WHAT ABOUT THAT BED ? (+ Leo)

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Ça se mérite de pouvoir le torturer, si elle récoltait des bons points, Leo envisagerait de se laisser faire, éventuellement, mais qu'elle ne compte pas trop dessus. Il se retint de lui dire au cas où lui vienne l'idée d'aller chercher quelqu'un d'autre à torturer. Il la laissa faire en souriant, sentant le trafic qu'elle faisait dans son cou, hého il n'était pas du tout d'accord. Caly ne pensait pas à ses futures conquêtes qui allaient certainement le laisser en plan si elles voyaient ça. Oh ça va on rigole, il s'en moquait, si ça l'amusait, pour une fois il la laissait faire. Le jeune homme lui sourit en retour, riant même un peu. « Non c'est clair, t'es nulle en torture, heureusement que je t'ai pas laissée faire je me serai ennuyé. » Il était presque … déçu, oui c'était le mot, c'était fini, tout ces mois d'attente pour que ça, oh c'était super mais toute bonne chose a une fin. Leo lui sourit niaisement la laissant jouer avec ses cheveux – avant qu'il y en ai plus et que Dave coupe tout. « Je savais que tu regretterais sinon, c'est pour ça que j'ai fait des concessions. » Un baiser et puis il se leva avant que madame commence à râler sur ceci cela, Leo jouerait à vivre habillé en dieu grec un autre jour, puis clairement Caly ne s'en remettrait pas. Remis de ses émotions, Halberstam s'apprêtait à reculotter la blonde fort courtoisement – n'est-ce pas – et il lui répondit. « Tu en as suffisamment profité pour aujourd'hui, faudrait pas que tu prennes de mauvaises habitudes. Un peu de pudeur et de tenue madame Thomspers. » Il soupira, l'air profondément consterné, vraiment il ne comprenait pas qu'elle puisse nier puis dire ça, c'était pas cool, elle le prenait pour un idiot. « Je suis un garçon modèle, je suis pas sur que tu puisses en dire autant Caly. » Leo embrassa la jeune femme, sentant qu'elle prenait ses aises la vilaine, puis elle remit sur le tapis leur conversation de tout à l'heure qu'ils n'avaient pas mené au bout. Le jeune homme pensait qu'elle aurait oublié, mais non. Il avait presque du regret, il se sentait d'un coup si proche d'elle qu'il avait peur de tout gâcher. « J'ai entendu dire que tu avais beaucoup profité du Spring Break. » Elle devait comprendre le message, il avait un peu honte, il se sentait idiot de penser ça, de parler de ça. « En bonne compagnie. » finit-il par ajouter, lui volant un baiser avant qu'elle ne l'étrangle, lui crie dessus ou qu'elle se foute de sa petite tête.

Il pensait que j’étais nulle en torture mais il se trompait. S’il voulait que je le torture, il allait voir que ça donnait, mais pour l’instant je ne faisais rien, je ne voulais pas lui faire peur non plus. Enfin si, mais pas trop quand même. Ah ouais ? Je suis nulle ? dis-je avec un sourire malicieux. On verra ça dans le futur alors dis-je sur un ton de défi. Parce que clairement j’étais en train de le défier, on ne disait pas à madame Thomspers qu’elle était nulle, c’était hors de question, j’étais la meilleure. C’est toi qui l’aurais regretté, arrête d’inverser les rôles Halberstam. Mes lèvres rencontraient, une énième fois, les siennes et ma langue décidait de sortir de son nid. Puis il avait eu envie de se lever, et à présent il portait son caleçon, et moi ma culotte. Comme si rien n’avait eu lieu dans cette chambre, enfin presque. Je cherchais mon soutien-gorge du regard mais je n’arrivais pas à le repérer, je laissais donc tomber. Ce n’est jamais suffisant monsieur Halberstam quand il s’agit de vous. Puis j’aime avoir des mauvaises habitudes dis-je sur un ton joueur et ironique. Quoique, j’avais une certaine adoration pour les mauvaises habitudes et je n’étais pas du genre à le nier. Tu as raison, je ne suis pas un modèle, mais moi j’arrive à le reconnaître, c’est fou comme tu es égocentrique ! dis-je en rigolant à l’égard du jeune homme avant de l’embrasser une nouvelle fois. Ça devait être la première fois que je lui disais à voix haute que je le trouvais égocentrique, grande première, mais je n’étais absolument pas crédible puisque je rigolais, inutile quoi. J’avais décidé de m’allonger sur le lit entraînant Leo avec moi, néanmoins j’avais rompu le contact entre nos lèvres afin de lui reparler de ce qu’il m’avait dit lorsque j’étais arrivée chez lui. Au départ, je ne voyais pas très bien de quoi il voulait parler. Oui j’avais bien profité, j’avais eu l’occasion de faire la fête, de profiter de mes amis et notamment d'Elizabeth et j’avais surtout eu l’occasion de le voir pour une rencontre disons… spéciale, frustrante, certes, mais spéciale. Néanmoins, suite à sa dernière phrase, je comprenais où il voulait en venir. Cambridge’s secret, foutu journal de potins. Je me mordais la lèvre inférieure ne sachant pas où me mettre. Quelque part, j’avais honte, je ne voulais pas qu’il le sache mais d’un autre côté je le trouvais assez gonflé de me dire ça comme ça. Avec un ton de reproche sachant que lui, il n’était pas vraiment irréprochable quand même. J’avais attrapé la syphilis à cause de ses coucheries. J'étais persuadée qu'il avait lui aussi profité en bonne compagnie. J’avais certes couché avec Charlie et Adam, mais il n’avait rien à me dire. Et alors ? demandai-je. Il est où le problème ? Genre, tu vas me dire que toi non, hein. Je te connais Halberstam.

(Invité)