement. Il avait eu des sentiments pour elle. Des sentiments qu'il ne connaissait pas. Parce que c'est loin d'être un habitué. Pourtant, il y a toujours eu ce petit truc en plus avec elle, c'est évident. C'est pas la meuf avec qui il va coucher puis arrêté d'appeler après. Il la voit différemment des autres. Alors, forcément le fait qu'elle lui fasse ça, c'était bien pire que n'importe qui. C'était vraiment la dernière personne qu'il voulait voir s'éloigner. Même si au final, c'était peut-être mieux pour eux. Valait vraiment mieux pas que Berto s'y attache trop. "Ouais ben j'en suis pas fière d'accord ?! Les conneries c'est ce que je fais de mieux depuis que mon père a décidé de ne pas accepter mes décisions.." Ils ont le point commun d'avoir un père contre leur vie idéale. La seule différence, c'est que Berto a menti à son père alors que Silvia a décidé de faire face au sien. Il hoche la tête, petit sourire aux lèvres. "Il m'a jamais beaucoup aimé.." dit-il avant de rire un peu. Ça détend l'atmosphère. Mais c'est vrai que le père de Silvia n'aimait pas forcément l'influence de ce "garçon à problèmes" sur sa fille. Contrairement à sa mère qui l'adorait. Berto se laisse un peu amadoué par les yeux de la belle italienne. Il ne sait pas quoi lui répondre. En fait, il a pas vraiment de réponse à tout ça. Elle faisait l'effort de revenir vers lui, c'est une évidence. Et c'était pas la première fois. Alors, pourquoi lutter au final ? A quoi ça servait, à part perdre définitivement la fille qu'il appréciait le plus ? Se rapprochant d'elle, il finit donc par l'embrasser. Sans réfléchir aux conséquences, évidemment, vous connaissez Auditore. Le baiser dure quelques secondes, puisque Silvia ne le repousse pas tout de suite. Surement la surprise. "Tu... t'as..." Hmm, difficile de placer quelques mots après ce geste. "La baffe j'aurais pu saisir mais le... baiser.. heum.. c'est.. surprenant même si je préfère ça à tes doigts contre ma joue.." Elle sourit, et forcément ça fait également sourire l'italien. Elle ne fait pas la tronche après ce baiser, et ça c'est un bon point. "Je vais pas me justifier sur ce geste.." dit-il doucement. "J'en avais juste envie". Depuis longtemps à vrai dire. Très longtemps.

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