Jenolympe ✰ Let me be your Bilbo.

(Invité)

Comme jeno et moi avions décidé de passer la soirée ensemble, on avait passé notre après-midi chacun de notre côté, tranquillement pour ma part : j'avais été au spa de l'hôtel, pour me faire un massage aux pierres chaudes, puis je m'étais reposée dans ma chambre, avant de me doucher et d'enfiler une robe toute simple et légère à bretelles, avec un grand dos nu. J'avais fait simple, puisqu'on bougerait pas de l'hôtel, ni même de la chambre de Jeno en fait, et j'avais juste mis un peu de mascara et de crayon noir, laissant même mes cheveux sécher à l'air libre. Une fois devant la porte de Jeno je toquais en souriant, entrant après avoir entendu -comme au moins la moitié de l'étage- que je pouvais bien le faire. Je fermais la porte derrière moi, en lançant : Merde Jeno, je suis pas sourde... Je ris tout en disant cela, posant mon sac sur le bureau. J'avais pris ma brosse à dent, ne supportant pas me coucher avec les dents sales, et j'risquais de rester tard ici, et que toute façon ça serait pas une première vu le nombre de fois où Jeno avait squatté ma chambre à la CH. Une fois cela fait, je m'approchais de lui pour l'embrasser furtivement, le regard capté par les fleurs, mais je stoppais mon mouvement, surprise de ne sentir que l'odeur du gel douche. Pas de clope, encore. Bon, c'était un maigre exploit parce qu'il devait avoir fini sa douche que depuis 15 minutes, mais quand même ! C'était une petite victoire, et pour la célébrer, bien sûr toute seule dans mon délire, j'embrassais sa mâchoire en ronronnant doucement : tu sens super bon. J'me doutais bien qu'il allait avoir besoin de sa cigarette plus tard, voir même de ces cigarettes, mais ça m'avait mise d'encore meilleure humeur. Satisfaite, je me dirigeais cette fois vers les fleurs, amusée. C'est lui qui a demandé ça ? J'avais un peu du mal à l'imaginer, mais je me baissais pour les sentir, avant de me redresser pour m'assoir sur l'un des fauteuils en disant : Elles sont belles et elles sentent très bon, Carpenter.

(Invité)

J'apprécie l'effort à sa juste valeur, la prochaine sera pour cet été ? lâchais-je, esquissant un sourire après l'avoir embrassé, me redressant pour aller voir les fleurs qui avaient attiré mon oeil dès mon entrée dans la chambre. Il avait des jolies fleurs roses, quand moi je me retrouvais des fleurs avec des pics dans la mienne, vie injuste. Je me penchais donc pour sentir l'odeur que ces jolies fleurs dégageaient, et je fis un commentaire à haute voix pour dire ce que j'en pensais. Je ris en entendant la réponse de Jeno, lui jetant un coup d'oeil par dessus mon épaule, tandis qu'il s'asseyait sur le bord de son lit : Dragueur, commentais-je, malgré tout flattée. Il m'avait déjà dit qu'il aimait mon shampoing, alors j'avais tendance à vouloir le croire, moi qui refusait habituellement tous les compliments. Il était pas du genre à faire des discours de quarante minutes pour dire des choses gentilles, et là rien que ces petits mots me remplirent de joie. Je reportais ensuite mon attention sur les fleurs, intriguées par leur forme, avant de sentir une main sur ma hanche, qui me fit me redresser. D'humeur vache, je tournais la tête, haussant un sourcil d'un air un peu provocant et sûr de soi : Peut-être bien. Puis je repris, avec à nouveau mon sourire normal, un peu hésitante : Je sais même pas ce que tu aimes comme fringues sur une fille, avant de laisser s'échapper un rire nerveux. J'avais parfois l'impression qu'on se connaissait hyper bien, et qu'il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, et des fois c'était totalement l'inverse. Je posais ma main sur la sienne, mon dos contre son torse, fermant les yeux, esquissant à nouveau un sourire discret : C'est une demande pour que je parte pour que tu regarde ton film seul et tranquille? Je ris légèrement, avant de porter sa main à mes lèvres pour déposer un baiser sur le dos de sa main, très sérieuse : J'en avais marre aussi, je te rassure. Parfois j'ai des envies de meurtre sur des gens .. genre l'autre nouille, une cabot en plus, Brynn, elle me sort par les yeux. Puis aussi des mathers, sérieusement, on a l'impression qu'ils se font chier partout hein, dès que c'est culturel.. Pour le point peu tolérants, Jeno et moi on se ressemblait un peu. Sauf que je crois que j'avais plus d'endurance pour faire semblant, suite à mon enfance à devoir fournir des sourires sur commande..

(Invité)

J'vous comprends pas des fois, vous les mecs. Genre si on est bien maquillée on est féminine, mais selon le jour, on peut être superficielles aussi, c'est.. compliqué votre cerveau. Pour moi c'était pas compliqué, bien maquillée légèrement = joli, trop maquillé mal, c'était une pute. Bien tranché et clair, plus que les hommes d'après. Surtout que quand je vois certains mecs à harvard, et les pots de peinture avec qui ils sortent... non décidément, j'appréciais pas le maquillage clown pour tous les jours. Je n'étais d'ailleurs pas la seule à avoir mon petit goût de gueule du jour à faire, et Jeno me fit sourire lorsqu'il râla à propos des autres étudiants durant la visite que nous avions faite. Ouais, c'est la blondasse. Aux gros seins. Elle se prend pour je sais pas trop qui, elle snob les gens, elle est fausse, puis on a l'impression qu'elle passe sa vie à choisir ses fringues.. En fait on se ressemblait un peu trop pour être deux dans la même pièce sans se tuer, et j'étais bien évidemment mieux qu'elle. Puis sur ma lancée, je parlais des mathers visant bien évidemment certains d’entre eux que je pouvais pas voir. J'écoutais ensuite Jeno, secouant la tête en levant les yeux au ciel : Je sais. Je généralisais. Puis je fronçais les sourcils, riant légèrement : et ne t'avise plus de dire qu'on est pas toutes bien foutues, ça c'est la vérité ! Je sursautais à sa petite claque sur mes fesses, me retournant vers sa chambre en riant, m'effondrant sur le dos, en plein milieu de son lit, en mode étoile de mer : J'ai trop la dalle aussi. Il allait falloir regarder le menu, choisir, le temps qu'ils cuisinent, j'allais mourir de faim en fait. Me redressant à sa questions sur le film à regarder, je le charriais, moqueuse : Rooh et si j'avais envie de regarder twilight? Je portais une main à mon visage, pour poser mon menton sur ma paume, réfléchissant : Un truc d'action un peu drôle? Ou alors un thriller, genre qui fait bien peur, mais j'en connais pas beaucoup. Je commençais à tenter de me souvenirs de titres de films, avant d'entendre Jeno demander au téléphone de monter les repas. What, il a déjà commandé, il y a pensé? Amusée, je le questionnais, toujours assise sur son lit confortable : Qu'est-ce qu'on mange ce soir?

(Invité)

Pfff, au moins 15 ans, elle a vingt centimètres de fond de teint sur la face, lâchais-je, vraiment pas emballée par cette fille, ne la portant pas du tout dans mon coeur. Je donnais d'ailleurs un petit coup de coude à Jeno lorsqu'il affirma que c'était bien une Cabot, pour lui montrer mon mécontentement. Jamais la Cabot House ne se résumerait à cette nana, jamais. Je crèverais avant pour lutter contre cette terrible erreur, foi de Jones. Puis finalement, après l'avoir entendu parler de repas, mon ventre me rappela que mon repas du midi avait été léger et qu'il avait besoin d'être rempli, et je l'interrogeais donc pour savoir avec quoi nous aurions l'honneur de nous régaler ce soir, après m'être allongée sur le dos sur le lit. Je souris à sa réponse, un peu surprise. Au moins il cherchait pas à me sortir un truc cliché, genre champagne fraise coquille saint-jacques, contrairement à mon habitude. Puis au moins, là, mon estomac serait bien rempli ! Hum, ça donne faim, j'ai hâte de les voir arriver, lançais-je, avant de couiner légèrement, en le sentant me pincer légèrement sur la hanche. Je ris légèrement, tendant la tête vers ses lèvres dès qu'il se pencha vers moi, tandis qu'il caressait ma hanche. Je ne pensais pas pouvoir être accro comme ça aux lèvres de quelqu'un, encore moi si peu de temps après y avoir eu droit pour la première fois.. Je fis la moue face à la courte durée du baiser, riant en l'entendant m'avouer qu'Alexys l'avait piéger une fois devant Twilight. Je glissais une main dans sa nuque, pour la caresser doucement, le consolant comme un enfant : pauvre petit toi obligé de rester devant un navet pendant deux heures.. Promis, je ne te forcerais pas à ça. De toute façon, je n'aimais pas ce film, alors ça réglait le problème. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, me souvenant de la fois où j'avais été le voir avec Brooke, je sentis les lèvres de Jeno à nouveau sur les miennes, d'un contact plus insistant que celui précédemment. Je répondis à son baiser avec ardeur, mes mains nichées dans sa nuque, absolument pas décidées à bouger, bien là, à la naissance de ses cheveux, sur sa peau douce. Je décalais ma tête en arrière pour lui laisser un plus libre accès à mon cou, les yeux clos, le sentant l'embrasser avec insistance. Je ne réagis pas tout de suite, bien trop perdue dans les sensations que ça faisait naitre en moi, avant de pouvoir songer au suçon que je lui avais refusé plusieurs semaines auparavant. Même si j'y avais pensé, je ne l'aurais pas arrêté, de peur de ne plus avoir droit à ce genre de contact que j'appréciais grandement. Peut-être même trop. Depuis des années, j'avais pas vraiment réagit comme ça face aux hommes, et ça me foutait les jetons. Je repris mes esprits me concentrant sur ce qu'il me disait, à propos des films. Je souris, hochant la tête : Je devais aller voir Taken un soir avec César, mais on avait pas eu le temps, j'ai même pas vu le 1 mais ça me plairait. Glissant mes mains dans le dos de Jeno, je le laissais embrasser ma clavicule, savourant ses lèvres sur moi. Avant de réaliser qu'on risquait de sonner prochainement pour apporter les repas.. Je glissais donc une main sur le menton de Jeno, pour l'attirer vers mes lèvres, brièvement, avant de me reculer, riant légèrement, un poil nerveuse : Je crois que si on veut manger, va falloir se concentrer sur le film. Puis faudrait pas choquer le garçon de chambre qui va choquer, hum. Je dis cela, mais je l'embrassais à nouveau, déposant des baisers papillons sur ses lèvres, ses joues, sa mâchoire. Comme pour le remercier d'être là, d'être lui, de pas s'être fermé après l'accident..

(Invité)

Je vois mal Alexys kiffer ce genre de truc, quand même. C'est normalement pour les nanas frustrées je crois ! Les gamines en manque d'amour, ou un truc du genre. même si il fallait l'avouer, il y avait du dynamisme et de l'action dans le film. Du coup, lorsqu'il me proposa Taken, j'acceptais avec plaisir, puisque je n'en avait vu aucun. Pourtant, c'était le genre d'histoire que j’appréciais beaucoup, seulement je n'avais plus trop le temps de prendre du temps pour moi, devant la télé. Je ne prenais même pas le temps de passer des soirées comme ça, avec quelqu'un, sans mon ordi ou mon téléphone en train de sonner, et là je voulais en profiter à fond. Du coup je me laissais aller à l'embrasser, savourant même juste sa présence à mes côtés. Puis je me souvins qu'on allait bientôt nous porter à manger, et je n'avais pas méga envie qu'on nous trouve comme ça, donc je me reculais légèrement, après avoir embrassé ses lèvres une dernière fois, rapidement. Je ris légèrement en l'entendant ajouter qu'on allait pas forcément être dérangé par le garçon d'étage, mais peut-être par la fille de chambre. J'hochais la tête, toujours allongée sur le dos sur un côté du lit : Ou la fille de chambre, au fond ça reste la même histoire ce sera un moment gênant. Je tournais la tête vers lui, souriante, pour lui confirmer mon choix sur Taken, puisqu'après tout si il l'avait proposé ça lui plairait, mais visiblement il n'avait aucune envie d'attendre que le repas arrive, et il se pencha à nouveau sur moi, et je n'allais certainement pas m'en plaindre. Je grognais juste en le sentant s'éloigner de moi après que quelques discrets coups furent portés à la porte, et je soupirais en passant ma langue sur mes lèvres : Ces gens n'arrivent jamais au bon moment. Je fermais les yeux quelques secondes, sans bouger, tandis qu'il allait ouvrir la porte, avant que je ne m'assoit en souriant à l'homme poussant les repas : Bonsoir. Je me décalais jusqu'au bord du lit pour être assise avec les pieds par terre, observant les cloches, ayant hâte de voir la tête des hamburgers. Enfin, l'homme souleva les deux cloches, posant les assiettes sur la table proche de la télé, à côté des fauteuils, et j'écarquillais les yeux avant de tourner la tête vers Jeno. Il se doutait qu'ils allaient être aussi beau, fait maison, comme ça? Je pouvais apercevoir des rondelles de tomate même, sous le steak haché.. Mon estomac gargouilla légèrement, et je ris, venant embrasser la joue du seul mather avec qui je pouvais passer des heures sans me lasser : Ils me donnent trop faim, merci de les avoir commandés.

(Contenu sponsorisé)