terminé (hot) austin ∞ tu m'as manqué, mais juste.. " un peu " ♥

Quand son « peut-être » veut dire oui, je suis terriblement contente. Ce n'était pas comme si j'allais refuser de coucher avec l'amour et je dois bien avouer que s'il n'avait pas fait de cookies, on serait déjà dans mon lit. Ou autre part, d'ailleurs. Maintenant qu'il y avait un petit goûter, je me tenais convenablement et puis, nous avions le temps pour autre chose tout à l'heure. Je souriais à ses paroles. Il avait parfaitement compris pourquoi je n'étais pas venue et je pense qu'il préférait que ce soit passé ainsi. Son baiser me faisait sourire. Il fallait que je pense à notre goûter, et rien d'autre. Sa question me fit rire. « Oh bah ouais ! Obligé ! » souriais-je grandement. « Déjà, je t'oblige à passer le 14 juillet avec moi, pour nos un ans ensemble » Autant dire que je ne comptais pas sur une rupture d'ici là. S'il me faisait ça, je le frapperais fort. Trèèèès fort. Jusqu'à ce que mort s'en suive, ouais. « Et ensuite, si on n'est pas dans la même équipe.. Je veux te battre cette année ! » fis-je, sûre de moi. « Si on est dans la même équipe.. Bah, là, je ne sais pas » riais-je doucement. Autant dire que j'espérais que l'on ne soit pas ensemble. Je savais pertinemment qu'il pensait la même chose et je savais ce que n'était pas contre moi. Après tout, on trouverait bien des moments, comme l'an passé, pour se voir pour s'amuser ensemble. Puis, j'espérais bien pouvoir profiter en amoureux un peu. J'avais déjà très hâte de savoir la destination en tout cas !

Avant le Summer Camp, il y avait autre chose et je n'allais pas me gêner pour en parler. Ça coulait de source, mais autant en parler avec lui. « On retourne au bal ensemble cette année ? » S'il y allait avec une autre fille, il signait son arrêt de mort. Mais c'était surtout pour savoir s'il voulait venir tout court. Étant amis l'an dernier, on ne s'était pas vraiment vraiment vraiment amusé l'an passé alors.. Peut-être ne voudrait-il pas y retourner cette année. Je n'étais pas de ces filles à avoir déjà sa tenue, mais.. Disons que j'envisageais tout de même de commencer à faire du repérage dans les boutiques. Enfin, sans cavalier, cette soirée n'aurait pas de sens à mes yeux. L'an dernier, j'avais été terriblement sous le charme de le voir dans un costard. Austin bien habillé, c'est quelque chose (a) Un peu plus et je pourrais imaginer lors de notre mariage ! Haha. Oui, bon, là, je me fais des faux espoirs, je sais. En même temps, nous étions jeunes encore. Je restais folle amoureuse de lui et lui.. Avait l'air aussi amoureux de moi – même s'il me le montrait.. à sa façon – mais la vie réserve toujours des surprises assez étonnantes. Et puis.. Il y avait un petit secret entre nous qui ferait tout basculer s'il le savait et je savais que peu importe quand je lui dirais, aujourd'hui, demain ou dans vingt ans, il ne supporterait pas de l'apprendre. Ce serait si facile si je pouvais l'emporter dans ma mort..

Honte à moi, j’avais presque oublié que dans deux mois à tout casser, cela allait faire déjà un an que nous serions ensemble. J’avais du mal à imaginer. Le temps passait à une allure hallucinante que je ne réalisais vraiment pas. Je souriais à son exigence. « J’te préviens, t’auras pas de cadeau ! » Autant la prévenir qu’elle s’attendre pas à avoir un collier, une bague ou quoi que ce soit comme les autres couple pour les un an de notre couple. Je n’aimais pas faire comme les autres j’avais l’impression après que notre couple était juste une parfaite copie de tous les autres glands qu’on pouvait croiser dans les parcs ou dans les rues à se rouler des pelles tout en s’échangeant leur cadeau. « Et pour ce qui est de l’équipe, tu peux toujours essayer de me battre, mais je suis trop fort » Disais-je en m’enfilant mon premier cookie, finissant ma phrase la bouche pleine.

J’avais aussi bien du mal à réaliser que la fin de l’année approchait et que donc, le bal aussi. Nous étions déjà en train de parler du thème de cette année avec notre maison, espérant gagner cette fois-ci. Les mathers à l’affiche voyons, toujours ! Si l’année dernière nous étions allé ensemble en tant qu’amis dans une ambiance plus que tendue, cette année allait être bien différente. Comme quoi, en une année, il pouvait s’en passer des choses. « Non, j’ai promis à une bombasse mather de m’accompagner tu vois » Disais-je sur un ton très sérieux avant d’éclater de rire. « Tu m’as vraiment cru ? » Je riais une dernière fois avant de m’emparer de ses lèvres. Les miennes devaient avoir un goût de chocolat, mais j’imagine qu’elle n’avait rien contre. « Bien sûr qu’on ira ensemble ! Pas d’infidélité avant nos un an quand même » Disais-je toujours sur le ton de la plaisanterie.

Une petite piqûre de rappel sur la date de nos un an ne faisait pas de mal. Ne sait-on jamais qu'il l'ait oublié.. Autant dire que ça me décevrait un peu qu'il ne s'en rappelle pas mais.. C'est Austin. S'il se remémorait que mon anniversaire était avant, ce serait phénoménale, mais je n'avais pas à me faire trop de faux espoirs. Sa réponse me fit rire. Je ne m'attendais à rien de sa part. Ce n'était pas méchant, mais je n'avais pas besoin d'objets matériels avec lui. Simplement passer une journée ensemble me suffisait pleinement. Puis, si un jour il m'offrait un bijou, j'espérais que ce soit une bague.. Et pas une en toc pour faire joli (a) Faux espoirs de retour. « Je ne sais pas quoi t'acheter non plus alors.. Je serais ton cadeau » lui fis-je avec un sourire adorable. En même temps, je pense que ça devrait lui suffire. Après, si on peut faire l'amour et qu'il me dise qu'il m'aime, ce serait le plus cadeau au monde. Ok, j'arrête d'y croire et je souriais à ses paroles avant de venir piquer un cookie. « Toi ? Fort ? Pff, je te bats quand tu veux » m'amusais-je à le provoquer gentiment en commençant à croquer mon petit gâteau et autant dire que c'était super bon. Il venait de marquer un point niveau cuisine et il faudrait que je n'oublie pas de faire une croix dans le calendrier pour m'en rappeler encore longtemps.

En parlant du bal, je n'aurais pas cru qu'il me balance que non, il avait quelqu'un d'autre. J'avais un petit doute, malgré sa manière sérieuse de me parler. Heureusement pour sa survie, il venait de rire ce qui me fit sourire. « P'tit con » murmurais-je avant de sentir ses lèvres contre les miennes, raffolant du goût chocolaté que je ressentais. La suite me refroidit un peu, mais je persistais à garder mon sourire. Bon, en soit, je n'avais rien fait de mal, vu que ma petite bêtise s'est passée avant que l'on sorte. En soit, je n'avais donc rien à me reprocher. Par contre, je savais qu'il me tuerait en apprenant ce qu'il s'est passé avec son meilleur ami. Autant passer le cap des un an, histoire d'avoir au moins vécu une relation « longue ». « J'ai hâte d'y être alors ! » fis-je en terminant mon premier coockie avant d'en attraper déjà un second. « Oh et.. Si tu y étais allé avec une autre.. Elle aurait sûrement eu un petit accident » dis-je en rigolant, mais en étant très sérieuse en réalité. Je n'allais pas partager mon petit ami quand même ! Et puis quoi encore ?! Il est à moi et.. Rien qu'à moi. C'était comme si j'allais avec un autre garçon au bal. Genre un Eliot. Je pouvais faire mon testament.

Ça me rassurait de voir que je n’étais pas le seul à sécher niveau cadeau. « Ça me va » Il y avait pire que d’avoir Madisson en tant que cadeau soyons sincère. « Moi je t’offrirais une très belle nuit crois-moi » Mon sourire pervers voulait tout dire et elle pouvait à présent très bien imaginer quel genre de cadeau je comptais lui offrir pour nos un an. Je ne m’étais pas souvenue de la date, car je n’avais tout simplement pas la mémoire des dates même si de base c’était moi qui lui avait demandé de sortir avec moi, mais pas grave. On s’en fou en soit, elle était là pour me le rappeler –et forte heureusement- M’emparant d’un second cookie, je croquais dedans avant de reprendre. « Tu me mets au défi ? Pas de soucis alors celui qui perdra devra se plier à une liste de chose à faire que l’autre aura écrit » J’avais mon gâteau, fier de mon idée, espérant de tout cœur gagner une fois de plus cette année.

Par la suite, je l’a fusillais du regard, car son injure n’était pas passé dans l’oreille d’un sourd. « Pardon ? » Je m’essuyais les mains avant de m’emparer de ses mains et de l’allonger sur le canapé pour me mettre à califourchon sur elle. « Je ne te permets pas, excuse toi ! » Depuis quand elle avait pris autant la confiance ? Bon, on avait l’habitude de ce genre de petit pique, mais j’aimais bien l’embêter. « J’aimerais bien te voir te battre avec une fille pour moi, je trouverais ça… » Je cherchais le bon terme en mettant un brin de mystère dans ma voix avant de reprendre. « Excitant… » Oui, c’était le terme approprié.

Qu'il accepte que je sois son cadeau me faisait sourire. Autant dire qu'il n'avait de toute façon pas le choix, alors bon. Ses paroles me donnèrent des frissons alors que je m'imaginais déjà cette folle nuit avec lui pour nos un ans ensemble. Ok, j'étais terriblement impatiente et j'avais déjà hâte d'y être ! Au diable le bal et mon anniversaire, je voulais être le 14 juillet 2015. Malheureusement, je ne pouvais pas accélérer le temps et il fallait que je prenne une grande dose de patience pour ne pas déjà être surexcitée. Je ne pouvais que le croire sur ce point. En toute honnêteté, je n'avais jamais été déçu lorsque l'on couche ensemble, encore moins depuis que je suis en couple avec lui, alors ce petit cadeau me ravivait. Entre nous, s'il rompait avant, je l'assassinerais sur place. Non, je suis trop gentille pour cela mais.. Autant ne pas y penser. Je ne vois pas pourquoi il ferait ça. Après tout, je ne lui avais pas mis le couteau sous la gorge pour sortir avec moi. Bon, je l'avais peut-être un peu poussé, car j'aspirais à cela depuis des années. Il aurait simplement pu choisir que l'on reste amis et qu'on couche ensemble quand on faisait la fête. De mon côté, ça m'aurait fait souffrir et j'aurais probablement fini par m'éloigner de lui, mais ça aurait pu tenir un petit moment. Soit, ce n'était pas le cas et j'étais ravie de pouvoir dire que j'étais la petite amie du Mather le plus fêtard ! Notre petit défi prenait un tournure qui m'enchantait. Ok, il fallait absolument que mon équipe gagne sinon je sentais que j'allais morfler. « D'accord, mais pas plus que dix choses. Je te connais hein, sinon tu me feras une liste interminable » dis-je en souriant. Quoi ? Je savais qu'il en profiterait alors autant mettre quelques règles pour ne pas que cela déborde. Et même si je gagne, je pense que dix demandes seraient largement suffisantes pour mettre son égo à mal. Pauvre petit Austin, je le plains d'avance (a)

Son regard braqué sur moi me donnait la chair de poule. Je lui avais juste balancé une petite injure toute mignonne et voilà que la fierté de Monsieur Da Silva revient à la charge. Alors que je venais de finir mon cookie, je me retrouvais plaquée contre mon canapé. Bien, je sentais que je n'allais pas pouvoir m'échapper de sitôt. En même temps, mon petit ami qui me maintient les poignets et qui se trouve à califourchon sur moi, j'ai eu pire comme punition. Ça me donnait d'autres idées, mais au vue de ce qu'il me disait, je doute qu'il veuille faire ce que j'avais en tête.. Dommage. « Mh.. Non » souriais-je fièrement. Tenir tête à Austin n'est pas mon truc, mais j'avais envie de m'amuser un peu. Il m'avait manqué alors je voulais lui montrer ce qu'il avait perdu en partant au SB sans moi. Oui, bon, ça n'était pas une merveilleuse façon de faire, mais c'était en tout bien tout honneur. Qu'il me titille vis-à-vis des autres filles m'agaçaient. C'était la raison pour laquelle j'avais légèrement hésité le jour où il m'avait demandé de sortir avec lui. Certes, je n'avais pas réfléchi longtemps, mais ma plus grande peur est qu'il me trompe ou qu'il se lasse de moi pour aller voir ailleurs. En toute honnêteté, il y a un tas de filles mieux foutus que moi dans toute l'université et je savais qu'il avait déjà eu le loisir de coucher avec certaines d'entre elles. Alors oui.. Je me demandais ce que j'avais de plus que ces filles. « Vu que tu me connais par cœur, tu sais que je suis jalouse et possessive alors.. Ne m'énerve pas trop dans ce style là, Da Silva » le prévins-je en souriant avant de venir chuchoter à son oreille. « Et je suis certaine d'être capable de t'exciter sans avoir à faire ça.. » S'il continuait sur sa lancée de « je veux te voir te battre avec une fille sur moi », j'allais lui faire comprendre que si les rôles étaient inversés, ça ne lui plairait vraiment pas.

Je levais les yeux mine de rien. Elle me connaissait trop cette petite. En même temps, ça ne me surprenait pas trop vu le temps que nous avions passé ensemble depuis notre première et vu le statut de meilleure amie qu’elle avait tenue de nombreuses années avant « d’évoluer » au stade petite amie. « Promis » Dix choses c’étaient déjà pas mal après tout et puis je sauvais aussi mes fesses au passage si par pur hasard je perdais et que je devrais me plier à ses désirs quelques jours après. Par contre, si nous venions à perdre tous les deux nous n’aurions pas l’air con à avoir pu croire une fraction de seconde que nous étions trop fort pour mettre la pâté à tout le monde. Que voulez-vous, c’est ça l’innocence des jeunes (a)

J’essayais alors d’imaginer ma petite amie plus jalouse que jamais prête à se battre avec une nana juste pour moi. Tous les gars rêvent de voir ça, alors voir Madisson sortir les crocs seraient très excitant même si elle avait raison, je n’avais pas besoin de ça pour qu’elle m’excite. « T’as pas tout à fait tort » Je laissais glisser mes mains sous son t-shirt, les laissant alors se balader sur sa poitrine. « D’ailleurs j’ai très envie de toi… » J’avais été abstinent depuis bien trop longtemps pour ne pas craquer maintenant. J’étais bien trop fidèle une fois en couple pour aller voir ailleurs et Madisson était bien assez canon pour que je m’en contente je n’avais aucune raison de me faire une autre nana. A part vraiment défoncé et bourré.

Me doutant très bien de ce qu'il pourrait avoir en tête, je préférais mettre des règles entre nous pour ce petit défi. En voyant ses yeux se lever, je savais que j'avais bien fait d'instaurer ce quota de dix choses à faire. Qu'il me le promette me donnait le sourire. C'était rare qu'il acceptait que j'ordonne quelque chose entre nous. Je pensais qu'il chercherait à négocier, mais qu'il ne le fasse pas me soulageait. Je n'arrivais jamais à lui tenir tête très longtemps tête alors c'est assez injuste de lui faire face. Si nous perdions tous les deux ? Très bonne question. Autant s'amuser jusqu'au bout ! « Et si nos deux équipes perdent.. On donne un gage l'un à l'autre » Histoire de nous motiver. Je savais que je prenais un risque car même une idée de sa part était justement très risquée. Je le connaissais ce petit depuis toutes ces années mais.. Je n'avais pas dit mon dernier mot ! En tout cas, j'avais déjà en prévision une belle nuit en sa compagnie pour nos un ans et je me languissais d'y être enfin ! Évidemment, je savais qu'il y aurait du sexe entre nous d'ici là, mais.. ça serait encore plus merveilleux. Puis, un petit « je t'aime » en bonus, ce serait parfait (a)

En tout cas, qu'il n'essaye même pas de me rendre jalouse, sinon il allait voir ce que sa petite amie peut faire en échange. Tout le monde voit la gentille et douce Madisson, mais je ne pourrais pas l'être s'il faisait tout pour m'agacer. Si une autre fille s'insinuait entre nous et qu'il la laisse faire pour voir comment je réagis, il allait se rendre compte que c'était de loin la pire idée de sa vie. J'aimais sa façon de dire que j'avais raison. Pas besoin de me battre contre une fille pour l'exciter. Je n'étais pas du genre à dire que je suis belle, attirante et adorable, mais.. Il semblait qu'à ses yeux, je l'étais quand même. Sinon, il ne serait pas en couple avec moi. Je doutais que ce soit pour mon physique vu qu'il y avait beaucoup de belles filles qui étaient passées dans son lit. Je préférais ne pas y penser et surtout ne pas angoisser à l'idée de me dire que peut-être un jour, ce ne serait plus moi sa petite amie. La vie est remplie de surprises, bonnes ou mauvaises.

Ses doigts me donnèrent de violents frissons. J'essayais de me retenir de gémir déjà si facilement. Mon souffle s'embrouillait en sentant ses caresses sur ma poitrine. Il me rendait totalement dingue. Pendant la durée du Spring Break, j'avais réussi à combler le manque  de sa présence – et de sexe, pour être honnête – en me remplissant la tête de tout plein de choses. Ce n'était pas facile, mais au moins j'avais pu resté tranquille d'esprit. Maintenant qu'il se trouvait près de moi, et sur moi qui plus est, je n'avais aucune raison de résister. Ses paroles finissaient de m'achever et mes lèvres vinrent avidement contre les siennes. Pas besoin de parler, j'avais juste envie de lui aussi et sûrement autant que lui. Je crois que rien que pour cela, j'éviterais de ne pas partir en vacances avec lui. Il fallait juste que j'arrive à maîtriser ma possessivité et ma jalousie. Bon, ok, ce n'était pas possible, mais.. Je pourrais faire des légers efforts. Après tout, nous étions ensemble et je devais lui faire confiance. Plus facile à dire qu'à faire.

Le gage me semblait être une bonne idée et j’approuvais on ne peut plus. Mais attendant ses fameuses vacances, j’avais d’autres choses de plus important à faire. Je me focalisais entièrement à Madisson qui se trouvait allongé sous moi. Etant un homme et surtout étant Austin Da Silva, je me surprenais d’avoir tenu autant de temps sans avoir couché avec une nana. J’aurais pu l’à tromper, car des filles j’en avais eu devant moi durant ce break, mais contrairement à ce que les gens pensaient de moi, je ne trompais pas mes petites amies. Bien au contraire, j’étais plutôt fidèle, car si j’avais envie d’aller ailleurs c’était que nous n’étions pas fait pour être ensemble et je préférais la larguer. Ce qui n’était pas le cas pour le moment.

Ma bouche accrochée à la sienne, j’enlevais enfin son t-shirt, laissant ma langue se perdre sur sa poitrine. Je m’enivrais de son odeur, profitais de sa peau sous mes doigts, je n’allais faire qu’une seule bouchée de ma petite amie. C’est dans ce genre de moment que je remercie le ciel que ma petite amie prenne la pilule, car la capote c’était genre trop tue l’amour, il fallait couper ce qu’on faisait, aller en chercher une et j’en passe, que là, je pouvais juste aller droit au but. Mes mains sur sa taille, je les passais sur ses fesses, plotant la demoiselle comme je le désirais. Je respirais contre sa peau, sentant son corps brûler d’envie de plus en plus ce qui m’excitait d’avantage. Voilà des retrouvailles comme je les aimais.

Apparemment, il acceptait le deal si jamais nous perdions tous les deux. Il faut dire que ça pourrait arriver, alors autant y penser tout de suite. Enfin, pour le moment, je savais que son cerveau pensait à tout autre chose que le Summer Camp et j'avouais avec plaisir que moi aussi. Ses doigts, ses lèvres et son regard me faisaient tourner la tête. J'étais à sa merci et savait parfaitement en jouer depuis des années. Comment lui refuser quoique ce soit ? Impossible. Ce fait est d'autant plus avérer que mon cœur ne bat que pour lui depuis des années et que ça n'a jamais changé. Il y a eu une petite erreur de parcours, mais sinon il n'y a que lui. Et probablement pour très longtemps. Je n'avais jamais ouvert mon cœur à d'autres garçons que lui. Il est le seul homme a qui j'ai dit « je t'aime », il est mon premier baiser et ma première fois. J'avais été pendant un long moment sa meilleure amie et j'étais heureuse de pouvoir dire que j'étais sa petite amie désormais. Notre relation n'a rien à voir avec la première et je ne pouvais qu'en être fière. Ça voulait peut-être dire qu'elle tiendra plus longtemps que la première. Je l'espérais de tout mon cœur. Alors que nos lèvres s'éloignaient un instant, je levais les bras pour l'aider à retirer mon haut. Nous aurions pu aller dans ma chambre, mais ça pouvait attendre plus tard ou une autre fois. Puis, ce n'est pas comme si c'était la première fois sur mon canapé. Sa langue sur ma poitrine m'électrisait violemment alors que je ne pouvais réprimer un gémissement de bonheur. Je n'osais même pas compter le nombre de jours depuis lesquels nous avions été séparé et donc privés de sexe. Oui, je savais qu'il n'avait rien fait de tel durant le Spring Break et je me rendais compte à quel point j'avais un petit ami merveilleux.

Ses mains glissaient sur mes fesses et mon sourire entre nos lèvres scellées ne s'en fit que plus grand. J'aimais sa manière de me toucher. Il arrivait à me faire ressentir des milliers de picotements dans tout mon corps et c'était terriblement bon. Mon cœur battait furieusement sous l'intensité qu'il arrivait à me transmettre. Mon corps hurlait d'envie pour lui et uniquement lui. Souvent, on m'avait demandé ce que je trouvais à Austin et je n'avais pas souvent réussi à trouver les termes justes. Quand on aime une personne, ça ne se décrit. On peut dire ce que l'on aime faire avec elle, ce qui nous plaît extérieurement, ce que les gens peuvent voir comme nous, mais ce n'est jamais assez précis. J'aime ce bouclé pour mille raisons, que ce soit ses qualités ou ses défauts. Il est parfait à mes yeux et cela n'engage que moi. « Mh Austin.. » murmurais-je en sentant mon corps surchauffer à sa présence si délicieuse contre moi. Attrapant le bas de son t-shirt, je tirais dessus pour le lui retirer. Il faut dire que voir Austin et ses nombreux tatouages, c'était une vision tout à fait charmante. Mon petit ami est ultra sexy et je n'en revenais toujours pas qu'il n'était qu'à moi. Adieu le statut de meilleure amie – enfin, je suppose que je resterais toujours un peu pour garder cette complicité entre nous – et bonjour le stade de petite amie totalement folle de celle qu'elle aime. Mes doigts caressaient attentivement ses nombreuses marques d'encre si sublimes. Mon dieu, c'était bon de le retrouver.

Il n’y a rien de mieux que de savoir que tu plaît, que quelqu’un t’aime et donnerait probablement tout pour toi. Je savais que c’était le cas pour Madisson –sans vantardise- elle avait tout fait pour qu’on se remette ensemble ou du moins elle avait espérée longuement qu’ils se passent un truc entre elle et moi. Ce qui c’était produit. Nous avions couchés ensemble à plusieurs reprises puis j’avais décidé de passer le cap au bout de plus d’un an afin de retenter l’expérience avec elle. Oui, être en couple m’effrayait légèrement, car ça voulait dire que je devais m’assagir et je n’aimais pas l’idée. Devenir ennuyant, devoir se contenter d’une seule et même fille. Alors oui, j’aimais Madisson, mais je me demandais sur combien d’année j’allais tenir. Les relations à longs termes, je n’étais pas habitué et je commençais à me demander si c’était réellement fait pour moi.

En attendant, nous vivions notre amour au grand jour et je n’allais pas me plaindre de pouvoir coucher avec Madisson autant de fois que je le désirais. Son gémissement –et loin d’être le dernier- me fit sourire tandis que je laissais mes mains se glisser doucement dans sa culotte pour venir caresser son sexe de mes doigts délicats et experts en la matière. Je la sentais déjà mouiller sur le bout de mes doigts et m’amuser avec son entrée était la chose la plus plaisante au monde alors qu’à l’aide de l’autre je prenais soin d’enlever son bas afin d’avoir plus de place pour pouvoir entrer légèrement mes doigts en elle. J’aimais les préliminaires. Je trouvais ça tellement excitant et la sentir déjà mouiller contre moi alors que ce n’était que le début était une satisfaction personnelle.