the first time i see you (ciaran)

the first time i see you

ciaran et poppy

Ca faisait peu de jours que j’étais rentré du Spring Break, et j’étais contente de constater que j’avais pris l’initiative pour changer. Je ne voulais plus être la Poppy malheureuse, qui broie du noir et qui se laisse sombrer dans les limbes lugubres d’un état second. Du coup, une nouvelle Poppy était arrivée, fraiche, et qui reprenait peu à peu confiance en elle. Je voulais donc faire un tour à Inman Square, histoire de prendre l’air et surtout de voir du monde, tout en arrêtant mes habitudes de casanières qui avait duré trop longtemps. M’habillant simplement d’un jean slim, d’un t-shirt blanc et d’un gilet gris, je me dirigeais jusqu’aux rues à pieds. Laissant mon regard parcourir les environs, je m’arrêtais devant une boutique de vêtements, j’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas fais de lèche-vitrine. Mordant ma lèvre inférieure par habitude, je souriais légèrement avant de détourner mon regard. J’étais trop chou quoi.

Le Spring Break était maintenant terminé, et autant dire qu'il c'en est passé des choses. Carrie est célibataire depuis que son mec nous a chopé entrain de copuler dans la salle d'un resto. C'est triste je trouve. J'ai pas vraiment de nouvelles depuis, je pense qu'elle doit être au fond du gouffre, car à mon avis Isaac n'a pas dû être tendre avec elle. Je peux comprendre bien évidemment. Du coup, j'essaie de ne pas me prendre la tête avec ça, après tout, c'est pas ma faute si elle peut pas me résister. Je me balade donc dans la rue principale de Inman Square, et y'a pas foule, c'est plutôt agréable. Alors que je ne savais pas vraiment où j'allais, mon regard est comme.. attiré par quelqu'un. Je n'arrive pas trop à expliquer pourquoi, mais j'ai du mal à détacher mes yeux de cette jeune femme. Je n'ai qu'une envie, c'est qu'elle porte son regard vers moi. J'ai envie de voir ses yeux. C'est dingue, j'ai l'impression qu'elle m'attire comme un aimant, et c'est bien la première fois qu'une chose pareille m'arrive. Et là.. elle se tourne vers moi. Mon dieu, mon coeur rate un battement, bien que je ne m'arrête pas de marcher pour autant. Je la fixe quelques instants avant de continuer mon chemin, toujours déboussolé par cette attraction dévorante, ne sachant pas trop quoi faire. Continuer mon chemin ou reculer ?

the first time i see you

ciaran et poppy

Je n’avais pas trop profité du Spring Break au début, même si vers la fin, je me suis d’avantage lâchée, tout en ouvrant les yeux. Mais quand j’y pensais, c’est vrai que plusieurs personnes en avaient bien profité, un véritable baisodrome. Heureusement que je n’avais pas été mêlée à toutes ces histoires, ça devait être un véritable calvaire. Ceux qui trompent leur copain, qui font la fête jusqu’au coma éthylique, un véritable Spring Break. Arrêté devant une vitrine, je réajuste mon sac sur mon épaule, affichant un fin sourire, préférant penser à autre chose qu’à ces vacances, d’autant plus qu’elle était terminée. Et soudainement mon regard se pose sur un garçon. Le genre qui vous fait carrément chavirer avec un sourire, celui dont le regard est si profond, que vous vous noyez dedans. J’étais irrévocablement attirée par lui, alors que je mordais de nouveau ma lèvre inférieure, perturbée et anxieuse. J’ai le souffle court, alors que je sens le rouge me monter aux joues, je le suis finalement du regard alors qu’il poursuit son chemin. Légèrement déçue, je détourne le regard, observant le sol, en essayant de comprendre ce qui avait bien pu m’arriver, l’espace de quelques secondes. Mon esprit était obsédé par lui, alors que je ne l’avais jamais rencontré auparavant. J’inspirais profondément, tentant vainement de reprendre une respiration normale, après avoir eu le souffle coupé.

Sérieusement, qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai l'impression que je suis dans un film romantique, où tout est beau et où les gens tombent amoureux au bout de trois secondes. Sauf que là, c'est la réalité, et je suis complètement déboussolé après avoir vu cette fille. C'est quoi ce délire ? Je peux pas rester dans une incompréhension de la sorte, je peux pas la laisser partir sans lui avoir parler, c'est juste pas possible. Et puis.. elle m'a regardé aussi, elle a même mordillé sa lèvre en me voyant, ça peut pas être un hasard si ? Alors que je continue à marcher, je me retourne pour la regarder. Encore. Je peux pas m'en empêcher. Du coup, j'ai comme l'impression que mes jambes ne veulent plus avancer, et qu'elles m'obligent presque à faire demi tour. Au bout de quelques secondes de réflexion, je décide de rebrousser chemin. Je ne sais pas ce que je vais lui dire, et elle va certainement me prendre pour un dingue, mais je m'en fous. Alors que je la rattrape petit à petit, je pose délicatement ma main sur son avant-bras, espérant ne pas la brusquer. « Je.. J'suis désolé mais j'étais obligé de venir te parler. » Et autant dire que l'avoir en face de moi, à quelques centimètres à peine, c'est encore plus embarrassant. Quand je me rends compte que j'ai toujours ma main sur son bras, je la retire, bien que ce soit plus difficile qu'il n'y parait.

the first time i see you

ciaran et poppy

Je n’avais pas compris ce qui venait de se passer, j’étais juste complètement déboussolée, le souffle court, les joues rouges,  la respiration saccadé, j’avais l’impression d’avoir rencontré l’homme de ma vie. Mais si vous savez, comme dans les films romantiques, où les deux héros plongent leurs regards dans celui de l’autre, pour un joyeux happy ending. Je l’observe s’éloigner de moi, alors que je détourne le regard pour essayer de remettre mes pensées en place. Mon cœur battant la chamade, je sens finalement une main se posa sur mon avant-bras, alors que j’eu une décharge dans tout mon corps. Le genre de décharge, qui vous procure du bien-être, qui vous transporte dans un autre monde. Je me retourne alors que je plonge mon regard dans le sien, le souffle court à nouveau. Je restais interdite face à sa phrase, sans réellement savoir quoi répondre, alors que je secouais négativement la tête comme pour me remettre de mes émotions. Je… Poppy. Je l’observe un instant alors que je descends mon regard vers sa main qu’il retire finalement de mon avant-bras. Et j’ai tout de suite cette sensation de manque qui m’envahit. Enfin, je m’appelle Poppy. J’avais l’air tellement cruche sur le coup, mais c’est comme-ci mon corps était subjuguée par lui, et que je ne contrôlais plus rien.

J'ai même pas besoin de faire le séducteur ou de sortir de belles paroles, j'ai seulement envie d'être honnête. Parce que oui, je suis complètement subjugué par sa beauté, et je ne pouvais tout simplement pas passer à côté d'elle. Pourquoi il m'arrive ça ? J'en sais rien. Quand je rebrousse chemin pour la rejoindre, j'ai peur qu'elle me prenne pour un fou et qu'elle m'envoie chier. Mais non. Elle a l'air carrément gênée en fait, et si je pouvais lire dans son regard, je dirais qu'elle ressent la même chose que moi. Je constate qu'elle rougit et je la trouve encore plus belle. Putain faut que je me calme là, et que j'arrête de la fixer comme ça aussi. Quand elle prend la parole pour me dire son prénom, je constate aussi qu'elle a une voix magnifique, douce, envoûtante. Nan mais c'est pas possible, j'ai l'impression qu'elle n'a aucun défaut. « Ciaran. » dis-je à mon tour, esquissant un petit sourire, retrouvant peu à peu mon aisance. Il faut que je lui dise autre chose, mais encore une fois, j'ai peur de me prendre un vent. Au pire, au point où j'en suis, je n'ai plus grand chose à perdre. « J'peux t'inviter ? » Oula, je crois que j'ai pas vraiment terminé ma phrase. « A boire un verre hein. » C'est clair qu'elle m'attire comme un aimant et que l'envie de l'embrasser est particulièrement présente, mais je n'ai pas envie qu'elle croit que je suis un gros chien de la casse qui pense qu'à baiser.

the first time i see you

ciaran et poppy

Totalement subjuguée. Est-ce que vous croyez au coup de foudre ? J’avais l’impression que c’est ce qu’il venait de m’arriver. Nous étions dans une bulle, et tout semblait blanc autour de nous, comme-ci nous étions seuls sans personnes aux alentours. Je mordais ma lèvre inférieure, légèrement anxieuse, est-ce que j’avais l’air conne ? Probablement. Mais je n’y pouvais rien y faire, le charme qu’il dégageait me faisait littéralement fondre.  Je lui disais enfin mon prénom, alors que le silence qui s’installait, m’enveloppait d’avantage, d’une douce manière. Il décida enfin de me dire son prénom, et sa voix me fit littéralement frissonner. Il me demanda s’il pouvait m’inviter, et j’arquais un sourcil, alors que je penchais légèrement la tête sur le côté. Boire un verre ? C’était totalement adéquat, et puis dans tous les cas, je n’avais pas envie de m’éloigner de lui. J’avais l’impression que si je le faisais, je ne me porterais que plus mal, même si ça faisait seulement quelques secondes qu’on avions fait connaissance. Oui. Oui avec plaisir. Je souriais doucement, alors que je passais une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille doucement, plongeant finalement mon regard dans le sien.

J'étais clairement entrain de la courtiser, mais comment faire autrement face à autant de beauté ? Jamais au grand jamais j'aurais cru agir ainsi, et pourtant, me voilà aujourd'hui. Certes, il y a des filles qui m'ont plu, que je trouvais jolies et intéressantes.. mais là, c'est une toute autre histoire. C'est un coup de coeur, vraiment, et je n'ai jamais ressenti ça auparavant. En même temps, je n'ai jamais été amoureux, mais peut-être que Poppy pourrait inverser cette tendance ? Je sais pas, pour l'heure, j'ai juste envie de passer du temps avec elle. Je suis hypnotisé par son regard et j'ai du mal à détacher mes yeux de son visage. Mon rythme cardiaque s'apaise quand elle accepte ma proposition. Je crois que j'aurais mal réagi si elle avait refusé. J'ai l'impression qu'on était fait pour se rencontrer, c'est pas possible autrement. « J'crois que y'a un bar pas loin.. » dis-je d'une voix douce, tournant mon regard à l'autre bout de la rue. Il fait beau en plus, on peut même se mettre en terrasse si c'est pas beau. Je commence donc à marcher en sa compagnie, sentant comme un courant électrique entre nous deux, bien que nous soyons légèrement éloignés l'un de l'autre. « Tu vis à Cambridge ? » demandais-je en me tournant vers elle. Peut-être même qu'elle est à Harvard, et dire que je ne l'avais encore jamais vu.

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ciaran et poppy

Je sentais carrément que le courant était passé entre nous, et c’était une chose que je ne voulais pas laisser filer, pour pouvoir en profiter, encore et encore. Mon regard dans le sien, j’esquisse un léger sourire, replaçant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. J’acceptais son invitation à boire un verre, après tout je ne voulais pas couper contact dès maintenant, d’autant plus qu’on venait juste de se rencontrer. J’essayais de reprendre un peu plus d’assurance, alors que je ne voulais pas paraître trop cruche à ses yeux, et s’il me trouvait débile, ou pas du tout intéressante ? S’il s’en allait, en se rendant compte que je n’en valais pas la peine ? C’était la dernière chose dont j’avais envie. Mon regard s’orienta alors vers le bar qui était plus loin, puis je souriais légèrement, le suivant tranquillement. Oui plus au moins. Enfin, en réalité je vis à la Dunster House, une maison d’Harvard. Je souriais tendrement, alors que je tournais mon regard de nouveau vers lui. Et toi ? J’avais envie d’apprendre à le connaître, savoir qui il était, ce qu’il faisait dans la vie. En faite, je voulais juste être proche de lui, qu’importe les circonstances.

Bien que cette rencontre soit tout sauf normale, l'atmosphère était plutôt détendue, comme si on se connaissait depuis toujours. Le courant passe parfaitement et même si cette situation est weird, j'apprécie vraiment d'être avec elle. J'ai envie d'apprendre à la connaître, de la découvrir et surtout d'être près d'elle. Je sais pas, je crois que je suis aimanté en fait, et même si je le voulais je ne pourrais pas partir. Poppy est tellement belle que je ne me lasse pas de la regarder, c'est dingue. Et quand elle m'apprend qu'elle est à Harvard, je ne peux pas m'empêcher d'écarquiller les yeux. J'y crois pas, comment j'ai fait pour pas la voir avant ? Je laisse un petit silence s'installer avant de reprendre, fixant son regard. « J'arrive pas à croire que je t'ai manqué jusqu'à maintenant.. » Est-ce que je vais la mettre mal à l'aise ? Je sais pas. Moi je ne le suis pas. J'ai envie de lui dire tout ce qui me passe par la tête, j'ai aucune gêne avec elle. Une fois arrivés au bar, je cherche une table en terrasse et gentleman que je suis -ou pas- je lui tire la chaise. C'est vraiment moi qui ait fait ça ? Et bah, je suis vraiment sous le charme faut croire. « J'suis à Harvard aussi, tu penses que tu peux deviner dans quelle confrérie je suis ? » Un sourire s'étire sur mes lèvres alors que je la dévore du regard, sans aucune retenue.