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PRIALYA ❤ Can't be exposed

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Ne pas perdre pied devant Priape, ne pas perdre pied devant Priape, voilà la phrase que je me répétais dans ma tête alors qu'il était à quelques centimètres de moi, sa main sur mon ventre et sous la mienne, une position qu'un couple normal pourrait avoir, que nous pourrions avoir avec plein d'amour autour si je n'avais pas fait ce faux pas, si je n'avais pas fait la plus grosse connerie de ma vie. Je m'en voulais tellement, surement encore plus que lui ne pouvait m'en vouloir. « Je suis désolée... » Je m'en voulais de chambouler sa vie à ce point, de le mêler à ma vie irrémédiablement alors qu'il n'en avait pas envie, qu'il n'en avait plus envie depuis que j'avais couché avec Matthéo. Et comment lui faire accepter qu'il ne se passerait plus rien entre Matthéo et moi alors qu'il me soutenait toujours, que nous avions retrouvé cette complicité d'antan. J'avais besoin de Matthéo dans ma vie, pour me soutenir, pour m'épauler, surtout si Priape n'était pas là. Mais j'avais aussi tellement besoin de l'homme que j'aimais... Je me demandais bien ce que serait ma vie avec deux enfants, seule et avec l'homme que j'aime qui a une place importante dans la vie de son enfant. Voulait il ma mort ? Parce que oui ça allait être une torture. « On aura forcément pas le même avis sur cette grossesse... Je suis celle qui a merdé complètement, qui a tout gâché entre nous, alors je n'ai pas à pardonner un faux pas, je n'ai pas à accepter une tromperie, à me dire que je vais avoir un enfant avec quelqu'un en qui je n'ai plus confiance... Moi je suis juste celle qui t'aime, qui veux se faire pardonner et qui rêve de fonder une famille stable et posée mais qui sais très bien que ce n'est qu'un rêve. Je le veux ce bébé avec toi, mais tu sais très bien que je ne suis pas sûre d'être capable de supporter de t'avoir dans ma vie tous les jours et que ce soit simple... » Je parlais trop, beaucoup trop mais j'avais du mal à exprimer le fond de ma pensée. J'étais tellement malheureuse et amoureuse de Priape. Je décollais ma main de la sienne et la sienne de mon ventre pour me diriger vers la cuisine et boire un coup. En ouvrant le frigo l'une des larmes que je retenais à l'intérieur depuis un moment coula le long de ma joue et je l'essuyais rapidement sans qu'on puisse le voir en prenant du jus de fruit. Une fois mon verre remplit je le bus et restais face au mur. Pourquoi est ce que je m'étais foutue dans une telle situation sérieusement ?
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Talya s’excusa d’abord, avant de me répondre… On aurait pas le même avis par rapport à cette grossesse, ce bébé en devenir, selon elle. Probablement qu’elle avait raison, on n'était pas juste un couple séparé : JE l’avais quittée, parce qu’ELLE m’avait trompé. Situation qui engendrait forcément des conflits. Si on avait simplement rompu, les choses auraient été plus simples, les tensions et les rancoeurs entre nous moins fortes, une entente beaucoup plus aisée. Elle relâcha ma main qui quitta alors son ventre, et elle se rendit dans une autre pièce… J’attendis quelques secondes, comme pour assimiler ce flot de paroles. Je finis finalement par la rejoindre dans la cuisine, elle était là, un verre à la main. Je m’approchais et le lui pris doucement pour le poser sur la table : «Je préfère éviter que tu me refasses une démo de ta force de wonderwoman. » Petite note d’humour faisant référence à notre première dispute, un moyen peut être de dédramatiser un peu la situation, d'aborder un peu de légèreté avant de retrouver tout mon sérieux. Je repris la parole après un petit soupir désolé : « Talya, je crois que je sais ce que tu voudrais m’entendre dire mais je peux pas là… » Je pouvais pas lui dire que je voulais qu’on forme une famille tous les trois, que je lui pardonnais et que je voulais être de nouveau avec elle, sa trahison était encore trop fraiche dans ma tête. « J’espère qu’avec le temps je pourrais te dire ces mots que tu veux entendre, mais si un jour je le fais, je veux pas que ce soit juste parce que tu es enceinte, non, ça sera pour toi, parce que je le penserais vraiment… » L’idée de redonner une chance à notre couple était encore difficilement concevable pour moi, mais l’enfant n’étant pas de Matthéo, il y avait peut être une issue à toute cette histoire. « De ton côté, il y a peut être quelque chose que tu pourrais faire… Je veux pas de mots Talya, je veux pas de tes –je t’aime-, ce que je veux désormais c’est des preuves. » La confiance était brisée désormais, je n’allais plus me contenter de simples paroles. « Ce que je te demande, c’est de sortir Matthéo de ta vie, que tu ne le vois plus, ne l’appelle plus, ne lui écrive plus… » Je me lançais dans un ultimatum à la Salomée bien que ça avait pas réussi à la brune, cela fonctionnerait peut être mieux pour moi…

HJ : désolée j'me suis dit que j'allais compliquer un peu les choses pour Talya et Matthéo :sifle: et tu me dis si tu veux que je t'appelle au fait PRIALYA ❤ Can't be exposed - Page 2 1839924927
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Le jeune homme parvint à me faire sourire lorsqu'il fit référence au verre que j'avais brisé la dernière fois lorsque nous nous étions disputés. Mais je n'avais pas cette force là aujourd'hui, non je m'étais tellement écroulée ces derniers temps avec toutes les histoires que j'avais créé que même si j'avais voulu le briser, je n'aurais pas pu. Je me retournais vers lui et le laissais parler. Le sourire que j'avais resta sur mes lèvres et ma main se dirigea vers sa joue, un signe de tendresse que je n'aurais jamais osé normalement mais là il s'était fait tellement naturellement que je n'avais pu le retenir, bien au contraire. « Ce à quoi tu penses est la dernière chose que je veux entendre, je ne veux pas former une famille par obligation mais bien par envie et par amour et c'est impossible dans notre cas après ce que j'ai fait. » Ma main glissa le long de sa joue toujours avec tendresse. Je comprenais vraiment là où il avait voulu en venir, ce qu'il pensait que j'attendais de lui mais je n'étais pas vraiment ce genre de femme. J'étais peut être trop compatissante, je ne lui rentrais peut être pas assez dedans mais c'était mon caractère. Les disputes et les cris ne me réussissaient pas, ne me ressemblaient pas, voilà tout, la preuve en était. Nos deux seules disputes avaient mené à la fin de notre couple, je les avais bien aidée mais quand même, c'était un enchainement de tout cela qui nous conduisait à avoir cette discussion dans la cuisine aujourd'hui même. « Sur ce point là on est sur la même longueur d'onde... » Même si ça allait être long, même si ça pouvait ne jamais se faire, voilà, il fallait l'accepter, accepter ses choix, j'avais fait les miens le mettant devant le fait accompli, je n'avais pas le droit de contredire les siens. La phrase qui suivit me surprit venant de lui encore plus. Je restais un instant silencieuse avant de me dégager de l'espace dans lequel j'étais coincée entre Priape et les élements de cuisine pour aller ouvrir la fenêtre en grand. L'ascenseur émotionnel ce n'était pas fait pour moi. Je me demandais s'il se foutait de moi. Je l'aimais c'est pour ça que je me demandais comment il était capable de me demander ça et d'un autre côté je comprenais complètement qu'il ne pourrait plus me faire confiance au sujet de Matthéo. Mais à quoi bon reprendre une relation et nous donner une seconde chance si il ne me faisait plus confiance ? S'il ne me pensait pas capable de ne pas reproduire l'erreur que j'avais faite une seconde fois ? Je ne voyais pas mon couple sans confiance et la confiance c'était d'avoir Matthéo dans ma vie et de ne pas l'en écarter mais de mettre des barrières entre nous pour rester à une amitié peut être moins fusionnelle. L'écarter de ma vie serait simplement reconnaitre qu'il y a des sentiments entre lui et moi qui sont incontrolables et même s'il y avait surement une part de vérité là dedans, non je ne voulais pas, c'était faire preuve de faiblesse que de faire ça selon moi, et je ne voulais pas être faible de cette manière. Après plusieurs minutes de silence, toujours accoudée à la fenêtre ouverte, sans le regarder je finis par lui demander, le regard perdu dans le vide. « Comment tu peux me demander ça ? » Je marquais un silence avant de reprendre. « Matthéo c'est mon ami, c'est un pilier de ma vie ici, comment tu peux seulement penser à me demander ça... » Cette phrase était plutôt une interrogation que je me posais plutôt que je lui posais directement. J'étais incapable de comprendre la logique. « J'ai perdu trop de personne à cause de la vie, à cause de mauvais choix, à cause d'un mauvais moment à me laisser aller à faire des conneries, je t'ai perdu toi, je nous ai perdu, je ferais pas la connerie de faire un mauvais choix une seconde fois. J'ai besoin de vous deux dans ma vie, et à des places bien différentes, si t'es pas capable de comprendre ça...» Il pouvait prendre la porte ? Non je n'avais aucune envie de dire cela, je ne savais même pas ce que je voulais dire et pourtant les mots trouvèrent à se former tout seul dans ma bouche et sortirent aussi tout seul alors que je me tournais enfin vers le jeune homme. « Prend mon téléphone et efface son numéro dès maintenant... » Qu'est ce que je venais de dire ? Sérieusement est ce que je pouvais remettre l'amitié de Matthéo une seconde fois à l'épreuve comme cela ? Non impossible, mais de toute façon il pourrait bien commencer par ce geste, je savais où trouver mon meilleur ami pour parler de cela avec lui. Sérieusement comment est ce que je pouvais faire pour ne pas perdre l'un de mes piliers. « Non oublie ce que je viens de dire, si tu sors Matthéo de ma vie, tu finiras par me sortir de ta vie aussi parce que je ne serais plus la même, plus celle que tu as aimé. Demande moi tout Priape mais pas ça. Pas ça vraiment. »
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La main de Talya contre ma joue ne fit en aucun décroitre ma motivation. Au contraire, si on arrivait à avoir à nouveau ce genre de moment, ce genre de geste, marqueurs de complicité et d’affection, c’était peut être que tout n’était pas complètement perdu. S’il disparaissait de la vie de Talya, est-ce que je n’allais pas pouvoir envisager à nouveau quelque chose avec la blonde ? Elle finit par conclure qu’on était sur la même longueur d’onde concernant notre vision du couple. Chose qui n’était pas arrivé depuis des lustres. Elle, comme moi, nous n’avions pas envie d’être ensemble parce qu’on s’y sentait forcés à cause de sa grossesse. Alors oui, réussir à tomber d’accord c’était un fait notable, c’était un nouveau point encourageant. Tout ça finit par me décider à me lancer et à exposer ce que moi j’attendais d’elle désormais. Plus de blabla, plus de mots. Je voulais des preuves. Et là première chose à faire si elle tenait vraiment à moi, si elle me respectait un tant soit peu, si elle avait véritablement envie d’un jour peut être me retrouver, c’était de rayer Matthéo de sa vie. J’avais finalement exprimé ce souhait à voix haute, le résultat ne fut pas un oui franc… Talya alla aérer la pièce, gardant le silence un moment. Est-ce qu’elle avait encore des sentiments pour lui ? Voilà la question qui me tarauda pendant tout son mutisme. Lorsqu’elle reprit la parole, sa question me dérouta. Alors elle pensait vraiment qu’elle pouvait nous avoir tous les deux ? Après ce qu’il s’était passé ? Elle était sérieuse ? Son petit speech sur l’importance du mather pour elle ne fit qu’accentuer mon envie de le chasser de sa vie. « Comment toi tu peux imaginer qu’un jour on se remette ensemble toi et moi si tu continues de le fréquenter ? C’est plutôt ça la question que tu devrais te poser. » Je ne pouvais pas envisager de former un couple avec elle à nouveau si Matthéo faisait toujours parti du tableau, c’était inconcevable. Elle me tendit finalement son téléphone, m’autorisant à effacer le numéro du jeune homme. Je regardais un instant l’appareil dans sa main, surpris par la facilité avec laquelle la jeune femme avait finalement fait son choix. Peut être qu’elle m’aimait vraiment finalement, peut être que l’épisode Matthéo n’avait été qu’un simple –dérapage- comme l’avait si bien qualifié Sienna. J’attrapai le portable mais avant que je n’ai pu commencer à pianoter dessus, mon ex petite amie se ravisa. Un sourire amer étira alors mes lèvres. « C’est lui ou moi Talya. A toi de choisir. » Je lui rendis son téléphone sans avoir rien effacer. C’était à elle de le faire, cela devait être son choix. Et c’était elle qui s’était condamnée à ce dilemme en couchant avec lui. Avant, jamais je ne lui aurais posé un tel ultimatum. Mais désormais, je savais que ce qui se cachait derrière leur complicité était beaucoup plus qu’une simple amitié. Je ne pouvais pas concevoir un avenir avec elle, même si elle était la mère de mon enfant, du moins, tant qu’elle continuerait à voir son meilleur ami, qui, à mes yeux, n’était plus que son amant.
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J'étais passée de me laisser aller à un élan de tendresse qu'il n'avait pas repoussé, à un vrai glaçon, comme pouvait il me demander de m'éloigner de Matthéo ? Je ne comprenais rien. Vraiment rien. Enfin si je comprenais ce qu'il voulait dire, vraiment, mais je ne pouvais pas faire cela, je ne pouvais pas faire cela à Matthéo, à ma vie, c'était juste impossible. Je respirais plusieurs fois de suite pour me calmer avant de me tourner vers lui, le visage impassible. Je n'étais pas froide dans ma voix j'étais juste refroidie au possible. Je l'aimais pourtant tellement... Je revins me planter vers lui, j'avais besoin de le regarder dans les yeux pour lui dire ce que j'avais à lui dire. « La question que je me pose là tout de suite maintenant c'est comment est ce que tu veux qu'on redémarre toi et moi sans confiance ? » Ce n'était pas possible pour moi d'écarter Matthéo, pas du tout, l'écarter c'était avouer une attirance incontrôlable et je ne voulais pas cela. « L'amour c'est la confiance Priape, je t'ai trahi, tu n'as plus confiance en moi, mais je ne veux pas d'un couple avec toi si tu écartes Matthéo parce que tu as peur que je retombe dans ses bras. Tu veux écarter Isaac aussi parce que je suis trop proche de lui selon toi ? Et tu vas écarter tous les hommes de ma vie les uns après les autres parce que tu sais que tu m'aimes et que tu veux être avec moi mais que t'as plus aucune confiance ? » J'étais directe dans mon genre et avec les hormones s'était encore pire. Voilà qui était dit et plus à dire, c'était tout. Je n'imaginais pas la colère de Matthéo quand j'allais lui dire parce que oui je ne pouvais pas rester sans lui dire. « Je ne choisirais pas tu m'entends ? Tu ne peux pas me demander ça ? Tu dois comprendre que j'ai fait une CONNERIE et que je le REGRETTE ! Et que je suis prête à tout pour toi mais pas à effondrer des piliers de ma vie ! » Là je commençais à sortir de mes gonds, ce n'était pas moi cette femme qui haussait le ton et pourtant ... « Alors tu veux quoi maintenant ? Tu veux du bébé, tu veux de moi mais pas de tout le reste ? »
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J’arrivais pas à y croire… Elle s’étonnait vraiment que je lui impose ce choix ? Elle me sortait même un speech sur la confiance, un petit sourire amer se dessina sur mon visage. Non, c’était l’hôpital qui se foutait de la charité là. C’était elle qui m’avait menti pendant des mois en m’assurant de sa simple relation amicale avec Matthéo et elle voulait que je lui accorde une confiance aveugle désormais. Elle me cita même Isaac… Tiens, quelque chose me disait qu’elle avait du avoir vent de notre altercation au bar. « Laisse tomber, tu comprends rien… » fis-je sur un ton las. « Pour ce qui est d’Isaac, je suis désolé, je me suis excusé auprès de lui, j’aurais pas du aller l’agresser comme ça. Figure toi que lui je l’aime bien en fait. » Il m’avait pourtant avoué avoir eu une attirance fut un temps pour Talya, mais malgré cela j’avais pas réussi à ne pas l’apprécier. Solidarité masculine ou je sais pas quoi, entre cocus on se comprenait je pense. Elle me répondit finalement que non, elle ne choisirait pas. Elle ajouta qu’elle était prête à tout pour moi mais un petit rire cynique s’échappa de mes lèvres. Prête à tout, mon œil. Dès les premières conditions que je lui imposais, elle baissait les bras. « Ce que tu comprends pas Talya c’est qu’en refusant de choisir, tu le choisis justement lui. » répondis-je sur un ton ferme. C’était fini, complètement fini. J’essayais de rester calme, de ne pas m’énerver, bien que j’avais l’impression de me faire piétiner le cœur. Parce que oui, finalement Matthéo gagnait, il était celui sans qui elle pouvait pas vivre. Fallait croire que je faisais pas le poids face au mather… Il fallait que j’oublie cette fille que je sorte de cette cuisine, de cet appart, j’avais besoin d’être seul pour pouvoir tout évacuer. Je reculais vers la porte de la cuisine. « Je crois qu’on a plus rien à se dire Talya, tu as mon numéro si tu as besoin de moi pour les échos, les consults, ou même l’IVG si tu la souhaites. Pour tout le reste je veux simplement plus avoir à faire à toi c’est compris ? » annonçai-je avant de traverser l’appartement pour me diriger vers la sortie.
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« Je comprends rien ? T'es sérieux ? Tu te fous de ma gueule à rire jaune là ? » Le sourire qui se dessinait sur son visage à chacune de mes phrases ne me plaisaient pas, il se foutait de moi, il rigolait de ce que je disais le prenant ironiquement. Alors oui je lui parlais de confiance alors que j'étais celle qui avait trahi la sienne, mais merde c'était quand même la base d'un couple et s'il ne retrouvait pas confiance en moi cela ne servait à rien qu'on se donne une seconde chance si tant est qu'il en est envie. « Tu croyais quoi que j'allais te sauter dans les bras en te disant, tout le monde il est beau tout le monde il s'aime oublions Matthéo et vivons heureux ? Ca va changer quoi à ta vie de vivre comme ça ? Tu n'auras pas plus confiance en moi, tu sauras juste que la "tentation" n'est pas près de moi mais qui te dit qu'Isaac ne deviendra pas le nouveau Matthéo avec le temps ? » Je me fichais bien de tout mélanger pour le coup parce qu'il n'y avait jamais eu d’ambiguïté de mon côté avec le dunster mais je voulais faire comprendre à mon ex petit ami que si il évinçait simplement Matthéo il n'aurait pas plus confiance en moi mais il ne voulait pas le voir. « CA QUE TU NE COMPRENDS PAS C'EST QUE LUI NE M'A PAS DEMANDE DE CHOISIR ALORS QU'IL TE DETESTE AUSSI ! C'EST LE PARRAIN DE MA FILLE BORDEL, IL EST LA POUR ELLE DEPUIS SA NAISSANCE, TU NE POURRAS JAMAIS L'ECARTER DE MA VIE ! » Matthéo était un repère ici, pour moi, pour Charlie et je ne voyais pas comment le pousser en dehors de mon existence, ce n'était juste pas possible. C'est pourquoi j'étais tellement hors de moi. Priape ne comprenait rien de ce que j'avais dû traverser avant de le rencontrer, avant de retrouver un minimum d'équilibre ce qui s'était déroulé avant que nous nous mettions ensemble. J'étais très en colère mais les mots qu'il finit par prononcé firent déborder le vase. Je pris mon téléphone rapidement demandant par sms à ma mère de venir garder Charlie et dis à Priape : « Tu sais quoi on y a va de suite, si ils peuvent tuer tout de suite le peu de chose qui peut nous ramener l'un vers l'autre on y va, sinon on prendra un rendez vous où on sera tous les deux là pour voir ce truc partir en fumée et nous libérer d'un poids. On y va dès que ma mère arrive, j'en peux plus de cette situation vraiment alors que ça en finisse. » Je me laissais tomber contre la porte puisque je m'étais glissée entre Priape et la porte pour ne pas qu'il sorte, et je pris ma tête entre mes mains. Trop c'était trop, c'était bon ma décision était prise.

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J’avais essayé de m’en aller, de fuir cette confrontation mais Talya me poursuivait en montant la voix pour me sortir tout un tas d’arguments qui ne faisaient que me démontrer une chose : elle l’aimait lui. C’était tellement évident, s’écoutait-elle parler ? « Et toi tu croyais quoi ? Que j’allais te dire allez viens, faisons ce bébé, marions nous et invitons Matthéo à la cérémonie ? Demandons lui de nous accompagner pour notre lune de miel aussi ? » Elle me reprochait mon ironie et je lui en servais une nouvelle couche mais qu’importe, l’énervement était déjà là. Des deux côtés…« Tu as COUCHE avec lui Talya, tu l’as pas fait parce que t’étais blindée, parce que t’étais bourrée ou je ne sais quoi, tu l’as fait parce que t’avais des SENTIMENTS pour lui. Des sentiments sur lesquels tu m’as toujours mentibra. J’en arrive même à me demander POURQUOI t’as accepté ce café le 2 décembre dernier ? Pourquoi t’as accepté ce rencard ? Ou encore pire, pourquoi tu m’as laissé t’embrasser ce jour là? Pourquoi tu m’as laissé tomber amoureux de toi bordel ? Regarde dans quel merdier on est désormais ? » m’énervai-je à mon tour. Puis elle se positionna devant la porte de l’appartement, me bloquant la sortie. Je la vis saisir son téléphone et pianoter rapidement dessus. « Me dis pas que t’invites Matthéo à nous rejoindre… » Nouvelle marque de cynisme, je m’en fichais qu’elle s’énerve encore plus, je me fichais de tout. J’avais le cœur en miette, j’avais envie d’une seule chose : aller écumer tous les bars de Cambridge pour oublier tout ça… Mais Talya m’expliqua alors ce qu’elle était en train de faire : écrire à sa mère pour garder sa fille dans le but de pouvoir se rendre sur le champ à l’hôpital. L’Ivg. C’était finalement ce qu’elle voulait. « T’aurais préféré qu’il soit de lui hein, reconnais le au moins… » articulai-je sur un ton mauvais en secouant la tête. « Allez allons-y… Puisque c’est ce que tu veux. »

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J'étais coincée entre Priape et la porte. Je m'étais effondrée quelques secondes à terre avant de remonter et de lui faire face même si je n'en avais pas la force l'envie de le secouer faisait tout. Je me pus m'empêcher d'avoir envie de le couper à chaque mot mais je n'en fis rien et lorsqu'il eut terminé ce fut mon tour de déverser ma colère, une nouvelle vague. « Mais t'es trop con ou tu le fais exprès ? Ta haine te rend vraiment aveugle ou tu ne veux simplement pas voir les choses ? » Son ironie me rendait de plus en plus folle et le fait qu'il remette tout en question ne faisait qu’accroitre mon malaise, ma tristesse, ma culpabilité, bien joué Priape, bien joué... « Décidément tu dois être trop con oui... Trop con pour comprendre ce que c'est qu'une erreur et se poser des questions sur une amitié alors que tu as fait la même chose avec ELIA ! Trop con pour voir que si j'ai accepté ce café le deux décembre dernier, si je t'ai laissé me raccompagner, m'embrasser c'est bien parce que j'étais bien avec toi que j'ai confiance en toi et que j'étais attirée par toi ! Mais ouai oublie tout ça, oublie aussi le fait que mes sentiments à ton égard ce sont bien trop vite développés pour que je puisse les contrôler et savoir mettre des mots dessus, oublie tout, TOUT DE MOI PUISQUE C'EST CE QUE TU VEUX ! » Remettre en cause toute notre histoire c'était horrible, juste horrible, et ma mère qui allait arriver au milieu de tout cela alors qu'elle n'était au courant de rien. J'étais super mal à l'aise de faire ça et ma tête allait lui faire peur déformée par la colère et les larmes qui coulaient maintenant depuis plusieurs minutes le long de mes joues sans interruption. Les mots se deverssèrent encore et encore jusqu'à ce qu'il ose me demander de dire que j'aurais préféré que le bébé que je portais, que notre enfant soit de Matthéo. Je ne contrôlais pas ma main qui partie s'écraser sur sa joue s'en était trop. « Arrête Priape... Arrête... Tu n'accepteras jamais que je souffre autant que toi dans cette situation de cette connerie qui bouffe notre vie à tous les deux aujourd'hui mais c'est le cas, arrête, juste arrête... Ne me crois pas, supprime moi de ta vie et allons faire une croix sur ce bébé, mais ne remet pas en questions tout ce qu'on a partagé en si peu de temps, ne remet pas en question la confiance que je t'ai apporté avec ma fille, dans la vie de tous les jours. ARRETE D'APPUYER un peu plus à chaque fois là où ça fait le plus mal. J'AI COUCHE AVEC MATTHEO ET C'ETAIT LA PLUS GROSSE CONNERIE DE MA VIE OK ? Mais arrête tout ça, tu veux me détruire, tu veux que je souffre ? C'est bon, regarde moi, c'est fait. » Ma mère m'indiqua qu'elle était là et je mis la main sur la poignée prête à lui ouvrir et à sortir à toute vitesse pour aller faire ce truc que je détestais, pour aller tuer mon bébé, parce que oui c'était mon bébé... « Allons y. » Ma mère entra je lui fis signe de ne pas poser de questions et je sortis avec Priape.
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 Et maintenant j’avais le droit à un –t’es trop con- décidément de mieux en mieux. Je m’étais pas attendu à ce qu’elle accepte de lâcher Matthéo avec un large sourire mais de là à la voir retourner la situation contre moi, ça c’était le pompon… Et puis elle me dressait mon dérapage avec Elia devant le nez… Ca avait le don de m’agacer. « Elia et moi, c’est une toute autre histoire mélange pas tout. On était malheureux, bourrés et célibataires quand on a passé une nuit tous les deux. Et oui j’ai peut être douté quelques temps de mes sentiments pour ma meilleure amie, mais c’est parce qu’on avait couché ensemble et non pas l’inverse. » Voilà toute la différence : Talya, elle, elle s’était retrouvée dans les bras de Matthéo parce qu’elle avait déjà des sentiments pour lui… Et ce bébé, elle en voulait plus soudain, et je ne pus m’empêcher d’exprimer tout haut le fond de ma pensée. Cela eut le mérite de me voir récolter une gifle. Probablement était-ce moins douloureux que de la voir incapable de renoncer au mather, parce que je ne réagis pas, me contentant de l’écouter en la regardant avec un regard chargé de déception. Finalement, je n’eus pas le temps de lui répondre car la porte s’ouvrit sur sa mère. « Madame Blackburn. » saluai-je très froidement la femme. Je n’allais pas non plus me montrer complètement impoli, la pauvre n’était pour rien dans les histoires qui se passaient entre sa fille et moi. Je gardais le silence devant elle puis lorsqu’on quitta l’appartement. On s’installa dans ma voiture et je roulais à peu près à la même allure que le 2 décembre dernier mais cette fois pour des raisons toutes autres. Ce ne fut qu’après plusieurs minutes dans le véhicule que je rompis le silence. « Tu sais, c’est une question de respect Talya. En fait, si t’avais un tant soit peu d’estime pour moi, tu l’aurais déjà fait et c’est de toi-même que tu aurais viré de ta vie le mec avec qui tu as couché, que ce soit ton meilleur ami, ton pire ennemi ou un inconnu rencontré dans un bar. Tu l’aurais même déjà fait depuis longtemps. Mais faut croire que du respect pour moi tu en as pas beaucoup. » La gifle. La qualification de con. Et ce non choix. Tout me restait complètement en travers de la gorge. « Alors oui vas y, victimise toi. Plains-toi. Fais ta malheureuse. Va vite raconter tout ça à ce cher Matthéo pour qu’il t’enlace. Mais sache que tout ce que tu peux souffrir en ce moment, ça sera toujours qu’un dixième de ce que je ressens, qu’un centième même de ce que moi je ressentirais quand je te croiserais à ses côtés, quand je te verrais rire avec lui ou fondre dans ses bras. » Aucune pitié pour elle, non. D’où elle se proclamait la plus malheureuse ? Tout ce qui se passait là elle en était la seule responsable. J’avais peut être pas été le petit ami parfait pendant notre courte histoire mais en aucun cas je m’étais osé à la tromper pour ma part… Je garais finalement mon véhicule sur le parking de l’hôpital. Nous étions arrivés. Allait-elle aller jusqu’au bout de sa démarche ? En tout cas, je ne serais pas celui qui l’en empêcherait désormais.
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