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Vous savez ce que c'est une envie passagère ? Je venais d'en faire les frais, enfin j'étais plutôt en train de répondre à cette envie stupide. Stupide mais très tentante, il fallait l'avouer. De toute manière, dès qu'il s'agissait de Leo, c'était tentant. J'avais envie de retrouver sa bave, ses lèvres ainsi que son esprit contradictoire et provocateur. J'étais dans ma voiture un sourire satisfait aux lèvres, parce que oui pour le coup je me sentais assez fière de mon idée. Néanmoins, j'espérais ne pas tomber sur une énième conquête de monsieur en arrivant, mais c'était le risque à prendre et j'étais Calypso, j'étais capable d'écraser toutes les filles de Harvard. Surtout si c'était pour monter sur Leo. Oui oui, je venais de dire ça. Je trouvais une place assez facilement et je sortais en vitesse. Honnêtement, je mourrais de froid, chose assez logique. Vous allez comprendre. Je me dépêchais donc de rejoindre le bâtiment où monsieur Halberstam habitait. Par chance, une personne passait par là et grâce à un joli sourire elle me laissait entrer sans me poser une seule question. Ça commençait bien. Je prenais l'ascenseur avec cette même personne avant de descendre au bon étage. J'étais excitée, j'avais l'impression d'être une enfant, genre, vraiment. Même si je n'avais pas la tenue d'une enfant. Je portais un long trench Burberry, classique, beige. Le genre de vêtement qui coûte la peau des fesses de votre grand-mère mais qu'au final, vous ne portez presque jamais si ce n'est lors d'une occasion très spéciale. C’était plutôt le cliché hollywoodien ce trench et pour une fois, j’allais me servir de mes références cinématographiques douteuses. Je n’étais pas anxieuse, mais outre mon excitation, j’appréhendais de tomber nez à nez avec une personne du sexe féminin lorsqu’il déciderait d’ouvrir la porte. C’était le genre de rencontre dont je pouvais amplement me passer, même si j’étais très sociable. Ou pas. Ces derniers temps, mes petites mains étaient très sociables, surtout pour taper. Bref. Je sonnais à la porte de monsieur avant de détacher lentement la ceinture de mon trench. Je m’appuyais contre l’ouverture de la porte, un grand sourire aux lèvres. J’entrouvrais légèrement le vêtement afin de laisser apparaître de la lingerie, seulement ça - cela expliquait le froid -. Il ouvrait la porte. Alors mon cher, il est où ce lit ? dis-je avec un sourire aguicheur.
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