terminé (hot) austin ∞ tu m'as manqué, mais juste.. " un peu " ♥

La durée du Spring Break m'avait paru interminable. Sincèrement, si j'avais pu, j'aurais fait des pieds et des mains à Austin pour qu'il reste à Harvard.. Ou que l'on aille je-ne-sais-où dans le monde ou en Amérique pour passer du temps ensemble. Malheureusement pour moi, ce n'était pas possible. Je savais très bien comment il fonctionnait alors je ne lui avais même pas soumis l'idée. Il aimait partir avec ses amis et je ne pouvais pas lui prendre tout son temps. Dommage, parce que j'aimerais bien. Soit, pendant cette période, j'avais décidé de retourner chez mes parents un peu, avant de revenir pour travailler. En gros, rien d'exaltant, mais je n'avais pas eu envie de le suivre. J'aurais été capable de le fliquer au lieu de profiter du séjour et ça, il l'aurait mal pris. Evidemment, ça voulait dire que je devais lui faire confiance à cent pour cent, et.. C'était un peu le cas. Pas entièrement, car Austin reste Austin, mais bon. Je n'avais rien demander à personne et je ne comptais pas lui demander de régler des comptes avec moi. S'il s'était amusé, c'était le principal. Avant de partir, je lui avais proposé de venir me retrouver au plus vite dès son retour. Date que je ne connaissais pas, alors je passais les journées comme d'habitude entre sortir, travailler et m'occuper comme une grande fille. Je pourrais rester faire la larve vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans mon appartement, mais ce n'était pas très bon pour mon moral. Autant m'aérer et me vider la tête. Il était environ vingt-trois heures et je venais de finir mon service. J'étais épuisée, mais je savais qu'après une bonne douche et un petit repas, ça irait mieux. Entrant dans mon immeuble et mon appartement par la suite, je ne prenais jamais la peine de fermer ma porte d'entrée. Il fallait un code pour entrer dans l'établissement et à part mon petit ami, personne ne franchissait cette porte. J'étais en sécurité. Je me dirigeais rapidement jusqu'à la salle de bain pour prendre une douche. Pendant ce petit moment de calme et de détente, je fus surprise d'entendre du bruit dans mon apapartement. Rapidement, je sortais de ma douche, moyennement rassurée, enfilant un peignoir et attrapant le premier truc qui me passait sous la main – un déodorant en spray – pour me défendre. « Il y a quelqu'un ? » demandais-je prudement, morte de trouille. Autant dire que je préférais que personne ne me réponde. J'aurais juste l'air d'une folle, mais si quelqu'un était là, au moins je me sentirais mois conne d'avoir flipper de cette manière. Même si avec ma taille de crevette et ma force de mouche, je doutais faire le poids contre qui que ce soit. Un bruit genre ouverture de placard dans la cuisine me fit m'en approcher, tout doucement.. Le coeur battant de peur à mille à l'heure.

Le spring break me manquait déjà. Ne serait-ce que pour le fait de ne pas aller en cours, le soleil et tout ce qui allait avec. Retour à la réalité, les examens approchaient, le bal aussi. Je ne soupirais rien qu’en y pensant, mais en attendant, je me dirigeais vers l’appartement de Madisson. Ni message, ni appel, elle se doutait que j’étais sans doute revenu, mais ce n’était pas pour autant que je lui avais donné signe de vie. C’était moi tout craché. Je connaissais le code de chez elle et elle ne fermait pas sa porte à clé. Elle n’avait pas peur du danger. J’entrais donc, faisant ma petite vie alors qu’elle était en train de se doucher. Moi qu’est-ce que je faisais ? Je cherchais à bouffer comme d’habitude. Non, en fait, j’avais acheté un truc pour préparer des cookies en deux minutes, mais même ça je crois que j’étais nul. Le bruit n’était pas passé inaperçu, mais je ne cessai pas pour autant mon activité, enfournant mes délicieux cookie dans le four que j’avais réussi à faire. Heureusement, sinon ce serait un peu la honte. M’approchant tout doucement derrière elle, je passais mes bras autour de sa taille, la faisant alors décollé du sol avant de la tourner vers moi pour l’embrasser. « Surprise ! » Disais-je en souriant de toutes mes dents.

Une partie de moi se doutait que c'était Austin mais.. On n'était jamais assez prudent dans la vie, alors avant de le voir, je ne serais toujours pas rassurée. Une odeur familière arrivait à mon nez, mais je ne savais pas de quoi il s'agissait. En peignoir encore, je m'étais rapidement retournée vers mon salon en entendant du bruit – un livre qui avait du tomber – et c'est alors que des bras passèrent autour de ma taille. Je me retenais de hurler de surprise alors que je décollais du sol, mais une fois tournée, je souriais de plus belle. Mon petit ami était en face de moi et c'est dingue, mais il m'avait terriblement manqué. C'est peut-être un « truc de fille » de trouver que son copain lui manque tant mais.. Je le vis bien. Et je doutais de ne pas lui avoir manquer, sinon il n'aurait pas mis les pieds ici aussi rapidement après son retour. Enfin, ce ne sont que des suppositions après tout ! Retrouver ses lèvres me comblaient de plaisir, bien que je me rendais compte que j'étais encore en peignoir avec mon déodorant pour me défendre dans la main. « J'ai eu peur que tu sois un voleur » me justifiais-je en lui montrant mon « arme ». « Il faudrait que je pense à fermer ma porte » riais-je, sachant très bien que ce n'était pas maintenant que j'allais changer cette habitude. Passant mes bras autour de sa nuque, je revenais poser mes lèvres contre les siennes un petit instant avant d'être intrigué par mon four en route. « Tu t'es découvert des talents de cuisinier pendant le Sping Break ? » demandais-je, intriguée. Me rendant une fois de plus compte que j'étais uniquement en peignoir, je me dégageais doucement de lui. « Je vais m'habiller » lui dis-je en embrassant sa joue, avant de rejoindre ma chambre pour enfiler des vêtements. Rester avec un peignoir sur le dos, bofbof. Et même s'il aimerait bien me voir nue, je n'étais pas du genre à me balader ainsi dans mon appartement. Pas comme lui, parfois (a)

Moi un voleur ? Oui, ça aurait très bien été possible puisque mademoiselle ne fermait jamais la porte. « Oui, se serait une bonne idée et je parle sérieusement » J’avais affiché mon regard des plus sérieux et oui, je l’étais pour une fois, car je m’inquiétais pour ma meilleure amie, mais aussi pour ma petite amie. « Tu n’as aucune idée de ce que j’ai pu faire durant le spring break ma chérie » Disais-je en affichant un petit sourire au coin. Je regardais la demoiselle partir tandis que je surveillais mes cookies. Je ne voulais pas faire cramer mon petit repas et encore moins sa cuisine. « Tu sais, t’aurais pu rester en peignoir, y a certaines choses qui m’ont manquées pendant mon absence » Toujours mon sourire accroché à mon visage, je la voyais revenir. « Alors dit moi, qu’as-tu fait pendant le spring break ? »

Qu'il soit si sérieux sur le fait de fermer ma porte me surprenait. Lui qui aimait entrer ici sans sonner ou frapper, je trouvais ça bizarre qu'il m'ordonne de le faire. Soit, mais ça voulait dire que j'étais obligé de faire quelque chose pour ne pas le faire impatienter devant la porte. « Je te donnerais un double des clés alors » lançais-je comme ça. En même temps, c'était mon petit ami et il avait le droit de squatter quand il voulait. C'était toujours le cas alors.. Ce n'était pas comme dans les films quand on passe un cap de malade dans un couple. Effleurer le sujet du Spring Break me fit rire doucement. « Je n'en ai aucune idée et je ne veux rien savoir » souriais-je. « Je te fais confiance » rajoutais-je. Je trouvais alors que c'était le bon moment pour que j'aille me changer et sa dernière remarque me fit rire alors que je m'éloignais. Bon, ça m'avait manqué aussi, mais on avait le temps de rattraper le temps perdu. Revenant, habillé d'un slim usé clair et d'un t-shirt blanc, j'attachais mes cheveux en une queue de cheval haute. « Comme d'habitude, je suis allée voir mes parents avant de revenir ici pour travailler » dis-je en haussant les épaules. « J'me suis ennuyée quoi, mais bon.. Pour les prochaines vacances, j'ai pensé à partir quelque part » Sous entendu « Est-ce que tu m'accompagnerais si je décide de voyager ? » Ce n'était pas gagné, mais bon.. On verra bien. Au pire, on pourrait refaire un weekend comme lorsqu'il m'avait amené à Disney pour la St Valentin de l'année de nos retrouvailles. Pourquoi pas y retourner d'ailleurs, mais plus longtemps. Dans l'hôtel et profiter de tout le parc plusieurs jours. Je verrais bien. Approchant du four, je louchais fortement sur les cookies. « Ils sont prêts quaaaand ? » demandais-je avec un énorme sourire. Attendez, Austin qui fait à manger, c'est exceptionnel et en plus.. ça à l'air mangeable ! (a)

Savoir qu’elle me faisait confiance me faisait plaisir, alors je préférais oublier le fait d’avoir revu mon ex petite amie, qu’elle m’ait embrassée et tout. De toute façon, en aucun cas c’était de ma faute. Je ne lui avais rien demandé, je ne savais même qu’elle était là et elle m’avait prise au dépourvu. En aucun cas j’avais souhaité ce baiser et entre nous, je ne l’aimais plus. Mais pas sûr que Madisson soit du même avis, elle avait le dont de faire des histoires pour trois fois rien et ma réputation me précédait malheureusement. « La routine quoi » Je m’approchais du four l’à voyant à l’affût de la cuisson. « Moi j’compte pas partir tu sais, j’ai pas les sous » C’était la triste vérité. Les vacances coûtaient un bras, je ne travaillais pas et j’avais juste ma bourse d’étudiante qui m’aidait en partie à payer mes études justement. J’ouvrais quelques secondes le four avant de le refermer. « Cinq, dix minutes, je viens de les mettre. » Elle avait l’air surprise et ça m’amusait beaucoup. « J’garantie pas le résultat ! » Je préférais prévenir avant qu’elle ne se fasse de faux espoirs quant au goût que ça pourrait avoir à la base.

Le fait que ce soit la « routine » pour lui m'inquiétait un peu, mais je lui avais dit que je lui faisais confiance alors je ne demanderais rien de plus. Que ce soit à lui ou à d'autres. Zieutant déjà sur les cookies, mon estomac me suppliait de rapidement manger. C'était purement et simplement de la gourmandise et je le vivais très bien. J'avais mangé il y a peu mais là.. ça sentait si bon que c'était comme si je n'avais pas mangé depuis des jours ! Ayant parlé de vacances, je le regardais suite à sa réponse. « Si je te l'offre pour ton anniversaire, tu ne pourras pas refuser » dis-je avec un sourire adorable. Non, ce n'était pas négociable et en plus, un cadeau, ça ne se refuse pas ! Puis.. S'il refusait des vacances avec moi, alors je me demanderais ce qu'il lui prend. Déjà en temps que meilleure amie, il n'avait pas refuser, alors si en temps que petite amie, il ne veut pas.. Ce serait le monde à l'envers. Le voyant ouvrir le four, j'essayais de regarder dedans, en vain. Il était trop rapide pour moi. « Mais c'est long.. » Souriant, j'approchais de lui pour embrasser sa joue. « C'est l'attention qui compte, je suis très contente que tu essayes » murmurais-je avant de finalement embrasser ses lèvres. L'admirant sans me cacher, je trouvais sa peau bronzée, l'air moyennement reposé, mais.. Il était superbement beau. Comme toujours et ça ne me rend qu'encore plus amoureuse. Pour en revenir à ce qui cuit dans le four – quoi ? j'ai faim moi – au pire, j'avais assez dans mes placards pour se remplir l'estomac à deux. Mais je croyais en son essai, ça sentait bon et ça a l'air très appétissant déjà. Malheureusement, il fallait attendre et ça.. Je n'aimais pas du tout !

Avec tout ça j’avais presque oublié que j’allais prendre un an de plus dans quelques semaines. J’aurais enfin la majorité internationale ! Enfin, en soit ça ne changeait pas grand-chose puisque je me bourrais déjà la gueule non-stop en étant mineur et cela depuis déjà plusieurs années. Un voyage pour mon anniversaire, l’idée me plaisait bien même si elle risquait de se ruiner pour moi. Enfin, je n’étais pas du genre à faire le compliquer et à l’engueuler car elle m’a achetée des trucs ultra cher. Si ça lui faisait plaisir. « Soit patiente, plus c’est long, plus c’est bon » Un petit sourire vicieux apparu soudainement sur mon visage tandis que je m’étais en marche la machine la bouilloire pour ne faire deux bons cappuccino. « Ouais, je fête mon retour » Un bon petit goûter, rien de tel pour signer mon retour du spring break. La cuisson semblait bonne, alors je ne tardais pas à les sortir du four en même temps que l’eau finissait de bouillir. Le goûter fin prêt, j’installais tout la petite table du salon. « Pourquoi t’es pas venu au SB déjà ? » Demandais-je par curiosité. Non pas que ça me dérangeait, car j’aimais pouvoir respirer. Je trouvais cela important dans un couple de ne pas étouffer l’ autre, mais je posais tout de même la question.

Le cadeau que je comptais offrir à Austin était plus ou moins finaliser. Évidemment, je ne lui dirais rien. Bon, ne pouvant pas lui résister, ça allait être très dur mais je ferais de mon mieux. Comme toujours ! Sa remarque me fit pouffer de rire. Je riais un peu moins en voyant son sourire, mais bon.. Après une si longue période sans coucher l'un avec l'autre, je me doutais que c'était inévitable ce soir. S'il ne me sautait pas dessus.. Je me poserais énormément de questions et soyons honnête, je le prendrais très mal. En plus, j'aurais des soupçons sur ce qu'il s'est passé pendant le SB et j'allais devenir horrible à vivre. Autant éviter cela, bien sûr. « Est-ce un indice pour l'après-goûter ? » demandais-je, innocemment. J'avais envie de savoir la suite et non, je n'aimais vraiment pas attendre alors.. Alors je faisais ma curieuse, ouais, et je le vivais très bien. Fêter son retour avec un petit repas made in Austin, ça me convenait complètement ! J'avais hâte de goûter les cookies et je devais réellement prendre sur moi pour ne pas me jeter dessus à peine sortie du four. Si je le faisais, 1) je me brûlerais et 2) je pense que mon très cher petit ami me taperait sur les doigts d'être si pressée. Je le laissais faire, souriant de plus belle. Des petites attentions comme cela, je ne le vivais pas au quotidien, mais lorsqu'il le faisait, ce n'était pas à moitié et c'était terriblement adorable. Sa question me surprit alors que je m'installais sur mon canapé. « Je ne voulais pas t’étouffer » dis-je avec sincérité. « Me connaissant, j'avais peur d'être coller contre toi et que tu ne puisses pas en profiter, alors.. Je préférais rester ici pour ne pas jouer à la petite amie qui n'a pas confiance en te fliquant tout le temps » Autant dire les choses comme elles sont. Puis, ici, j'avais assez à faire alors j'avais préféré ne pas partir pour ces vacances. Ce n'était rien de grave, après tout. Il s'était amusé, j'avais vécu ma vie de mon côté, sans l'emmerder pendant qu'il s'amuse. Bon, pour le Summer Camp, je comptais – si j'y arrivais – y participer et si nous étions dans deux équipes différentes, comme l'an passé.. Je désirais le battre à plate couture, bien entendu (a)

Je ne pouvais m’empêcher d’esquiver un sourire pour le coup. « peut-être bien… » Je laissais planer un petit doute tout en sortant mes cookies du four qui –sans vantardise- m’avaient l’air délicieux et en vue de la tête de ma petite amie, ils n’étaient pas moche. Plus qu’à savoir le goût qu’ils avaient. Les posant sur la tête, je préparais tout avant de m’asseoir sur le canapé à ses côtés, l’écoutant attentivement. Elle se connaissait, elle me connaissait et elle avait bien fait alors. « Bah c’est gentil » Je souriais avant de déposer mes lèvres sur les siennes. « Tu comptes quand même venir au Summer Camp ? » C’était tellement la meilleure période de l’année que de se priver de ça serait vraiment dommage. Je me rappelais m’être extrêmement bien amusé et que mon équipe avait même gagnée ! Ha ! Quelle fierté. J’espérais être dans une équipe toute aussi cool et aussi bonne. Peut-être même que le destin ferait que je serais avec Madi’, mais entre nous, je ne préférais pas. C’était bien dans un couple de faire chacun nos trucs de notre côté et se retrouver qu’après pour profiter à notre manière du bon temps.