Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility[FB]J'veux bien te prêter mon épaule, mais te mouche pas dessus (Alexeï) - Page 2
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[FB]J'veux bien te prêter mon épaule, mais te mouche pas dessus (Alexeï)

Anonymous

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"Je... ne pensais pas à ce moment, plus à celui quand ils couchent ensemble en fait... Heey ! J'suis pas une coquine, mais alors pas du tout, plus une fille célibataire qui noie son chagrin devant un vieux film c'est tout." Je lui tire la langue, dans le genre très mature bonjour, et me sers une tasse de café à mon tour, ça fait pas de mal, et puis comme je suis insomniaque, de toute façon je ne comptais pas dormir de suite. Ah, il a remarqué mon accent, en même temps c'est loin de passer inaperçu "T'es doué toi, effectivement j'ai un accent, j'fais tout pour le cacher mais apparemment je n'y arrive pas. Je suis française, tu trouves vraiment que mon accent est charmant ?" que je lui demandais presque amusée.
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Je crois que c'est encore pire comme moment en fait ... je pense que ta réputation est faite à présent, heureusement que j'ai la mémoire sélective, je pourrais oublier ce détail si tu veux ! Triste ? Tu es bien mieux célibataire que mal accompagnée si tu veux mon avis ... Oui j'étais bien du genre à avoir ses propos alors que justement en couple, j'étais le genre à mal accompagner, en réalité je n'étais pas le charmant petit ami, ou alors je n'avais pas encore trouvé la bonne femme pour me donner envi de changer sur ces points là ! Française ! J'aurais pu y penser, après tout les françaises sont magnifiques et charmantes à ce qu'on dit ... pour le coup tu es une parfaite française ! Oui je savais faire des compliments et avec un peu d'alcool dans le sang, je pouvais partir loin quelques fois, vive les fous !
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"C'est sur, tu as raison, mais tu sais, au bout de cinq années de célibat, parfois j'aimerais bien être mal accompagnée que toute seule." Je souriais lorsqu'il me complimenta encore, ça s'entendait presque dans sa voix qu'il était complètement éméché, mais c'était assez comique comme situation. "Une parfaite française carrément ? Eh bien je ne m'attendais pas à autant de compliments en si peu de temps." Je terminais mon café et posais le mug sur une petite table de chevet, près du jeune homme "Tout à l'heure tu as cogné dans une porte, avec ta main ou ton pied ? Parce que si c'est avec la main, j'ai un peu de pommade pour éviter que tu aies mal le lendemain."
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J'aurais pu te proposer de partager un petit bout de ta vie, mais vu mon état tu vas refuser directement je pense ... je suis pas à mon avantage il faut l'avouer ! dis je alors que je finissais avec peine ma tasse de café, car après des verres d'alcools il fallait avouer que le goût n'était pas des plus réjouissants. Puis elle se remit à parler de notre rencontre, le vacarme dans le couloir, que j'ai pété les portes à l'aide de mes pieds et mes mains, tellement énervé d'avoir été bon à rien pour sauver ma soeur de ce drame. Je ne savais même pas comment tout ceci était arrivé, tout ceci était le néant, tout était flou mis à part que j'avais été bon à rien. Un peu tout je dirais, mais je veux bien de la crème oui, je ne voudrais pas me retrouver avec une pince de homard en guise de main quand je me réveillerais. dis je en affichant un sourire.
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Je souriais à sa première réponse, c'est vrai qu'il était charmant, il avait tout pour plaire, un beau visage, de l'humour, du charme... Mais moi, je n'étais pas prête pour me relancer dans une véritable histoire, j'avais beaucoup trop souffert en découvrant mon ex dans les bras d'une autre le soir de mes 18 ans. Alors faire confiance de nouveau à quelqu'un, pour l'instant c'était juste impossible. Puis Alexeï me sortait qu'il avait cogné contre la porte avec ses pieds et ses poings, c'était bien les hommes ça, je soupirais et lui rendais son sourire "Bouge pas, j'vais chercher ça." Je m'éloignais un peu de lui, ouvrais mon placard et en sortais un tube de pommade, revenais vers lui et passais de la pommade sur sa main, délicatement. "Ça devrait empêcher ta main d'enfler, attention c'est froid." rajoutais-je en levant mon regard vers le sien. "Tu te sens mieux sinon ? J'veux dire, par rapport à tout l'alcool que tu as pu boire ?"
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Billie se trouvait finalement être une vraie maman pour moi, elle semblait attentionnée comme si mon cas désespéré était en train de l'intéresser, c'était plutôt touchant ou alors j'étais vraiment trop lamentable pour qu'elle puisse me laisser dans un tel état sans avoir de remords. Oui c'est glacé ton truc, mais je ne pensais pas que tu jouerais la petite infirmière de la sorte ... Elle semblait être réellement une personne bien, d'ailleurs ce n'était pas réellement les femmes que je fréquentais car je n'étais pas à un mec bien en fait, j'avais mis ma vie en bordel depuis mes dix huit ans et depuis je jouais les connards, après tout avec Skylar nous n'étions pas des enfants de coeur. Mais même si Billie ne ressemblait pas à mes fréquentations habituelles, cela me faisait du bien de me trouver en sa compagnie. A la perfection ... c'est surement l'habitude aussi, je prendrais même bien un petit verre en plus mais tu vas juste vouloir me donner de l'eau ! Tu es sage toi ? Pas trop de soirée arrosée pour tout oublier ?
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Prendre soin des gens ça avait toujours fait partie de moi, je ne dis pas que petite j'aurais voulu être infirmière, loin de là, mais ma mère avait toujours été douce avec moi, alors forcément ça avait déteint sur moi et au fil du temps j'étais devenue aussi douce que ma mère. "J'ai aucune capacité pour être infirmière, disons que je tiens ça de ma mère." Je lui adressais un sourire et une fois la pommade passée, je refermais le tube et le reposais sur ma table de chevet. "C'est vrai que dans ton état de l'eau ce serait mieux, et puis je n'ai pas non plus envie de passer toute ma nuit à te surveiller," que je lui faisais taquine "...et crois moi ou non mais quand je veux oublier quelque chose, moi aussi je noie mon chagrin dans l'alcool. Ce n'est pas parce que j'en ai l'air que je suis une fille sage." Je lui tirais la langue et fis mine de réfléchir pendant quelques secondes "J'ai du vin français, si jamais ça te tente, ce n'est pas bien fort et ça sera certainement meilleur que l'alcool que tu as pu boire."
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Et vlan elle n'avait pas réfléchis longtemps pour me dire que l'alcool très peu pour moi ce soir, après tout je n'allais pas m'en plaindre avec tout ce qu'elle avait déjà fait pour moi, surtout que je ne voulais pas me ridiculiser plus devant elle que je ne l'avais déjà fait, sinon la honte quoi ! Je suis un malade si désagréable à s'occuper ? Pourtant je bronchais pas beaucoup et je semblais plutôt calme, peut être que l'alcool redescendait un peu sinon je serais super excité à bouger partout, oui les russes tiennent l'alcool ce n'est un secret pour personne et ça donne la pêche ! Tu as quoi à oublier aujourd'hui ? Après tout on pouvait s'occuper l'un de l'autre, elle me remontait le moral en me faisant parler d'autres choses et je lui redonnais le peps. La vodka tu sais chez les russes ce n'est pas réellement fort, trop d'habitude mais je ne dirais pas non pour un vin français j'en ai souvent entendu parlé ... et puis je voudrais faire hommage à ton pays !
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Je lui mettais une petite tape amicale sur l'épaule avant de lui sourire "Je n'ai jamais dit que tu étais un patient désagréable, au contraire, je te trouve bien calme, surtout avec l'alcool que tu as pu boire." Je lui adressais un clin d’œil et fut ravie qu'il accepte ma proposition pour du bon vin français. "J'ai cinq années de célibat à oublier, ça se fête non ?" Je sortais deux verres à vin, la bouteille puis nous servait, et une fois ça de fait, je lui tendais son verre, trinquant avec lui " Tu m'en diras des nouvelles, c'est la dernière bouteille qui me reste, il va falloir que je retourne en France pour en acheter..." fis-je pensive, et si ça ne tenait qu'à moi, ce soir je serais capable de partir pour un week-end parisien.
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Une petite tape sur l'épaule, je faisais mine de me prendre alors l'épaule comme si le petit coup de coquelet qu'elle m'avait lancé avait eu raison de mon épaule, grimaçant comme un comédien un peu trop mauvais mais peu importe. C'est comme cela que tu traites tes patients agréables, j'ose pas imaginer les personnes que tu n'aimes pas ! Tu leurs passes des menottes et des cravaches ou quoi ? Bon la conversation était un peu en train de tourner de sujet, c'était même plutôt bizarre de parler de cela avec une parfaite inconnue, mais bon l'alcool et ma vie déprimante étaient en train de s'allier pour me pourrir la vie. Sortant les verres puis la bouteille, rien de mieux ... prenant la coupe je trinquais avec Billie, tout en esquissant un sourire. Et bien à tes cinq ans de célibats alors ! Mais tu trouveras la perle rare j'en doute pas ... ! Paris tu dis ça me dirait bien moi aussi ? Histoire de me changer les idées ! Non ce n'était pas du tout une proposition quoi que si peut être après tout nous n'avions surement rien à perdre.
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